Rébus : réponse au petit rébus dominical de ... Rotpier !
Réponse pour le rébus :
Je viens de la mettre sur le billet … « rébus » !
Un grand bravo à ceux qui avaient trouvé !
Rébus : le petit arrêt rébus dominical de … Rotpier !
.
Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ?
Juste comme ça, pour se dégourdir
un peu les neurones !
Petite aide au rébus
(les champions s'en passeront !) :
4ème ligne, 1ère image : il ne faut pas prendre le cuit !
5ème ligne: il faut enchaîner la dernière image avec la 1ère image de la 6ème ligne !
6ème ligne, 2ème image : le verbe aller à l'impératif !
7ème ligne, 2ème image : en direct : " U " ... cocote !
8ème ligne, 1ère image : en direct : " grrrrr "
10ème ligne, 1ère image : la vache fait " - - - - " ! ... le taureau aussi d'ailleurs quand il répond à la vache ! Dernière image : il ne faut pas prendre l'enfant !
Dernière ligne, 2ème image : lieu où l'on entrepose des fûts !
Réponse :
Il avait un teint si cireux qu’on aurait cru croiser un pensionnaire évadé du musée Grévin et se rendant au cimetière du Père Lachaise !
Qu'il dit l'animal !
C'était il y a 102 ans et elle commençait : 14-18 ... la der des ders ... le rêve transformé en cauchemard ! ... le billet de Pierre
Le jugement guerrier,
Ils étaient partis à la guerre
une fleur au bout du fusil,
la der des ders - sûr, la dernière ! -
après ça ce serait fini.
Ils ont creusé profond la terre
tel les autres en face aussi,
pas question de se laisser faire :
c’était parti pour le gâchis !
Dégoûtés par le grand carnage,
certains ont dit « On n’y va plus ! »
arc-boutés et bien résolus.
Jugés pour manque de courage,
ils ont fini au champ d’horreur
une fleur à l’endroit du cœur.
Pierre Dupuis
Image du net
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Nota : Si vous désirez lire un autre poème plus récent sur le même thème, voici un lien :
Porté son bois porté les seaux
Offert une écharpe de laine
Le jour de la foire aux chevaux
Et qui a pris soin de son âme
Et l'a bercée dedans son lit
Qui l'a traitée comme une femme
Au moins une fois dans sa vie
Le bois que portait Louise
C'est le Bon Dieu qui le portait
Le froid dont souffrait Louise
C'est le Bon Dieu qui le souffrait
C'n'était qu'un homme des équipes
Du chantier des chemins de fer
À l'heure laissée aux domestiques
Elle le rejoignait près des barrières
Me voudras-tu moi qui sais coudre
Signer mon nom et puis compter,
L'homme à sa taille sur la route
Passait son bras, la promenait
L'amour qui tenait Louise
C'est le Bon Dieu qui le tenait
Le regard bleu sur Louise
C'est le Bon Dieu qui l'éclairait
Ils sont partis vaille que vaille
Mourir quatre ans dans les tranchées.
Et l'on raconte leurs batailles
Dans le salon après le thé
Les lettres qu'attendait Louise
C'est le Bon Dieu qui les portait
La guerre qui séparait Louise
C'est le Bon Dieu qui la voyait
Un soir d'hiver sous la charpente
Dans son lit cage elle a tué
L'amour tout au fond de son ventre
Par une aiguille à tricoter
Si je vous garde Louise en place
C'est en cuisine pas devant moi
Ma fille prie très fort pour que s'efface
Ce que l'curé m'a appris là
Et la honte que cachait Louise
C'est le Bon Dieu qui l'a cachée
Le soldat qu'attendait Louise
C'est le Bon Dieu qui l'a vu tomber
Y a cinquante ans c'était en France
Dans un village de l'Allier
On n'accordait pas d'importance
A une servante sans fiancé
Le deuil qu'a porté Louise
C'est le Bon Dieu qui l'a porté
La vie qu'a travaillé Louise
C'est le Bon Dieu qui l'a aidée
Bon partage,
Pierre
Les hululucubrations des chouettes Chouettes du Rotpier : un poil d'humour à plumes !
Certains ont leurs Zozios, le Rotpier a ses chouettes Chouettes !
Elles sont féminines ou masculines et assez BCBG… quoique !
Il leur arrive fréquemment de se voler dans les plumes sans ménagement !
Elles sont, selon les circonstances, sentencieuses, drôles, percutantes, graves, irrévérencieuses, taclantes et même parfois … grivoises, mais toujours en utilisant un vocabulaire respectueux… enfin presque !
Les hululucubrations abracadabrantesques
des chouettes Chouettes du Rotpier
... Je vous chouette une bonne distraction ... et une bonne journée !
Le poème du jour : « Silhouette » de …Pierre
Un très ancien poème ...
l
Silhouette,
Loin,
là-bas,
juste un point
… je ne sais pas.
Est-ce vraiment elle ?
Ou bien mon pauvre esprit
qui déjà troublé chancelle
et déraisonne dans la nuit ?
Et mon cœur qui commence déjà
à s’emballer ! Mais attends donc ! Patience !
Tu ne sais pas si c’est elle … grand bêta !
La réalité n’est pas toujours l’espérance !
L’amour est un créateur de mirage … le soir.
Certains prennent forme, mais beaucoup d’autre … miroir !
La silhouette se précise, se dessine,
sublime, harmonieuse ,élégante et légère,
empreinte d’une grâce féminine.
Mais … ce n’est pas celle qui m’est chère !
Et … que se passe-t-il soudain ?
Pourtant, elle approche encore
mais je la vois moins bien !
Du brouillard… alors ?
Peut-être bien
… je ne vois
plus rien
moi.
Silhouette,
Pierre Dupuis
Rébus : réponse au petit rébus dominical de ... Rotpier !
.
Réponse pour le rébus :
Je viens de la mettre sur le billet … « rébus » !
Un grand bravo à ceux qui avaient trouvé !
Rébus : le petit arrêt rébus dominical de … Rotpier !
.
Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ?
Juste comme ça, pour se dégourdir
un peu les neurones !
Petite aide au rébus
(les champions s'en passeront !) :
2ème ligne, 3ème image : appareil ménager servant à la cuisson ! Dernière image : il ne faut pas prendre la brosse ! ( l'autre aussi ! )
3ème ligne, 1ère image : à travers le trou d'une serrure, on " - - - - " ... on est un voyeur !
5ème ligne, 3ème image : '"oui " en russe !
6ème ligne, 3ème image : une petite étendue d'eau !
7ème ligne, 2ème image : le symbole de la " - - - - " !
8ème ligne, 2ème image : en direct : " ch " ! Dernière image : la moitié de ce que regarde titeuf ! ( l'autre aussi ! )
9ème ligne, 1ère image : autre nom du bolet ! ( la dernière lettre est à coller à l'image suivante ! 2ème image : ce qui précède " akbar " ! Dernière image : le marin est presque en haut du " - - - " ... comme Alexandre !
11ème ligne, 2ème image : la moitié du nom du personnage ! ( l'autre aussi ! ) 3ème image : quand son nez s'allonge, il " - - - - " !
12ème ligne, 4ème image : le serpent fait " s "
Réponse :
Entre le « Durafour crématoire » et le culte de Jeanne d’Arc si Jean-Marie Le Pen ne choisissait pas la crémation il aurait un manque certain de suite dans les idées !
Qu'il dit l'animal !
Léo Ferré : " Pépée " ... Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
« Léo Ferré »
« Pépée »
… Hommage à sa guenon chimpanzé nommée « Pépée » …
Pépée
T'avais les mains comme des raquettes
Pépée
Et quand j' te f'sais les ongles
J' voyais des fleurs dans ta barbiche
T'avais les oreilles de Gainsbourg
Mais toi t'avais pas besoin d' scotch
Pour les replier la nuit
Tandis que lui... ben oui !
Pépée
T'avais les yeux comme des lucarnes
Pépée
Comme on en voit dans l' port d'Anvers
Quand les matins ont l'âme verte
Et qu'il leur faut des yeux d' rechange
Pour regarder la nuit des autres
Comme on r'gardait un chimpanzé
Chez les Ferré
Pépée
T'avais le cœur comme un tambour
Pépée
De ceux qu'on voit le vendredi saint
Vers les trois heures après midi
Pour regarder Jésus-machin
Souffler sur ses trent'-trois bougies
Tandis que toi t'en avais qu'huit
Le sept avril
De soixante-huit
Pépée
J' voudrais avoir les mains d' la mort
Pépée
Et puis les yeux et puis le cœur
Et m'en venir coucher chez toi
Ça changerait rien à mon décor
On couche toujours avec des morts
On couche toujours avec des morts
On couche toujours avec des morts
Pépée
Bon partage !
Rotpier
Les hululucubrations des chouettes Chouettes du Rotpier : un poil d'humour à plumes !
Certains ont leurs Zozios, le Rotpier a ses chouettes Chouettes !
Elles sont féminines ou masculines et assez BCBG… quoique !
Il leur arrive fréquemment de se voler dans les plumes sans ménagement !
Elles sont, selon les circonstances, sentencieuses, drôles, percutantes, graves, irrévérencieuses, taclantes et même parfois … grivoises, mais toujours en utilisant un vocabulaire respectueux… enfin presque !
Les hululucubrations abracadabrantesques
des chouettes Chouettes du Rotpier
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... Je vous chouette une bonne distraction !
Le poème du jour : "Supplique pour être enterré dans ce petit coin calme et attachant," ... un poème de Pierre
C’est jour de Toussaint aujourd’hui et je vais y aller … pas encore comme locataire mais comme simple visiteur.
Je vous invite à le découvrir, c’est un lieu que j’aime beaucoup depuis mon enfance et qui sera, je l’espère, mon dernier domicile… C'est le cimetière d'un petit village de l'est de l'Eure nommé Nojeon en vexin, autrefois Nojeon-le-Sec, du nom de son petit ruisseau qui est souvent ... à sec !
Supplique pour être enterré dans
ce petit coin calme et attachant,
C'est un petit cimetière
comme on en voit dans nos campagnes.
Dès passé les battants de l’antique grille
on entre dans un autre monde,
un monde portant l’estampille
des aiguilles arrêtées de la montre.
Coté nord, un mur.
Un mur qui protège de la froidure
comme les bras d'un homme protègent sa compagne.
Les morts n'aiment pas les glaçants courants d'air.
Les bâtisseurs, en leur temps,
en avaient tenu compte pour leur plaire.
Pour leur plaire mais aussi,
intérêt bien compris,
pour eux-mêmes sachant
qu’inévitablement, qu’inexorablement,
ils en seraient un jour locataires !
Sur les autres cotés, une haie.
Une haie, pas très régulière,
juste pour délimiter l'aire.
Au centre, une église.
Une très vieille église à l'ardoise grise
et à la pierre façonnée et usée par les ans.
Les siècles qui s’entassent sur sa tête
ne l’empêche pas d’être très coquette !
Une petite tour munie d'un escalier
permet d'accéder au clocher.
Un clocher très fin et élancé.
Un porche d’entrée où l’on pénètre
dans le recul du temps.
La bâtisse a les pieds dans l'eau,
résultat de l'égout de son toit
et aussi de sources surgissant ça et là
de façon rémanente.
Ça ruisselle de manière charmante.
Ça ruisselle tranquillement
jusqu'au Sec, un petit ruisseau
coulant selon son bon vouloir
au grand désespoir du lavoir
qui se retrouve le bec dans l'eau
… quand il vient à en manquer !
Coincées entre l'église, le mur et la haie,
le cimetière et les tombes.
Certaines très anciennes,
des délabrées, des effondrées.
Des qui partent en quenouille
pierres ou marbres cassés,
grilles rongées par la rouille
... la rouille, cet animal vorace et patient
... très patient.
Il y en a des grandes et des petites
... des plus petites encore dans le carré des enfants.
Puis d'autres, plus récentes, plus pimpantes,
regroupées dans le carré neuf
... enfin, presque neuf.
D'autres encore disséminées parmi les anciennes
au gré des places disponibles ou se libérant
par le truchement des tombes relevées
... ici les locataires s'en vont d'eux-mêmes très rarement !
Un mélange hétéroclite
où ceux qui sont sous terre cohabitent
et se côtoient sans préjugés,
sans se soucier de qui ils étaient dans le monde des vivants.
Une fraternité bon enfant
mélangeant moult générations
toutes classes sociales confondues
en se moquant des qu'en dira-t-on
comme d'un guignon !
La devise de la république ici s'applique
sans restriction.
Les morts n'ont que faire des apparences,
ils font fi de leurs appartenances
unis qu'ils sont dans leur ultime danse
... danse macabre par essence ... naturellement.
Et moi, je me vois bien en ce lieu-là,
un lieu que je connais depuis mon enfance
et que j'ai arpenté bien des fois
quand j'étais môme
au gré de mes escapades
ou bien au gré des psaumes.
Il était à deux pas de chez moi
et j'y venais très souvent.
J'aime cet endroit paisible et tranquille
qui, pour dernier domicile,
m'irait, je le crois, comme un gant !
Oui, je le crois vraiment.
Et si j’y avais les pieds dans l’eau
… même un peu plus à l’évidence,
je me dis que ce serait une chance :
c’est bon pour la blancheur des os !
Il est des endroits où l'on se sent bien
... par quel mystère ?
Point n'est besoin de le savoir absolument,
on le constate et c'est le seul point important.
Tout le reste n’est que chimères.
Bercé par le chant des oiseaux,
sous la chaleur ou sous le givre,
après le passage de la dame à la faux
… bon sang !
Comme j’aimerais y vivre !
Ce sera mon dernier domicile,
je l’espère beaucoup y j’y tiens,
il n’y aura aucun codicille :
je le veux, l’affirme et le maintiens !
Peut-être mettrais-je cette épitaphe :
« A vos pieds un humble poète
Grand amateur de raccourcis
Ayant pris la mort à perpète
A choisi de la vivre ici ! »
Vue aérienne de l'église et du cimetière