Les pensées du jour selon Rotpier !
Les pensées du jour :
Aujourd’hui, coup de tabac sur les cigarettes !
La 2ème :
Les larmes sont les pompiers du cœur.
La 3ème :
Ne devient pas imbécile qui veut : c’est un don … que certains s’emploient activement à cultiver !
La p’tite dernière :
On peut très bien être et avoir tété !
Le mamelon vient nous servir à boire
quand on lui prend ………………… la la la la la la ………..
Oh ! la la !
Elle n’est pas mal celle-là ! … Je tiens le bon bout !
Et pis c’est tout !
Rotpier
Le poème du jour : « La main »
Préambule :
Main dans la main, nous dérivions, la main, mon esprit, ma folie et moi ; jusqu’ au moment ultime où nous fûmes avalés par un prodigieux trou noir …
Ecrit en 1999
La main,
Comme enfin je soufflais - bonheur compréhensible -
Assis sur une table enduite de couleurs,
Récupérant un peu d’une classe impossible,
Je vis le tableau noir partager ma douleur !
La craie courrait sans fin, par une main guidée,
Une main je vous dis ! Toute seule ! Sans bras !
D’une pâleur extrême, assurément vidée
Du sang dont une goutte échappait vers le bas.
S’égrainait sous mes yeux et très bizarrement
Je comprenais le sens des phrases contenues
Dans ce message étrange écrit si clairement.
Je m’en vais essayer de vous donner lecture
- Pas du message écrit : il n’était que pour moi ! -
De ce qui se passa, c’est vrai, je vous le jure !
Et je saurais comprendre ensuite votre émoi !
La main - d’autorité - me pris alors en charge
en pointant son index sur un ordinateur
Qui afficha de suite en écran extra-large
Une image incroyable : un plan fascinateur !
Je reconnus, malgré la façade noircie,
Le profil évident du Lycée Aragon
Qui avait dû subir un très grave incendie,
une porte battait, pendant à un seul gond.
Un bruit de fond montait et je vis une bande
Déboucher en hurlant de derrière un muret,
Des propos venimeux rythmaient la sarabande :
« A mort ces cons de profs, il faut les capturer ! »
On pouvait reconnaître en tête de la horde,
Les clones de certains du fond de nos paniers
Qui nous posent problème en refusant tout ordre :
Ils étaient à coup sûr les fils de ces derniers !
Et d’un bûcher fumant, les pages calcinées
Des livres déchirés s’envolaient dans le soir,
Un vent ascensionnel, volutes déchaînées,
Entraînait vers le ciel ce vol de corbeaux noirs.
La main vint à placer - je ne vis pas de suite -
Son index tremblant à un endroit précis :
Tout en bas du brasier, une forme réduite
Agitait sous le feu cinq doigts tout rétrécis.
La main comme une folle agita ses phalanges,
Son cri désespéré me vrilla les tympans
Et je la vis pleurer, libérant un mélange
Composé pour moitié, de larmes et de sang !
Je la pris dans mes mains, ce ne fut pas facile,
De calmer sa douleur, d’éteindre ses sanglots :
La peur de formuler des propos imbéciles,
Quoi dire à une main qui hante les tableaux ?
A force de discours et de maintes caresses
- Une main, comme un homme, a besoin de chaleur ! -
Je parvins à calmer sa profonde détresse :
Je partageais alors sa terrible pâleur.
Le tableau s’effaça, supprimant le message.
L’ordinateur se tut, son écran devint noir.
Un tourbillon me prit : j’étais sur son passage
et je fus avalé par un grand entonnoir.
Pierre Dupuis
Déjà publié
Le dicton - poème du jour selon Rotpier !
Le dicton - poème du jour selon Rotpier !
Un petit jeu de mot, une petite bêtise ou …. une grosse,
un personnage caché ou bien toute autre chose : juste pour vous faire sourire ! Enfin, je l’espère !
Mécanique appliquée ……….. très appliquée !
Aujourd’hui,
du bout des doigts
je vais, comme il se doit,
lancer la femme d’ Aymar
au quart de tour :
sous le capot, ça vaut l’ détour !
Demain, ce sera celle de Ferdinand !
Mais là, il ne faut pas être feignant :
il faudra beaucoup plus de temps
et elle ne ronronnera vraiment bien
qu’à la Saint Justin !
Et pis c’est tout !
Rotpier ……………………… au plancher !
Le poème du jour : « Bourrasque »
Merci à Marie Bretagne pour m’avoir permis d’utiliser cette photo comme source d’inspiration pour ce poème.
Vous pouvez retrouver un grand nombre de ses clichés sur
www.zyeuter.com et en tapant :
« Marie Bretagne » dans « recherche ».
Bourrasque,
Emporté par le souffle,
emporté par le vent,
un amour qui s’essouffle
sous nuages crevants.
Un sale temps d’orage
et plus de brise-vent.
Rien n’arrête la rage
et les mots aggravants !
Grand coup de balayage
passer au dissolvant
souvenirs de voyage
et tous leurs adjuvants.
Mettre en lambeaux les lettres,
jeter aux quatre vents
leurs mots par la fenêtre
et son cœur au couvent.
Attendre l’éclaircie
et que tourne le vent,
s’accrocher à la vie
pour revoir un levant.
Apprendre à étaler,
exercice éprouvant,
et bien se recaler
pour aller de l’avant.
Les derniers cancans haïkusiens de Cannes par Rotpier !
Ce sera terminé ce soir, alors, voilà le dernier tour sur la Croisette !
Les haïkus clic-clac du jour :
Petite ascension
décolleté et seins au vent
fesses en symbiose
D’en haut ou d’en bas
perspective différente
mais zoom obligé
Clic-clac sur la carte
grande star ou bien starlette
réduite en pixels
La pensée du jour ( un peu normande ! ) :
Tout bien pesé, mieux vaut cancaner, que de canner à Caen !
Et pis c’est tout !
Rotpier,
Fête des voisins : profitez-en ! par Rotpier
Préambule :
Ça y est ! Revoilà la fête des voisins qui pointe le bout de son nez : les petits malins vont en profiter !
Ce sera chouette !
Ma voisine de palier,
une timide brunette
originaire de l’Allier,
se cache derrière ses lunettes !
Je suis très accroché
mais … pas moyen de l’approcher !
Demain,
je la coincerais dans un coin
… de l’escalier !
Je lui ferais un gros bisou,
… de préférence dans le cou !
Elle me dira : « vous êtes fou !
Vous êtes fou à lier ! »
Et moi, de lui répliquer :
« mais non ! Je ne suis pas zinzin :
c’est la fête des voisins ! »
Après, sans lunettes,
sans nuisette,
nous nous glisserons sous sa couette !
Ce sera chouette !
Très chouette !
Ce sera la fête des … câlins !
Ah ! Vivement demain !
Mais … si elle me disait : « non ! » ?
Tant pis, je resterais sur le palier
comme un con !
Pierre Dupuis
Festival de la connerie : cest du Rotpier
Le petit poème déjanté du jour :
Délire festif à lié,
J’ai croisé sur la croisette
mon ex-copine Zézette
au bras du gringalet
qui me l’avait soufflée !
Ni une, ni deux,
j’ai fait à ces affreux
un joli croche-patte :
il m’ont traité de psychopathe !
Le nez encore dans le sable,
ils m’ont envoyé au diable !
Moi, tout à fait calme,
j’ai chaussé mes palmes
et j’ai nagé, nagé,
bien loin du grand escalier !
Hélas, une palme s’est détachée
et je me suis bêtement noyé !
Moralité :
Même palmé, on peut très bien couler !
Et pis c’est tout !
Rotpier
Petits Haïkus de Cannes réjouissent les canards selon Rotpier
Avertissement aux nouveaux lecteurs :
Définition du haïku selon Rotpier (qui n’engage que lui !) :
Le haïku est un concentré de poésie obtenu par déshydratation du superflu. Pour peu que le lecteur verse dessus, une perle de paupière, une goutte de sueur ou encore la fraîcheur d’un éclat de rire, il déborde en tous sens.
Nota : Haïku se prononce en français : « aiku » sans liaison. Exemple :
dans l’expression « un haïku », on prononce « aiku » et non « naiku »
J’ai rarement le haïku triste.
J’ai souvent le haïku leste
mais je ne l’ai jamais pompeux !
On a, après tout, que le haïku qu’on peut,
c’est tout !
Le dicton titre du jour :
Petits Haïkus de Cannes réjouissent les canards
Les haïkus du jour :
Festival de Cannes
aubaine pour les canards
palmes à la une
Ça barbote à Cannes
c’est la danse des canards
les plumes s’agitent
Ça mitraille sec
tout est bon sur la croisette
canards en manchette
Où mes haïkus vous ont-ils conduit ? … clic ! un petit commentaire !
« Cadeau » pour la fête des mères et fête des pères je suis en avance !
A Jean-François qui m’autorise à utiliser ses photos comme catalyseur poétique.
Jean-François : http://jfsj7483.spaces.live.com/ de superbes photos et toute les semaines, un atelier d’écriture !
Atelier d’écriture N° 16
Cadeau,
Un cœur au bout des doigts
et mes yeux dans ce cœur,
c’est un cadeau pour toi
petit papa charmeur !
Un cœur au bout des doigts
et mes yeux dans ce cœur,
c’est un cadeau pour toi
ô ma maman douceur !
Ce cœur qui vous dit tout
et mon regard rêveur,
c’est mon cadeau pour vous
ô mes parents bonheur !
Les vieux dictons des pêcheurs bretons et la pensée du jour selon Rotpier !
Les vieux dictons des pêcheurs bretons :
Mer belle ne réjouit pas les tenancières de bordels.
Le dicton réciproque : Mer déchaînée enrichit les clandés.
Quand le ciel est noir, les morues sont tranquilles … sauf celles de trottoir.
La pensée du jour :
De la Sarthe à Matignon : il a fait son trou Fillon !
Et pis c’est tout !
Rotpier