" Patronyme prémonitoire, " ... le sonnet cerné et sonné du jour de ... Rotpier !
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Image du net ... la coupe sera-t-elle nette ?
Sonnet cerné de la proue à la poupe…
Préambule :
C’était il y a bien longtemps,
du temps où l’on coupait les têtes
à la hache et pas en cachette
pour impressionner les passants.
Le sonnet :
Patronyme prémonitoire,
Je vais vous relater l’histoire
D’un marin du port de Bordeaux,
Un gars nommé Jules Billot,
Patronyme prémonitoire.
Lors d’une escale en baie de Loire
Il avait rencontré Margot,
Une serveuse de bistro,
Une racoleuse notoire.
Il en tomba amoureux fou
Et il en devint très jaloux :
Il ne supportait plus les passes
Qu’elle faisait sous le manteau
Et un matin dans une impasse
Il la déquilla au couteau.
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Epilogue :
Le verdict tomba aussitôt :
« Tête coupée en pleine rue
pour le meurtre d’une morue ! »
… court résumé du cas Billot !
Contrecoup :
Pour avoir aligné ces vers
vais-je devoir battre ma coulpe ?
Vais-je devoir pêcher le poulpe
ou la morue en plein hiver ?
Ou bien pour cinquante couverts
accommoder une brandade
avec une noix de muscade
où partir au diable vauvert ?
Quelque part du coté d’Auvers
comme Van Gogh ou bien Cézanne,
boire une dernière tisane
et en finir au révolver ?
Rébus : réponse au petit rébus dominical de ... Rotpier !
Réponse pour le rébus :
Je viens de la mettre sur le billet d'avant … « rébus » !
Un grand bravo à ceux qui avaient trouvé !
Le petit rébus dominical de ... Rotpier !
Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ?
Juste comme ça, pour se dégourdir
un peu les neurones !
Petite aide au rébus
(les champions s'en passeront !) :
Réponse :
Nous nous plaignons souvent de nos petites misères mais pensons à la détresse du spermatozoïde qui au lieu de finir son voyage dans un petit coin douillet finit dans l’azote liquide à moins cent quatre-vingt-seize degrés !
Jacques Brel : « J’arrive » ... Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
« J’arrive »
« Jacques Brel »
… de chrysanthèmes en chrysanthèmes …
J'arrive,
De chrysanthèmes en chrysanthèmes
Nos amitiés sont en partance
De chrysanthèmes en chrysanthèmes
La mort potence nos dulcinées
De chrysanthèmes en chrysanthèmes
Les autres fleurs font ce qu'elles peuvent
De chrysanthèmes en chrysanthèmes
Les hommes pleurent les femmes pleuvent
J'arrive j'arrive
Mais qu'est-ce que j'aurais bien aimé
Encore une fois traîner mes os
Jusqu'au soleil jusqu'à l'été
Jusqu'au printemps jusqu'à demain
J'arrive, j'arrive
Mais qu'est-ce que j'aurais bien aimé
Encore une fois voir si le fleuve
Est encore fleuve voir si le port
Est encore port m'y voir encore
J'arrive j'arrive
Mais pourquoi moi pourquoi maintenant
Pourquoi déjà et où aller
J'arrive bien sûr, j'arrive
Mais ai-je jamais rien fait d'autre qu'arriver
De chrysanthèmes en chrysanthèmes
A chaque fois plus solitaire
De chrysanthèmes en chrysanthèmes
A chaque fois surnuméraire
J'arrive j'arrive
Mais qu'est-ce que j'aurais bien aimé
Encore une fois prendre un amour
Comme on prend le train pour plus être seul
Pour être ailleurs pour être bien
J'arrive j'arrive
Mais qu'est-ce que j'aurais bien aimé
Encore une fois remplir d'étoiles
Un corps qui tremble et tomber mort
Brûlé d'amour le cœur en cendres
J'arrive j'arrive
C'est même pas toi qui est en avance
C'est déjà moi qui suis en retard
J'arrive, bien sûr j'arrive
Mais ai-je jamais rien fait d'autre qu'arriver.
Bon partage !
Rotpier
Pastiche de la chanson « L'important c'est la rose » de Gilbert Bécaud qui devient : " L'important c'est la dose " de ... Rotpier ! Avec en prime un petit coucou des chouettes !
Je vous offre un petit … pastiche ! A la vôtre !
Cette fois-ci :
« L'important c'est la rose »
« L'important c'est la dose »
De … Rotpier
Recette pour bien le déguster :
1) Un petit clic sur le triangle pour démarrer si cela ne se fait pas automatiquement !
2) On écoute religieusement l’artiste !
3) On descend et l’on chante sur les paroles de l’affreux jojo de Rotpier !
Et… si ça plait : on recommence jusqu’à ce que le voisin commence à hurler !
Donc : on écoute !
Maintenant on y va !
L’important c’est la dose,
Toi qui march’ en titubant
Tu n’as pas la vie facile
Tu n’as pas l’esprit tranquille, du passant
Toi qui as laissé tomber
L’espoir de gagner des thunes
De décrocher la fortune
L’important
L'important c'est la dose
L'important c'est la dose
L'important c'est la dose
Crois-moi
Toi qui cherches de l’argent
Pour picoler la semaine
Dans la vill’ tu te démènes, en braillant
Picoleur sans soif vraiment
Tu passes devant les banques
Pour qui tu n’es qu’un vieux branque
L’important
L'important c'est la dose
L'important c'est la dose
L'important c'est la dose
Crois-moi
Tu bois comme un trou béant
tu finiras sous la terre
D’une overdose de bière, au printemps
Ton teint vire sur le blanc
Et plus personne ne t’aime
Tes jours sont longs comm’ carême
Et pourtant
L'important c'est la dose
L'important c'est la dose
L'important c'est la dose
Crois-moi
Pour vous qui en rigolant
Écoutez ces quelques lignes
et avez les yeux qui clignent, en rotant
C’est à vot’ tour maintenant
de chanter tous en cadence
Avant de faire bombance
C’est maint’ nant :
L'important c'est la dose
L'important c'est la dose
L'important c'est la dose
Oui c’est ça
Allez, on reprend :
L'important c'est la dose
L'important c'est la dose
L'important c'est la dose
Oui c’est ça
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... Je vous chouette une bonne distraction
... et une bonne journée !
" L’époque loup-phoque, " ... une fable à facettes de ... Pierre et de Rotpier !
Fable à facettes…
L’époque loup-phoque,
Elle n’est pas si loin l’époque
ou il fallait pour être chic,
à condition d’avoir du fric,
l’hiver porter vison ou phoque.
C’était le temps où la fourrure
classait haut dans la société
ceux qui mangeait à satiété
et roulaient en belles voitures.
Sauvages ou bien d’élevage,
sale temps pour les animaux
à fourrure ou à belle peau
martyrs de sombres abattages.
Renards, chinchillas ou hermines,
castors, loups ou ratons laveurs,
les ours quelque soit leur couleur,
qu’ils soient d’Amérique ou de Chine.
Et les lapins et les belettes,
les écureuils, les rats musqués,
les lynx, les renards argentés,
les coyotes et les moufflettes.
Pour un manteau ou une toque,
combien d’habits éparpillés ?
Combien de maris cocufiés ?
… Sans oublier la réciproque !
Pour enfiler une fourrure,
combien se sont mises à poil ?
Je sais mon propos très trivial
et fort gênant aux emmanchures !
S’il faut reconnaître une chose
à Bardot c’est d’avoir agi
- Une sorte de repenti ? -
… étonnante métamorphose !
Après avoir porté fourrure
elle a soudain changé d’avis
comme de mec sans préavis
pas trop gênée aux entournures !
L’égérie des années soixante
qui fricote avec les Le Pen,
qui madrague* avec le FN,
a eu cet éclair de conscience !
A l’heure du tout synthétique
laissons vivre les animaux
avec leur manteau sur le dos,
qu’ils soient d’Afrique ou d’Antarctique !
Laissons courir les antilopes,
laissons se baigner les castors,
laissons les boas constrictors,
les normaux et les nyctalopes !
Ayons la fibre synthétique
offrons du Du Pont De Nemours
c’est aussi chaud pour les mamours
et infiniment plus éthique !
Elles ne font plus de grimace,
c’est tout à fait dans l’air du temps,
le contraire serait navrant,
… sauf peut-être dans les palaces !
Et plus besoin de naphtaline,
plus de mites dans les placards :
la boule antimite au rencart,
courez sautez les zibelines !
* Utilisé comme verbe :
« madrague » est un néologisme
pour désigner la pêche au voix,
au lieu du thon le gogo roi
nourri de haine et de racisme !
Nota :
En vrai, une madrague est une enceinte de filets à compartiments, fixés en permanence près de la côte pour la capture du thon, surtout en Méditerranée
« La Madrague » est aussi la célèbre propriété acquise par Brigitte Bardot à St Tropez en 1958.
Aux dernières nouvelles, elle ne se serait pas encore laissée prendre dans les filets… je ne développerais pas plus en avant cette dernière réflexion, je vous en laisse le soin !
Petit bonus pour les connaisseurs :
Amis lecteurs je vous invite
à bien décortiquer ces vers,
en long, en large et en travers,
qu’un contrepet en douce habite !
Aucune obligation requise
et sauf à maîtriser cet art
vous pourriez vous coucher très tard
et vous détraquer l’hypophyse !
Et là ça me foutrait les glandes,
je m’en voudrais sans restriction
de perturber vos sécrétions
et ma honte serait très grande !
Je vais donc prendre la tangente,
n’ayant pas l’esprit trop obtus
je sors de ce cycle tordu
avant que d’être sur les jantes !
Pierre et Rotpier
Rébus : réponse au petit rébus du ... Rotpier !
Réponse pour le rébus :
Je viens de la mettre sur le billet d'avant … « rébus » !
Un grand bravo à ceux qui avaient trouvé !
Le petit rébus du ... Rotpier !
Avec beaucoup de retard !
Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ?
Juste comme ça, pour se dégourdir
un peu les neurones !
Petite aide au rébus
(les champions s'en passeront !) :
Réponse :
Dans l’Essonne, juste pour m’amuser, j’ai balancé des gifs sur Yvette qui était enceinte. Elle a perdu son calme mais pas les eaux … ouf !
Une petite balade en chariot et en musique ... ça vous dit ? ... par Pierre et Joël
Aujourd'hui, c'est un peu spécial !
Un internaute, Joël Rémy, m'a contacté pour avoir l’autorisation d'utiliser ce texte pour le mettre en musique, genre musique expérimentale ... c'est assez surprenant ...
A vous de juger !
Le texte :
Chronologie haïkusienne pour jour J ,
ou
Balade en chariot
Balade en chariot
couloirs ascenseur couloirs
et le froid du bloc
Acier contre veine
circulation très fluide
pas d’engorgement
Ploc ploc ploc ploc ploc
petit tour par le tuyau
et bonjour la veine
Respirer à fond
l’oxygène c’est tout bon
tiens … plus de plafond
C’est jour d’ouverture
ça écarte et ça découpe
et vient la couture
Comme un bruit de fond
des lumières au plafond
ça s’agite ici
Retour en chariot
couloirs ascenseur couloirs
balade finie
Pierre Dupuis
Remarque : Ceux qui ont déjà goûté ce genre de balade reconnaîtront !
Pour l'arrangement :
https://soundcloud.com/jojoke222/balade-en-chariot-paroles-pierre-dupuis
Merci Joël !
Alors ? ... ça vous plait ?
Joël Rémy fait aussi des GIF et ils sont très bien fait !
https://joelremyj222rgif.tumblr.com/