J’ai deux mots à vous dire … enfin … un peu plus ! Le poème du jour : ” Jeux de mots sur mots dits et mots mis ! ” de … Pierre !
Le tout servi avec deux strophes
de plus que la dernière fois !
Image du net
Jeux de mots
sur mots dits et mots mis !
Je m’en vais vous parler de mots :
j’ai quelques mots, tôt à vous dire !
Les mots tard seront pour tantôt,
pour les mots laids, je crains le pire !
J’ai des mots mis bien de coté
et j’ai aussi des mots dits « fiables »,
qui servent bien pour papoter,
en pyramide et permutables !
Quand, d’un seul coup, un bon mot naît,
on se réjouit de sa naissance,
le nain fait « ah ! » et c’est parfait
quand c’est un mot de bonne essence !
Des mots d’Elle qui vont chantant,
même jaloux - pas de délire ! -
ne brisez pas des mots charmants :
n’allez pas casser des mots « lyre » !
Il y a aussi les mots « cas »
qui ne sont pas tous de la crème !
Méfions nous aussi des mots las
qui tendent parfois à l’extrême !
" Allah akbar " il a bon dos
quand des mots dits sont des menaces,
pour ces gars-là pas de cadeaux :
il faudra bien qu'on les terrasse !
J’ai en réserve d’exquis mots
avec date de garantie !
Je les garde dans mon frigo
pour une fraîche poésie !
Je possède de maxi mots,
des longs comme un jour de tristesse,
d’autres que certains disent gros
et qui riment bien avec fesses !
Si un mot erre presqu'à poil
il risque une très grosse fièvre,
la caresse à rebrousse-poil
tend toujours à le rendre chèvre !
Surveillons de près les mots dits :
ne déversons pas de mots « bile »,
ceux qui attisent les conflits
sans qu’il y ait de vrais mobiles !
Evitons la recrudescence
des mots tirés par les cheveux :
les mots « tifs » sont la quintessence
de deux fois rien coupé en deux !
N’allez pas railler ces mots mis,
les jeter dans un sarcophage :
vous ne seriez plus mes amis
car ce serait un bizutage !
Si vous jetiez mes mots lestés
de grosses pierres à la flotte,
j’en viendrais à vous molester
à coups de pieds et de calottes !
Menacés d’être excommuniés
mes mots hurleraient dans les rues
en criant comme poissonniers :
car malmenés bien des mots ruent !
Ne me balancez pas vos mots
en plein nez ce serait dommage,
je ne veux pas de bris de mots :
je pourrais en faire un fromage !
Ne déclanchez pas de big-bang
en me balançant des injures
car souvent façon boomerang
on les reprend dans la figure !
Je ne vais pas vous embarquer
plus en avant dans ma spirale,
quand vous allez m’apostropher :
je ne veux pas que vos mots râlent !
Pierre Dupuis
Le poème du jour : "Le ni-ni" de ... de Rotpier et de ... Pierre!
Le ni-ni
ou
Tout, tout, j' vous dirais tout sur le ni-ni
... et même un peu plus !
Du ni-ni je vais vous parler,
vous en aurez plein les oreilles,
ça ronflera pire qu'abeille
chaque fois qu'il faudra voter !
Deux syllabes pour s'amuser
et j'en ai invité plein d'autres,
si jamais vous avez les vôtres
passez-les moi pour en user !
C'est donc bibi qui va bosser,
pas la tata ni la mémé
ni la mama ni le pépé,
ni la nana aux gros nénés!
Lili non plus - pas sans tutu ! -
en f' sant pipi ell' l'a perdu !
ell' l'a cherché avec Lulu
mais pas trouvé ça c'est cucul !
Les conneries c'est mon dada,
les bobos en sont tout baba !
Ils disent : " Tout ça c'est caca,
ce type là il est gaga ! "
Moi je leur dit : " Non les gogos,
je n' suis pas un affreux jojo,
je n' suis pas non plus un zozo,
allez retournez au dodo !
Tous les Toto, tous les Riri,
laissez tranquilles vos zizis,
ne leur serrez pas le kiki,
ce ne serait pas très mimi !
Voila c'est tout mes bons amis
et si jamais c'est tout pourri,
pour le ni-ni vous voterez :
ni le Pierre ni le Rotpier !
Je sais ça ne vole pas haut
mais ça ne fait pas de bobos,
pas de dégâts collatéraux
... c'est déjà ça pour vos cerveaux !
C'est un poème déjanté
qui permet un peu d'oublier
les combines des politiques
et leurs paris acrobatiques !
Le ni-ni est très dangereux,
il peut conduire au venimeux
chemin menant droit au fascisme
empruntant la case racisme !
D'autres peuples en d'autres temps
ont déjà écouté les chants
des sirènes du populisme
et goûté à l'obscurantisme !
Et c'est après - ainsi-soit-il -
qu'ils ont compris tout penauds qu'ils
se l'étaient bel et bien fait mettre
et pas d'un ou deux centimètres !
Mais je commence à déraper !
Comment vais-je me rattraper ?
J'étais parti sur le ni-ni
et me voilà en pleins lazzis !
Mais tous comptes faits peu importe,
je vais où mon esprit me porte,
tantôt sérieux, tantôt farceur
mais plus rarement encenseur !
Mon avantage en politique
c'est que je peux être caustique
sans épargner de candidats
... car moi je ne postule pas !
Je ne suis candidat à rien,
sauf à vous faire rire un brin
ou vous tirer presqu'une larme :
pour cela je choisis mes armes !
Pourquoi chasser le naturel
puisqu'il se repointe tel quel ?
Je ne suis pas prêt de renier
ni le Pierre ni le Rotpier !
Pierre et Rotpier
Rébus : réponse au petit rébus dominical de ... Rotpier !
Réponse pour le rébus :
Je viens de la mettre sur le billet … « rébus » !
Bravo à ceux qui avaient trouvé !
Et pis c’est tout !
Rotpier
Le petit rébus dominical de ... Rotpier !
Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ?
Juste comme ça, pour se dégourdir
un peu les neurones !
Réponse :
Un gars qui baille souvent, qui porte systématiquement une marinière et qui a le bout chaud sans arrêt, a-t-il une chance sur mille d'avoir un QI supérieur à celui d'une moule ?
Là est toute la question et si vous ne vous marée pas, je vous colle au piquet !
Qu'il dit l'animal !
Jean Ferrat : "Ma môme" ... Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
Une fois par semaine,
je vous propose de partager les chansons
et les artistes que j’aime !
Clip vidéo et paroles
Cette fois-ci :
Ma môme
Ma môme, elle joue pas les starlettes
Ell'e met pas des lunettes
De soleil
Elle pose pas pour les magazines
Elle travaille en usine
À Créteil
Dans une banlieue surpeuplée
On habite un meublé
Elle et moi
La fenêtre n'a qu'un carreau
Qui donne sur l'entrepôt
Et les toits
On va pas à Saint-Paul-de-Vence
On passe toutes nos vacances
À Saint-Ouen
Comme famille on n'a qu'une marraine
Quelque part en Lorraine
Et c'est loin
Ma môme elle a vingt-cinq berges
Et j' crois bien que la Sainte Vierge
Des églises
N'a pas plus d'amour dans les yeux
Et ne sourit pas mieux
Quoi qu'on dise
L'été quand la ville s'ensommeille
Chez nous y a du soleil
Qui s'attarde
Je pose ma tête sur ses reins
Je prends doucement sa main
Et j' la garde
On s' dit toutes les choses qui nous viennent
C'est beau comme du Verlaine
On dirait
On regarde tomber le jour
Et puis on fait l'amour
En secret
Ma môme, elle joue pas les starlettes
Elle met pas des lunettes
De soleil
Elle pose pas pour les magazines
Elle travaille en usine
À Créteil
Bon partage !
Rotpier
Le poème du jour : " Le heurtoir, " de ... Pierre
Elle attendait
… elle était là
… suspendue au bon vouloir
... au bon vouloir
d’un simple heurtoir … bleu…
Photo de Marie
Le heurtoir,
Elle était là … juste derrière !
Phalanges de craie,
elle attendait.
Elle attendait,
redoutant l’ultime marche arrière,
… non croyante … elle priait !
L’épreuve était douloureuse :
allait-il venir ou pas ?
Elle n’était plus qu’une amoureuse
qui avait jeté sur ses ans l’omerta.
A peine quelques cheveux blancs
et une allure fière.
Une existence sans vraiment de cadeaux,
un âge où la vie peut encore se refaire,
après … rideau !
Pas de judas au travers de la porte :
tout dépendait du heurtoir !
Allait-il rester sonorité morte
ou bien retentir comme battoir ?
Elle s’était promise une chose :
ne pas entrebâiller l’huis !
Attendre, attendre jusqu’à l’overdose
… attendre que ce soit lui !
Elle était là, presque dans le noir,
phalanges de craie,
elle attendait.
Elle attendait
… se demandant si son cœur tiendrait
au tout premier coup de heurtoir.
Elle était là
… suspendue au bon vouloir
au bon vouloir d’un simple heurtoir … bleu,
bleu comme le pâle azur de ses yeux.
Pierre Dupuis
Le poème du jour : "Quand il est l'heure" ... un poème de Pierre !
Image du net modifiée par mes soins
Les années qui passent pèsent
lourd sur le plateau " passif "
de la grande balance de la vie...
.
Quand il est l'heure,
Regarde-toi bien dans la glace
et souviens-toi des petits vieux
dont tu trouvais les yeux chassieux
et disais : " Oh ! C'est dégueulasse ! "
Oui c'est fou comme le temps passe,
tu trouves les jeunes vicieux,
méchants et irrévérencieux
quand ils se moquent de ta face !
Il est temps pour toi de partir
car ton passif va s'alourdir
et faire pencher la balance !
Ta mine est couleur mâchefer,
n'oppose pas de résistance :
pars sans freiner des quatre fers !
Pierre Dupuis
Image du net
Rébus : réponse au petit rébus dominical de ... Rotpier !
Réponse pour le rébus :
Je viens de la mettre sur le billet … « rébus » !
Bravo à ceux qui avaient trouvé !
Et pis c’est tout !
Rotpier
Le petit rébus dominical de ... Rotpier !
Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ?
Juste comme ça, pour se dégourdir
un peu les neurones !
Réponse :
Il parait qu'après l'affaire du Carlton, DSK va travailler en free-lance comme tireur d'élite pour le RAID histoire de se redonner un semblant de virginité par la bande !
... Avec tous les jeux de mots en prime !
Qu'il dit l'animal !
Jacques Brel : "Chez ces gens-là" ... Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
Une fois par semaine,
je vous propose de partager les chansons
et les artistes que j’aime !
Clip vidéo et paroles
Cette fois-ci :
Je vous suggère de suivre les paroles une fois
et une autrefois de suivre la vidéo pour admirer
la façon qu'avait le grand Jacques de vivre
pleinement ses interprétations !
.
Lui qui est comme un melon
Lui qui a un gros nez
Lui qui sait plus son nom
Monsieur tellement qu´y boit
Tellement qu´il a bu
Qui fait rien de ses dix doigts
Mais lui qui n´en peut plus
Lui qui est complètement cuit
Et qui s´prend pour le roi
Qui se saoule toutes les nuits
Avec du mauvais vin
Mais qu´on retrouve matin
Dans l´église qui roupille
Raide comme une saillie
Blanc comme un cierge de Pâques
Et puis qui balbutie
Et qui a l´œil qui divague
Faut vous dire, Monsieur
Que chez ces gens-là
On ne pense pas, Monsieur
On ne pense pas, on prie
Et puis, y a l´autre
Des carottes dans les cheveux
Qu´a jamais vu un peigne
Qu´est méchant comme une teigne
Même qu´il donnerait sa chemise
A des pauvres gens heureux
Qui a marié la Denise
Une fille de la ville
Enfin d´une autre ville
Et que c´est pas fini
Qui fait ses p´tites affaires
Avec son p´tit chapeau
Avec son p´tit manteau
Avec sa p´tite auto
Qu´aimerait bien avoir l´air
Mais qui a pas l´air du tout
Faut pas jouer les riches
Quand on n´a pas le sou
Faut vous dire, Monsieur
Que chez ces gens-là
On n´vit pas, Monsieur
On n´vit pas, on triche
Et puis, il y a les autres
La mère qui ne dit rien
Ou bien n´importe quoi
Et du soir au matin
Sous sa belle gueule d´apôtre
Et dans son cadre en bois
Y a la moustache du père
Qui est mort d´une glissade
Et qui r´garde son troupeau
Bouffer la soupe froide
Et ça fait des grands flchss
Et ça fait des grands flchss
Et puis y a la toute vieille
Qu´en finit pas d´vibrer
Et qu´on attend qu´elle crève
Vu qu´c´est elle qu´a l´oseille
Et qu´on n´écoute même pas
C´que ses pauvres mains racontent
Faut vous dire, Monsieur
Que chez ces gens-là
On n´cause pas, Monsieur
On n´cause pas, on compte
Et puis et puis
Et puis il y a Frida
Qui est belle comme un soleil
Et qui m´aime pareil
Que moi j´aime Frida
Même qu´on se dit souvent
Qu´on aura une maison
Avec des tas de fenêtres
Avec presque pas de murs
Et qu´on vivra dedans
Et qu´il fera bon y être
Et que si c´est pas sûr
C´est quand même peut-être
Parce que les autres veulent pas
Parce que les autres veulent pas
Les autres ils disent comme ça
Qu´elle est trop belle pour moi
Que je suis tout juste bon
A égorger les chats
J´ai jamais tué de chats
Ou alors y a longtemps
Ou bien j´ai oublié
Ou ils sentaient pas bon
Enfin ils ne veulent pas
Parfois quand on se voit
Semblant que c´est pas exprès
Avec ses yeux mouillants
Elle dit qu´elle partira
Elle dit qu´elle me suivra
Alors pour un instant
Pour un instant seulement
Alors moi je la crois, Monsieur
Pour un instant
Pour un instant seulement
Parce que chez ces gens-là
Monsieur, on ne s´en va pas
On ne s´en va pas, Monsieur
On ne s´en va pas
Mais il est tard, Monsieur
Il faut que je rentre chez moi.
Bon partage !
Rotpier