"Tu le diras un jour …" : quand l'actualité rejoint le poème ... de Pierre
Un ancien poème en relation avec
le procès du frère Pierre-Etienne Albert
de la communauté des Béatitudes
Image du net modifiée par mes soins
Tu le diras un jour …
Neuf ans,
tu avais neuf ans.
Lui ? Quarante… à peu près.
Il t’en imposait
…il en imposait à tout le monde !
Il était l’autorité reconnue.
Reconnu de tous.
Ne pas lui obéir ? Personne n’osait !
Toi, plus que tout autre.
Toi le timide, le respectueux, le presque soumis.
Oh ! il avait soigneusement choisi !
Il avait de l’expérience: la science de l’infamie !
Des bruits avaient bien circulé …
mais il en circule tant… des bruits !
Et puis … si gentil, si près des enfants !
Lui, l’organisateur des veillées,
des ballades, des feux de camp,
des sorties, des colos !
Et toujours le bon mot !
Si serviable, si près des enfants …
Trop près !
Beaucoup trop près !
Avec ta naïveté et ta timidité,
tu n’avais rien vu venir.
Tu n’avais pas vu l’étau se resserrer,
l’étau dégoûtant de ses bras se resserrer !
Et … c’était arrivé.
Après … des promesses ! … des menaces !
Trois fois il a recommencé !
Puis il a vu - il a su ! - que tu allais craquer.
Alors, doucement, perfidement, il a battu en retraite.
Il a continué les promesses … les menaces
… beaucoup plus les menaces !
Mentalement, il t’a bâillonné,
il t’a mis dans sa nasse !
Comme d’autres … comme beaucoup d’autres !
Puis, le temps a passé mais … rien ne s’est effacé !
Image claire et nette dans ta mémoire
qui remonte certains soirs
… certains soirs un peu plus noirs.
Tout est près à resurgir ! Il suffirait d’un déclic,
d’un fait plus fort que les autres
… un procès ?
Une lecture sur le sujet ?
Une émission de télé ?
ou bien tout simplement … l’amour !
L’amour et toute la confiance en une femme,
pour qu’enfin tu parles, que tu dises,
que tu accuses le maudit, l’infâme !
Le calculateur !
Le manipulateur !
Le maître chanteur !
Le persécuteur !
L’abject prédateur !
Et d’autres suivront !
Oui ! D’autres suivront !
Et vous éviterez que nuise encore le scélérat
… l’ignoble ordure qui t’a fait ça !
Pierre Dupuis
Claude Guéant déclare la guerre aux étrangers ... vu par le Rotpier !
Guéant : déclaration de guerre aux étrangers !
Et pis c'est tout pour aujourd'hui !
( Petit montage à partir d'images du net !)
Le Rotpier
" Délire sur le « Q »," ... CQQ ce truc-là ! Mais non ! C'est du Rotpier !
Pour rester dans le droit fil du rébus de dimanche ...
Image prise sur le net par un Rotpier pas très net !
Délire sur le « Q »,
La vie est, dit-on,
gouvernée par le « Q » :
vous l’avez tous lu !
Est-ce la vérité ou bien un dicton ?
Réfléchissons.
Le « Q » n’arrive qu’en dix-septième position,
le « P », son fils, est juste devant lui !
Pourtant, il n’y a pas de « P » sans « Q » !
C’est tout vu ! …. Non ?... Si !
Alors - alors ! - pourquoi le « P » trône-t-il devant le « Q » ?
La logique eût voulu
que le « P » fût derrière le « Q » !
Cela semble évident, cela se sent !
Mais, ce n’est pas le cas : il y a là un mystère !
Moi, j’avoue que je m’y perds.
Et … et de plus :
un « Q » sans « P » est un « Q » muet !
Un « P » sans « Q » est orphelin,
c’est certain !
Alors moi, je n’ai plus de point de repère:
j’en perds mon latin !
J’étouffe !
Je sors et je passe à la lettre suivante :
j’ai besoin d’ « R » !
Ouf !
En désespoir de cause,
je vais essayer ce dicton-haïku :
« Il ne faut jamais
passer à coté d’un « Q »
sans s’en occuper. »
C.Q.F.D.
C’est peut-être un haïku cucul,
mais, j’arrête là : je ferme le ban !
Et … Pan !
C’est tout !
Rotpier
Quoi ! Vous en êtes tombés sur leQ !
C Q Q ça !
Bon, il faut que je récupère moi !
G lesA Q
tout H.S. tout K C tout PT !
… C pas un texte O ça !
C Q Q … C K K … non ?
Rotpier dit: la Praline !
Déjà publié à part la présentation et le redélire de la fin !
p
Narcisse : La mythologie gréco-romaine revisitée et expliquée par … Rotpier !
La mythologie gréco-romaine revisitée et expliquée par … Rotpier !
Image du netNarcisse
Narcisse était de Thespies ( XII ) en Béotie circulaire. Il était le fils de Liriopé, la Nymphe bleue, mère des Stroumpfs que le dieu-Fleuve Céphise ( et ses filles) avait un jour,violée ( d’où la tronche des Stroumpfs ! )
Selon Nonnos à son chien-chien, ses parents furent Endymion et Séléné ( le divin enfant qui n’était d’ailleurs que le second ! ) Le devin de messe Tirésias dont je vous ais parlé il n’y a pas si longtemps,annonça à Liriopé: " Narcisse vivra très vieux à condition qu'il ne se voit jamais." Narcisse fut l'objet de l'ardente passion de très nombreux jeunes gens et nymphes. Mais il restait insensible à leur amour, n’aimant que lui et Martine Aubry la mère des 35 beurs ou quelque chose comme cela : j’avoue que je ne suis certain de rien !
Il refusa aussi catégoriquement les avances de Geneviève de Fontenay du Beau Chapeau et là, je le comprend parfaitement.
Parmi ses amoureuses se trouvait la Nymphe Echo (Logie, la maîtresse de Cohn-Bendi , dit Dany le rouge, qui a aussi fricoté avec Liriopé, la Nymphe bleue et qui ont eu un fils violet surnommé, « le Duc ») qu'il repoussa brutalement. Elle passa le restant de sa vie dans des vallons et dans des châteaux, se laissant dépérir, au point que seule sa voix subsista et qui répétait le dernier mot d'une phrase … phrase … phrase … phrase … phrase … phrase … phrase … phrase … phrase … phrase … phrase … phrase … phrase … phrase … Quoi ? Ce n’est pas ma faute, c’est l’echo … l’echo … l’echo … l’echo … l’echo … l’echo … l’echo … l’echo … l’echo … l’echo … !
Un autre jour, Narcisse envoya, en présent, une épée à Ameinias, le plus fidèle de ses soupirants qui se tua devant sa porte, faisant appel aux Dieux pour venger sa mort.
Artémis ( Diane, je le rappelle pour ceux qui ne suivent pas avec beaucoup d’attention mes cours ! Ne faites les marioles : j’ai des noms ! ) l'entendit. En Thespies 3,141592654 elle lui fit voir son reflet dans l'eau claire d'une source, et il tomba amoureux de sa propre image reflétée dans l'eau. Devant cette passion désespérée il préféra se suicider, contrairement à certains hommes politiques qui aiment leur image en se regardant dans la glace le matin en se rasant !
Selon une autre légende, il avait une sœur qui lui ressemblait beaucoup et dont il tomba éperdument amoureux; quand la jeune fille mourut, il se rendit tous les jours près d'une source pour y retrouver son image en se mirant dans l'eau limpide.
Echo, bien qu'elle n'eût pas pardonné à Narcisse, souffrait avec lui ; elle répéta, en écho à sa voix : "Hélas ! Hélas ! " comme il se plongeait un poignard dans la poitrine, ce qui, globalement fait assez mal. Son sang s'écoula dans la terre et ainsi naquit un narcisse blanc à corolle rouge dont Delbard revendique la paternité, ce qui est proprement scandaleux !
Comme, dans le fond et au bord aussi, je ne suis pas un mauvais garçon: je vous en offre un bouquet mais … seulement aux filles, hein !
Image du net
A la semaine prochaine pour la suite ... si vous le voulez bien !
Rotpier ........ à qui il ne reste qu'un tout petit rien de jeunesse !
Rébus : Réponse pour le rébus de … Rotpier
Réponse pour le rébus :
Je viens de la mettre sur le billet … « rébus » !
Bravo à ceux qui avaient trouvé !
Et pis c’est tout !
Rotpier
Rébus : le petit arrêt rébus de … Rotpier !
Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ?
Juste comme ça, pour se dégourdir
un peu les neurones !
Petite aide au rébus (les champions s'en passeront !) :
C’est du Rotpier tout craché : un rébus + un contrepet !
Cela va faire plaisir à l'ami Glorfindel !
C'est un peu bizarre comme rébus et encore plus bizarre après le contrepet !
1ère ligne, 1ère image: " - - - " d'eau venant d'une fontaine ou d'un bassin !
2ème ligne, 1ère image : ce qui sort amplifiée de l'engin ! 2ème image: Ce que chantait Antoine après le "Oh" !
3ème ligne, 2ème image : l' "- - - - - " de vitruve du bon Léonard ! Dernière image: de l' " - - " en lingots !
4ème ligne, 1ère image: Eole était le dieu du "- - - -" ! 2ème image: autre nom d'un bus !
Réponse :
J’ai décidé d’envoyer mes vœux au Morvan car il les a bien mérités !
C’est un contrepet qui devrait du bruit … non ?
Qu'il dit l'animal !
Sanseverino : "Les embouteillages" ... Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
On est un peu jaloux qu’ils arrivent avant nous
Mais on les laisse passer, dans les embouteillages
Quand les motards te font merci avec les pieds, merci avec les pieds
Ce ne sont pas des êtres humains, mais une espèce de martien-terrien
Ils ne connaissent pas la langue des mains
Il faut les voir foncer libres comme l’air
Heureux comme des goélands, ils ont l’air épanoui
Un casque sur la tête et à leurs mains des gants
Ils font tout sur leur moto mais la seule chose qu’ils ne pourront pas
C’est dormir en roulant sinon le drap s’envolera
Tu comprends
Dans les embouteillages, tu penses autant au temps qu’au temps
Où tu n’auras plus d’ongles et où tu te mangeras les dents
Les Harley à crédit, les Japonaises débridées
Passent entres les camions citernes et les 4L de pompiers
Les filles sont en voiture
Contrairement aux motards qui eux sont à moto
Bien qu’il y aient des filles à moto
Mais sous leurs cuirs,
On ne les voient pas bien, on ne voit pas leurs seins
Surtout que sous un casque, on peut pas deviner
Si c’est un vieux hippy, un vieux skinhead ou une pure beauté
Si par hasard, dans un embouteillage
Tu croises la femme de ta vie
Mais assis à côté d’elle, il y a déjà un petit mari barbu mais gentil
Remballe ton sourire de veau, tourne la tête pour ne pas avoir l’air idiot
Et fait semblant de réparer ta radio, de redresser ton rétro
Remballe ton sourire de veau, tourne la tête pour ne pas avoir l’air idiot
Et fait semblant de réparer ta radio, de redresser ton rétro. Right!
Dans les embouteillages, tu penses autant au temps qu’au temps
Où tu n’auras plus d’ongles et où tu te mangeras les dents
Les Harley à crédit, les Japonaises débridées
Passent entres les camions citernes et les 4L
Dans les embouteillages, tu penses autant au temps qu’au temps
Où tu n’auras plus d’ongles et où tu te mangeras les dents
Les Harley à crédit, les Japonaises débridées
Passent entres les camions citernes et les 4L de pompiers. Virgule!
Quand les filles se maquillent dans les rétroviseurs
Moi j’ai même pas peur qu’elles oublient de freiner
Les routiers, du haut de leurs cabines
Les traitent de femmes au volant
Mais en secret, il aimeraient bien les emmener
Amoureux des sirènes
Les ambulanciers sont les marins des départementales
Salauds de séducteurs
Ils ont une infirmière dans chaque hôpital
Ils collectionnent les filles, ils multiplient les aventures
Et leur spécialité c’est l’amour en voiture
Sais-tu qu’il y a des infirmiers qui soignent les blessés
En leurs mettant des disques et des cassettes
La musicothérapie au service de la fracture ouverte
Pour un lumbago, Nougaro ou bien Django
Une jambe cassée, AC/DC et c’est soigné
Dans les embouteillages, tu penses autant au temps qu’au temps
Où tu n’auras plus d’ongles et où tu te mangeras les dents
Les Harley à crédit, les Japonaises débridées
Passent entres les camions citernes et les 4L
Dans les embouteillages, tu penses autant au temps qu’au temps
Où tu n’auras plus d’ongles et où tu te mangeras les dents
Les Harley à crédit, les Japonaises débridées
Passent entres les camions citernes et les 4L de pompiers
Bon partage !
Rotpier
" Derrière la vieille porte, " : le poème du jour de ... Pierre
Un poème de 2007 déjà publié ...
" Tout est resté figé,
tout est resté en place ! "
Derrière la vieille porte,
Un loquet bricolé
un peu à la va-vite,
pas du tout fignolé :
une invite à visite !
Un peu comme un voleur
j’entrebâille la porte :
une vague lueur
que des ombres déportent
descend de tout en haut,
de l’antique verrière
dont les étroits carreaux
sont mangés par le lierre.
Une odeur de copeaux
un peu moisis domine,
la poussière au repos
agace les narines !
Un oiseau prend son vol
… deux … trois ! Je les dérange !
J’entends aussi au sol
des petits bruits étranges.
Et dans le clair-obscur,
là-bas, quelques yeux brillent !
Les toiles sur les murs
et les poutres fourmillent !
C’est un vrai paradis
pour légions d’araignées
rejoignant leurs abris
dans de larges saignées.
Dans ce vaste local,
des ombres se détachent :
des squelettes bancals
jouant à cache-cache !
L’éclairage manquant,
je retourne à la porte
et tire en grand l’ouvrant
que trois vieux gonds supportent.
Leur grincement râleur
me perce les oreilles :
l’huile, pour leur malheur,
a cessé ses merveilles !
Et … je découvre alors
que la vieille bâtisse
recèle un vrai trésor :
une antre d’ébéniste !
Image prise sur le net
Tout est resté figé,
tout est resté en place !
Un buffet étagé,
juste au milieu, rêvasse.
Il se sent estropié
sans sa belle rosace
qui gît là, à ses pieds,
et n’a jamais prit place !
Les grands squelettes noirs
ne sont que les machines
qui du matin au soir
sentaient bon la résine.
Une scie à ruban
dont la lame rouillée
entoure ses volants
qui semblent verrouillés.
Un gros tas de copeaux
sur la dégauchisseuse,
lui fait comme une peau
épaisse et granuleuse.
Le profil compliqué
du fer de la toupie
attend pour fabriquer
des profils en copie.
La mèche à mortaiser
semble toujours vaillante,
prête à réaliser
son action pénétrante !
Dans le fond l’établi,
de construction solide,
est encombré d’outils
semblants des plus valides !
Des valets, des rabots,
une grande varlope,
des gouges, des ciseaux,
une équerre cyclope.
Un compas d’épaisseur
et puis un autre à verges,
des tampons polisseurs
et une ardoise vierge.
Un pot de brou de noix
et de la cire en boite,
du vernis, un chinois
et aussi de la ouate.
De nombreux gabarits
aux formes travaillées,
de la toile émeri
dans des bandes taillée.
Des chiffons de coton
et d’autres en longue laine,
des pinceaux à poils longs :
au moins une dizaine !
Tout est resté figé,
tout est resté en place.
J’entends un bruit léger
et je fais volte-face !
Des cheveux en chignon
d’une blancheur parfaite,
un corsage en crépon,
pas du tout stupéfaite :
la vielle dame est là
et son pâle sourire :
« - Mon mari n’est plus là,
je voulais vous le dire.
Voilà vingt ans déjà
qu’il dort au cimetière,
mais rien n’a bougé là,
même pas la poussière.
Le vieux buffet attend
sagement sa rosace,
il attendra le temps
que je cède la place.
Peut-être bien qu’après,
un tout jeune ébéniste
tirera un long trait
sur ce silence triste ?
En repartant, Monsieur,
refermez bien la porte,
le loquet est très vieux
… à mon image en sorte. »
Pierre Dupuis
"Triple A" ou "Quand les vautours entrent dans la danse" par ... Pierre
Image du net
Ami entends-tu le vol noir des vautours sur nos plaines ?
L'agence de notation Moody's :
il y a du vautour dans l’air !
Et … des pigeons sur le pavé !
( Montage par mes soins à partir d’images du net )
Triple A,
ou
Quand les vautours entrent dans la danse,
Ah ! Ah ! Ah ! Font-ils en cœur
les grands maîtres de la finance,
quand ils assoient leur dominance
à l’image des bookmakers !
Les agences de notation
sont à leurs pieds, sont à leurs bottes :
de vilains canards qui barbotent
dans la grand mare du pognon !
Elles ne peuvent qu’obéir
car ce sont eux qui les font vivre
par les chiffres qu’elles leur livrent,
hors de question de les trahir !
Sur commande de ces vautours
tous les pays ont une note
et dès qu’un seul voyant clignote
c’est l’hallali et sans détour !
Le triple A ou c’est fichu
et la spéculation commence,
les vautours entrent dans la danse
et leurs ongles sont très crochus !
Malheur aux pays dégradés
enfin … surtout aux basses classes,
les hautes ont la couenne grasse
et des buffets achalandés !
Les premiers os dans le désert
ne sont jamais des os de riches,
même pas ceux de leurs caniches,
je le dis sans être disert !
Mais il se pourrait bien un jour
que lassés de se faire tondre
les peuples se mettent à fondre
sur les aires de ces vautours !
Tordre des cous, les déplumer
- juste retour de manivelle ! -
pour une finance nouvelle
ne cherchant plus à nous plumer !
L’histoire est là pour le prouver,
pas besoin de don de voyance
pour prévoir qu’à brève échéance
cela ne peut que s’enflammer !
Encore quelques privations,
encore un peu plus dans la merde,
c’est quand on n’a plus rien à perdre
que l’on entre en révolution !
Pierre Dupuis
Un peu d'humour politique par ... Le Rotpier !
Un peu d’humour politique !
Petite déclaration de Yannick Noah :
La guerre des parachutages :
Et pis c'est tout pour aujourd'hui !
Le Rotpier