Le poème du jour : "
Crash … orchestré,
Chaque fois que tu te dénudes,
je plane un peu puis je m’envole,
finies pour moi les certitudes :
où est le nord ? L’aiguill’ s’affole !
Déjà, je perds de l’altitude,
je décroche et je dégringole :
c’est ton triangle des Bermudes
qui détraque à fond ma boussole !
Je vois à ta béatitude
que tu connais le protocole :
tu attends avec plénitude
que je me crash … et tu t’envoles !
Le dicton-poème du jour pour les Juliette aïe, aïe, aïe ! de Rotpier !
Un petit jeu de mot, une petite bêtise ou …. une grosse,
un personnage caché ou bien toute autre chose : juste pour vous faire sourire ! Enfin, je l’espère !
Le dicton-poème du jour pour les Juliette :
Aujourd’hui,
mon ami,
si tu connais une Juliette :
n’oublie pas de lui faire sa fête !
Emmène-la voir si Rome est haut
et à Vérone, elle enlèvera ses bas tôt !
Alors, une monte aiguë sera la bienvenue !
Si tu t’aperçois qu’elle est mal faite,
moche comme une vieille chaussette,
tout de guingois, bref : mal foutue,
avec des guiboles qui gondolent,
un bruit de casserole quand elle rigole,
dis-toi bien, mon ami que j’ai,
qu’ailleurs, il y a des cas plus laids !
Comme la Mère Cutio à Paris,
qui n’enlève jamais ses bigoudis !
Et n’oublions pas, le long de la digue,
les grandes tournantes à Montaigu,
la digue, la digue, la digue du cru !
Et comme il faut une fin tragique,
je m’en vais avaler ma chique !
Pour ce dicton-poème - un de mes pires ! -
je bois ce poison et … j’expire !
Aaaaaaaaaaaaaaaaah !
Et pis c’est tout !
Rotpier
Dopage : encore un coureur épinglé dans lascension dun col ! Un scoop de Rotpier !
Extrait du quotidien « Le libre Bigoudi du Bas-Rhin » :
Le scoop de notre envoyé très spécial, Rotpier …
Dopage : encore un coureur épinglé dans l’ascension d’un col !
Le coureur de jupons, Jean Tirrenmasse, de l’équipe Festirra, a été contrôlé positif lors de la 5ème ascension du col de l’Utérus d’une Ukrainienne très vallonnée.
Les analyses ont confirmé des traces d’une substance bleue, pas encore tout à fait identifiée car un incident a eu lieu dans le laboratoire de contrôle « Sitennatékui ».
En effet, lors des manipulations, toutes les éprouvettes du laboratoire se sont inversées, extrémité ronde en l’air. Parmi les laborantines qui manipulaient, deux ont réussi à s’échapper et trois sont restées bloquées.
On les a retrouvées dans un état de profond épuisement, mais aussi, paradoxalement, de grande béatitude. Une enquête a été diligentée par le shérif du département de Bas-Rhin.
D’autant que, fait très curieux, les deux employées qui avaient réussi à s’échapper sont actuellement dans un état de profonde prostration et répètent inlassablement : «Ah ! si nous avions su … Ah ! si nous avions su ! »
Affaire à suivre …………….
Note du journal :
Notre correspondant très spécial, Rotpier, reste sur place pour en savoir plus. Il prend cette affaire très à cœur et s’engage, avec l’aide de sa collaboratrice, Claire, à la tirer au clair.
Souhaitons lui une véritable réussite pour qu’il aille jusqu’au bout de ses limites et qu’il arrive, avec Claire au sommet de la gloire !
Le poème du jour: " La vieille dame" ... de Rotpier
Cliché mémorisé, le passant de hasard que j’étais se surprit à allonger le pas. Certains m’avaient doublé depuis longtemps et d’autres me dépassaient encore.
La vieille dame,
Ses yeux,
profondément encastrés,
avaient la fragilité et la transparence gênante
d’un œuf sans coquille, bleu.
Un bleu aussi délavé
que celui d’un jean en déshérence.
Les quelques fils d’argent,
disséminés sur sa tête, avaient oublié
les descendantes cascades d’antan.
Sa peau, sahélisée,
raide tendue sur l’armature décalcifiée
d’os protubérants,
semblait prête à se rompre à tout instant.
La moindre esquisse de sourire
- vague grimace pour qui ne savait pas la lire -
lui demandait un effort considérable.
Et elle restait là, greffe de fauteuil,
dans l’interminable attente
d’un avenir en deuil.
Condition misérable.
Petit tour sur le tour : la pensée du tour de Rotpier !
Faut pas prendre les bons vieux pour des connards sauvages : ils ont plus d’un tour dans leurs musettes !
Petit tour sur le tour : la pensée du tour
Vino tour Off !
Rasmussen Michaël :
c’était quoi dans ta gamelle ?
Et on n’a sûrement pas fait le tour
maintenant, à qui le tour ?
Faut vider toutes les musettes :
Y a pas que de l’anisette !
Maintenant mon Alberto
c’est toi le roi du vélo !
Et si tu veux qu’on t’adore :
faut prouver qu’ t’es le plus fort
sans piquouzes dans les gambettes
et sans rien dans ta musette !
Dans l’équipe Discovery
faut pas jouer les fusées
pour arriver à Paris,
sur nos beaux champs Elisée !
Car la Discovery Channel
pourrait prendre une gamelle
Même en niant comme un gamin,
qu’elle n’était pas au parfum !
Fin !
Et pis c’est tout !
Rotpier ( dopé à l’ A. P. Ro ! )
Le poème du jour : « Tu le diras un jour » de Rotpier
Préambule :
Combien en a t-il eu ? Combien y en a-t-il en ce moment ? Combien y en aura-t-il encore ?
… beaucoup, hélas !
Tu le diras un jour …
Neuf ans,
tu avais neuf ans.
Lui ? Quarante… à peu près.
Il t’en imposait
…il en imposait à tout le monde !
Il était l’autorité reconnue.
Reconnu de tous.
Ne pas lui obéir ? Personne n’osait !
Toi, plus que tout autre.
Toi le timide, le respectueux, le presque soumis.
Oh ! il avait soigneusement choisi !
Il avait de l’expérience : la science de l’infamie !
Des bruits avaient bien circulé …
mais il en circule tant… des bruits !
Et puis … si gentil, si près des enfants !
Lui, l’organisateur des veillées,
des ballades, des feux de camp,
des sorties, des colos !
Et toujours le bon mot !
Si serviable, si près des enfants …
trop près !
Beaucoup trop près !
Avec ta naïveté et ta timidité,
tu n’avais rien vu venir.
Tu n’avais pas vu l’étau se resserrer,
l’étau dégoûtant de ses bras se resserrer !
Et … c’est arrivé.
Après … des promesses ! … des menaces !
Trois fois il a recommencé !
Puis il a vu - il a su ! - que tu allais craquer.
Alors, doucement, perfidement, il a battu en retraite.
Il a continué les promesses … les menaces
… beaucoup plus les menaces !
Mentalement, il t’a bâillonné,
il t’a mis dans sa nasse !
Comme d’autres … comme beaucoup d’autres !
Puis, le temps a passé mais … rien ne s’est effacé !
Image claire et nette dans ta mémoire
qui remonte certains soir
… certains soirs un peu plus noirs.
Tout est près à resurgir ! Il suffira d’un déclic,
d’un fait plus fort que les autres … un procès ?
une lecture sur le sujet ?
une émission de télé ?
ou … tout simplement de l’amour.
De tout l’amour et de toute la confiance en une femme,
pour qu’enfin tu parles, que tu dises,
que tu accuses le maudit, l’infâme !
D’autres suivront
et vous éviterez que nuise encore ce scélérat :
l’ignoble ordure qui t’a fait ça !
Les dictons de la semaine selon Rotpier !
Un petit jeu de mot, une petite bêtise ou …. une grosse,
Les dictons de la semaine … selon Rotpier !
Si tu crèves à la Sainte Christine,
tu rouleras avec une rustine
jusqu’à la Sainte Catherine,
jour ou tous les chiens aboient
en prenant racine !
Note de Rotpier : Je ne suis pas absolument certain de la fin ….
Tous les « 25 juillet »
les imprimeurs sont fermés
pour : « Risque de coquille à la Saint Jacques » !
A la Sainte Anne,
tous les bourricots sont en panne
et les zinzins en cabane !
Enfin ….pas tous, le Rotpier est encore dehors !!!
Et pour finir la semaine :
Nathalie sortira
Samson
manteau de Marthe !
Et pis c’est tout !
Rotpier
Le poème du jour : « Scandale sur le sable ! » de Rotpier
Merci à Marie Bretagne pour m’avoir permis d’utiliser cette photo comme source d’inspiration pour ce poème.
http://motsquivolent.spaces.live.com/
Scandale sur le sable !
Qui donc a pu - c’est un scandale ! -
abandonner ses deux sandales ?
Cela me fait bien mal au cœur,
mêm’ sans être un enfant de choeur !
Je veux la vérité totale,
même lourde comme tantale !
Est-ce une fille ou un garçon
qui s’est conduit de cett’ façon !
Au plein soleil, elles exhalent
une tristess’ des plus causales !
C’est mon honneur, c’est mon devoir :
je veux absolument savoir !
Je ne pars pas et je m’installe :
ma décision est capitale !
… Ça bouge à coté du buisson
… Ça s’agite et … voilà le son !
Voila … je sais ! C’est de la balle !
La vérité … je la déballe :
Joli bouquet de pieds à poil,
prenant leur pied : ça c’est au poil !
Il n’y aura pas de scandale :
elle reviendra prendr’ ses sandales !
Toute contente en fredonnant
un petit air en ronronnant !
Mais … et si je me faisais… fleuriste ?
C’est une idée monumentale !
Sûr ! Demain… c’est moi qui l’emballe !
Sur la dune ou au bout du quai,
bibi dressera le bouquet !
Le poème du jour: " Du coté de Pornic " ... de Rotpier
Remarque de Rotpier :
Je connais bien des ports, mais un port épique comme celui de Pornic : non ! Il a le piquant que d’autres n’ont pas ……….peut-être à cause de ses bites d’amarrage si particulières?
Poème déjà publié, mais je l’aime bien… même s’il est de moi !
Et pis … c’est les vacances … non ?
Bienvenue à Pornic !
Petit clin d’oeil à Baudelaire pour le début (lequel, soit dit en passant, est quand même mort de la syphilis !) et à Rabelais pour le fond. Rabelais dont j’ai dû croiser l’esprit gaillard en visitant Chinon et qui m’aurait certainement pardonné, alexandrins boiteux et rimes en « nic et en « tique » paradoxalement récentes !
Du coté de Pornic,
J’ai longtemps habité sur les quais de Pornic
où des soleils marins déteignaient sur les vieux,
où de vaillants bateaux mouillaient en atlantique
où les filles du port recevaient les messieurs.
Les flux et les reflux ont usé les coutumes
et même si parfois l’on croise des cirés,
les métiers ont changé, modifiant les costumes
dans un choix volontaire ou bien moins désiré.
Les bites d’amarrage ont changé d’habitudes,
oublié les filins qui sentaient le poisson,
elles ont maintenant bien d’autres servitudes
et il arrive qu’un string y frotte son cordon !
Et c’est tout un bonheur pour ces vieilles vaillantes
que d’humer à nouveau la merveilleuse odeur
qui leur fait renforcer leur position saillante :
sublime exhalaison ravivant leur vigueur !
J’ai longtemps habité du coté de Pornic
où des tas de marins se font vraiment très vieux,
où des bateaux usés rouillent en Atlantique,
où les bites du port font toujours des envieux !
Pierre Dupuis
Les pensées du jour ... selon Rotpier !
Qu’est-ce qu’une idée neuve, brillante, extraordinaire ?
Ce n’est point, comme se le persuadent les ignorants, une pensée que personne n’a jamais eue, ni dû avoir.
C’est au contraire une pensée qui a du venir à toute le monde et que quelqu’un s’avise le premier d’exprimer.
Boileau ( préface des « Œuvres » )
Sans nous comparer à Boileau ( d’ailleurs, moi, j’en bois assez peu ! ) nous pouvons quand même émettre quelques pensées pour épancher ainsi nos vies !
Et pis c’est tout !
Rotpier
Les pensées du jour … selon Rotpier !
Première pensée :
Les rides du sourire sont toujours plus jolies que celles de la tristesse.
Deuxième pensée :
Si toutes les jeunes filles d’un pensionnat perdaient le même jour leur virginité, ce serait vraiment le bouquet !
Et pis c’est tout pour aujourd’hui !
Rotpier