Le petit rébus dominical de ... Rotpier !
Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ?
4ème ligne, 1ère image : il ne faut pas prendre le court ! 2ème image : il arrive, selon le Rotpier, qu'elle se nomme "Lation" !
Et pis c’est tout !
Réponse :
Quand on reçoit une médaille et que l’on fait de l’aérophagie on est doublement récipiendaire !
Jacques Brel : « La chanson de Jacky » ... Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
Une fois par semaine,
je vous propose de partager les chansons
et les artistes que j’aime !
Clip vidéo et paroles
Cette fois-ci :
La chanson de Jacky
Même si un jour à Knokke-le-Zoute
Je deviens comme je le redoute
Chanteur pour femmes finissantes
Même si j´leur chante "Mi Corazon"
Avec la voix bandonéante
D´un Argentin de Carcassonne
Même si on m´appelle Antonio
Que je brûle mes derniers feux
En échange de quelques cadeaux
Madame, je fais ce que je peux
Même si j´me saoule à l´hydromel
Pour mieux parler d´virilité
A des mémères décorées
Comme des arbres de Noël
Je sais qu´dans ma soûlographie
Chaque nuit pour des éléphants roses
Je chanterai ma chanson morose
Celle du temps où j´m´appelais Jacky
{Refrain:}
Etre une heure, une heure seulement
Etre une heure, une heure quelquefois
Etre une heure, rien qu´une heure durant
Beau, beau, beau et con à la fois
Même si un jour à Macao
J´deviens gouverneur de tripot
Cerclé de femmes languissantes
Même si lassé d´être chanteur
J´y sois dev´nu maître chanteur
Et qu´ce soit les autres qui chantent
Même si on m´appelle le beau Serge
Que je vende des bateaux d´opium
Du whisky de Clermont-Ferrand
De vrais pédés, de fausses vierges
Que j´aie une banque à chaque doigt
Et un doigt dans chaque pays
Et que chaque pays soit à moi
Je sais quand même que chaque nuit
Tout seul au fond de ma fum´rie
Pour un public de vieux Chinois
Je r´chanterai ma chanson à moi
Celle du temps où j´m´appelais Jacky
{au Refrain}
Même si un jour au Paradis
J´devienne comme j´en serais surpris
Chanteur pour femmes à ailes blanches
Que je leur chante "Alléluia!"
En regrettant le temps d´en bas
Où c´est pas tous les jours dimanche
Même si on m´appelle Dieu le Père
Celui qui est dans l´annuaire
Entre "Dieulefit" et "Dieu vous garde"
Même si je m´laisse pousser la barbe
Même si toujours trop bonne pomme
Je m´crève le cœur et l´pur esprit
A vouloir consoler les hommes
Je sais quand même que chaque nuit
J´entendrai dans mon paradis
Les anges, les Saints et Lucifer
Me chanter la chanson d´naguère
Celle du temps où j´m´appelais Jacky.
{au Refrain}
Bon partage !
Rotpier
"Séchez vos pleurs avant que vos yeux ne se fanent," Un sonnet qu'un au revoir à la jeunesse ... par ... Pierre
Un petit clin d’œil à Ronsard dont les sonnets
n’ont pas pris trop de rides !
Pierre
Images du net
Séchez vos pleurs avant que vos yeux ne se fanent,
Vous êtes, Madame, une fleur
Dont la fraîcheur s’en est allée.
Votre beauté inégalée
A bien perdu de sa splendeur.
Plus de guetteurs, plus de siffleurs.
Quand vous marchiez dans les allées
Ils suivaient tous votre foulée
Et leurs regards étaient frôleurs !
Ne soyez pas par trop morose,
Ne rêvez pas métamorphose,
Il faut en faire votre deuil.
Arrêtez de verser des larmes
Vous pouvez plaire encore à l’œil :
Les fleurs séchées gardent du charme.
Moralité :
Il faut bien assumer son âge,
Ne pas tricher avec sa peau :
Épiderme lisse et vieux os
Ne font pas du tout bon ménage.
Gardez toujours votre sourire
Et vos rides s’en souviendront,
Bien plus belles elles seront :
Souvenez-vous bien de mes dires !
Pierre Dupuis
"Rodéo" ... un sonnet très cavalier de ... Rotpier !
Image du net
Rodéo,
Elle avait un très gros fessier :
Au moins de quoi remplir deux chaises !
Et des seins tout aussi balèzes :
De quoi occuper deux guichets !
Son mari pourtant bon jockey
N’était pas tous les jours à l’aise,
Il frôlait parfois le malaise
Quand il lui fallait la monter !
Il avait toujours en mémoire
Cette nuit hallucinatoire
Où il avait risqué sa peau !
Il avait surmonté l’embûche
En pratiquant le rodéo :
L’énorme avait la coqueluche !
Rotpier
Rébus : réponse au petit rébus dominical de ... Rotpier !
Réponse pour le rébus :
Je viens de la mettre sur le billet … « rébus » !
Bravo à ceux qui avaient trouvé !
Et pis c’est tout !
Rotpier
Le petit rébus dominical de ... Rotpier !
Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ?
4ème ligne, 3ème image : la moitié de ce que regarde Titeuf ! (l'autre aussi ! ) 5ème image : " - - - " est ce personnage ?
Et pis c’est tout !
Réponse :
Si je m’analyse bien, je suis un cartésien qui prend des vacances en poésie !
Jacques Brel : « Il pleut ( Les carreaux ) » ... Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
Une fois par semaine,
je vous propose de partager les chansons
et les artistes que j’aime !
Clip vidéo et paroles
Cette fois-ci :
Il pleut
Il pleut
C´est pas ma faute à moi
Les carreaux de l’usine
Sont toujours mal lavés
Il pleut
Les carreaux de l’usine
Y en beaucoup d´cassés
Les filles qui vont danser
Ne me regardent pas
Car elles s´en vont danser
Avec tous ceux-là
Qui savent leur payer
Pour pouvoir s´amuser
Des fleurs de papier
Ou de l´eau parfumée
Les filles qui vont danser
Ne me regardent pas
Car elles s´en vont danser
Avec tous ceux-là
Il pleut
C´est pas ma faute à moi
Les carreaux de l’usine
Sont toujours mal lavés
Les corridors crasseux
Sont les seuls que je vois
Les escaliers qui montent
Ils sont toujours pour moi
Mais quand je suis
Seul sous les toits
Avec le soleil
Avec les nuages
J´entends la rue pleurer
Je vois les cheminées
De la ville fumer
Doucement dans mon ciel à moi
La lune danse
Pour moi le soir
Elle danse danse
Elle danse danse
Et son haleine
Immense halo, me caresse
Le ciel est pour moi
Je m´y plonge le soir
Et j´y plonge ma peine
Il pleut
Et c´est ma faute à moi
Les carreaux de l’usine
Sont toujours mal lavés
Il pleut
Les carreaux de l’usine
Moi j´irai les casser
Bon partage !
Rotpier
Bretagne ... "Vive les bretons !" Allez, on chante sur des paroles de ... Rotpier
Dernier devoir de vacance :
Vous prendrez bien un petit pastiche ?
Et … vous êtes priés de chanter !
Sinon, à quoi ça sert que le Rotpier de décarcasse !
Sur l'air de :
Image du net
Vive les bretons !
Les bretons du Morbihan
sont des gens très épatants
oui je les brocarde un peu
mais on est très bien chez eux !
Refrain :
Ils boiv’ comm’ des cochons
vive la Bretagne
Ils boiv’ comm’ des cochons
vive les bretons !
Le marché de Pluméliau
peut tenir dans un chapeau
mais il est partout connu :
il bouche toute la rue !
(Refrain)
Il parait qu’à Locminé
ils n’aiment pas les minets
et qu’à cinq lieues à la ronde
ils les passent au micro-onde !
(Refrain)
Il parait qu’à Remungol
les filles sont bénévoles
pour déniaiser les garçons
en soulevant leurs jupons !
(Refrain)
A Saint Nicolas des Eaux
j’en ai bouffé mon chapeau
on m’a dit que Sarkozy
n’est jamais venu ici !
(Refrain)
Au château de Pontivy
j’ai vu de très beaux habits
ceux que portaient les bretonnes
avant qu’on les déboutonne !
(Refrain)
Quand je suis passé à Baud
avec mon large chapeau
il m’ont dit : « T’es pas breton
mais tu es bel et bien rond ! »
(Refrain)
Pour aller à Vannes en train
ce n’est vraiment pas très loin
il n’y a et sans chicane
que six gares de là à Vannes !
(Refrain)
Il parait mêm’ qu’à Colpo
on a vu Fidel Castro
et aussi Che Guevara
qui trafiquaient du tabac !
(Refrain)
Le curé de Plouermel
aux filles roule des pelles
on ne compte plus les marmots
qu’il a dans tous les hameaux !
(Refrain)
Il parait qu’un Quistinic
dans le temps à l’arsenic
on supprimait les bell’ mères
les fouines et les notaires !
(Refrain)
Du coté de Landévent
quand il y a du grand vent
on voit le derrière des filles
les gars ça les émoustillent !
(Refrain)
Mon grand-père qui était maire
a fauté avec grand-mère
du coté de Pluvigner
c’est comm’ ça qu’ mon père est né !
(Refrain)
Je suis allé à Carnac
et j’ai croisé un cornac
qui cherchait son éléphant
en pleurant comme un enfant !
(Refrain)
J’ai vu à Belle-île-en-mer
une baston de grand-mères
ell’ se crêpaient le chignon
et se foutaient pleins de gnons !
(Refrain)
A Plumelin c’est certain
on compt’ sur les doigts d’ la main
les filles de plus de vingt ans
qui n’ont pas plusieurs amants !
(Refrain)
Un jour en passant à Crac’h
on m’a proposé du crack
je leur ai dis « Non les gars
moi je me choute au calva !
(Refrain)
Sur le pont de Hennebont
j’en ai blavet pour de bon
quand un trio de loubards
m’a fauché tout mon pinard !
(Refrain)
Je suis allé à Lorient
je n’ai pas vu de hareng
mais j’ai vu des maqueraux
mettre leurs fill’ au boulot !
(Refrain)
Un pêcheur sur le Blavet
m’a dit : « Ici un brochet
ayant bouffé des méduses
a bouché toute l’écluse ! »
(Refrain)
Les bretonnes sont très pieuses
mais aussi très malicieuses
le dimanche après la messe
ell’ ne parlent que de fesses !
(Refrain)
Il parait que l’ bon Merlin
était un très chaud lapin
quand Vivian’ tournait la tête
il changeait vit’ de baguette !
(Refrain)
Il parait qu’à Guéméné
les pépés et les mémés
forniquent à tour de bras
grâce au far et au Viagra
(Refrain)
Dans la forêt de Paimpont
quand ça boug’ dans les buissons
rien à voir avec Merlin
c’est les amoureux du coin !
(Refrain)
Si jamais roulant par deux
tu vois des Korrigans bleus
sur des motos dans tes phares
ralentis c’est des motards !
(Refrain)
Il parait qu’à Pluméliau
les gars ne boiv’ jamais d’eau
ils font tous glisser le far
au chouchen et au pinard !
(Refrain)
De l’autr’ coté du Couesnon
c’est pas mieux pour le gorgeon
ils se beurrent au calva
et en sorte flagada !
(Refrain)
Les bretons sont très jaloux
quand les normands sont fins soûls
ils reprennent des tournées
pour être encor’ plus bourrés !
(Refrain)
En cas de compétition
entre normands et bretons
il faudrait plein de barriques
pour remplir ces alcooliques !
(Refrain)
Au moulin de la Boulaye
un gars aimant la bouteille
a écrit cette chanson
pour brocarder les bretons !
(Refrain)
J’espèr’ qu’un jour un breton
saura sur le même ton
railler ses voisins normands
sans prendre le moindre gant !
Ils boiv’ comm’ des cochons
vive la Bretagne
Ils boiv’ comm’ des cochons
vive les bretons !
Rotpier
|
"Le pêcheur-poète et la sirène de l’étang de la Boulaye," un poème de déconvenue du ... Rotpier !
Et de trois : encore un petit devoir de vacances !
Il n’en restera plus qu’un après !
Image personnelle + un petit bidouillage du Rotpier
Le pêcheur-poète et la sirène de l’étang de la Boulaye,
Un matin dès potron-minet
alors que je lançais mes lignes
et débloquais mes moulinets
elle apparût et me fit signe.
Mes yeux n’en crurent pas leurs yeux
quand elle s’installa tranquille
sur un rocher un peu mousseux
d’un seul coup de queue fort habile !
Tout de suite elle me lança :
«Que penses-tu de ma plastique ?
Ne me dis pas couci-couça,
ton regard est apoplectique !
J’ai ce qu’il faut là où il faut
- Je vois bien que tu me reluques ! -
j’ai déjà enlevé le haut,
viens voir le bas que je t’éduque ! »
Comme Ulysse j’aurais mieux fait
de me ficeler au gros chêne,
de me souvenir des méfaits
de ces traîtresses de sirènes !
Au lieu de ça, pauvre de moi,
j’ai tout laissé pour la rejoindre
sur son rocher, très à l’étroit,
j’ai aussitôt voulu l’étreindre !
Mais pour lui enlever le bas,
ce fut une toute autre affaire
qu’avec des collants ou des bas,
cela semblait la satisfaire !
Pour réussir il eut fallu
la dépiauter comme une anguille,
un travail beaucoup plus ardu
que d’enlever des bas résilles !
Elle exploita mon embarras
et d’un geste jubilatoire,
en riant elle me lança
un coup de queue en pleine poire !
J’en fus à moitié assommé
et faillis bien boire la tasse,
au lieu d’un désir consommé
… un grand coup sur la calebasse !
Après avoir très longtemps ri
elle m’adressa la parole :
« Je te sens ma foi fort marri
d’avoir reçu cette torgnole !
C’est une juste punition
cela t’apprendra que la pêche
est cruelle pour les poissons
et ce n’est pas là une prêche !
Tu as vu comme mes appâts
ont su très vite te séduire,
te conduire à faire un faux pas
et en fin de compte te nuire !
Ne reviens plus pêcher ici
et dis bien à tes homologues
qu’ils risquent bel et bien aussi
une punition analogue !
Je suis gardienne de ce lieu
et je remercie la nature
de m’avoir fait ce corps gracieux
qui sait vous piéger sans bavure !
Je ne ferais pas de cadeau
et cela pourrait être pire,
au lieu de la bête à deux dos
ils se pourrait bien qu’ils expirent ! »
Elle plongea et disparut
j’avais l’air plus con que la lune,
aussi demeuré qu’un zébu
qui rumine son infortune !
Un lama qui passait par là
eut une crise de fou rire,
il s’en tapait sur l’estomac :
il n’était pas pince-sans-rire !
Depuis j’ai toujours l’impression
d’avoir en travers de la gorge
comme une arête de poisson
et je souffle comme une forge !
De plus je me méfie de tout
et quand j’entends une sirène,
je prends mes jambes à mon cou
… je suis devenu schizophrène !
J’ai une phobie du poisson,
dans les queues je suis mal à l’aise
et quand je vois un hameçon
je suis à deux doigts du malaise !
Si j’ai le malheur de sentir
le fumet d’une bouillabaisse,
avant de me mettre à vomir
je me sauve à toute vitesse !
Je ne vais plus à Copenhague,
la Petite Sirène en rit :
elle pense à la bonne blague
que sa frangine a réussi !
Je me suis fâché pour de bon
avec ceux qui, dans le zodiaque,
sont sous le signe du poisson :
je suis vraiment paranoïaque !
Le pire c’est que j’en suis un
alors tous les jour je gamberge
et comme le dit mon cousin :
« Pas prêt de sortir de l’auberge ! »
Rotpier
Rébus : réponse au petit rébus dominical de ... Rotpier !
Réponse pour le rébus :
Je viens de la mettre sur le billet … « rébus » !
Bravo à ceux qui avaient trouvé !
Et pis c’est tout !
Rotpier