Blog en vacances + le poème " Mon ami le mur " de ... Pierre
Petit montage à partir d'une image du net !
Je serais absent jusque vers le 16, 17 ou 18 septembre !
( je pars samedi à l'aube ! )
Je serais quelque part entre Dijon et Montbard
où je boirais un coup , à votre santé !
Allez, quelques petites conneries sur Dijon que je n’ai pas eu le temps de mettre en rébus :
1ère connerie :
A Dijon, les mous tardent à prendre leurs décisions mais pas plus qu’ailleurs !
2ème connerie :
Il n’y a pas plus d’indigents à Dijon qu’ailleurs, tous cela n’est que moutarde en broche !
3ème connerie :
Si tu vois dix joncs à Dijon, regarde bien, il doit y avoir dix mecs au bout !
Et pis c’est tout !
Le Rotpier
Je vous laisse avec mon ami le mur que certains connaissent déjà : c’est un vieux pote à moi !
Et nous sommes encore là,
tous les deux ... pas encore écroulés ...
Mon ami le mur,
En lui faisant la courte échelle,
je n’étais pas très innocent !
J’avais vu que la demoiselle
avait un beau tempérament !
Le tissu de sa minijupe
était vraiment très riquiqui,
elle n’en était - pour sûr ! - pas dupe
et en dessous c’était exquis !
J’ai cultivé la maladresse :
j’ai fait semblant de la lâcher !
Ma main a glissé sous sa fesse
et c’était clair : sans la fâcher !
Poussant plus loin mon avantage,
j’ai découvert qu’elles étaient deux !
Quant à leur ligne de partage :
j’ai failli me crever les yeux !
Nous avons perdu l’équilibre,
le mur que nous voulions franchir
nous a glissé : « Vous êtes libres,
il vous reste à vous affranchir ! »
C’était un mur plein de sagesse
qui connaissait les amoureux
et à son pied la mousse épaisse
formait un lit des plus moelleux !
Nous cultivions l’obéissance
- il fallait bien obtempérer ! -
nous avons fait mieux connaissance,
j’ai même enlevé mon béret !
J’ai fait beaucoup de courte échelle
et le mur m’a toujours aidé,
quand je changeais de demoiselle
il ne semblait pas offusqué !
Mon vieux mur est toujours solide,
je viens le voir de temps en temps,
moi je ne suis plus si valide :
ma courte échelle a fait son temps !
A chacune de mes visites
il me dit invariablement :
« Tu n’amènes plus de petite,
ça me plaisait énormément ! »
Il est vraiment resté robuste
mais sa tête part à vau-l’eau :
Alzheimer ! Ce n’est pas juste !
Même les murs ont leurs fardeaux !
Un jour je viendrais le rejoindre
ne sachant plus très bien pourquoi,
en observant la lune poindre
nous n’auront plus le moindre émoi !
Il sera temps que je trépasse,
je ne veux pas de ces fauteuils
où l’on dépose, où l’on entasse
des corps déjà en demi-deuil !
J’aimerais bien que l’on m’enterre
au pied de mon fidèle ami,
un peu de mousse, un peu de terre :
qu’irais-je faire au paradis ?
Pierre Dupuis
Najat Vallaud-Belkacem, nouvelle ministre de l'Education Nationale : Les pensées de ... Rotpier
Je vous rappelle cette citation :
La plus perdue de toutes les journées est celle où l'on n'a pas ri.
Chamfort (Maximes et pensées)
La plus perdue de toutes les journées est celle où l'on n'a pas ri, même en province.
Rotpier (valeur ajoutée à la citation)
Le dicton de présentation :
Mieux vaut tourner sept fois sa langue dans la bouche de sa voisine avant que de s’exprimer : cela évite d’énoncer des conneries ! N’ayant pas de voisine à portée de langue …………………… !
Statue dans mon jardin
Si tout n’est pas bon,
ne m’en veuillez pas : je me rôde, hein !
Juste deux petites pensées sur notre nouvelle ministre de l'Education Nationale : Najat Vallaud-Belkacem
1ère Pensée :
Pour l’Education Nationale et ses personnels, j’espère que Najat ne sera pas à l’image du proverbe suivant : « Un serpent caché sous des fleurs » ! … elle qui en est une belle ... de fleur !
Ce serait le bouquet et je ne peux y croire un seul instant !
2ème pensée :
Si j’étais journaliste, je lui donnerais le diminutif suivant :
Navabel … la fin lui siérait à ravir !
Vive l’école de la République, la vraie, la laïque !
Et pis c’est tout !
Bonne méditation !
Rotpier
Rentrée scolaire : quelques petites pensées pour tout le monde, mais … tout particulièrement pour mes collègues enseignants. Par … Le Rotpier !
Je vous rappelle cette citation :
La plus perdue de toutes les journées
est celle où l'on n'a pas ri.
Chamfort (Maximes et pensées)
La plus perdue de toutes les journées est celle où l'on n'a pas ri ... même en province !
Rotpier (valeur ajoutée à la citation)
J’ai souvent été mort de rire
et pourtant je suis encore là !
Rotpier
Image du net !
Spécial rentrèe scolaire !
Quelques petites pensées pour tout le monde, mais … tout particulièrement pour mes collègues enseignants.
Chers collègues, vous qui allez retourner au charbon avec une majorité de mineurs, j’espère que les vacances (dans le nord ou pas) vous ont donné bonne mine et que vous allez exploiter le filon ! Que la veine soit avec vous et avec vos esprits hautement attentifs. Et n’oubliez surtout pas le plantage de piolet régulièrement : c’est un excellent dérivatif qui ne rend pas du tout chauve !
Rotpier
Les pensées du jour :
1ère pensée :
Quand on a été enseignant, on reste enseignant à vie, que l’on soit hémophile ou pas !
2ème pensée :
L’enseignement, c’est simple. C’est le principe des vases communicants : le savoir passe de l’enseignant à l’apprenant. Un petit bémol quand même … parfois, avec certains élèves, on se demande bien où placer l’entonnoir !
3ème pensée :
Quand un élève mérite un zéro, il faut le lui mettre … le zéro. Mais il ne faut surtout pas omettre ( ou au cm, à la rigueur ! ) de s’en entretenir avec l’ensemble de l’équipe pédagogique, même et surtout à voix basses, car il y a de fortes chances qu’il y ait con s’il y a bulle !
4ème pensée :
Ayons une petite pensée toute particulière pour la jeune collègue qui avait encore l'année dernière un concierge très avide. J'espère que son problème est maintenant réglé !
5ème pensée :
Il aimait si peu l’école qu’il collectionnait les colles !
6ème pensée :
Aux élèves : Délaissez le tableau et les cahiers au profit de la tablette et vous serez chocolat !
Le dicton (sérieux pour une fois !) :
A propos de la pédagogie :
Mieux vaut un prof ayant des connaissances moyennes et qui sait les faire passer à 50%, qu’un génie qui fait passer les siennes à 5% !
Courage à vous tous et méditez encore cette expression relevée dans je ne sais plus quelle revue pédagogique et désignant les parents d’élèves comme des « géniteurs d’apprenants *» ! Où commence et où s’arrête la connerie !
* authentique !
Saint Benoît qui vous protégeait en amont comme en aval vient de se faire la paire, fasse que le prochain ou la prochaine en fasse de même !
Pourrais-je bientôt ajouter une petite connerie sur son successeur ? Seul l’avenir le dira ! Un Edouard Lemagne m’arrangerait … je pourrais faire « Arrête ton char Lemagne » … par exemple ! Mais il ne faut pas rêver !
Très bonne rentrée à vous tous, moi, je pars en vacances bientôt du coté de Dijon vérifier s'il existe des chats-moines qui sirotent du Kir et si l'un d'eux ne se prénommerait pas Felix !
Rotpier
PS : J’espère que vous me direz plus tard : « Cher ami, vous parlâtes si bien que vous nous épatâtes ! »
Purée ! Cela me ferait bien plaisir et me redonnerait la frite !
Rébus : réponse au petit rébus dominical de ... Rotpier !
Réponse pour le rébus :
Je viens de la mettre sur le billet … « rébus » !
Bravo à ceux qui avaient trouvé !
Et pis c’est tout !
Rotpier
Le petit rébus dominical de ... Rotpier !
Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ?
Juste comme ça, pour se dégourdir
un peu les neurones !
Petite aide au rébus (les champions s'en passeront !) :
Signé : Félix ... à la bonne vôtre !
Il n’y a pas plus de fakirs à Dijon qu’ailleurs, de chats-moines non plus, tout cela n’est que moutarde en broche !
Qu'il dit l'animal !
Michel Polnareff : " Le bal des Laze " ... Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
Une fois par semaine,
je vous propose de partager les chansons
et les artistes que j’aime !
Clip vidéo et paroles
Cette fois-ci :
Je serai pendu demain matin
Ma vie n'était pas faite
Pour les châteaux.
Tout est arrivé ce soir de juin
On donnait une fête
Dans le château .
Dans le château de Laze
Le plus grand bal de Londres
Lord et Lady de Laze
Recevaient le grand monde
Diamants, rubis, topazes
Et blanches robes longues
Caché dans le jardin
Moi je serrais les poings
Je regardais danser
Jane et son fiancé.
Je serai pendu demain au jour
Dommage pour la fille
De ce château.
Car je crois qu'elle aimait bien l'amour
Que l'on faisait tranquille
Loin du château.
Dans le château de Laze
Pour les vingt ans de Jane
Lord et Lady de Laze
Avaient reçu la Reine
Moi le fou que l'on toise
Moi je crevais de haine
Caché dans le jardin
Moi je serrais les poings
Je regardais danser
Jane et son fiancé.
Je serai pendu demain matin
Ça fera quatre lignes
Dans les journaux.
Je ne suis qu'un vulgaire assassin
Un vagabond indigne
De ce château.
Dans le château de Laze
Peut-être bien que Jane
A l'heure où l'on m'écrase
Aura un peu de peine
Mais ma dernière phrase
Sera pour qu'on me plaigne
Puisqu'on va lui donner
Un autre fiancé
Et que je n' pourrai pas
Supprimer celui-là
Bon partage !
Rotpier
A Etretat ou ailleurs ! Le poème du jour : " La loi des tas " de ... Rotpier
Remarque :
Il est important de ne pas faire d’amalgame avec cette « Loi des tas » et une loi d’état : ce serait une grosse erreur !
.
La loi des tas
ou
Avec la complicité de Newton
ou
L’art d’occire Constance,
Chute de meuf
et je suis veuf !
J’étais sa chose
et ça repose !
Tout au début
ben … moi j’ai bu !
Oh ! Quelles cuites
j’ai pris de suite !
Un peu plus tard
même un pétard !
Quelle bombance
quand j’y repense !
Le tout discret,
tout en secret !
Loin de la ville :
j’ suis pas débile !
Au quotidien,
le mec très bien :
deuil de Constance
de circonstance !
Pour moi c’est dur
soyez-en sûr,
j’ai de la peine,
ma vie se traîne.
Je prie les cieux
mon bon monsieur ,
paix à son âme
ma bonne dame.
C’était un soir,
il faisait noir,
j’étais à l’aise
sur la falaise.
Mes yeux de chat
voyaient en bas
une marée
fort déchaînée.
.
J’ai profité
en vérité
de la vue basse
de la bécasse !
Un croche-pied
très bien placé
et une chute
sans parachute !
De haut en bas :
la loi des tas !
Newton oblige
quelle voltige !
Bien éclaté
sur les rochers,
son corps en loques
qui se disloque !
Un scénario
bien comme il faut :
joli montage
et … l’héritage !
Rotpier
"Crépuscule de la religion catholique et basculement vers un autre obscurantisme," : le poème du jour de ... Pierre
Les religions sont à l’origine d’une grande partie des guerres, passées ou présentes, dans le monde.
Elles ne sont pas méphistophéliques en elles-mêmes, ce sont ceux qui les manipulent et qui s’en servent comme levier pour asseoir leurs ambitions de pouvoir qui les déforment et qui les rendent ainsi.
.
Pierre
.
Crépuscule de la religion catholique
et basculement vers un autre obscurantisme,
De lourds nuages s’amoncellent
sur cette vieille religion,
prélude à sa disparition
par manque flagrant de fidèles.
Dans les fins fonds de nos campagnes
les clochers craquent de partout,
les vieux murs tiennent peu ou prou,
où sont les rêves de cocagne ?
Les presbytères sont en vente
et les jardins et les vergers :
plus de curés à y loger,
plus de bonnes, plus de servantes !
Approche de l’apocalypse
et du grand jugement dernier,
l’église on ne peut plus le nier
s’en va doucement vers l’éclipse.
Plus de rêve d’hégémonie
du pape et de ses cardinaux
traînant devant les tribunaux,
hérétiques ou bien impies !
Dans l’hexagone et hors frontières
combien ont-ils, au nom de dieu,
ordonné de crimes odieux
et de croisades meurtrières ?
Les non croyants ? Tous des barbares !
Et ceux des autres religions ?
A écraser sans rémission :
pas de quartier et haut la barre !
L’inquisition et la torture
étaient d’efficaces moyens
( Vous aimerez votre prochain ! )
pour assurer leur dictature !
« Ajoutez la ruse à la ruse !
Écoutez bien les délateurs ! » :
Le manuel de l’inquisiteur
n’était pas le livre des muses !
Le procès et puis la torture
étaient les moyens employés
pour briser toute volonté
et on y mettait la mesure !
Pas question pour les basses classes
d’être autre chose que chrétiens,
aussi enchaînés que des chiens,
des poissons au fond d’une nasse !
Entre les seigneurs et l’église
- qui s’entendaient comme larrons ! -
les manants baissaient bas le front
pour ne pas qu’on les brutalise !
Avec ces méthodes abjectes
ils tenaient les populations
plus durement que ne le font
aujourd’hui les pires des sectes !
En me regardant bien en face,
vous les maîtres du Vatican,
dites-moi que les Talibans
ne sont pas sur vos propres traces !
Vous n’étiez pas du tout plus tendres
et seules les révolutions
ont permis aux populations
de choisir et de désapprendre !
Vous avez prôné l’intégrisme
avant de reculer un peu,
vous étiez la copie de ceux
qui préconisent l’extrémisme !
A quelques siècles de distance,
cardinal ou ayatollah,
même ambition, même combat :
une grande soif de puissance !
Avec l’Islam jusqu’au-boutiste
les croisades ont changé de camp,
salafistes ou talibans
ont opté pour l’obscurantisme !
Les punitions sont différentes,
on n’allume plus de bûcher,
la rafale façon boucher
est devenue très concurrente !
A la grenade ou à la bombe,
à pied ou au fourgon piégé,
des kamikazes enragés
provoquent de vraies hécatombes !
Des nations entières basculent
sous la coupe d’ayatollahs
et certains lancent des fatwas
qu’exécutent des groupuscules.
Où s’arrêtera leur folie,
leur soif infinie de pouvoir ?
On ne peut vraiment pas savoir
mais les signes se multiplient.
Plus d’épées, plus de cimeterres,
terminées les expéditions,
quelques atomes en fusion :
bonjour, bonsoir, adieu la terre !
En suivant cette dynamique
combien nous reste-t-il de temps
avant le prochain lancement
de l’apocalypse atomique ?
Cette hypothèse est bien plus fiable
que le calendrier maya,
un bouton et alléluia
… bien le bonjour monsieur le Diable !
Pierre Dupuis
Déjà publié mais toujours d'actualité
pour des siècles et des siècles à moins que
... cela ne se termine comme écrit !
;
Suite à la perte de quelqu'un qui m'a beaucoup marqué et beaucoup donné, le poème du jour : " Cortège " ... de Pierre
Il a été tour à tour, mon professeur technique, mon exemple, mon maître. Puis, mon collègue et mon ami.
Il vient de s’en aller. Je suis très triste.
Pierre
Image du net modifiée par moi-même
Cortège,
En cortège derrière
le dernier qui s’en va,
que tu sois Paul ou Pierre
tu y penses déjà :
« Le prochain … ce sera moi ? »
Doucement tu chemines
et l’ombre des cyprès,
voyant que tu rumines
t’enveloppe de près
… t’enveloppe de près en murmurant :
« Il est possible que ce soit toi ! »
Et soudain tu frissonnes
et tu presses le pas,
tu rejoins la colonne
évitant le faux-pas
et tu te dis :
« J’ai le temps … j’ai encore le temps
… le temps de ne pas être devant. »
Pourtant
… pourtant … tu sens
… tu sens
que l’ombre des cyprès t’enveloppe déjà !
Pierre Dupuis
Rébus : réponse au petit rébus dominical de ... Rotpier !
Réponse pour le rébus :
Je viens de la mettre sur le billet … « rébus » !
Bravo à ceux qui avaient trouvé !
Et pis c’est tout !
Rotpier