"Clin d'oeil aux iris" : le poème du jour de ... Pierre
Aux
Les trois images proviennent du net !
Clin d’œil aux iris,
Je ne vais pas malgré ce titre
vous parler du grand Osiris,
ne maîtrisant pas le chapitre
je me bornerais aux iris !
Pourtant je sais et je l’affirme
- je n’ai pas l’esprit béotien ! -
que l’iris, je vous le confirme,
était aimé des Egyptiens !
J’aime cette fleur à rhizomes
et cela depuis très longtemps,
je me souviens quand j’étais môme
d’en avoir cueilli aux étangs.
Ils ont des fleurs hermaphrodites,
ne cherchez pas chez les iris
à séparer un soir de cuite
les zizis et les clitoris !
Le peintre à l’oreille coupée
en a couché sur un tableau :
il y en a une flopée
qui valent très cher au kilo !
Ce n’est pas avec ma retraite
que je pourrais me les payer :
ma fortune est des plus abstraite
mais je ne vais pas larmoyer !
Si je n’ai aucun dividende,
j’ai un jardin où j’ai planté
plein de bulbes en plate-bande
et ce sera beau cet été !
J’ai choisi la variété « Tourne »,
c’est un papy en rocking-chair
qui m’a dit : « Mon gars, l’iris « Tourne »,
c’est vraiment l’iris le moins cher ! »
Et grâce à cette économie
j’en ai pris d’autres, des « Olés »,
renommés en gastronomie :
rien ne vaut les iris « Olés » !
C’est une drôle de cuisine
que je vous ai mijoté-là,
Je ne vais pas prendre racine
je pars et vous salue bien bas !
Ma bonté étant légendaire,
des droits d’auteur je fais mon deuil,
rangez votre carte bancaire :
vous avez mes iris à l’œil !
Pierre Dupuis
Rébus : réponse au petit rébus dominical de ... Rotpier !
Réponse pour le rébus :
Je viens de la mettre sur le billet d'avant … « rébus » !
Un grand bravo à ceux qui avaient trouvé !
Le petit rébus dominical de ... Rotpier !
Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ?
Juste comme ça, pour se dégourdir
un peu les neurones !
Petite aide au rébus
(les champions s'en passeront !) :
Réponse :
Le ministère de la santé nous conseille de réduire notre consommation de sel et le ministère des finances nous envoie des notes d’impôt de plus en plus salées où est la cohérence ?
Nota :
C’était un rébus quand même pas trop salé : j’ai soin de votre santé !
Michel Sardou : « Le surveillant général » ... Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
« Le surveillant général »
« Michel Sardou »
… On aime ou l’on n’aime pas Sardou, mais
il ne laisse jamais indifférent …
Le Surveillant Général
En ce temps-là
Monsieur le surveillant des classes secondaires
Etait un peu efféminé
En ce temps-là
Je lisais " Le Grand Meaulnes"
Et après les lumières
Je me faisais plaisir
Je me faisais dormir
Je m'inventais un monde
Rempli de femmes aux cheveux roux
J'ai dit de femmes pas de jeunes filles
Cette année-là
Je n'oublierai jamais le regard de vipère
Que m'avait lancé ce vieux rat
Cette année-là
J'avais posé les yeux sur la croupe incendiaire
De ma professeur de droit
Elle avait mis le feu en moi
J'avais avalé la lumière
J'aurais aimé la terre entière
Seulement les femmes pas les jeunes filles
Pauvre de moi
Monsieur le surveillant des classes secondaires
Passait ses nuits à espionner
Pauvre de moi
Du couloir des secondes au dortoir des premières
Comment les jeunes étaient couchés
Bien sur le dos les bras croisés
Sur la couverture de laine
Des fois qu'on aurait des idées
Pauvre taré pauvre Chimène
C'est pourtant là
Que durant des années j'ai rêvé d'adultère
Que je n'ai jamais consommé
Et que chaque nuit je tiens dans mes bras
Une femme trop fière
Qui se refuse à me donner
Un peu plus que le nécessaire
Parce que j'hésite à la défaire
De son carcan de préjugés
Parce que je n'ai pas la manière
J'ai presque envie de lui confier
Qu'en ce temps là
J'avais un surveillant des classes secondaires
Mais ça la ferait rigoler
Bon partage !
Rotpier
Les hululucubrations des chouettes Chouettes du Rotpier : un poil d'humour à plumes !
Les hululucubrations abracadabrantesques
des chouettes Chouettes du Rotpier
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... Je vous chouette une bonne distraction
... et une bonne journée !
Rébus : réponse au petit rébus dominical de ... Rotpier !
Réponse pour le rébus :
Je viens de la mettre sur le billet d'avant … « rébus » !
Un grand bravo à ceux qui avaient trouvé !
Le petit rébus dominical de ... Rotpier !
Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ?
Juste comme ça, pour se dégourdir
un peu les neurones !
Petite aide au rébus
(les champions s'en passeront !) :
Réponse :
J’ai omis de me protéger du soleil pendant l’été indien, résultat : je ressemble à un Peau-Rouge ! Moi qui croyais avoir plus d’une corde à mon arc je m’aperçois que je ne suis vraiment pas une flèche !
Ough ! J’espère ne pas vous avoir trop torturé les méninges !
Georges Brassens : " Trompettes de la renommée " ... Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
« Georges Brassens »
« Trompettes de la renommée »
Pour faire écho à une connerie récente :
Les trompettes de la renommée
Je vivais à l'écart de la place publique,
Serein, contemplatif, ténébreux, bucolique...
Refusant d'acquitter la rançon de la gloir',
Sur mon brin de laurier je dormais comme un loir.
Les gens de bon conseil ont su me fair' comprendre
Qu'à l'homme de la ru' j'avais des compt's à rendre
Et que, sous peine de choir dans un oubli complet,
J' devais mettre au grand jour tous mes petits secrets.
Trompettes
De la Renommée,
Vous êtes
Bien mal embouchées !
Manquant à la pudeur la plus élémentaire,
Dois-je, pour les besoins d' la caus' publicitaire,
Divulguer avec qui, et dans quell' position
Je plonge dans le stupre et la fornication ?
Si je publi' des noms, combien de Pénélopes
Passeront illico pour de fieffé's salopes,
Combien de bons amis me r'gard'ront de travers,
Combien je recevrai de coups de revolver !
Trompettes
De la Renommée,
Vous êtes
Bien mal embouchées !
A toute exhibition, ma nature est rétive,
Souffrant d'un' modesti' quasiment maladive,
Je ne fais voir mes organes procréateurs
A personne, excepté mes femm's et mes docteurs.
Dois-je, pour défrayer la chroniqu' des scandales,
Battre l' tambour avec mes parti's génitales,
Dois-je les arborer plus ostensiblement,
Comme un enfant de ch?ur porte un saint sacrement ?
Trompettes
De la Renommée,
Vous êtes
Bien mal embouchées !
Une femme du monde, et qui souvent me laisse
Fair' mes quat' voluptés dans ses quartiers d' noblesse,
M'a sournois'ment passé, sur son divan de soi',
Des parasit's du plus bas étage qui soit...
Sous prétexte de bruit, sous couleur de réclame,
Ai-j' le droit de ternir l'honneur de cette dame
En criant sur les toits, et sur l'air des lampions :
" Madame la marquis' m'a foutu des morpions ! " ?
Trompettes
De la Renommée,
Vous êtes
Bien mal embouchées !
Le ciel en soit loué, je vis en bonne entente
Avec le Pèr' Duval, la calotte chantante,
Lui, le catéchumène, et moi, l'énergumèn',
Il me laisse dire merd', je lui laiss' dire amen,
En accord avec lui, dois-je écrir' dans la presse
Qu'un soir je l'ai surpris aux genoux d' ma maîtresse,
Chantant la mélopé' d'une voix qui susurre,
Tandis qu'ell' lui cherchait des poux dans la tonsure ?
Trompettes
De la Renommée,
Vous êtes
Bien mal embouchées !
Avec qui, ventrebleu ! faut-il que je couche
Pour fair' parler un peu la déesse aux cent bouches ?
Faut-il qu'un' femme célèbre, une étoile, une star,
Vienn' prendre entre mes bras la plac' de ma guitar' ?
Pour exciter le peuple et les folliculaires,
Qui'est-c' qui veut me prêter sa croupe populaire,
Qui'est-c' qui veut m' laisser faire, in naturalibus,
Un p'tit peu d'alpinism' sur son mont de Vénus ?
Trompettes
De la Renommée,
Vous êtes
Bien mal embouchées !
Sonneraient-ell's plus fort, ces divines trompettes,
Si, comm' tout un chacun, j'étais un peu tapette,
Si je me déhanchais comme une demoiselle
Et prenais tout à coup des allur's de gazelle ?
Mais je ne sache pas qu'ça profite à ces drôles
De jouer le jeu d' l'amour en inversant les rôles,
Qu'ça confère à ma gloire un' onc' de plus-valu',
Le crim' pédérastique, aujourd'hui, ne pai' plus.
Trompettes
De la Renommée,
Vous êtes
Bien mal embouchées !
Après c'tour d'horizon des mille et un' recettes
Qui vous val'nt à coup sûr les honneurs des gazettes,
J'aime mieux m'en tenir à ma premièr' façon
Et me gratter le ventre en chantant des chansons.
Si le public en veut, je les sors dare-dare,
S'il n'en veut pas je les remets dans ma guitare.
Refusant d'acquitter la rançon de la gloir',
Sur mon brin de laurier je m'endors comme un loir.
Trompettes
De la Renommée,
Vous êtes
Bien mal embouchées !
Bon partage !
Rotpier
Les hululucubrations des chouettes Chouettes du Rotpier : un poil d'humour à plumes !
Les hululucubrations abracadabrantesques
des chouettes Chouettes du Rotpier
... Je vous chouette une bonne distraction
... et une bonne journée !
" Le baiser ", un ancien poème remanié de ... Rotpier !
Cent fois sur le métier, remettez votre ouvrage ...
J'espère que cela roulera pour vous !
Image du net : Ah! Que c'est bon ! Touche mon pompon !
Le baiser,
Le baiser, le vrai !
Le vrai de vrai !
Pas le petit bécot
qu’on s’ fait dans le métro,
pas la petite touche
sur le coin de la bouche,
le truc du bout des lèvres
tout mou et des plus mièvres
qui fait autant d’effet
qu’un ersatz de café !
Ne parlons pas de ça,
ça c’est à mettre au tas !
Parlons du vrai de vrai,
de celui qui effraie
les nones du couvent
qui se touchent pourtant !
Celui d’ l’Hôtel de Ville,
figure de haut style,
capturé par Doisneau
avec son p’tit oiseau,
même un peu arrangé
il a fait saliver
avec application
bien des générations !
Laissons toute pudeur
et comme dit ma sœur :
« Quand il est l’heur’ c’est l’heure
il faut battre le beurre ! »
Le baiser qui dégèle,
celui qui interpelle,
qui vous coupe le souffle,
pas le baiser pignouf !
Le patin sans pantoufle
bien roulé sans esbroufe !
La superbe gamelle
et pas d’ la béchamel !
Foin du bécot chameau
plus mou que le mou d’ veau !
Pas le palot pâlot :
le gros méli-mélo !
La pelle que l’on roule
en se mettant en boule,
le baiser qui secoue
de la tête aux genoux,
qui dénoue le cordon
du p’ tit string pour de bon
et qui très bien mené
conduit tout droit au pied !
Bref !
Je parle du baiser,
du gros, du bon, du vrai
pas du baiser distrait
qui est plus ou moins frais !
Ce baiser-là, mon gars,
il faut le savourer
sans arrière pensée
et aller jusqu’au bout :
c’est cadeau avant tout !
Pas se prendre le chou
ne rien signer du tout,
mais si la raison tangue
au mélange des langues
c’est qu’ t’es bien accroché
et tu n’es pas couché !
Ça va finir au pieu
en ébats licencieux
pendant que Cupidon
qui porte bien son nom
mat’ ra sous tout les angles
en jouant du triangle
ce qui en fera deux
qui seront sur les lieux !
Rotpier
Le baiser de l'Hôtel de Ville de Doisneau, image du net *