"Mélodrame au CHU" ... le poème du jour de ... Pierre
Image du net ... pas très nette !
Mélodrame au CHU,
Elle exerçait au CHU,
infirmière était son statut,
elle travaillait aux urgences
avec beaucoup de compétences !
Elle était mignonne à croquer
et sans chercher à provoquer,
elle laissait rouler ses hanches
sous sa petite blouse blanche !
Des grands toubibs aux brancardiers,
des carabins aux ouvriers,
les hommes de tous les services
auraient suivi tous ses caprices !
Ils se seraient battus en duel
à la seringue ou au scalpel
deux ou trois siècles en arrière
pour un battement de paupière !
Elle ne parlait pas beaucoup,
ce qui faisait plein de jaloux
quand l’un d’eux fou de ses mirettes
tentait de lui conter fleurette !
Elle esquivait en souriant,
ne se moquant pas pour autant,
elle avait cet art d’éconduire
sans jamais cesser de sourire !
La ribambelle d’éconduits
ne se jetait pas dans le puits
car ils avaient tous l’espérance
de pouvoir retenter leur chance !
Mais un beau jour au CHU,
un grand motard tout moustachu
arriva dans une ambulance
tout cassé au sein des urgences !
Ce fut comme un électrochoc,
elle s’en occupa ad hoc,
restant même après son service :
ça caquetait fort en coulisse !
Enfin il quitta l’hôpital,
le soulagement fut total,
les approches recommencèrent
en l’absence de l’adversaire !
Un beau matin pour couper court
on vit débouler dans la cour,
un motard et sa passagère
et c’était la belle infirmière !
Très régulièrement depuis,
on remonte des gars du puits,
elle les soigne avec constance
car son credo c’est l’assistance !
Mais son service terminé
elle s’empresse de filer
pour un tout autre jeu de hanches
sans sa petite blouse blanche !
Depuis ce temps quand vient la nuit,
dans les couloirs après minuit,
on peut entendre au CHU
les lamentations des déchus !
Pierre Dupuis
Les pensées du jour de … Rotpier
Préface ( et alors ! … j’ai bien le droit aussi …non ? )
Qu’est-ce qu’une idée neuve, brillante, extraordinaire ?
Ce n’est point, comme se le persuadent les ignorants, une pensée que personne n’a jamais eue, ni dû avoir.
C’est au contraire une pensée qui a du venir à toute le monde et que quelqu’un s’avise le premier d’exprimer.
Boileau ( préface des « Œuvres » )
Sans nous comparer à Boileau ( d’ailleurs, moi, j’en bois assez peu ! ) nous pouvons quand même émettre quelques pensées pour épancher ainsi nos vies ! Sans avoir trop mal aux genoux ............ ?
Et pis c’est tout !
Rotpier
Les pensées du jour de … Rotpier:
La pensée du jour pragmatique :
L’apprentissage des choses, en général, passe par trois étapes incontournables :
a) Leur découverte
b) Leur appropriation
c) Leur utilisation
L’amour, cas particulier s’il en est, ne déroge pas à la règle fondamentale : culbutant … non ?
La pensée du jour tristounette :
Il était d’une tristesse qui faisait peine à voir … tiens, aussi triste qu’une vieille paire de fesses… c’est dire !
La pensée profonde du jour :
La vie m'a beaucoup apporté et m'apporte encore beaucoup, la mort devra se surpasser pour espérer l'égaler !
Et pis c’est tout
Rotpier
x
Journée de manifestation ... comme si vous y étiez ! ... Le poème du jour : " Manif " de ... Pierre !
En vieux routier des manifs, je vous glisse un peu dans leurs coulisses !
Je dois avouer que j’ai bien levé le pied des pavés, mais depuis 68, j’en ai arpenté pas mal ! Prof et responsable syndical obligent !
Pierre ou Rotpier
Photo prise sur le net et modifiée par mes soins !
Manif !
Au coude à coude
au cœur à cœur,
pour en découdre
mais … sans casseurs !
Un manifeste
tout en verbal !
Quelques mots lestes :
du théâtral !
Souvent les mêmes :
on se connaît !
Les mêmes thèmes
sur les carnets !
Du stratégique,
pas du hasard !
Du synergique
avec brassards !
Des banderoles
et des panneaux :
pas de pétrole
mais des bons mots !
Etat fripouille
élus voleurs :
c’est qui qui douille :
c’est pas ta soeur !
A fond la caisse
pour la sono !
L’oreille encaisse :
pas du piano !
Et les trompettes
jouant à fond !
Et les baguettes
sur les bidons !
Et les rengaines
au vitriol,
que l’on dégaine
sans un bémol !
Bras en compote :
cause aux drapeaux !
« Prend-le mon pote :
pour moi repos ! »
Tongs ou bien bottes ?
C’est du soleil
ou de la flotte ?
Jamais pareil !
L’heure est venue :
fin du parcours !
Sur l’avenue :
dernier discours !
« Plus de dix mille
sur le pavé !
Manif utile :
juré craché !
A la prochaine
nous doublerons !
Dans la semaine
ils cèderont ! »
Plus de pancartes,
drapeaux roulés,
les flics s’écartent :
adieu poulets !
Certains la tire,
d’autres sourient !
Ce qui attire
les nôtres aussi !
Manif tranquille
et bon enfant,
pas trop hostile
… sauf le devant !
Ça se disperse
… les tracts aussi !
Merde ! Une averse :
vite aux abris !
Les mains se serrent :
« - Bon, on y va !
Je récupère
les gars d’ chez moi !
A la prochaine !
Allez salut !
Bise à Marlène
et à Lulu ! »
- On taille la route ?
- oui ! On y va !
Pour le cass’ -croûte,
on verra ça !
A la prochaine :
sûr les amis !
Faut pas qu’ ça traîne :
c’est bien parti ! »
Pierre Dupuis
Europe : La mythologie gréco-romaine revisitée et expliquée par … Rotpier !
Europe
Fille de Téléphassa qui était un peu déphasée et d'Agénor, roi de Phénicie aussi, comme Fernandel, Europe fut aimée de Zeus qui lui donna trois fils, Minos à moelle qui était tout petit, Rhadamante dont la demi-sœur était religieuse et Sarpédon don don dondaine dondon !
La jeune princesse fit un jour un rêve étonnant où deux continents personnifiés tentaient de la séduire. Le matin venu, pour chasser ce rêve étrange, elle alla avec ses suivantes cueillir des fleurs dans une prairie voisine avec Roch et Hélène.
C'est là que Zeus aperçut la jeune fille jouant avec ses compagnes et il en tomba immédiatement amoureux. Il jugea plus prudent de se changer en taureau, ce qui était plutôt vache, pour échapper à la surveillance de sa femme Héra et pour mieux approcher les jeunes filles sans les effaroucher, une astuce à retenir pour bien tromper sa femme mais pas facile à réaliser !
Il prit la forme d'un beau taureau blanc au front orné d’un disque d’argent surmonté de cornes en croissant de lune et des lunettes de chez Afflelou. Il se mêla paisiblement aux jeux des jeunes filles; il se laissa même caresser par Europe qui tomba sous son charme et s'assit sur son dos, ce qui prouve quand même qu’elle avait une idée derrière la tête la petite cochonne !
Mais dès qu'elle fut sur son dos, il se précipita vers le rivage proche. Accompagné par toute une cohorte de divinités marines dont la le Pen, de Néréides chevauchant des dauphins qui faisaient le gros dos et de Tritons soufflant dans des conques, il l'amena en Crête où les coqs étaient légion.
Là sous un platane toujours vert (mais d'autres auteurs penchent pour la grotte du mont Dicté où créchait Pivot et où Zeus fut caché pendant sa prime enfance pour échapper à Cronos, son père, qui bouffait ses propres enfants si vous vous souvenez bien de mes leçons ! ) ils s'unirent comme des bêtes !
Minos, Sarpédon et Rhadamanthe furent les fruits de cette union.
Zeus lui fit trois présents :
• Une lance qui ne manquait jamais sa cible
• Un chien, Laelaps, qui ne laissait jamais échapper sa proie
• Un homme de bronze, Talos, dont la seule veine qui irriguait son corps de métal, était obturée par une cheville de métal.
Il faisait chaque jour le tour de la crête et tuait tous les étrangers qui tentaient de débarquer, bref : le rêve de Marine Le Pen, de Claude Géant, de Luc Besson et de Brice Hortefeux !
Pendant ce temps, son père, Agénor, cherchait partout sa fille. Il décida d'envoyer ses trois enfants Cadmos, Phénix et Cilix ( Astérix et Obélix étaient déjà pris ailleurs pour combattre les Romains mon cousin ! ) ainsi que sa femme à sa recherche. Il leur donna l'ordre de ne pas revenir sans Europe et il ne les revit jamais.
Europe donna son nom au continent européen et la Constellation du Taureau rappelle cette transformation divine ma cousine.
Quand Zeus l'abandonna, Europe fut épousée par le roi de Crète, Astérios Cléros, qui reconnut ses enfants et fit de Minos qui avait bien grandit son successeur. Europe donna à son mari une fille, Crété qui ne fut jamais une poule.
Crété serait devenue l'épouse de Minos ou selon d'autres auteurs une amante religieuse d'Hélios et la mère de Pasiphaé que cela.
Rébus : Réponse pour le rébus de … Rotpier
Réponse pour le rébus :
Je viens de la mettre sur le billet … « rébus » !
Bravo à ceux qui avaient trouvé !
Et pis c’est tout !
Rotpier
Rébus : le petit arrêt rébus de … Rotpier !
Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ?
Juste comme ça, pour se dégourdir
un peu les neurones !
Petite aide au rébus (les champions s'en passeront !) :
C’est une grosse bêtise du Rotpier: planquez-vous !
2ème ligne, 1ère image : Le personnage "défèque" ... en vulgaire ! (ce qui résume presque tout le rébus !)
3ème ligne, dernière image : l'autre nom du char !
4ème ligne, 1ère image: en haut du grand mat d'un ancien voilier! 2ème image : ce n'est pas la fille ! Dernière image : le serpent fait toujours "s" !
5ème ligne: c'est l'action du cheval qu'il faut retenir !
Réponse :
L’affaire Karachi : ça éclabousse autant qu’une gastro !
Qu'il dit l'animal !
"Les coquelicots" par Mouloudji ... Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
Ce sont des fleurs qui dis'nt quèqu' chose !
Mais pour aimer les coqu'licots
Et n'aimer qu'ça... faut être idiot !
T'as p't'êtr' raison ! seul'ment voilà :
Quand j't'aurai dit, tu comprendras !
La premièr' fois que je l'ai vue,
Elle dormait, à moitié nue
Dans la lumière de l'été
Au beau milieu d'un champ de blé.
Et sous le corsag' blanc,
Là où battait son cœur,
Le soleil, gentiment,
Faisait vivre une fleur :
Comme un p'tit coqu'licot, mon âme !
Comme un p'tit coqu'licot.
C'est très curieux comm' tes yeux brillent
En te rapp'lant la jolie fille !
Ils brill'nt si fort qu'c'est un peu trop
Pour expliquer... les coqu'licots !
T'as p't'êtr' raison ! seul'ment voilà
Quand je l'ai prise dans mes bras,
Elle m'a donné son beau sourire,
Et puis après, sans rien nous dire,
Dans la lumière de l'été
On s'est aimé ! ... on s'est aimé !
Et j'ai tant appuyé
Mes lèvres sur son cœur,
Qu'à la plac' du baiser
Y avait comm' une fleur :
Comme un p'tit coqu'licot, mon âme !
Comme un p'tit coqu'licot.
Ça n'est rien d'autr' qu'un'aventure
Ta p'tit' histoire, et je te jure
Qu'ell' ne mérit' pas un sanglot
Ni cett' passion... des coqu'licots !
Attends la fin ! tu comprendras :
Un autr' l'aimait qu'ell' n'aimait pas !
Et le lend'main, quand j'lai revue,
Elle dormait, à moitié nue,
Dans la lumière de l'été
Au beau milieu du champ de blé.
Mais, sur le corsag' blanc,
Juste à la plac' du cœur,
Y avait trois goutt's de sang
Qui faisaient comm' un' fleur :
Comm' un p'tit coqu'licot, mon âme !
Un tout p'tit coqu'licot.
Bon partage !
Rotpier
"Elles courrent, elles courent les valises" ... la petite contine du jour de ... Rotpier
Allez, une petite contine qui vous
rapellera votre jeunesse !
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Maintenant … une autre d’actualité !
Petit pastiche sur l’air de :
« Il court, il court le furet »
Elles courent, elles courent les valises !
Elles courent, elles courent les valises
les valises Oh ! quel ramdam !
Elles courent, elles courent les valises
les valises avec Bourgi !
Elles sont passées par ici
les valises Oh ! quel ramdam !
Elles sont passées par ici
pour arriver à Paris !
Elles courent, elles courent les valises
les valises dans Paname
Elles courent, elles courent les valises
les valises pour Chichi !
Elles repasseront par là
les valises on les réclame
Elles repasseront par là
par Bazire Nicolas !
Elles courent, elles courent les valises
les valises Oh ! Miam miam miam
Elles courent, elles courent les valises
Takéddine sait le cuircuit !
Elles sont remplies de billets
pour Edouard c’est un sésame
il pourra se présenter
faut du fric pour les biscuits !
Elles courent, elles courent les valises
les valises Oh ! quel ramdam !
Elles courent, elles courent les valises
l’Elysée a démenti !
Nous on ne sait rien ici
on le jure on le proclame
Nous on ne sait rien ici
c’est Nicolas qui l’a dit !
Elles courent, elles courent les valises
les valises messieurs mesdames
Elles courent, elles courent les valises
et ça sent le « Tous pourris !» !
et ça sent le « Tous pourris ! » !
Rotpier
Avec Alzheimer en point de mire, le poème du jour: "En désapprenance" ... de ... Pierre
Puisque l’actualité y revient …
Image du net
En désapprenance,
Dans son regard … rien que du vide
… même en cherchant … plus un ressort.
Ses yeux, autrefois si limpides,
si pétillants … là, quasi morts.
Et il se tient en face d’elle,
la regardant … mains dans les mains,
yeux dans les yeux … plus d’étincelle
… la grande peur du lendemain.
Tout au début, rien de bien grave,
dans la mémoire, des petits trous,
pas de quoi en faire un conclave,
quelques oublis de rendez-vous.
« Tu te souviens du nom d’Octave ?
Où ai-je mis mon grand fait-tout ?
Tiens, elle est ouverte la cave ?
… J’avais pourtant mis le verrou … ? »
Et puis un jour en promenade,
plus d’une heure à tourner en rond
et les jambes en cotonnade :
« Mais où se trouve la maison ? »
A reculons, elle consulte,
le verdict tombe :il est amer !
Ça claque pire qu’une insulte :
les faits sont là : c’est Alzheimer.
Après c’est la dégringolade :
l’esprit, les sens, en flottaison.
Une mémoire en marmelade
et des atteintes à la raison.
Et les visages qui s’effacent,
de mois en mois, de jour en jour.
Des souvenirs, plus une trace :
un grand désert et rien autour.
Et lui est là, tout en souffrance,
n’y pouvant rien que de pleurer,
témoin de la désapprenance
de l’être cher… tout apeuré.
Pierre Dupuis
Poésie: " Bouquet de mots " de ... Pierre
Allez, un peu de poésie pour
adoucir ce monde de brutes !
Image du net !
Bouquet de mots,
J’avais cueilli des petits mots
des mots gentils sur les rameaux
d’un arbre qui m’avait souri
sans savoir qui j’étais … si, si !
Le soleil les avait dorés,
je les ai de suite adorés,
je les ai mis tous bout à bout
ils m’ont dit « Oh ! Le touche à tout » !
Comme je suis très bricoleur,
j’ai fabriqué avec bonheur
une tige pour chacun d’eux
ce qui les a rendu heureux !
Ils ont sauté tous à pieds joints
dans un vase et j’ai des témoins :
mon chat Gaston, un angora,
ainsi que sa copine Elsa !
Ils ont formé un gros bouquet,
selon le sens où l’on se met
leurs messages sont différents
sans jamais être indifférents !
Aux gens qui sont toujours grincheux
ils ne font pas dans le moelleux !
Les joyeux ont tous leurs égards :
ils leur parlent parfois fort tard !
Je fais partie de ces derniers,
vous aviez pour sûr deviné
et quand je veux aller au lit
ils crient tous au casus belli !
Mais quand ils voient mes yeux cernés
ils prennent soin de ma santé
et me disent : « Allez, dodo :
tu rates tous tes jeux de mots ! »
Le jour de mon dernier écueil
je les voudrais dans mon cercueil :
le temps doit paraître très long
sans la moindre conversation !
J’avais cueilli des petits mots
des mots gentils sur les rameaux
d’un arbre qui m’avait souri
il en reste plein … allez-y !
Ne les laissez pas se flétrir
même les mots peuvent mourir
si l’on ne leur tend pas la main :
les mots sont comme les humains !
Pierre Dupuis