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Le blog-notes poétique et autre de Rotpier
Articles récents

Défilé du 14 juillet : la Légion étrangère à l’honneur par … Rotpier

14 Juillet 2015 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Humour

 

 Comme tous les ans: Tradition oblige !

 

Le défilé du 14 Juillet !

Un petit clic pour se mettre dans le bain 

du défilé et ensuite sur la légion étrangère pour le boudin !

 la Légion étrangère à l’honneur :

 

Refrain
Tiens, voilà du boudin, voilà du boudin, voilà du boudin
Pour les Alsaciens, les Suisses et les Lorrains,
Pour les Belges y'en a plus (bis)
Ce sont des tireurs au cul
Pour les Belges y'en a plus (bis)
Ce sont des tireurs au cul.

I
Nous sommes des dégourdis, nous sommes des lascars,
Des types pas ordinaires,
Nous avons souvent notre cafard,
Nous sommes des Légionnaires.

II
Au Tonkin, la Légion immortelle
A Tuyen-Quang illustra notre Drapeau.
Héros de Camerone et frères modèles
Dormez en paix dans vos tombeaux.

III
Nos anciens ont su mourir
Pour la Gloire de la Légion,
Nous saurons bien tous périr
Suivant le tradition.

IV
Au cours de nos campagnes lointaines,
Affrontant la fièvre et le feu,
Nous oublions avec nos peines
La mort qui nous oublie si peu
Nous, la Légion.

Image du net

1er dicton :

Quand une légion étrange erre, c’est la Légion Etrangère !

2ème dicton :

Où le légionnaire passe, la chèvre trépasse !

3ème dicton :

En corse, quand les chèvres sont très fatiguées, certains disent que la Légion n’y est pas étrangère et que ce n’est pas pour rien que leurs tabliers sont usés !

4ème dicton :

En amour, pour un légionnaire, un boudin c'est très bien, mais à défaut il prend plus beau !

5ème dicton :

Ne fais jamais de bras d'honneur à un gars de la Légion si tu tiens à ton petit fion !

La devise du sapeur légionnaire :

Etre sapeur et sans reproche

Le conseil du toubib légionnaire aux nouveaux:

Si tu vas dans un coin où il y a des cactus, n'oublie pas la pince à épiler, si il n'y en a pas, n'oublie pas la pommade pour le poignet !

Nota :

Moi, je ne prends pas position : je pars bientôt en vacances en Corse du coté de Calvi !

Suggestion :

Pour étoffer avantageusement la Légion Etrangère au défilé et compte tenu qu’il y a de plus en plus de filles dans l’armée, il n’y a qu’à les faire défiler sans le moindre uniforme ! Avec leurs ogives pointées et leur petit tablier de sapeur cela ferait un effet bœuf et réjouirait le soldat inconnu qui était, ne l’oublions pas, un poilu !

C'est pas moi, c'est ma soeur qu'a cassé le matos du sapeur!

C'est pas moi, c'est ma soeur qu'a foutu la vérole au sapeur!

Et pis c’est tout pour aujourd’hui … brav’ gens !

Comme demain c’est la Saint Donald, je vous salue mes petits canards !

Et … Pas de Macdo hein ! Le José ne serait pas content et vous volerait dans les plumes !

Tiens, tiens, t'auras du boudin, t'auras du boudin, t'auras du boudin !

  Bonne fin de semaine, je ne reviendrais que vendredi au mieux !

Le Rotpier

 

 

 

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Rébus : réponse au petit rébus dominical de ... Rotpier !

13 Juillet 2015 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Rébus

Réponse pour le rébus :

Je viens de la mettre sur le billet … « rébus » !

Bravo à ceux qui avaient trouvé !

Et pis c’est tout !

Réponse pour le rébus :

Je viens de la mettre sur le billet … « rébus » !

Bravo à ceux qui avaient trouvé !

Et pis c’est tout !

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Rébus : le petit arrêt rébus de … Rotpier !

12 Juillet 2015 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Rébus

 

Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ?

Juste comme ça, pour se dégourdir

un peu les neurones !

rebus 350 (2)

rebus 350 (3)

Petite aide au rébus

(les champions s'en passeront !) :

C’est une affirmation non vérifiée du Rotpier ... un drôle d'oiseau celui-là !

1ère ligne, 1ère image: partout où il se trouve, le serpent fait toujour "s" ! Dernière image : il faut retenir la fonction ... allez en paix mes sœurs et mes frères amen !

2ème ligne, 1ère image: le dessin, la peinture, la poésie, la musique en font partie ! 

3ème ligne, 1ère image: la moitié de la marque !  3ème  image le personnage " - - - - " !

4ème ligne, dernière image: lieu où l'on trouve des animaux en captivité ! 

5ème ligne, 1ère image : le mec à la crève, il a une sacrée "  - - - -  " ... et pis c'est tout ! 4ème image : en direct, le symbole de la "vie " !  

6ème ligne, 1ère image : il ne faut pas prendre le court !

7ème ligne : bien faire la liaison entre l'image 3 et l'image 4 !

 8ème ligne, images 1 et 2 : représentation de l' "- - - - - " par Léonard de Vinci  !  

9ème ligne, 2ème image : c'est une vraie tache, elle est "  - - - - - " de chez "  - - - - - " ! Dernière image : la charrue est tirée par un paire de  "  - - - - - "  ... eux n'en n'ont plus !

10ème ligne, 2ème image : le cri du bébé qui pleure !

11ème ligne, 4ème image : il ne faut pas prendre le dur ! Dernière image: tous ces objets sont  " - - - - " ... comme vous quand vous rentrez de java ! 

Dernière ligne, 4ème image : en direct : "u" ... cocote ! 

Bon courage car il est long celui-ci !  Mais je ne m'en fait pas : les spécialistes vont décortiquer cela en moins de deux ... je les connais ! Les autres viendront voir la réponse demain !

Réponse :

Ce n’est pas parce qu’on a adoré les oiseaux toute sa vie que l’on sera plus serein au moment de caner nul besoin de se faire du mouron là-dessus ! 

 

 

Qu'il dit l'animal !

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« Michel Polnareff » : " Lettre à France " ... Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier

10 Juillet 2015 , Rédigé par Rotpier Publié dans #les chansons et les musiques que j'aime

 

Une fois par semaine,
je vous propose de partager les chansons
et les artistes que j’aime !
Clip vidéo et paroles
Cette fois-ci :

« Michel Polnareff »

« Lettre à France »

Nostalgie, nostalgie du pays !

Si vous n'avez pas la vidéo directement, cliquer pour allez sur YouTube de colle et revenez chez moi pour les paroles !

Merci !

Lettre à France by Michel Polnareff (Paroles)

Il était une fois 
Toi et moi 
N'oublie jamais ça 
Toi et moi ! 

Depuis que je suis loin de toi
Je suis comme loin de moi
Et je pense à toi tout bas
Tu es à six heures de moi
Je suis à des années de toi
C'est ça être là-bas

La différence
C'est ce silence
Parfois au fond de moi

Tu vis toujours au bord de l'eau
Quelquefois dans les journaux
Je te vois sur des photos
Et moi, loin de toi
Je vis dans une boite à musique
Electrique et fantastique
Je vis en chimérique

La différence,
C'est ce silence
Parfois au fond de moi

Tu n'es pas toujours la plus belle
Et je te reste infidèle
Mais qui peut dire l'avenir
De nos souvenirs ?
Oui, j'ai le mal de toi parfois
Même si je ne le dis pas
L'amour c'est fait de ça

Il était une fois
Toi et moi
N'oublie jamais ça
Toi et moi !

Depuis que je suis loin de toi
Je suis comme loin de moi
Et je pense à toi là-bas
Oui, j'ai le mal de toi parfois
Même si je ne le dis pas
Je pense à toi tout bas ...

Bon partage !

Rotpier

 

 

 

 

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Les poèmes du jour un peu sonnets de ... Rotpier : " Marguerite " et "Effeuillage " !

9 Juillet 2015 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie, #Poésie - humour

 

 

Chose promise, chose due : voila la suite de Marguerite !

Pour vous éviter de retourner au billet précédant ( j’ai soin de votre petit confort ! ) je vous le remets directement, la suite étant de couleur verte !

Aimerez-vous … un peu … beaucoup … passionnément … à la folie … ou pas du tout ?

 

Marguerite

image du net

Marguerite,

Elle avait un prénom charmant,

Un de ceux qui ont le mérite

D’aller à quelqu’un comme un gant :

Joli prénom que Marguerite !

Son sourire était désarmant

Quand un homme même émérite

Dans l’art de se faire galant

Prenait des airs de chattemite !

Eu égard à son gagne-pain,

Bien qu’un tantinet polissonne,

Elle n’appartenait à personne .

Sauf pour exercer son turbin 

Elle n’était pas pointilleuse:

Marguerite était effeuilleuse !

.

Marguerite 2

Image du net un peu bidouillée par le Rotpier !

.

L’art de l’effeuillage,

Nul besoin de chauffer la salle

Pour allumer le populo,

alors que son premier pétale

N’était qu’un tout petit chapeau !

.

L’excitation était totale

A la fin de son numéro

Les hommes perdaient les pédales,

Chauffés par son corps brasero !

C’était la queue devant sa loge

Et il fallait qu’on les déloge

au beau milieu des coups de poing !

Ils auraient donné sans limite

Tout leur fric pour un petit coin

Où effeuiller, seul, Marguerite !

                                             Rotpier

 

Voici donc la suite :

 

Hécatombe,

Les vieux tombaient comme des mouches

Victimes de lourds infarctus,

Les yeux révulsés et la bouche

Figée dans un dernier rictus !

Et n’étant point sainte nitouche

Elle soutenait mordicus

Qu’il aurait fallu qu’elle touche

Une prime pour chaque gus !

Tous les régimes de retraite

Auraient du lui signer des traites

Pour l’équilibre des bilans !

En exhibant son pédoncule

Elle régulait les croulants

Mieux qu’une bonne canicule !

xxxxxxxxxxxxx

.

 

       Moralité des trois sonnets :

Des bataillons de Marguerite

envoyés partout chez les vieux,

voila qui aurait le mérite

de réguler les choses au mieux !

Le paradis avant la lettre,

le nirvana sans avatar,

l’éden avant de disparaître,

le Brama-Loke sans pétard !

… Hormis celui de Marguerite

plus concret qu’une religion,

à toucher dans un dernier rite

avant l’ultime convulsion !

Dans un souci égalitaire

moult bataillons d’effeuilleurs :

hors de question que les mémères

partent sans toucher au bonheur !

                                                             Rotpier

 

Marguerite 3

 Image du net

 

Avez-vous aimé … un peu … beaucoup … passionnément … à la folie … ou pas du tout ?

 A vous de le dire … et pis c’est tout !

 Rotpier …(  de nez à la morale ! )

 

Chose promise, chose due : voila la suite de Marguerite !

Pour vous éviter de retourner au billet précédant ( j’ai soin de votre petit confort ! ) je vous le remets directement, la suite étant de couleur verte !

Aimerez-vous … un peu … beaucoup … passionnément … à la folie … ou pas du tout ?

 

Marguerite

image du net

Marguerite,

Elle avait un prénom charmant,

Un de ceux qui ont le mérite

D’aller à quelqu’un comme un gant :

Joli prénom que Marguerite !

Son sourire était désarmant

Quand un homme même émérite

Dans l’art de se faire galant

Prenait des airs de chattemite !

Eu égard à son gagne-pain,

Bien qu’un tantinet polissonne,

Elle n’appartenait à personne .

Sauf pour exercer son turbin 

Elle n’était pas pointilleuse:

Marguerite était effeuilleuse !

.

Marguerite 2

Image du net un peu bidouillée par le Rotpier !

.

L’art de l’effeuillage,

Nul besoin de chauffer la salle

Pour allumer le populo,

alors que son premier pétale

N’était qu’un tout petit chapeau !

.

L’excitation était totale

A la fin de son numéro

Les hommes perdaient les pédales,

Chauffés par son corps brasero !

C’était la queue devant sa loge

Et il fallait qu’on les déloge

au beau milieu des coups de poing !

Ils auraient donné sans limite

Tout leur fric pour un petit coin

Où effeuiller, seul, Marguerite !

                                             Rotpier

 

Voici donc la suite :

 

Hécatombe,

Les vieux tombaient comme des mouches

Victimes de lourds infarctus,

Les yeux révulsés et la bouche

Figée dans un dernier rictus !

Et n’étant point sainte nitouche

Elle soutenait mordicus

Qu’il aurait fallu qu’elle touche

Une prime pour chaque gus !

Tous les régimes de retraite

Auraient du lui signer des traites

Pour l’équilibre des bilans !

En exhibant son pédoncule

Elle régulait les croulants

Mieux qu’une bonne canicule !

xxxxxxxxxxxxx

.

 

       Moralité des trois sonnets :

Des bataillons de Marguerite

envoyés partout chez les vieux,

voila qui aurait le mérite

de réguler les choses au mieux !

Le paradis avant la lettre,

le nirvana sans avatar,

l’éden avant de disparaître,

le Brama-Loke sans pétard !

… Hormis celui de Marguerite

plus concret qu’une religion,

à toucher dans un dernier rite

avant l’ultime convulsion !

Dans un souci égalitaire

moult bataillons d’effeuilleurs :

hors de question que les mémères

partent sans toucher au bonheur !

                                                             Rotpier

 

Marguerite 3

 Image du net

 

Avez-vous aimé … un peu … beaucoup … passionnément … à la folie … ou pas du tout ?

 A vous de le dire … et pis c’est tout !

 Rotpier …(  de nez à la morale ! )

 
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Les poèmes du jour un peu sonnets de ... Rotpier : " Marguerite " et "Effeuillage " !

7 Juillet 2015 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie - humour

 

Marguerite

image du net

 

Marguerite,

Elle avait un prénom charmant,

Un de ceux qui ont le mérite

D’aller à quelqu’un comme un gant :

Joli prénom que Marguerite !

Son sourire était désarmant

Quand un homme même émérite

Dans l’art de se faire galant

Prenait des airs de chattemite !

Eu égard à son gagne-pain,

Bien qu’un tantinet polissonne,

Elle n’appartenait à personne .

Sauf pour exercer son turbin 

Elle n’était pas pointilleuse :

Marguerite était effeuilleuse !

 

 

Marguerite 2

Image du net un peu bidouillée par le Rotpier !

 

L’art de l’effeuillage,

Nul besoin de chauffer la salle

Pour allumer le populo,

alors que son premier pétale

N’était qu’un tout petit chapeau !

L’excitation était totale

A la fin de son numéro

Les hommes perdaient les pédales,

Chauffés par son corps brasero !

C’était la queue devant sa loge

Et il fallait qu’on les déloge

au beau milieu des coups de poing !

Ils auraient donné sans limite

Tout leur fric pour un petit coin

Où effeuiller, seul, Marguerite !

                                             Rotpier

 

 

 

 

Si cela vous donne la frite

Revenez donc jeudi matin

J’aurais alors écrit la suite :

il faut que je gagne mon pain !

 

                                                 Rotpier

                                

 

 

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Rébus : réponse au petit rébus dominical de ... Rotpier !

6 Juillet 2015 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Rébus

 

Réponse pour le rébus :

Je viens de la mettre sur le billet … « rébus » !

Bravo à ceux qui avaient trouvé !

 

Et pis c’est tout !       

 

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Rébus : le petit arrêt rébus de … Rotpier !

2 Juillet 2015 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Rébus

 

Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ?

Juste comme ça, pour se dégourdir

un peu les neurones !

rebus 349 (2)

Petite aide au rébus

(les champions s'en passeront !) :

C’est un rébus facile pour recommencer ! ... Presque poétique ... encore que !

1ère ligne, 2ème image: il ne faut pas prendre le petit !  3ème image : une "  - - - - - " de tennis! 

2ème ligne, 1ère image: Eros est le dieu de l' "  - - - - - " !

3ème ligne, 2ème image: c'est la couleur qu'il faut retenir !  3ème image : en direct : "che"! 

4ème ligne, 2ème image: le plus petit des frangins !

5ème ligne, 3ème image :la boisson favorite des rosbifs !

Dernière ligne, 2ème image : "  - - - " est ce personnage ?

C'est une question que je me pose chaque fois que je mange une glace ... allez savoir pourquoi ? 

 

Réponse :

 

Au grand bal de l’amour les femelles ours blanches pas très jolies font-elles banquise ?

 

Qu'il dit l'animal !

 

 

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"A Guy Môquet " un poème de Pierre en hommage à un grand jeune homme.

1 Juillet 2015 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

Poème écrit après une visite à la carrière des fusillés de Châteaubriant où Guy Môquet et vingt-six de ses amis ont été assassinés par les nazis le 22 octobre 1941.

 Lien :   https://fr.wikipedia.org/wiki/Guy_M%C3%B4quet

 

 

Guy Môquet

Image du net

A Guy Môquet,

Je suis allé dans la carrière

où avec tes vingt-six amis

vous avez chanté la dernière

Marseillaise au nez des nazis.

Vous êtes tombés sous les balles

de ces ignobles assassins

à la volonté animale

de faire souffrir à dessein.

Vous étiez les vint-sept otages

désignés arbitrairement

pour venger sur un coup de rage

la mort d’un de leurs commandants.

Vous aviez déjà connaissance

des méthodes de vos bourreaux

pour juguler la résistance

de ceux qui étaient des héros.

Vous en étiez déjà les frères

arrêtés et puis internés

dans des conditions arbitraires,

pris sur le fait ou dénoncés.

L’emploi des lettres anonymes

en ces temps-là était courant,

moyen avec risques minimes

d’éliminer des tas de gens.

Domaine réservé aux lâches

où l’on dénonce son voisin

pour des rancœurs que l’on remâche

depuis des temps parfois lointains.

Un concurrent ou bien encore

un rival de cœur ou d’argent

et tant pis si l’on collabore :

l’anonymat rend transparent !

La vie dans les camps était dure

et à Choizel pas d’exception,

les barbelés et les clôtures

rendaient ardues les évasions.

Les collabos et la milice,

les cloportes et les salauds

s’étaient ligués et mis en lice

pour vous mener droit aux poteaux.

Un gouvernement à la botte

avec des serviteurs zélés

qui avec les SS fricotent

sans même être manipulés !

Au Mont Valérien et à Nantes

d’autres pour la même raison

ont subi l’inique et sanglante

fin au poteau d’exécution.

Toi, Guy Môquet, le tout jeune homme,

tu avais rejoins tous ceux qui

se battaient sans être économes

dans les réseaux ou les maquis.

En entrant dans la résistance

malgré les risques encourus

tu as rendu gloire à la France

par ton courage et ta vertu.

Ta poignante lettre à ta mère

et le message à tes amis

prouve que devant l’adversaire

tu fus toujours un insoumis.

Exemple parmi les exemples,

malgré ta jeunesse tu as

montré ton courage et ta trempe

en écrivant ces lignes-là.

Des lignes qui tirent des larmes

quand on s’en empreigne vraiment,

des lignes devant servir d'armes

contre tout recommencement.

Si par malheur la barbarie

revenait un jour dans nos murs

par le fait de quelque incurie

envers les droits venus d’obscurs,

Il faudrait que pour la patrie

des « Guy Môquet » aux souffles purs

se lèvent vivement et crient :

« Tous au combat pour le futur ! »

« Que ma mort serve à quelque chose » 

c'est ta dernière volonté :

soyons et restons en osmose

avec ta soif de liberté !

                                       Pierre Dupuis

 

Guy Môquet carrière des fusillés

Image du net

 

Poème écrit après une visite à la carrière des fusillés de Châteaubriant où Guy Môquet et vingt-six de ses amis ont été assassinés par les nazis le 22 octobre 1941.

 Lien :  https://fr.wikipedia.org/wiki/Guy_M%C3%B4quet

 

Guy Môquet

Image du net

A Guy Môquet,

Je suis allé dans la carrière

où avec tes vingt-six amis

vous avez chanté la dernière

Marseillaise au nez des nazis.

Vous êtes tombés sous les balles

de ces ignobles assassins

à la volonté animale

de faire souffrir à dessein.

Vous étiez les vint-huit otages

désignés arbitrairement

pour venger sur un coup de rage

la mort d’un de leurs commandants.

Vous aviez déjà connaissance

des méthodes de vos bourreaux

pour juguler la résistance

de ceux qui étaient des héros.

Vous en étiez déjà les frères

arrêtés et puis internés

dans des conditions arbitraires,

pris sur le fait ou dénoncés.

L’emploi des lettres anonymes

en ces temps-là était courant,

moyen avec risques minimes

d’éliminer des tas de gens.

Domaine réservé aux lâches

où l’on dénonce son voisin

pour des rancœurs que l’on remâche

depuis des temps parfois lointains.

Un concurrent ou bien encore

un rival de cœur ou d’argent

et tant pis si l’on collabore :

l’anonymat rend transparent !

La vie dans les camps était dure

et à Choizel pas d’exception,

les barbelés et les clôtures

rendaient ardues les évasions.

Les collabos et la milice,

les cloportes et les salauds

s’étaient ligués et mis en lice

pour vous mener droit aux poteaux.

Un gouvernement à la botte

avec des serviteurs zélés

qui avec les SS fricotent

sans même être manipulés !

Au Mont Valérien et à Nantes

d’autres pour la même raison

ont subi l’inique et sanglante

fin au poteau d’exécution.

Toi, Guy Môquet, le tout jeune homme,

tu avais rejoins tous ceux qui

se battaient sans être économes

dans les réseaux ou les maquis.

En entrant dans la résistance

malgré les risques encourus

tu as rendu gloire à la France

par ton courage et ta vertu.

Ta poignante lettre à ta mère

et le message à tes amis

prouve que devant l’adversaire

tu fus toujours un insoumis.

Exemple parmi les exemples,

malgré ta jeunesse tu as

montré ton courage et ta trempe

en écrivant ces lignes-là.

Tes lignes qui tirent des larmes

quand on s’en empreigne vraiment

doivent être pour nous des armes

contre tout recommencement.

Si par malheur la barbarie

revenait un jour dans nos murs

par le fait de quelque incurie

envers les droits venus d’obscurs,

Il faudrait que pour la patrie

des « Guy Môquet » aux souffles purs

se lèvent vivement et crient :

« Tous au combat pour le futur ! »

« Que ma mort serve à quelque chose » :

une dernière volonté

qui serait alors en osmose

avec ta soif de liberté !

                                       Pierre Dupuis

Guy Môquet carrière des fusillés

Image du net

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"Balade au Pays des Fées, ou Dolmen réservé," Un poème de ... Rotpier ! + Avis de vacances !

10 Juin 2015 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

 

Comme je repars dans le même secteur ( Loire Atlantique ) qu'il y a 3 ans,  je vous propose le devoir de vacances très féerique que j'avais écrit alors !

 

Photo de Pierre

Une légende … à ne pas mettre

entre toutes les mains ! 

Balade au Pays des Fées,

ou

Dolmen réservé,

 .

Alors que j’étais en vacances

pour un repos bien mérité

dans un très joli coin de France

d’une grande authenticité,

j’ai fait un soir la connaissance

d’étranges personnalités.

Tout en bas de l’Ile et Vilaine,

en arrivant coté orient,

commence dans de vastes plaines

la Bretagne au passé vaillant.

J’y ai croisé une dizaine

de fées dansant et babillant.

Ce lieu nommé « La Roche aux Fées »

est un dolmen très imposant,

les soirs de lune et bien coiffées

les fées choisissent un passant

pour l’accompagner dans l’allée

et bavarder chemin faisant.

Je ne peux vraiment pas vous dire

pourquoi elles m’avaient choisi,

je n’ai rien fait pour les séduire

ou alors je n’ai pas saisi.

Je vais quand même les décrire

mais épargnez-moi vos lazzis !

La première était agitée

comme une femme de la ville,

courant comme une dératée :

elle se nommait « La Fée Brile » !

La seconde aimait l’unité

et était bien considérée,

elle ignorait la vanité

et se nommait « La Fée Dérée » !

La troisième avait deux frangines

et lâchait des pets affolants,

elle était souvent aux latrines

et s’appelait « La fée Culant » !

Pour sa sœur ce n’était pas mieux,

soyons clairs et soyons limpides,

elle sentait le bouc très vieux

et on la nommait « La Fée Tide » !

La cinquième était bien leur sœur :

sa peau était couperosée,

elle sentait fort la sueur

on la nommait « La Fée Zandée » !

La septième riait très fort

pendant des heures d’affilées

en tressautant comme un ressort

et on la nommait « Le Fée Lée » !

La huitième portait bonheur

et l’on pouvait devenir riche

rien qu’en lui touchant le valseur

et on la nommait « La Fée Tiche » !

La neuvième ne fichait rien,

baillant d’une façon constante,

c’est couchée qu’elle se sentait bien ,

on la nommait « La Fée Néante » !

Jusque là rien de bien brillant

malgré leurs baguettes magiques,

pas grand-chose d’émoustillant

mais … la dernière … oh ! Magnifique !

C’était de très loin la plus belle

et elle avait je ne sais quoi,

… dans le regard, une étincelle ?

Elle avait un joli minois !

J’en oubliais toutes les autres

quand elle me prit par la main

et m’entraîna sans patenôtres

sous le dolmen d’un air câlin !

Je ne pus que rester pantois

quand elle passa à l’action,

c’est là que je compris pourquoi

on la nommait « La Fée Lation » !

Depuis je vais la retrouver

quand la lune brille le soir,

c’est mon dolmen réservé

… je sais, ça va vous décevoir !

Si vous voulez un bon conseil :

ne venez pas traîner vos guêtres,

même du bout de vos orteils,

pour mater nos ébats champêtres !

Notre amour n’est pas platonique :

elle n’aime pas les voyeurs,

un coup de baguette magique

et vous finissez en choux fleur !

Ou bien encore en châtaignier

ou en breton à chapeau rond,

vous n’avez rien à y gagner

… sauf à vouloir être marron !

Mais tout cela n’est que légende,

je sais que vous l’avez compris,

ne me mettez pas à l’amande :

 j’en serais ma foi fort contrit !

Si vous aimez les mégalithes

et que vous passez près de là,

visitez ce site insolite

mais ne pensez pas trop à ça !

Croire aux fées n’est plus de votre âge !

Avalez donc un gardénal :

vous êtes déjà tout en nage,

vous allez vous faire du mal !

                               Rotpier

Image du net

 

Nota :  Je serais absent jusqu’à la fin juin … que les fées soient avec vous !

 

 

 

Comme je repars dans le même secteur ( Loire Atlantique ) qu'il y a 3 ans,  je vous propose le devoir de vacances très féerique que j'avais écrit alors !

 

Photo de Pierre

Une légende … à ne pas mettre

entre toutes les mains ! 

Balade au Pays des Fées,

ou

Dolmen réservé,

Alors que j’étais en vacances

pour un repos bien mérité

dans un très joli coin de France

d’une grande authenticité,

j’ai fait un soir la connaissance

d’étranges personnalités.

Tout en bas de l’Ile et Vilaine,

en arrivant coté orient,

commence dans de vastes plaines

la Bretagne au passé vaillant.

J’y ai croisé une dizaine

de fées dansant et babillant.

Ce lieu nommé « La Roche aux Fées »

est un dolmen très imposant,

les soirs de lune et bien coiffées

les fées choisissent un passant

pour l’accompagner dans l’allée

et bavarder chemin faisant.

Je ne peux vraiment pas vous dire

pourquoi elles m’avaient choisi,

je n’ai rien fait pour les séduire

ou alors je n’ai pas saisi.

Je vais quand même les décrire

mais épargnez-moi vos lazzis !

La première était agitée

comme une femme de la ville,

courant comme une dératée :

elle se nommait « La Fée Brile » !

La seconde aimait l’unité

et était bien considérée,

elle ignorait la vanité

et se nommait « La Fée Dérée » !

La troisième avait deux frangines

et lâchait des pets affolants,

elle était souvent aux latrines

et s’appelait « La fée Culant » !

Pour sa sœur ce n’était pas mieux,

soyons clairs et soyons limpides,

elle sentait le bouc très vieux

et on la nommait « La Fée Tide » !

La cinquième était bien leur sœur :

sa peau était couperosée,

elle sentait fort la sueur

on la nommait « La Fée Zandée » !

La septième riait très fort

pendant des heures d’affilées

en tressautant comme un ressort

et on la nommait « Le Fée Lée » !

La huitième portait bonheur

et l’on pouvait devenir riche

rien qu’en lui touchant le valseur

et on la nommait « La Fée Tiche » !

La neuvième ne fichait rien,

baillant d’une façon constante,

c’est couchée qu’elle se sentait bien ,

on la nommait « La Fée Néante » !

Jusque là rien de bien brillant

malgré leurs baguettes magiques,

pas grand-chose d’émoustillant

mais … la dernière … oh ! Magnifique !

C’était de très loin la plus belle

et elle avait je ne sais quoi,

… dans le regard, une étincelle ?

Elle avait un joli minois !

J’en oubliais toutes les autres

quand elle me prit par la main

et m’entraîna sans patenôtres

sous le dolmen d’un air câlin !

Je ne pus que rester pantois

quand elle passa à l’action,

c’est là que je compris pourquoi

on la nommait « La Fée Lation » !

Depuis je vais la retrouver

quand la lune brille le soir,

c’est mon dolmen réservé

… je sais, ça va vous décevoir !

Si vous voulez un bon conseil :

ne venez pas traîner vos guêtres,

même du bout de vos orteils,

pour mater nos ébats champêtres !

Notre amour n’est pas platonique :

elle n’aime pas les voyeurs,

un coup de baguette magique

et vous finissez en choux fleur !

Ou bien encore en châtaignier

ou en breton à chapeau rond,

vous n’avez rien à y gagner

… sauf à vouloir être marron !

Mais tout cela n’est que légende,

je sais que vous l’avez compris,

ne me mettez pas à l’amande :

 j’en serais ma foi fort contrit !

Si vous aimez les mégalithes

et que vous passez près de là,

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mais ne pensez pas trop à ça !

Croire aux fées n’est plus de votre âge !

Avalez donc un gardénal :

vous êtes déjà tout en nage,

vous allez vous faire du mal !

                               Rotpier

Image du net

 

Nota :  Je serais absent jusqu’à la fin juin … que les fées soient avec vous !

 
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