Le poème du jour : " Calme et volupté " de ... Rotpier
Calme et volupté,
J’entends au loin claquer la toile
de ce voilier très élancé ;
moi je suis nu, pas une voile :
je ne suis pas prêt d’avancer !
On m’a fait banc et non pas coque
et en plus j’ai les pieds scellés !
Je ne verrais jamais de phoques
tout l’hiver je suis esseulé.
Pourtant je ne suis pas à plaindre,
même sans île sous le vent,
il m’arrive parfois d’atteindre
les paroxysmes d’un divan !
Quand l’été devient mon complice,
quand le soleil cligne de l’œil,
je tends les bras et mon bois lisse
sait se faire terre d’accueil.
Certaines fois, j’ai de la chance,
il m’arrive de bien caler,
tout en subissant sa mouvance,
un vrai trésor des plus hâlés !
Privilège que je confesse,
qui adoucit mon dur boulot,
une douce paire de fesses
et parfois plus : c’est le gros lot !
Dans tous les sens, je me gondole,
ma bienséance est aux abois,
je vous le dis et c’est parole :
j’ai du mal à rester de bois !
Pierre Dupuis
Déjà publié !
Réponse pour le rébus de … Rotpier
Réponse pour le rébus … sur le billet « rébus » !
Bravo à ceux qui avaient trouvé !
Et pis c’est tout !
Rotpier
Les dicton ( à la c - - ! ) de la semaine de … Rotpier !
Les dictons à la c - - de la semaine !
Un petit jeu de mot, une petite bêtise ou …. une grosse,
un personnage caché ou bien toute autre chose : juste pour vous faire sourire ! Enfin, je l’espère !
Bonne fête à tous les saints de la semaine !
A la Saint Michel,
tout le monde ne veut
que la paix des ménages !
( ou quelque chose comme ça ? )
Jérôme en ligne
… « ça va Benoît ? »
Sainte Thérèse de l’enfant Jésus
n’est pas celle qui rigole
quand on la ……. ! non !
Cela se serait su !
A la Saint Léger,
on essaie de ne pas être lourd !
( C’est râpé pour le Rotpier ! )
A la Saint Gérard
… j’ai rarement d’idées !
A la Saint François d’Assise,
J.C. se cale sur son banc
à quinze heures précises !
A la Sainte Fleur,
tu mets ta copine ou ta voisine en bouquet :
que du bonheur !
Et pis c’est tout pour aujourd’hui … brav’ gens !
Rotpier
Le petit arrêt rebus de … Rotpier !
Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ? … Juste comme ça, pour se dégourdir un peu les neurones !
Petite aide au rébus :
C'est un appel pathétique de Rotpier !
1ère ligne, 1ère image: la vache est dans le ( ... )
4ème ligne, 1ère image: c'est de l' " art " 2ème image: il fait froid !
5ème ligne, 3ème image :il est costeau donc il est ( .... )
6ème ligne, dernière image : où l'on entasse les vieilles voitures !
Dernière ligne, 1ère image: dur de se lever, il est très ( ... )
Et pis c'est tout !
Réponse :
Préservons la planète,sauvons des arbres, sauvons des forêts : bouffons les castors !
Bon travail !
Rotpier
Le poème du jour : " Habit de brume " de ... Rotpier
Habit de brume,
Je ne suis certain de rien,
mais je crois bien
que la brume de ce petit matin
m’irait comme satin.
Je veux dire en cela
qu’elle m’irait à merveille
si, en la revêtissant la veille,
on me retrouvait, enveloppé d’elle,
couché au bout de mon chemin.
Je serais seul,
immobile,
oublieux de tout,
de la vie, de ses mensonges, de ses tabous
et me reposerais sous l’humide linceul ;
seul
… seul et tranquille.
Oui ! … Décidément !
Je crois que cette brume m’irait bien !
Pierre Dupuis
Suite du poème du jour : " Mon ami le mur " de ... Rotpier
Photo prise sur le net
Mon ami le mur,
En lui faisant la courte échelle,
je n’étais pas très innocent !
J’avais vu que la demoiselle
avait un beau tempérament !
Le tissu de sa minijupe
était vraiment très riquiqui,
elle n’en était - pour sûr ! - pas dupe
et en dessous c’était exquis !
J’ai cultivé la maladresse :
j’ai fait semblant de la lâcher !
Ma main a glissé sous sa fesse
et c’était clair : sans la fâcher !
Poussant plus loin mon avantage,
j’ai découvert qu’elles étaient deux !
Quant à leur ligne de partage :
j’ai failli me crever les yeux !
Nous avons perdu l’équilibre,
le mur que nous voulions franchir
nous a glissé : « Vous êtes libres,
il vous reste à vous affranchir ! »
C’était un mur plein de sagesse
qui connaissait les amoureux
et à son pied la mousse épaisse
formait un lit des plus moelleux !
Nous cultivions l’obéissance
- il fallait bien obtempérer ! -
nous avons fait mieux connaissance,
j’ai même enlevé mon béret !
suite:
J’ai fait beaucoup de courte échelle
et le mur m’a toujours aidé,
quand je changeais de demoiselle
il ne semblait pas offusqué !
Mon vieux mur est toujours solide,
je viens le voir de temps en temps,
moi je ne suis plus si valide :
ma courte échelle a fait son temps !
A chacune de mes visites
il me dit invariablement :
« Tu n’amènes plus de petite,
ça me plaisait énormément ! »
Il est vraiment resté robuste
mais sa tête part à vau-l’eau :
Alzheimer ! Ce n’est pas juste !
Même les murs ont leurs fardeaux !
Un jour je viendrais le rejoindre
ne sachant plus très bien pourquoi,
en observant la lune poindre
nous n’auront plus le moindre émoi !
Il sera temps que je trépasse,
je ne veux pas de ces fauteuils
où l’on dépose, où l’on entasse
des corps déjà en demi-deuil !
J’aimerais bien que l’on m’enterre
au pied de mon fidèle ami,
un peu de mousse, un peu de terre :
qu’irais-je faire au paradis ?
Pierre Dupuis
Le poème du jour : " Mon ami le mur " de ... Rotpier
Mon ami le mur,
En lui faisant la courte échelle,
je n’étais pas très innocent !
J’avais vu que la demoiselle
avait un beau tempérament !
Le tissu de sa minijupe
était vraiment très riquiqui,
elle n’en était - pour sûr ! - pas dupe
et en dessous c’était exquis !
J’ai cultivé la maladresse :
j’ai fait semblant de la lâcher !
Ma main a glissé sous sa fesse
et c’était clair : sans la fâcher !
Poussant plus loin mon avantage,
j’ai découvert qu’elles étaient deux !
Quant à leur ligne de partage :
j’ai failli me crever les yeux !
Nous avons perdu l’équilibre,
le mur que nous voulions franchir
nous a glissé : « Vous êtes libres,
il vous reste à vous affranchir ! »
C’était un mur plein de sagesse
qui connaissait les amoureux
et à son pied la mousse épaisse
formait un lit des plus moelleux !
Nous cultivions l’obéissance
- il fallait bien obtempérer ! -
nous avons fait mieux connaissance,
j’ai même enlevé mon béret !
Pierre Dupuis
à suivre !
Le poème du jour : " Le ru de l'eau de feu " de ... Rotpier
Rappel :
Nous avons passé, mon épouse et moi, deux semaines de vacances dans un superbe gîte de France en Côte d’Or.
Le nom du gîte : « La part des anges »
Le nom du ruisseau qui traversait la propriété : « Le ru de l’eau de feu »
Je n’invente rien : c’est la plus stricte vérité ! Promis, juré, craché !
Cela ne pouvait déboucher que sur … des bouteilles et une cuite ? … Mais non ! … que sur trois poèmes !
Voila donc le troisième !
Il faut ajouter à cela que le propriétaire se nomme Jean-Mathé Livéra ............. prénom pas très courant et ... jolie boule de billard !
Photo montage de Pierre
Le ru de l’eau de feu,
- Hug ! Ô toi le visage pâle,
le grand Jean-Mathé Livéra,
si tu ne veux pas qu’on t’empale
- ce qui serait vraiment bêta ! -
dis-nous franchement, tout de suite,
où tu caches ton eau de feu !
Nous, on voudrait prendre une cuite
et le plus tôt serait le mieux !
Si tu ne veux pas nous le dire,
on va t’attacher au poteau
et tu vas souffrir le martyre
sous les yeux de ta belle squaw !
Tu seras recouvert de mouches,
les oies vont te bouffer les pieds
et pour en remettre une couche :
tu finiras tout estropié !
- L’eau de feu ? Mais, c’est la rivière !
Vous pouvez en boire un bon coup,
c'est excellent pour les artères
mais ça ne rend pas soûl du tout !
Faites attention aux écrevisses
en y plongeant vos gobelets,
ils pourraient se faire un délice,
laissant vos doigts en osselets !
- Pouah ! Mais ce n’est que de la flotte !
Il nous a eu, cheval fougueux !
Il nous a roulé dans la crotte
peau de balle pour l’eau de feu !
Et c’est râpé pour la vengeance :
pas possible de le scalper !
Il a fait le boulot d’avance :
y a plus un tif sous son bonnet !
Allez, sautons sur nos montures,
allons du coté de Dijon,
c’est un bon coin pour les bitures,
on ne sera pas les pigeons !
C’était le pays du chanoine,
un sacré gars dénommé Kir,
qui se pintait pire qu’un moine,
un vari sorcier, un vrai fakir !
Pour trouver où sont ses réserves,
on va danser autour du feu
car cette abstinence m’énerve :
j’ai grand besoin de l’eau de feu !
Il devait avoir une cave
et des alambics bien planqués,
faudrait pas nous prendr’ pour des caves :
pas de mensonge alambiqué !
le problème ce sont les anges !
Il se pourrait qu’ils aient tout bu,
leur part et si ça les démange,
tout le reste : c’est de l’abus !
Si c’est le cas, gare à leurs plumes !
Sous nos flèches ils vont danser,
pas de pitié, on les allume :
ils n’avaient qu’à nous en laisser !
Hug ! j’ai dit !
Rotpier de cheval de fer complètement sioux qui fait tutut dans la verte prairie.
Le poème du jour: " La part des anges " ... Une autre version ! de ... Rotpier
" La part des anges " !
La part des anges,
Venez donc par ici, vous que l’on appelle anges !
J’ai deux mots à vous dire et je serais très franc,
j’ai appris l’autre jour un truc qui me dérange :
en douce vous sniffez, voilà qui est navrant !
Vous êtes offusqués ? Oh ! Les saintes- nitouches !
C’est bien vous et pas moi qui entrez dans les chaix
et qui, mine de rien - ça vaudrait des cartouches ! -
respirez les vapeurs d’alcools de grand cachet !
Un vieux bouilleur de cru m’a appris la nouvelle
au pied d’une barrique où je faisais station
afin de déguster une fine pucelle
de tout embouteillage et de toute addition !
Le brave homme m’a dit : « passe-moi les timbales,
on va se la goûter, on s’ra pas les premiers !
Y a des petits malins, faut voir ce qu’ils trimbalent,
quand ils sortent d’ici plus beurrés qu’un crémier !
Je te le dis mon gars, un sacré coup dans l’aile,
qu’ils ont les emplumés : ils sont saouls comm’ cochon,
Ils entonnent des chants qui causent de jar’ telle,
de cuisse très légère et même de nichons !
Leur patron, le barbu - faiseur de privilèges -
a décrété un jour qu’ils avaient le devoir
de goûter sans payer - c’est un vrai sacrilège ! -
à tous les casse-geule et du matin au soir ! »
Maintenant que je sais, tous les jours de biture,
je vous vois tournoyer : vous volez de travers !
Quand vous rentrez là-haut, c’est toute une aventure :
la part des anges c’est, parfois, un peu pervers !
Pour peu qu’en arrivant, vous ayez les paupières
plus lourdes que du plomb, le gardien de là-haut,
qui ne rigole pas, je parle de Saint Pierre,
doit vous enguirlander : je vois bien le tableau !
Quand l’alcootest monte à trois grammes cinquante,
voir encore un peu plus les grands jours de java,
vous devez avoir droit à la grande soufflante,
peu importe l’alcool : le marc ou le calva !
Moi ce qui me désole et vraiment me dérange,
c’est que pour picoler, il me faut du pognon,
jamais - au grand jamais ! - je ne serais un ange,
je casquerais toujours et ça me rend grognon !
Pierre Dupuis
A déguster sans modération !!!
Politique tic et tacle, un petit rappel : c'était il y a fort longtemps ... tant que ça ?
C'était le billet du 28 mars 2007 ! Allez savoir pourquoi, mais c'est le plus consulté sur ce blog !
Un peu de nostalgie ? Bon, cela devrait vous rappeler quelque chose ... non ?
Pom, pom ,pom, pom ……..
Pom, pom ,pom, pom ……..
Ici l’Eure,
un Rotpier parle aux Français ………… je répète :
un Rotpier parle aux Français
Le nabot a des souliers en croco verni ………… je répète :
Le nabot a des souliers en croco verni …………
La princesse a la jupe qui plisse, mais ses bas sont hauts ……… je répète :
La princesse a la jupe qui plisse, mais ses bas sont hauts ………
Le petit facteur fait de grandes tournées et il est crevé ………….. je répète : Le petit facteur fait de grandes tournées et il est crevé …………
Le bouledogue remâche son os préféré : attention, il est méchant …………
je répète : Le bouledogue remâche son os préféré : attention, il est méchant …………
La turlutte ouvrière est en baisse depuis qu’elle a perdu sa mobylette, les travailleurs sont en manque ………
je répète : La turlutte ouvrière est en baisse depuis qu’elle a perdu sa mobylette, les travailleurs sont en manque ………
Le baron Vendéen n’a que faire des capotes ………
je répète : Le baron Vendéen n’a que faire des capotes ………
Le tracteur du béarnais n’a qu’un phare au milieu ………
je répète : Le tracteur du béarnais n’a qu’un phare au milieu ………
Il manque un pied au buffet , il est de plus en plus bancal …….. je répète : Il manque un pied au buffet , il est de plus en plus bancal ……..
Le niveau du maçon à perdu sa bulle, les travailleurs risquent de monter les murs de travers ………. je répète : Le niveau du maçon à perdu sa bulle, les travailleurs risquent de monter les murs de travers ……….
Si Dominique se fait avoiner, elle rendra les coups, c’est dans sa nature …….. je répète : Si Dominique se fait avoiner, elle rendra les coups, c’est dans sa nature ……..
Le faucheur affûte ses moustaches, ça risque de rayer les écrans ……… je répète : Le faucheur affûte ses moustaches, ça risque de rayer les écrans ………
Le chasseur s’est fait pêcheur pour les signatures, c’est nature et traditions conservées ………. je répète : Le chasseur s’est fait pêcheur pour les signatures, c’est nature et traditions conservées ……….
Le Rotpier n’est pas net dans sa tête mais il s’en fout ! ………. je répète : Le Rotpier n’est pas net dans sa tête mais il s’en fout ! ……….
Pom, pom ,pom, pom ……..
Pom, pom ,pom, pom ……..
Rotpier