Les pensées du jour, sérieuses ou moins sérieuses de Pierre ou de Rotpier !
Qu’est-ce qu’une idée neuve, brillante, extraordinaire ?
Ce n’est point, comme se le persuadent les ignorants, une pensée que personne n’a jamais eue, ni dû avoir.
C’est au contraire une pensée qui a du venir à toute le monde et que quelqu’un s’avise le premier d’exprimer.
Boileau ( préface des « Œuvres » )
Sans nous comparer à Boileau (d’ailleurs, moi, j’en bois assez peu !) nous pouvons quand même émettre quelques pensées pour épancher ainsi nos vies ! Sans avoir trop mal aux genoux ....... ?
Et pis c’est tout !
Rotpier
.
On commence par les sérieuses… avec quelques nuances bien sûr car :
« Car nous voulons la Nuance encor,
Pas la Couleur, rien que la nuance !
Oh ! la nuance seule fiance
Le rêve au rêve et la flûte au cor ! »
Questions :
Quel poète, quel poème ?
Deux questions subsidiaires
Qui viennent s’immiscer, altières,
Incongrues et bohêmes.
Ceux qui trouvent gagnent le droit de lire la suite de ce billet, il est vrai un peu moins poétique et beaucoup plus élastique !
1ère Pensée :
Au Moyen-Orient, au niveau des plaies profondes qui divisent les pays, untel soigne, untel avive. Benyamin Netanyahou fait partie des derniers.
2ème Pensée :
A moins d’être stupide et borné, on ne peut pas être à 100% pro-déconfinement ou pro-confinement. Ces positions relèvent de la connerie pure et simple ou de l’extrémisme.
3éme Pensée :
Savez-vous que l’anagramme de « chauve-souris » est « souche à virus » ? Surprenant non ?
4éme Pensée :
Une pieuvre peut avoir trois amoureux sans être volage puisqu’elle a trois cœurs ! Surprenant aussi non ?
5éme Pensée :
Il y avait le nettoyage par le vide, maintenant, dans les EHPAD, il y a le nettoyage par le covid ! ( Oh ! le vilain ! )
Deux moins sérieuses :
6éme Pensée :
Ne pourrait-on pas comparer les dernières résistances d’une jeune-fille avant d’être déflorée à une guerre de tranchée ? Poilant non ? ... ça vous en bouche un coin hein !
7éme Pensée :
Vendredi 1er mai, dans le bois de Chaville, il y aura plus de poulets que de muguet … et pas qu’un brin !
Allez, on termine en chanson :
"Travail sans filet… mais très dérivant," un poème sur corde tendue de ... Rotpier !
Le poète est un funambule ... mais il ne travaille pas sans fil ... conducteur !
Image du net
Travail sans filet… mais très dérivant,
J’ai connu un poète gay,
ses rimes étaient monotones
peu profondes et très atones,
on pouvait les passer à gué !
Elles terminaient en « filé »
ou bien en « manche » ou bien en « cule »,
sans évoquer les renoncules,
pas plus que la pêche au filet !
J’ai cessé de le fréquenter
dès lors qu’il m’a fait ses yeux tendres,
je me suis enfui sans attendre :
pas question de le contenter !
Si je suis très large d’esprit,
ailleurs je refuse de l’être,
je ne veux pas me laisser mettre
… même si l’on m’offre un bon prix !
Je ne veux pas d’un avenir
du genre Sodome et Gomorrhe,
je ne suis pas un matamore,
je vous somme d’en convenir !
Péroraison rimant avec raison…
Je vous sens assez offusqués,
je ne veux plus que ça dérape
j’arrête là, je me rattrape :
je boycotte la rue du quai !
Mais …
J’ai plus d’une corde à mon arc,
ne me collez pas d’étiquette
j’écris aussi quelques bluettes
que je récite dans les parcs !
Mais de nos jours les amoureux
n’aiment plus guère les poèmes,
ils ne déclarent leurs « Je t’aime ! »
que sur Facebook … les malheureux !
Nous n’avions point besoin d’écran
pour bien maîtriser le tactile
surtout en dessous du textile
… c’était autrement enivrant !
Et nul besoin de logiciel,
ni de satanés de mots de passe,
il n’y avait guère d’impasse
pour aller au septième ciel !
Rien à faire d’applications
pour connaître la marche à suivre,
ni de valider pour poursuivre :
tout se passait à l’intuition !
Bien sûr on finissait à plat
un peu comme les batteries,
c’était la seule analogie
… vous souriez ? … c’est déjà ça !
Mais tout cela c’est du passé,
plus je vieillis, plus je radote,
je me sauve, je m’escamote,
pour éviter de ressasser !
Sans être par trop dépassé
dans mon check-up des points clignotent,
ça sent l’argus et la décote :
j’approche du vieux con cassé !
Rébus : le petit arrêt rébus dominical de … Rotpier ! Deux pour le prix d'un et c'est toujours cadeau !
.
Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ?
Juste comme ça, pour se dégourdir
un peu les neurones !
Petite aide au rébus
(les champions s'en passeront !) :
5ème ligne, 3ème image : partie d'un arbre cher à Shakespeare : " - - - - " ou ne pas " - - - - !
6ème ligne, 3ème image : la moitié du surnom du volatile !
8ème ligne, 3ème image : la moitié du nom du personnage !
10ème ligne, avant dernière image : la moitié de ce qu regarde ce sacripant de Titeuf ! Dernière image : le serpent fait toujours " s ", c'est sa manie !
Réponse :
On l’est ou on l’est pas, c’est tout ou rien : on ne peut pas être psy qu’aux pattes ! Encore que pour certains un sérieux doute puisse exister !
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Le second en bonus et sans aide pour les accros !
C'est un rébus assez long et très sérieux.
Allez, au boulot brav' gens ! Et ... essayons de ne pas tomber trop dans ce piège ! Il faut essayer de ne jamais dire de mal de notre saloperie de voisin ! 😊
Réponse :
Supposons d’ôter tous les chapitres liés à la critique en général, que resterait-il de la conversation d’une grande majorité des gens ? Que dalle ! Et, nous ne serions pas forcément hors du lot !
Richard Cocciante : " Au clair de tes silences " ... Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
"Richard Cocciante"
« Au clair de tes silences »
Pour écrire d'aussi belles chansons, je pense qu'il a un Cocciante intellectuel au dessus de la moyenne ... qu'en pensez-vous?
Au clair de tes silences,
Au clair de ses grands yeux
Je n'irais plus dormir
Au clair de ses grands yeux
Je n'irais plus mourir
Au clair de ses matins
Où dorment ses soleils
Au clair de mon chagrin
S'envole l'hirondelle
Au clair de ses histoires
Je n'existerai plus
Au clair de sa mémoire
Un jour je me suis perdu
Mais ce qu'elle ne sait pas
C'est que je l'aime encore
Mais ce qu'elle n'entends pas
C'est que je l'aime fort
Au clair de ses silences
J'ai brisé mon amour
Comme des vagues blanches
Sur des rochers trop lourds
Comme un oiseau blessé
Qui a brisé ses ailes
Je voudrais m'arrêter
Et éteindre le ciel
Je voudrais m'allonger
Et tuer le soleil
Le temps pose ses heures
Et son sourire s'efface
Et j'ai le cœur qui pleure
Aujourd'hui, je suis mort
Parce qu'elle, elle vie encore
Sans moi et qu'elle m'oublie
Au clair de chaque nuit
Et je la hais d'amour
Au plus profond de moi
Et je l'aime toujours
Mais elle ne revient pas
Bon partage !
Rotpier
Les pensées du jour, sérieuses ou moins sérieuses de Pierre ou de Rotpier !
Qu’est-ce qu’une idée neuve, brillante, extraordinaire ?
Ce n’est point, comme se le persuadent les ignorants, une pensée que personne n’a jamais eue, ni dû avoir.
C’est au contraire une pensée qui a du venir à toute le monde et que quelqu’un s’avise le premier d’exprimer.
Boileau ( préface des « Œuvres » )
Sans nous comparer à Boileau (d’ailleurs, moi, j’en bois assez peu !) nous pouvons quand même émettre quelques pensées pour épancher ainsi nos vies ! Sans avoir trop mal aux genoux ....... ?
Et pis c’est tout !
Rotpier
.
Et si on jouait un peu avec les anagrammes : à vous de les dénicher et de reprendre en chœur : « Dénichons, dénichons, dénichons ! »
-
Il aimait le vélo : appuyer sur le pédalier n’était pas pour lui déplaire.
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C’est marrant une luciole posée la nuit sur une - - - - - - - ! (là, je vous laisse développer ! )
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Le petit vieux avait souvent la verge en grève !
-
Les sénateurs sont souvent des grands amateurs de sauternes !
-
Cette prostituée, véritable tripoteuse, était capable de jolies pirouettes ! ( 3 )
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S’il reste très longtemps en poste, Gérald Darmanin deviendra-t-il un véritable mandarin des finances ?
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Cette demi-mondaine avait plus d’une corde à son arc : elle était à la fois tapineuse et patineuse. D’une santé de fer, elle était épuisante pour ses partenaires ! ( 3 + un contrepet interne ! )
-
Avec le confinement, il n’y a pas de relâchement dans le harcèlement.
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Il maîtrisait parfaitement trois langues mais le soir, sur la lagune, il n’était pas foutu de rouler correctement des patins aux filles. ! A quoi ça sert de faire Erasmus dans de pareilles conditions !
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Quand on prend un bon coup sur le cigare, on peut rester dans le cirage assez longtemps !
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Entre bien savoir rouler un patin et faire le tapin, il y a de la marge !
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On termine par une pensée… toujours anagrammesque :
Partant de l’observation que l’anagramme de « génital » est « antigel » ne peut-on pas en conclure que les femmes chaudes ne craignent pas l’hiver ?
Et pis c’est tout pour aujourd’hui !
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Épicétou !
Sur ce, le Rotpier vous salue bien !
Le poème du jour tout frais sorti de la criée : " Comme le fil d’un couteau, " ou " La rousse qui aimait les langoustes " de ... Rotpier
Comme le fil d’un couteau,
ou
La rousse qui aimait les langoustes
Elle était jeune elle était rousse
dotée d’une belle frimousse
sa taille était cambrée et douce
et elle adorait les langoustes !
Il était beau il était mousse
tout jeune pêcheur de langoustes
il ne connaissait pas la frousse
ni l’embarras qui éclabousse !
Une nuit sous la lune rousse
sur un joli tapis de mousse
ils jouèrent à trousse-trousse
et ce fut la grande secousse !
C’était une réelle rousse
une peau tachetée et douce
elle venait à sa rescousse
quand il flanchait et criait : « Pouce ! »
Elle était folle de son mousse
il lui ramenait des langoustes
qui cuisinées au pamplemousse
donnaient du peps pour les secousses !
Leur passion devint aigre-douce
quand elle apprit qu’une autre rousse
l’avait entraîné sur la mousse
sans que pour autant il ne tousse !
Elle détesta les langoustes
lui s’en alla à la cambrousse
d’où venait la traîtresse rousse :
au fil du temps l’amour s’émousse !
Péroraison :
Mais j’en entends au fond qui gloussent
doutant de ma saga des rousses
leur scepticisme m’éclabousse
je préfère mettre les pouces !
Vous ne saurez pas tout des rousses
à moins d’aller mettre une rouste
à ces vilains qui se trémoussent
d’aise en grignotant des mangoustes !
Et tant pis si je les courrouce
je retourne dans ma cambrousse
faucher mes foins et ma jarousse
pour y coucher ma muse rousse !
Ou bien alors …
Ou bien alors je la retrousse
je la retourne et je la trousse
la cramponnant pour qu’elle se vousse
aussi cruel que Barberousse !
Rébus : le petit arrêt rébus dominical de … Rotpier ! Deux pour le prix d'un et c'est toujours cadeau !
.
Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ?
Juste comme ça, pour se dégourdir
un peu les neurones !
Petite aide au rébus
(les champions s'en passeront !) :
1ère ligne, 2ème image : il y en a 4 de 2 personnages !
2ème ligne, 1ère image : un diagramme de " - - - " et ... pas celui pour les bourricots !
3ème ligne, 1ère image : 0,5 Km/h : c'est très " - - - - " ! 3ème image : il ne faut pas prendre la fille !
4ème ligne,2ème image et en direct: " che " !
7ème ligne, 1ère image : autre nom pour l'arobase ! " - - " choum ! A vos souhaits !
8ème ligne, 2ème image : là, il faut scinder la 1ère lettre et le reste ! ( signé Le Rotpier, un gars qui a du poil aux pattes ... comme le bestiau présenté ! )
10ème ligne, 2ème image : " - - - " est ce personnage ? Dernière image : le serpent fait toujours "s" ... c'est sa manie et non sa Nanie !
Réponse :
Prendre son pied en roulant des galoches relève d’une logique très terre-à-terre et il n’y a que les mauvaises langues qui puissent dire le contraire !
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Le second en bonus et sans aide pour les accros !
C'est un rébus assez long et avec toujours un rapport avec l'actualité, mais très fantaisiste !
Allez, au boulot brav' gens ! ... J'espère qu'il va vous faire rigoler : c'est bon pour le moral ... surtout en ce moment !
😊
Réponse :
Mourir du Covid-19 ou d’une chute d’échelle en peignant la girafe, c’est quif-quif bourricot : tu es mort, un point c’est tout. Sauf … sauf que cela fait moins rigoler la girafe et que ce n’est pas bon pour son moral !
Christophe : « Les mots bleus » ... Les chansons ou les musiques que j’aime … de Pierre + un bonus de Rotpier !
« Christophe »
« Les mots bleus »
La remarque :
Un hommage à celui qui nous a quitté...
Les Mots bleus
Dans le square les fleurs poétisent
Une fille va sortir de la mairie
Comme chaque soir je l'attends
Elle me sourit
Il faudrait que je lui parle
À tout prix
Les mots qu'on dit avec les yeux
Parler me semble ridicule
Je m'élance et puis je recule
Devant une phrase inutile
Qui briserait l'instant fragile
D'une rencontre
D'une rencontre
Ceux qui rendent les gens heureux
Je l'appellerai sans la nommer
Je suis peut-être démodé
Le vent d'hiver souffle en avril
J'aime le silence immobile
D'une rencontre
D'une rencontre
Dans le square les arbres sont couchés
Je reviens par le train de nuit
Sur le quai je la vois
Qui me sourit
Il faudra bien qu'elle comprenne
À tout prix
Les mots qu'on dit avec les yeux
Toutes les excuses que l'on donne
Sont comme les baisers que l'on vole
Il reste une rancœur subtile
Qui gâcherait l'instant fragile
De nos retrouvailles
De nos retrouvailles
Ceux qui rendent les gens heureux
Une histoire d'amour sans paroles
N'a plus besoin du protocole
Et tous les longs discours futiles
Terniraient quelque peu le style
De nos retrouvailles
De nos retrouvailles
Les mots qu'on dit avec les yeux
Je lui dirai tous les mots bleus
Tous ceux qui rendent les gens heureux
Tous les mots bleus
Tous les mots bleus
Bon partage !
Pierre
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Maintenant que vous avez bien l'air en tête,
le bonus de l'affreux Jojo Rotpier :
« Les mots bleus »
de Christophe
qui deviennent :
« Les gros bleus »
de Rotpier
.
Les gros bleus,
Ça fait six heures que je la brutalise
Dans la chambre et pour des bêtises
Cette fille je l’ai conduite à la mairie
Je voudrais lui péter les dents
Elle me sourit
Il faudrait que je parte
À tout prix
Je lui ferais des gros bleus
De ceux qui marquent bien les yeux
Elle sera très ridicule
Je m’élance et je la bouscule
Pas un coup qui soit inutile
J’ai le coup de poing très habile
Et pas de contre
Et pas de contre
Je lui ferais des gros bleus
De ceux qui rendent malheureux
Je la cogn’rais sans la nommer
Je suis peut-être démodé
Le bruit des coups s’entend en ville
Mais je m’en fous c’est ça mon style
Et pas de contre
Et pas de contre
Il n’y a plus d’horloge elle est cassée
Comme les chevets de la chambre à coucher
En lambeaux sa chemise de nuit
Sur le cul je la revois
Qui me maudit
Il faudra bien qu’elle comprenne
À tout prix
Je lui ferais des gros bleus
On ne pourra plus voir ses yeux
Toutes les claques que je donne
Sont de grande classe et de haut vol,
Il me reste une rancœur de bile
Mon estomac est très fragile
Et vaille que vaille
Et vaille que vaille
Je lui ferais des gros bleus
De ceux qui sont très douloureux
Fin de l’histoire et des paroles
J’ai pas besoin de protocole
Et de très longs discours futiles
Ce ne serait pas dans mon style
Et vaille que vaille
Et vaille que vaille
Je lui ferais des gros bleus
De préférence sur les yeux
Je lui ferais de très gros bleus
De ceux qui sont très douloureux
De très gros bleus
De très gros bleus
Et pis c’est tout !
A la vôtre !