Le poème et les réflexions du jour : " Dérapage non contrôlé mais … pas forcément de l’auteur, " de ... Pierre
Préambule :
Il n’est pas pire ineptie que de croire que la démocratie, une fois acquise, demeure éternelle. Elle est à la fois forte et fragile, ce qui implique de la défendre bec et ongles contre toute attaque, extérieure comme intérieure.
Des limites de la démocratie,
La démocratie est sans conteste la meilleure façon pour un pays d’être gouverné mais … parce qu’il y a un « mais » ! Elle n’est pas à l’abri de se saborder elle-même par le fait de l’ignorance, de l’inconséquence et de la versatilité d’une partie des citoyens qui la composent.
Les apprentis dictateurs à l’affût le savent bien qui les manipulent en les brossant dans le sens du poil à coup d’attrape-tout et d’exacerbation de leur haine et de leur racisme latents envers les « autres ». Autres qui peuvent très bien être leurs propres voisins et même des membres de leur propre famille. Ces manipulations s’appellent tout simplement le populisme ! Qu’il soit de droite ou bien de gauche, il aboutit inévitablement un jour ou l’autre à la dictature.
Les politiques démocrates ne peuvent pas dénoncer tout haut ce que j’énonce ici ( bien qu’ils le sachent parfaitement ! ) car ce serait se tirer une balle dans le pied et tarir complètement la source des voix des quelques hésitants. Il ne leur reste plus qu’à essayer de raisonner ces électeurs potentiels sans grand espoir d’y parvenir.
Il importe donc que ce soit des gens de la société civile qui tentent de le faire en sachant aussi que quand l’ignorance et la bêtise sont sur les rails il est très difficile de les arrêter, l’histoire l’a prouvé à maintes reprises aux quatre coins de la terre.
N’étant ni homme politique ni homme important mais républicain convaincu, j’ai décidé d’apporter cette petite pierre à l’édifice de la démocratie. Elle est ce qu’elle est, mais elle est et a le mérite d’être. Elle est brute et tranchante comme silex puisque totalement expurgée de toute trace de langue de bois.
Pierre Dupuis
Image du net
Préambule :
Il faut encore et toujours sonnet le tocsin !
Dérapage non contrôlé mais
… pas forcément de l’auteur,
Sonnet premier :
Il est des gens très hermétiques
qui gobent les attrape-tout *
et nul besoin d’être caustique
pour encore enfoncer le clou !
Sur le plan purement pratique
autant le dire sans tabou,
leur QI est problématique :
à peine plus qu’un sapajou !
Comptons que jamais ils ne volent
car je vous fiche ma parole
que ce genre d’individus
criards et cons comme des mouettes
pourraient nous déféquer dessus
en y allant à l’aveuglette !
* Programme politique assez vaste pour attirer un grand nombre de voix d’électeurs, que l’on peut qualifier plus prosaïquement d’attrape-couillons !
xxxxxxxxxxxxxx
Sonnet second :
Quand je pense que ceux-là votent
cela me fait froid dans le dos,
une ficelle, une carotte
et leurs voix tombent aussitôt !
Changeant de bord comme de chiotte,
brandissant leur nouveau drapeau,
retournant vestes et culottes
quitte à se faire mettre gros !
Vous allez dire : « Il exagère
sous l’emprise de la colère ! »
Moi calmement je vous dis « Non ! »
Je ne supprime aucune ligne,
c’est clair et net et non abscons :
je confirme persiste et signe !
xxxxxxxxxxx
Sonnet troisième :
Je ne fais pas de politique,
je ne cours pas après les voix
et les discours dithyrambiques
je m’en bas l’œil ça va de soit !
Je comprends que ma dialectique
puisse choquer et je conçois
qu’on l’abhorre et qu’on la critique
mais sur tout cela je m’assois !
Quand je vois la classe ouvrière
tomber la tête la première
gaiement dans le piège infernal
du populisme vomitoire
je crie à l’affront national :
ils ne connaissent plus l’histoire !
Péroraison :
Quoi que l’on dise ou que l’on fasse
l’éternel recommencement
remettra les gens face à face
pour en découdre allègrement !
C’est chaque fois la même chose,
on dit que c’est la der des der
mais la haine se réimpose,
métastasant comme cancer !
Et au sein de chaque famille
de nombreuses prises de bec
partiront sur une broutille
et flamberont comme bois sec !
Cela durera des années,
se propageant comme typhus,
des relations empoisonnées
comme dans l’affaire Dreyfus !
J’aurais pu évoquer la peste
comme vecteur de mal connu,
surtout la brune qui empeste
beaucoup plus fort selon Camus !
On y laissera tous des plumes
mais les responsables diront
drapés dans leurs nouveaux costumes :
« Ce n’est pas nous ! » … à l’unisson !
Ils ne pourront pourtant pas dire :
« Si seulement nous avions su ! »
partout l’information transpire
et ce tous médias confondus !
Mais il faut en avoir l’envie
et arrêter de s’abrutir
avec des émissions pourries
tout juste bon à abêtir !
Tous les grands chantres populistes
tablent sur le repli sur soi
qui selon tous les spécialistes
conduirait au chaos tout droit !
De nos jours vivre en autarcie
n’est que chimère et illusion,
ceux qui prônent cette ineptie
ont d’autres buts : leurs ambitions !
Car ne nous voilons pas la face
c’est bien de cela qu’il s’agit :
manipuler la populace
et puis l’asservir à l’envi !
Raviver le feu de la haine
et du racisme en même temps
venant des profondeurs lointaines
et couvant chez les ignorants !
Lever des meutes phalangères,
des milices prêtes à tout,
ne dites pas que j’exagère,
regardez tout autour de vous !
Dans un bar allez boire un verre,
observez bien et écoutez,
vous en entendrez de sévères
et vous ne pourrez plus douter !
Fermez les yeux et en images
vous les verrez vociférer
et s’élancer pour le lynchage
de quelques cercles désignés !
L’histoire est remplie de ces scènes
mais l’amnésie est de rigueur,
la peste brune est pathogène
et se propage avec vigueur !
Au bout de la triste aventure,
quand les combats seront finis,
quand on dressera la facture
viendra l’heure du grand déni !
Responsables mais pas coupables :
on connaît le refrain par cœur,
au moment de se mettre à table
tous deviendront enfants de chœur !
Mais il y aura les portables
comme impitoyables mouchards,
Facebook et autres redoutables
outils pour piéger les cafards !
Rien de nouveau en ce bas monde,
les pigeons restent les pigeons,
quelques grains et ils font la ronde
… certains même tendent le fion !
Avec ce genre de poème
je ne me ferai pas d’ami
et à vrai dire je crois même
que j’ouïs déjà des ennemis !
S’ils viennent sonner à ma porte
j’essaierai de leur expliquer
pourquoi j’ai agi de la sorte,
je tenterai de m’appliquer !
Mais ils n’auront pas la patience
d’attendre avant de me lyncher,
ces gens sont pétris d’obédience
et peu enclin à s’épancher !
Avec ce genre de poème
je ne me ferai pas d’ami,
ce n’est pas pour moi un dilemme :
ce que je pense je le dis !
"Métamorphose foldingue et décousue," ... un poème déjanté de ... Rotpier !
Image du net
Métamorphose foldingue et décousue,
Je suis devenu athée tard :
une incubation prolongée !
J’étais un peu dans le brouillard :
ma raison était submergée !
Je suis devenu athée tard,
une éducation catholique
laisse des traces, c’est vachard,
comme la peste bubonique !
Je suis devenu athée tard,
et depuis j’aime les grenouilles
sauf celles de bénitier car
elles ont le frifri qui rouille !
Je suis devenu athée tard,
je ne suis pas un imbécile
et je planque mes cuisses car
elles pourraient finir dans l’huile !
Je suis devenu athée tard,
maintenant je saute et coasse,
on dit de moi : « Il est jobard ! »
mais je suis bien dans mes godasses !
Je suis devenu athée tard,
j’ai fréquenté des amphis bien,
des nuls aussi, c’est le hasard,
comme les rendez-vous pubiens !
Je suis devenu athée tard,
j’ai des palmes entre les doigts,
pas les académiques car
je ne les ai pas eu ma foi !
Je suis devenu athée tard,
j’ai horreur des fauteuils crapaud,
je leur trouve un coté bâtard :
j’ai cette pensée dans la peau !
Je suis devenu athée tard,
j’aime bien l’écologie verte
mais pas les verts soixante-huitards
qui cavalent après leur perte !
Je suis devenu athée tard,
je n’aime pas ceux qui grenouillent
dans des religions de hasard
et qui s’en mettent plein les fouilles !
Je suis devenu athée tard
mais si jamais un dieu existe,
je ne suis pas contre un rancard
je tiens à rester progressiste !
Je suis devenu athée tard,
et je suis certain que la chose
ne sera pas - aucun espoir ! -
sans l’ombre d’une sinistrose !
Je suis devenu athée tard,
toutes les religions m’hérissent
et je les charge à la hussard
les sachant mystificatrices !
je suis devenu athée tard,
j’ai un penchant pour le blasphème,
je n’en fais pas un étendard
mais de temps à autres j’en sème !
Je suis devenu athée tard,
ma dialectique est décousue,
tant que ce n’est pas mon falzar
j’aurais la langue bien pendue !
Photo du net bidouillée par le Rotpier
Attention ! Je garde un œil sur vous !
Image du net
Métamorphose foldingue et décousue,
Je suis devenu athée tard :
une incubation prolongée !
J’étais un peu dans le brouillard :
ma raison était submergée !
Je suis devenu athée tard,
une éducation catholique
laisse des traces, c’est vachard,
comme la peste bubonique !
Je suis devenu athée tard,
et depuis j’aime les grenouilles
sauf celles de bénitier car
elles ont le frifri qui rouille !
Je suis devenu athée tard,
je ne suis pas un imbécile
et je planque mes cuisses car
elles pourraient finir dans l’huile !
Je suis devenu athée tard,
maintenant je saute et coasse,
on dit de moi : « Il est jobard ! »
mais je suis bien dans mes godasses !
Je suis devenu athée tard,
j’ai fréquenté des amphis bien,
des nuls aussi, c’est le hasard,
comme les rendez-vous pubiens !
Je suis devenu athée tard,
j’ai des palmes entre les doigts,
pas les académiques car
je ne les ai pas eu ma foi !
Je suis devenu athée tard,
j’ai horreur des fauteuils crapaud,
je leur trouve un coté bâtard :
j’ai cette pensée dans la peau !
Je suis devenu athée tard,
j’aime bien l’écologie verte
mais pas les verts soixante-huitards
qui cavalent après leur perte !
Je suis devenu athée tard,
je n’aime pas ceux qui grenouillent
dans des religions de hasard
et qui s’en mettent plein les fouilles !
Je suis devenu athée tard
mais si jamais un dieu existe,
je ne suis pas contre un rancard
je tiens à rester progressiste !
Je suis devenu athée tard,
et je suis certain que la chose
ne sera pas - aucun espoir ! -
sans l’ombre d’une sinistrose !
Je suis devenu athée tard,
toutes les religions m’hérissent
et je les charge à la hussard
les sachant mystificatrices !
je suis devenu athée tard,
j’ai un penchant pour le blasphème,
je n’en fait pas un étendard
mais de temps en tant j’en sème !
Je suis devenu athée tard,
ma dialectique est décousue,
tant que ce n’est pas mon falzar
j’aurais la langue bien pendue !
Photo du net bidouillée par le Rotpier
Attention ! Je garde un œil sur vous !
Rébus : réponse au petit rébus dominical de ... Rotpier !
Réponse pour le rébus :
Je viens de la mettre sur le billet … « rébus » !
Bravo à ceux qui avaient trouvé !
Et pis c’est tout !
Rébus : Le petit arrêt rébus dominical de … Rotpier !
Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ?
Juste comme ça, pour se dégourdir
un peu les neurones !
Petite aide au rébus
(les champions s'en passeront !) :
1ère ligne, 1ère image : Petit étendue d'eau !
4ème ligne, 3ème image : il n'existe pas mais on le représente quand même !
5ème ligne, 2ème image : les enfant s'amusent à en faire ... les papes aussi ! 4ème image: la moitié du personnage !
6ème ligne, 3ème image : le marin est presque en haut du " - - - " ... comme Alexandre !
7ème ligne, 1ère image : il ne faut pas prendre le petiot ! 4ème image : coupe d'un organe dont on peut se passer d'un !
8ème ligne, 2ème image : " - - - " est ce personnage ? Dernière image : produit du vers du mûrier !
9ème ligne, 1ère image: il ne faut pas prendre la nénette !
Dernière ligne, 1ère image : le cri du mouton ... ou de ceux qui se laisse tondre ! 2ème image : la moitié de Titi, un gros miné par le chagrin ! ( c'était juste pour déconner un peu vu que le reste est très sérieux ! )
C'est du sérieux ... et même du lourd ! ... Au boulot les champions, aux urnes citoyens !
Et pis c'est tout !
Réponse :
Ma religion c’est la démocratie mon dieu le bulletin de vote et ma plus grande crainte c’est qu’il soit galvaudé par ignorance ou par bêtise !
Nota: Je vous avais prévenu que c'était du sérieux !
Qu'il dit l'animal !
Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ?
Juste comme ça, pour se dégourdir
un peu les neurones !
Petite aide au rébus
(les champions s'en passeront !) :
1ère ligne, 1ère image : Petit étendue d'eau !
4ème ligne, 3ème image : il n'existe pas mais on le représente quand même !
5ème ligne, 2ème image : les enfant s'amusent à en faire ... les papes aussi ! 4ème image: la moitié du personnage !
6ème ligne, 3ème image : le marin est presque en haut du " - - - " ... comme Alexandre !
7ème ligne, 1ère image : il ne faut pas prendre le petiot ! 4ème image : coupe d'un organe dont on peut se passer d'un !
8ème ligne, 2ème image : " - - - " est ce personnage ? Dernière image : produit du vers du mûrier !
9ème ligne, 1ère image: il ne faut pas prendre la nénette !
Dernière ligne, 1ère image : le cri du mouton ... ou de ceux qui se laisse tondre ! 2ème image : la moitié de Titi, un gros miné par le chagrin ! ( c'était juste pour déconner un peu vu que le reste est très sérieux ! )
C'est du sérieux ... et même du lourd ! ... Au boulot les champions, aux urnes citoyens !
Et pis c'est tout !
Qu'il dit l'animal !
Mozart : "Requiem" ... les musiques que j’aime … de Rotpier
Une fois par semaine,
je vous propose de partager ... les musiques que j'aime
... circonstances obligent
Cette fois-ci :
« Mozart »
« Requiem »
Je ne suis plus catholique mais ...
Bon partage !
Rotpier
Vendredi 13 ... jour de chance ? Pas si sûr ! ... "la chance" un poème de ... Rotpier
Demain: vendredi 13 ... jour de chance ,
... pas si sûr !
A trop jouer au con,
on finit par se prendre à son propre jeu !
Image du net
Croisez les doigts, sauf …
les manchots ça va de soi !
( Petit clin d’œil à Brassens )
Rotpier
14-18 ... la der des ders ... le rêve transformé en cauchemard ! ... le billet de Pierre
Vous avez déjà lu ce billet et j'espère que vous aimerez le relire.
Je regroupe tout ce que j'ai écrit sur ce sujet ô combien douloureux ...
Le jugement guerrier,
Ils étaient partis à la guerre
une fleur au bout du fusil,
la der des ders - sûr, la dernière ! -
après ça ce serait fini.
Ils ont creusé profond la terre
tel les autres en face aussi,
pas question de se laisser faire :
c’était parti pour le gâchis !
Dégoûtés par le grand carnage,
certains ont dit « On n’y va plus ! »
arc-boutés et bien résolus.
Jugés pour manque de courage,
ils ont fini au champ d’horreur
une fleur à l’endroit du cœur.
Pierre Dupuis
Image du net
.
En 3ème:
J’ai écrit ce poème après avoir lu le Goncourt 2013 « Au revoir là-haut » de Pierre Lemaitre qui traite en partie de ce drame.
Si vous ne l’avez pas lu, je vous le conseille vivement et vous met un lien pour un résumé plutôt bien fait : http://blogs.lexpress.fr/les-8-plumes/2013/11/26/au-revoir-la-haut-de-pierre-lemaitre-prix-goncourt-2013/
Images du net
La mort a le grand avantage de ne point
laisser de séquelles à ceux qui la rencontre …
Souvenirs et regrets d’une gueule cassée,
Pourquoi donc ne suis-je pas mort
quand cet obus venu du nord
a emporté, mon sang se glace,
presque la moitié de ma face.
Je veux bien aller en enfer,
j’ai connu le feu et le fer,
que peut-il arriver de pire,
J’aimerais bien l’entendre dire !
Et les officiers sabre au clair,
les explosions et les éclairs,
les tranchées, les rats et la boue,
les vieilles barbes sur les joues !
Et les assauts et les reculs
et les sombres et froids calculs
pour gagner quelques hectomètres
et obligés de se soumettre !
Les gazés et les fusillés,
les braves qui avaient osé
dire à la maréchalerie :
« Assez de cette boucherie ! »
Les copains désarticulés
et tous les regards affolés
et la mitraille et la mitraille
laissant de fumantes entrailles !
.
Les infirmiers et les brancards,
les jeunes et les vieux briscards,
les chirurgiens coupant des membres,
les corps torturés qui se cambrent !
Et ceux d’en face tout comme nous,
terrés aussi aux fond des trous
et obligés sous la mitraille
de s’élancer vaille que vaille !
Les mêmes de chaque coté
à ordonner, à exiger,
d’aller se faire ouvrir les trippes
au nom des sacrés grands principes !
Pourquoi donc ne suis-je pas mort ?
J’aurais dû, j’en ai grand remords,
en terminer là-bas sur place
pour ne plus me voir dans la glace !
Mais que peut-on faire bon sang
quand on s’est vidé de son sang
et que l’on n’est plus qu’une loque,
une proie pour staphylocoques !
Après …
Après, affronter les regards
avec les yeux plein de brouillard
des amis et de la famille
et pire encore ceux des filles !
Au début de la compassion,
ensuite de la répulsion
et parfois même une grimace
… ferais-je mieux, moi, à leur place ?
Pourquoi donc ne suis-je pas mort
quand cet obus venu du nord
a emporté, mon sang se glace,
presque la moitié de ma face ?
Porté son bois porté les seaux
Offert une écharpe de laine
Le jour de la foire aux chevaux
Et qui a pris soin de son âme
Et l'a bercée dedans son lit
Qui l'a traitée comme une femme
Au moins une fois dans sa vie
Le bois que portait Louise
C'est le Bon Dieu qui le portait
Le froid dont souffrait Louise
C'est le Bon Dieu qui le souffrait
C'n'était qu'un homme des équipes
Du chantier des chemins de fer
À l'heure laissée aux domestiques
Elle le rejoignait près des barrières
Me voudras-tu moi qui sais coudre
Signer mon nom et puis compter,
L'homme à sa taille sur la route
Passait son bras, la promenait
L'amour qui tenait Louise
C'est le Bon Dieu qui le tenait
Le regard bleu sur Louise
C'est le Bon Dieu qui l'éclairait
Ils sont partis vaille que vaille
Mourir quatre ans dans les tranchées.
Et l'on raconte leurs batailles
Dans le salon après le thé
Les lettres qu'attendait Louise
C'est le Bon Dieu qui les portait
La guerre qui séparait Louise
C'est le Bon Dieu qui la voyait
Un soir d'hiver sous la charpente
Dans son lit cage elle a tué
L'amour tout au fond de son ventre
Par une aiguille à tricoter
Si je vous garde Louise en place
C'est en cuisine pas devant moi
Ma fille prie très fort pour que s'efface
Ce que l'curé m'a appris là
Et la honte que cachait Louise
C'est le Bon Dieu qui l'a cachée
Le soldat qu'attendait Louise
C'est le Bon Dieu qui l'a vu tomber
Y a cinquante ans c'était en France
Dans un village de l'Allier
On n'accordait pas d'importance
A une servante sans fiancé
Le deuil qu'a porté Louise
C'est le Bon Dieu qui l'a porté
La vie qu'a travaillé Louise
C'est le Bon Dieu qui l'a aidée
Bon partage,
Pierre
Porté son bois porté les seaux
Offert une écharpe de laine
Le jour de la foire aux chevaux
Et qui a pris soin de son âme
Et l'a bercée dedans son lit
Qui l'a traitée comme une femme
Au moins une fois dans sa vie
Le bois que portait Louise
C'est le Bon Dieu qui le portait
Le froid dont souffrait Louise
C'est le Bon Dieu qui le souffrait
C'n'était qu'un homme des équipes
Du chantier des chemins de fer
À l'heure laissée aux domestiques
Elle le rejoignait près des barrières
Me voudras-tu moi qui sais coudre
Signer mon nom et puis compter,
L'homme à sa taille sur la route
Passait son bras, la promenait
L'amour qui tenait Louise
C'est le Bon Dieu qui le tenait
Le regard bleu sur Louise
C'est le Bon Dieu qui l'éclairait
Ils sont partis vaille que vaille
Mourir quatre ans dans les tranchées.
Et l'on raconte leurs batailles
Dans le salon après le thé
Les lettres qu'attendait Louise
C'est le Bon Dieu qui les portait
La guerre qui séparait Louise
C'est le Bon Dieu qui la voyait
Un soir d'hiver sous la charpente
Dans son lit cage elle a tué
L'amour tout au fond de son ventre
Par une aiguille à tricoter
Si je vous garde Louise en place
C'est en cuisine pas devant moi
Ma fille prie très fort pour que s'efface
Ce que l'curé m'a appris là
Et la honte que cachait Louise
C'est le Bon Dieu qui l'a cachée
Le soldat qu'attendait Louise
C'est le Bon Dieu qui l'a vu tomber
Y a cinquante ans c'était en France
Dans un village de l'Allier
On n'accordait pas d'importance
A une servante sans fiancé
Le deuil qu'a porté Louise
C'est le Bon Dieu qui l'a porté
La vie qu'a travaillé Louise
C'est le Bon Dieu qui l'a aidée
Bon partage,
Pierre
Rébus : réponse au petit rébus dominical de ... Rotpier !
Réponse pour le rébus :
Je viens de la mettre sur le billet … « rébus » !
Bravo à ceux qui avaient trouvé !
Et pis c’est tout !
Réponse pour le rébus :
Je viens de la mettre sur le billet … « rébus » !
Bravo à ceux qui avaient trouvé !
Et pis c’est tout !
Rébus : Le petit arrêt rébus dominical de … Rotpier !
.
Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ?
Juste comme ça, pour se dégourdir
un peu les neurones !
Petite aide au rébus
(les champions s'en passeront !) :
1ère ligne, 2ème image : Attention, passage de " - - - - - " ! ( l'autre aussi ! ) 3ème image : il n'est pas moche le mec ... hein mesdames ? ( l'autre aussi ! )
2ème ligne, 2ème image : il ne faut pas prendre le mou !
4ème ligne, 3ème image :en direct : symbole de la " vie " !
5ème ligne, 3ème image : petite, la bête est lente !
6ème ligne, 1ère image : c'est la marque qu'il faut retenir !
Il est court mais il est vache pour les concernés et quand ils sont cernés c'est toujours ça de gagner pour les identifier ! ... Au boulot les champions !
Et pis c'est tout !
Réponse :
Un vieux beau au bout du rouleau n’est plus qu’un vieux beau vidé, c’est vache pour lui mais c’est ainsi !
Qu'il dit l'animal !
"Jaurès", une chanson de Jacques Brel chantée par Ian : ... Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
« Ian »
« Jaurès »
C’est bientôt le 11 novembre et cette chanson du grand
Jacques évoque la grande boucherie de 14-18.
J’aurais voulu mettre l’originale mais elle n’est plus
disponible sur Youtube !
Jaurès,
Ils étaient usés à quinze ans
Ils finissaient en débutant
Les douze mois s'appelaient décembre
Quelle vie ont eu nos grands-parents
Entre l'absinthe et les grand-messes
Ils étaient vieux avant que d'être
Quinze heures par jour, le corps en laisse
Laissent au visage un teint de cendre
Oui notre Monsieur, oui notre bon Maître
Pourquoi ont-ils tué Jaurès ?
Pourquoi ont-ils tué Jaurès ?
On ne peut pas dire qu'ils furent esclaves
De là à dire qu'ils ont vécu
Lorsque l'on part aussi vaincu
C'est dur de sortir de l'enclave
Et pourtant l'espoir fleurissait
Dans les rêves qui montaient aux cieux
Des quelques ceux qui refusaient
De ramper jusqu'à la vieillesse
Oui notre bon Maître, oui notre Monsieur
Pourquoi ont-ils tué Jaurès ?
Pourquoi ont-ils tué Jaurès ?
Si par malheur ils survivaient
C'était pour partir à la guerre
C'était pour finir à la guerre
Aux ordres de quelque sabreur
Qui exigeait du bout des lèvres
Qu'ils aillent ouvrir au champ d'horreur
Leurs vingt ans qui n'avaient pu naître
Et ils mouraient à pleine peur
Tout miséreux, oui, notre bon Maître
Couverts de prêles, oui, notre Monsieur
Demandez-vous, belle jeunesse
Le temps de l'ombre d'un souvenir
Le temps de souffle d'un soupir :
Pourquoi ont-ils tué Jaurès ?
Pourquoi ont-ils tué Jaurès ?
Bon partage !
Rotpier