" Sur les traces de la pucelle " ou " Ce que j’espère de Chinon " ... du chevalier Rotpier !
Préambule :
Je pars en fin de semaine en vacances du coté de Chinon.
Retour vers le milieu de la 1ère semaine de juillet … si j’échappe aux flammes ou aux sbires du roi !
Le Rotpier
Petit bidouillage à partir d'une image du net !
Au pays de Rabelais il ne faut pas s’étonner des énormités …
Sur les traces de la pucelle
ou
Ce que j’espère de Chinon *
Je pars du coté de Chinon
comme l’avait fait la pucelle
qui abhorrait les étincelles
comme la tête de Cauchon !
Et si là-bas j’entends des voix
me demandant d’aller de suite
bouter pour mauvaise conduite
celui qui se prend pour le roi :
J’enfourcherai mon canasson
pour rejoindre à bride abattue
l’Elysée avec ma massue
pour aller fracasser Macron !
Tout cela est déjà écrit,
si Némo me cherche des crosses
je lui ferai des grosses bosses
si c’est Brigitte… pareil aussi !
J’affronterai Gérard Collomb
qui de gauche est passé à droite
je lui dirai ferme ta boite
je ne parle pas aux félons !
Je subirai l’inquisition
je gémirai sous la torture
voila ma destinée future
je tiendrai bon sous la question !
Je finirai sur le bûcher
drapé de mon seul oriflamme
à Rouen et au milieu des flammes
sur la place du vieux marché !
Mes cendres iront au Panthéon
quand on m’aura rendu justice
au regard de ce grand supplice :
cramer à poil sans pantalon !
Nota :
Je suis très pris avec mon association et mon départ en vacances en fin de semaine. Je vais essayer de passer faire un petit tour sur vos blogs aujourd’hui ou demain si je le peux.
Bonne continuation à toutes et à tous !
Rébus : réponse au petit rébus dominical de ... Rotpier !
Réponse pour le rébus :
Je viens de la mettre sur le billet d'avant … « rébus » !
Un grand bravo à ceux qui avaient trouvé !
Le petit rébus dominical de ... Rotpier !
Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ?
Juste comme ça, pour se dégourdir
un peu les neurones !
Petite aide au rébus
(les champions s'en passeront !) :
Jean Ferrat, "L'amour est cerise" : Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
Jean Ferrat :
« L’amour est cerise »
... C'est l'époque !
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Rebelle et soumise
Paupières baissées
Quitte ta chemise
Belle fiancée
L’amour est cerise
Et le temps pressé
C’est partie remise
Pour aller danser
Autant qu’il nous semble
Raisonnable et fou
Nous irons ensemble
Au-delà de tout
Prête-moi ta bouche
Pour t’aimer un peu
Ouvre-moi ta couche
Pour l’amour de Dieu
Laisse-moi sans crainte
Venir à genoux
Goûter ton absinthe
Boire ton vin doux
O rires et plaintes
O mots insensés
La folle complainte
S’est vite élancée
Défions le monde
Et ses interdits
Ton plaisir inonde
Ma bouche ravie
Vertu ou licence
Par Dieu je m’en fous
Je perds ma semence
Dans ton sexe roux
O Pierrot de lune
O monts et merveilles
Voilà que ma plume
Tombe de sommeil
Et comme une louve
Aux enfants frileux
La nuit nous recouvre
De son manteau bleu
Rebelle et soumise
Paupières lassées
Remets ta chemise
Belle fiancée
L’amour est cerise
Et le temps passé
C’est partie remise
Pour aller danser
Bon partage !
Rotpier
Les hululucubrations des chouettes Chouettes du Rotpier : un poil d'humour à plumes !
Les hululucubrations abracadabrantesques
des chouettes Chouettes du Rotpier
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... Je vous chouette une bonne distraction
... et une bonne journée !
" La valse des épithètes, " ... un poème d'une verdeur certaine de ... Rotpier, porte-parole de… Mado !
Il faut parfois avoir le courage de se faire porte-parole de causes délicates ...
Rotpier
Image du net modifiée par mes soins !
Avant-propos :
Ce poème est d’une verdeur
à offusquer les conformistes
bien que certains avec ardeur
nous côtoient avec pragmatisme !
Il n’est pas fait pour les coincés,
pour les gens de bonnes manières,
il risque de fort agacer
Ludovine de la Rochère !
… Appelez moi … Mado
La valse des épithètes,
C’est un métier un peu spécial,
vous allez tiquer je suppute
si je vous parle de social
à propos du statut des putes !
Ce mot je l’emploie à dessein
alors que je ne l’aime guère,
je le trouve très assassin
au point de lui faire la guerre !
Mais je n’ai vraiment pas le temps
d’écrire une longue préface
alors je me suis dit autant
être rapide et efficace !
Je me dois de vous préciser
que j’en suis une à part entière,
je ne cherche pas à biaiser
je n’ai rien d’une cachotière !
Voilà le décor est planté,
laissons tomber la polémique,
ne soyez pas épouvantés
je pourrais être en politique !
Je vous invite… en tout honneur
- ne faite donc pas cette tête ! -
à faire en simple promeneur
le tour de tous nos épithètes !
C’est un langage très fleuri
qui ne fait pas dans la dentelle,
je vous en offre un pot-pourri,
allez j’y vais, je m’y attelle !
Il y a ceux qui sont assez
… comment dirais-je … acceptables
et d’autres que l’on peut taxer
de franchement désagréables !
Commençons donc par ces derniers,
allons-y avec allégresse,
du pain béni pour chansonniers
pour peu qu’ils brodent sur les fesses !
Bifteck, bordille ou bien bourrin,
cagnasse, cateau ou cavette,
catin, chabraque ou bien ponette
sans oublier bien sûr putain !
Langouste, crevette ou gadou,
garce, gigolette ou filasse
belle avalanche de mots doux
que j’augmente : poule et pétasse !
On continue les jolis mots ?
Poufiasse, pouliche ou galoupe,
radasse, radeuse ou tréteau
… j’en remets un peu pour la soupe ?
Allez, encore quelques-uns :
conasse, marmite ou gagneuse,
roulure, souris, gagne-pain,
trimardeuse ou bien tapineuse !
Après ce beau tableau brossé
passons à ceux moins sarcastiques
mais qu’il faut quand même endosser :
nous sommes loin du romantique !
Il y a fleur de macadam
ou de trottoir et puis cocotte,
péripatéticienne … dam
c’est la classe au ras de la motte !
Courtisane, créature ou
demi-mondaine, horizontale,
fille de joie, de rien du tout
que pour quelques sous on emballe !
Croqueuse ou marchande d’amour,
dégrafée ou fille publique,
de mauvaises mœurs et toujours
les quolibets que ça implique !
Je préfère belle de nuit
ou hétaïre … c’est la classe,
comme la nuit les chats sont gris
cela nous évite la chasse !
D’autres épithètes ont cours,
la liste n’est pas exhaustive,
ailleurs que dans les basses-cours
d’autres poules sont très actives !
Car il y a pire que nous :
des femmes soit disant honnêtes,
calculatrices jusqu’au bout
grandes ouvreuses de braguettes !
Notre tarif est affiché
et il n’y a pas de magouille,
pas plus que de plans ébauchés
pour s’en mettre plus dans les fouilles !
J’aurais pu glisser, c’est certain,
une très belle rime en « ouille »,
que chacun fasse son turbin :
ceux qui en veulent se débrouille !
La société nous met au ban
pourtant nous lui rendons service
en acceptant comme clients
certains hommes pourris de vices !
Pas besoin de légion d’honneur,
juste un peu de reconnaissance,
un peu moins d’esprit sermonneur
… sans rêver que l’on nous encense !
Depuis la loi Marthe Richard
qui a fermé les maisons closes
c’est aux bois ou sur les boulevards
que les fleurs de trottoir éclosent !
Sans demander de grands égards
au moment où l’on nous culbute,
nous aimerions que les fêtards
ne nous appelassent pas putes !
Je vous salue en espérant
ne pas vous avoir pris la tête
et je vous laisse au demeurant
méditer sur ces épithètes !
Si vous voulez en discuter
j’en serais tout à fait ravie,
nul besoin de me culbuter
… sauf si vous en avez envie !
Remarque : Cause déjà défendue !
Le petit rébus dominical de ... Rotpier !
Nota :
Le rébus est en avance car le week-end pour moi est parisien. Donc, à lundi après-midi pour la solution et les congratulations ( si vous avez trouvé ! ) … et si vous le voulez bien !
Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ?
Juste comme ça, pour se dégourdir
un peu les neurones !
Petite aide au rébus
(les champions s'en passeront !) :
Jacques Brel : « Il pleut ( Les carreaux ) » ... Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
Une fois par semaine,
je vous propose de partager les chansons
et les artistes que j’aime !
Clip vidéo et paroles
Cette fois-ci :
« Jacques Brel »
« Il pleut ( Les carreaux ) »
… une chanson peu connue du grand Jacques
que j'ai déjà mise ... mais quand on aime...
Il pleut
Il pleut
C´est pas ma faute à moi
Les carreaux de l’usine
Sont toujours mal lavés
Il pleut
Les carreaux de l’usine
Y en beaucoup d´cassés
Les filles qui vont danser
Ne me regardent pas
Car elles s´en vont danser
Avec tous ceux-là
Qui savent leur payer
Pour pouvoir s´amuser
Des fleurs de papier
Ou de l´eau parfumée
Les filles qui vont danser
Ne me regardent pas
Car elles s´en vont danser
Avec tous ceux-là
Il pleut
C´est pas ma faute à moi
Les carreaux de l’usine
Sont toujours mal lavés
Les corridors crasseux
Sont les seuls que je vois
Les escaliers qui montent
Ils sont toujours pour moi
Mais quand je suis
Seul sous les toits
Avec le soleil
Avec les nuages
J´entends la rue pleurer
Je vois les cheminées
De la ville fumer
Doucement dans mon ciel à moi
La lune danse
Pour moi le soir
Elle danse danse
Elle danse danse
Et son haleine
Immense halo, me caresse
Le ciel est pour moi
Je m´y plonge le soir
Et j´y plonge ma peine
Il pleut
Et c´est ma faute à moi
Les carreaux de l’usine
Sont toujours mal lavés
Il pleut
Les carreaux de l’usine
Moi j´irai les casser
Bon partage !
Rotpier