Jacques Brel : « La Fanette » ... Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
« La Fanette »
« Jacques Brel »
… L’incontournable grand Jacques …
La Fanette
La plage était déserte et dormait sous juillet
Si elles s'en souviennent les vagues vous diront
Combien pour la Fanette j'ai chanté de chansons
Faut dire qu'elle était belle
Comme une perle d'eau
Faut dire qu'elle était belle
Et je ne suis pas beau
Faut dire qu'elle était brune
Tant la dune était blonde
Et tenant l'autre et l'une
Moi je tenais le monde
Faut dire que j'étais fou
De croire à tout cela
Je le croyais à nous
Je la croyais à moi
Qu'on ne nous apprend pas
A se méfier de tout
La plage était déserte et mentait sous juillet
Si elles s'en souviennent les vagues vous diront
Comment pour la Fanette s'arrêta la chanson
Faut dire
Faut dire qu'en sortant
D'une vague mourante
Je les vis s'en allant
Comme amant et amante
Faut dire
Faut dire qu'ils ont ri
Quand ils m'ont vu pleurer
Faut dire qu'ils ont chanté
Quand je les ai maudits
Faut dire
Que c'est bien ce jour-là
Qu'ils ont nagé si loin
Qu'ils ont nagé si bien
Qu'on ne les revit pas
Faut dire
Qu'on ne nous apprend pas
Mais parlons d'autre chose
Nous étions deux amis et Fanette l'aimait
La plage est déserte et pleure sous juillet
Et le soir quelquefois, quand les vagues s'arrêtent
J'entends comme une voix
J'entends c'est la Fanette
Bon partage !
Rotpier
Rébus : réponse au petit rébus non dominical de ... Rotpier !
Réponse pour le rébus :
Je viens de la mettre sur le billet d'avant … « rébus » !
Un grand bravo à ceux qui avaient trouvé !
Le petit rébus non-dominical de ... Rotpier !
Comme il n'y a pas eu de rébus dimanche, il arrive ce jeudi !
Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ?
Juste comme ça, pour se dégourdir
un peu les neurones !
Petite aide au rébus
(les champions s'en passeront !) :
Réponse :
Jésus a dit : « Laissez venir à moi les petits enfants ». Certains membres du clergé ont détourné sa parole avec l’abominable valeur ajoutée suivante : « Que je puisse venir en eux. »
Le poème-gage du jour : Chanson pour Benjamin, " de ... Rotpier
Lors d’un baptême, il y a quelques temps, j’ai, à l’occasion d’un jeu, « hérité » d’un gage. Je m’en acquitte maintenant… autant que vous en profitiez ! ( Avec l'aimable autorisation des parents ! )
Pierre
Image du net + petit bidouillage
« Un gage accepté doit être honoré,
versatile celui qui se défile ! »
Préambule :
Je devais faire une chanson (bis)
Pour un certain petit garçon (bis)
Elle est un peu sans queue ni tête
Je suis loin d’être un grand prophète
Ah! Ah! Ah! Oui vraiment,
Le Rotpier est un chenapan !
Bien sûr il m’a fallu du temps (bis)
Sans vraiment être un débutant (bis)
Les rimes ne sont pas faciles
Même sans être un imbécile
Ah! Ah! Ah! Oui vraiment,
Le Rotpier est un chenapan !
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Chanson pour Benjamin,
Benjamin est un bon garçon (bis)
Il rit pour un oui pour un non (bis)
Il est rarement en colère
Ou de façon très passagère
Ah! Ah! Ah! Oui vraiment,
Benjamin est un bon enfant !
Benjamin voudrait un lapin (bis)
Pour le caresser le matin (bis)
Un vrai de vrai pas en peluche
Un qui crotte et mange des pluches
Ah! Ah! Ah! Oui vraiment,
Benjamin est un bon enfant !
Benjamin n’est pas très content (bis)
De la réponse de maman (bis)
« Mais que va-t-on faire des crottes
Nous n’avons pas de motocrottes
Ah! Ah! Ah! Oui vraiment,
Benjamin est un bon enfant !
Benjamin a bien insisté (bis)
Finalement il a gagné (bis)
C’est lui qui ramasse les crottes
Et qui distribue les carottes
Ah! Ah! Ah! Oui vraiment,
Benjamin est un bon enfant !
Benjamin a un autre rêve (bis)
Il y pense vraiment sans trêve (bis)
il voudrait en plus une vache
Une rousse avec plein de taches
Ah! Ah! Ah! Oui vraiment,
Benjamin est un bon enfant !
Benjamin a persuadé (bis)
Son papa qui aime le lait (bis)
Ils vont acheter une ferme
Ils en ont l’intention très ferme
Ah! Ah! Ah! Oui vraiment,
Benjamin est un bon enfant !
Ils vont partir dans le Larzac (bis)
En bourrant valises et sacs (bis)
Ou à Notre-Dame des Landes
Là ou la nature commande
Ah! Ah! Ah! Oui vraiment,
Benjamin est un bon enfant !
Benjamin aura une ânesse (bis)
Moins têtue que les CRS (bis)
Car ceux-là il faut se les faire
En plus ils sont très durs à traire
Ah! Ah! Ah! Oui vraiment,
Benjamin est un bon enfant !
Benjamin aura des moutons (bis)
qui seront tout frisés en long (bis)
et puis aussi quelques biquettes
avec de grandes barbichettes
Ah! Ah! Ah! Oui vraiment,
Benjamin est un bon enfant !
Benjamin fera du fromage (bis)
Du vrai qui pue qui sent sauvage (bis)
Qu’on sent à dix lieues à la ronde
Et qui incommode le monde
Ah! Ah! Ah! Oui vraiment,
Benjamin est un bon enfant !
Benjamin deviendra fermier (bis)
Même si c’est moins bien payé (bis)
C’est plus honnête et sympathique
Que d’être dans la politique
Ah! Ah! Ah! Oui vraiment,
Benjamin est un bon enfant !
Benjamin n’est pas un idiot (bis)
Il ne produira que du bio (bis)
Terminé les cochonneries
Et vive l’herbe des prairies
Ah! Ah! Ah! Oui vraiment,
Benjamin est un bon enfant !
Quand Benjamin se mariera (bis)
Une bell’ fille il choisira (bis)
Ce sera une grande noce
Et ils auront tout plein de gosses
Ah! Ah! Ah! Oui vraiment,
Benjamin est un bon enfant !
Mais tout cela prendra du temps (bis)
En attendant en attendant (bis)
C’est ses parents qui le chouchoutent
Qui sont toujours à son écoute
Ah! Ah! Ah! Oui vraiment,
Benjamin est un bon enfant !
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Epilogue :
Ainsi se finit la chanson (bis)
Promise à un petit garçon (bis)
Il faut toujours tenir parole
Pour ne pas traîner de cass’ roles
Ah! Ah! Ah! Oui vraiment,
Le Rotpier est un chenapan !
Benjamin l’apprendra par cœur (bis)
Il deviendra peut-êtr’ chanteur (bis)
Alors adieu vaches et ferme
Mais il est temps que je la ferme
Ah! Ah! Ah! Oui vraiment,
Le Rotpier est un chenapan !
Cette fois-ci c’est bien fini (bis)
J’en aurais bien encore écrit (bis)
Mais mon stylo a rendu l’âme
Et puis ma femme me réclame
Ah! Ah! Ah! Oui vraiment,
Le Rotpier est un chenapan !
Je ne sais pas encor’ pourquoi (bis)
Mieux vaut que je me tienne coi (bis)
Je ne tiens pas à la fessée
Comme la semaine passée
Ah! Ah! Ah! Oui vraiment,
Le Rotpier est un chenapan !
Ah! Ah! Ah! Oui vraiment,
Le Rotpier est un chenapan !
Les hululucubrations des chouettes Chouettes du Rotpier : un poil d'humour à plumes !
Les hululucubrations abracadabrantesques
des chouettes Chouettes du Rotpier
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... Je vous chouette une bonne distraction
... et une bonne journée !
"Caresses astrales," ... un poème de ... Pierre
Il est là et bien là, il caresse ou il brûle c'est selon ...
Image du net modifiée par moi-même
.
Caresses astrales,
Elle allait …
légère et décidée
au travers des genets.
Souvent elle déviait,
évitant de piétiner une plante
qui eut été insignifiante
aux yeux de bien des gens !
Elle allait, légère et ravie,
dans cette lande chérie.
Un moment, elle s’arrêta,
jeta à la ronde un regard inquisiteur
et, satisfaite, sourit.
Alors, lentement, elle se déshabilla
et offrit son corps aux rayons ébahis
de l’astre dominant.
Devant tant de beauté,
sa majesté versa une larme sitôt vaporisée :
le ciel en fut, un instant, tout irisé !
Puis, reprenant vite contenance,
il assura à nouveau sa dominance
avec - sembla-t-il alors - un peu plus de douceur.
Rêvait-il à la belle
que le bout de ses doigts rayonnant caressaient ?
Peut-être …
… sûrement !
Pierre Dupuis
Rébus : réponse au petit rébus dominical de ... Rotpier !
Réponse pour le rébus :
Je viens de la mettre sur le billet d'avant … « rébus » !
Un grand bravo à ceux qui avaient trouvé !
Le petit rébus dominical de ... Rotpier !
Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ?
Juste comme ça, pour se dégourdir
un peu les neurones !
Petite aide au rébus
(les champions s'en passeront !) :
Réponse :
Pour un parisien, enfourcher un Vélib’ pour se rendre à un rendez-vous amoureux, c’est déjà se mettre en condition… encore plus s’il est gay !
"Le coup de soleil" de Richard Cocciante ... Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
Une fois par semaine,
je vous propose de partager les chansons
et les artistes que j’aime !
Clip vidéo et paroles
Cette fois-ci :
Allez, vous reprendrez bien un petit coup de soleil !
Mais avec modération quand même :
gare à votre peau !
Richard Cocciente :
« Le coup de soleil »
.
J'ai attrapé un coup de soleil,
Un coup d'amour, un coup d'je t'aime
J'sais pas comment, il faut qu'j'me rappelle
Si c'est un rêve, t'es super belle
J'dors plus la nuit, j'fais des voyages
Sur des bateaux qui font naufrages
J'te vois toute nue sur du satin
Et j'en dors plus, viens m'voir demain
Mais tu n'es pas là, et si je rêve tant pis
Quand tu t'en vas j'dors plus la nuit
Mais tu n'es pas là, et tu sais, j'ai envie d'aller là-bas
Le fenêtre en face et d'visiter ton paradis.
J'mets tes photos dans mes chansons
Et des voiliers dans ma maison
J'voulais m'tirer, mais j'me tire plus
J'vis à l'envers, j'aime plus ma rue,
J'avais cent ans, j'me r'connais plus
J'aime plus les gens depuis qu'j't'ai vue
J'veux plus rêver, j'voudrais qu'tu viennes
Me faire voler, me faire je t'aime.
Mais tu n'es pas là, et si je rêve tant pis
Quand tu t'en vas j'dors plus la nuit
Mais tu n'es pas là, et tu sais, j'ai envie d'aller là-bas
Le fenêtre en face et d'visiter ton paradis.
Ça y est, c'est sûr, faut qu'j'me décide
J'vais faire le mur et j'tombe dans l'vide
J'sais qu'tu m'attends près d'la fontaine
J't'ai vu descendre d'un arc-en-ciel
Je m'jette à l'eau des pluies d'été
J'fais du bateau dans mon quartier
Il fait très beau, on peut ramer
La mer est calme, on peut s'tirer
Mais tu n'es pas là, et si je rêve tant pis
Quand tu t'en vas j'dors plus la nuit
Mais tu n'es pas là, et tu sais, j'ai envie d'aller là-bas
Le fenêtre en face et d'visiter ton paradis.
Bon partage !
Le poème du jour " Panzoult, le tuffeau, le vin et la Sibylle, " de ... Pierre
.
Intérieur de la Cave de Panzoult (image du net)
Panzoult, le tuffeau, le vin et la Sibylle,
Sur la commune de Panzoult
se trouve une très belle cave
célébrant sans aucune entrave
le vin, la Sibylle et le goût.
La Sibylle de Rabelais,
le très truculent pour l’époque
écrivain au style baroque
qui choquait et qui dérangeait.
Accompagné d’Epistémon
l’étrange et facétieux Panurge
l’avait selon notre démiurge
rencontrée pour divination.
Curieux mélange avec le vin
mais le mariage est subtile :
parler de vin et de Sibylle
voila qui me semble divin !
Bien à l’abri sous le tuffeau
passé et présent cohabitent
c’est une belle réussite
disons-le net sans peur des mots.
Un régal pour les visiteurs
qui s’arrêtent de niche en niche
pour se délecter des très riches
fresques taillées avec bonheur.
Tout décrire serait trop long
mieux vaut y venir en visite
c’est une belle réussite
bravo à tous les vignerons !
Pour peser sur leur avenir
leurs bouteilles portent leur griffe
remake du « cave se rebiffe »
le meilleur moyen pour tenir.
Indépendants mais regroupés
une adéquate logistique
pour contrer de façon pratique
ceux toujours prêts à les presser !
Les lendemains que seront-ils ?
Je pense qu’il serait habile
de demander à la Sibylle
son augure au prochain avril.
Hors de question bien entendu
qu’elle ait l’extrême outrecuidance
et quelles que soient les circonstances
d’exhiber le trou de son… cul !
En attendant vive le cru
partageons la dive bouteille
le bon vin est une merveille :
même cuits ne soyons pas crus !
On peut bien être un peu chauvin
en France on sait se mettre à table
et partager, c’est délectable,
la bonne chair et le bon vin !
Détail de fresque sculptée: " Le cul de la Sibylle ! "
Photo de mon cru !
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Gloire à Alcofribas Nacier
d’avoir créé ses personnages
qui sont d’une cuvée hors d’âge
et qui n’ont fait que bonifier !
Ce bon vivant, cet érudit,
sous couvert de bouffonneries
a dénoncé des incuries
en bravant bien des interdits.
Gloire aussi à Michel Audiard
pour ses si savoureux dialogues
piochés dans le grand catalogue
de l’argot érigé en art !