Etretat ou être tas ? Les haïkus du jour … selon Rotpier ... qui repart en vacances !
Le beau temps se confirmant pour la semaine prochaine je repars en escapade du coté d'Etretat et j'espère vous en ramener quelques... fadaises !
Retour prévu vers le 5 ou 6 octobre ... si ma chérie ne me pousse pas ... d'en haut !
En attendant je vous laisse quelques haïkus !
Pierre
Avertissement aux nouveaux lecteurs :
Définition du haïku selon Rotpier (qui n’engage que lui !) :
Le haïku est un concentré de poésie obtenu par déshydratation du superflu. Pour peu que le lecteur verse dessus, une perle de paupière, une goutte de sueur ou encore la fraîcheur d’un éclat de rire, il déborde en tous sens.
Nota : Haïku se prononce en français : « aiku » sans liaison. Exemple :
dans l’expression « un haïku », on prononce « aiku » et non « naiku »
J’ai rarement le haïku triste.
J’ai souvent le haïku leste
mais je ne l’ai jamais pompeux !
On a, après tout, que le haïku qu’on peut,
et quand on pense qu’ il est beau,
autant le montrer !
Et pis c’est tout !
Rotpier
Les haïkus du jour :
Petits haïkus enfilés sur l'aiguille d'Etretat
Photo prise sur le net !
De fil en aiguille
la pensée passe la porte
se noyant au large
L’aiguille me botte
aussi le chas de la porte
foin de l’exclusive !
Le chas de la porte
le fin profil de l’aiguille
tout du cousu main !
Vacances de rêve
la mer au pied de la porte :
Arsène* l’eut peint !
* Arsène Lafleur : peintre paysagiste normand ayant terminé sa carrière en être tas à cause de sa consommation abusive de calvados. Sa citation favorite était : « Il n’y a pas que chat qui gnôle ! »
( Eclairage donné par le Petit Rotpier illustré )
Et pis c’est tout !
Pierre et Rotpier
Record de règne pour la reine d’Angleterre : Chapeau Mamie Chapeau ! Par ... le Rotpier !
Comme j'étais en vacances lorsque Mamie chapeau à battu le record de durée de règne (63 ans ! ) je me rattrape !
Toutes les images proviennent du net
... c'est bien net dans vos petites têtes ?
Vive le peuple anglais !
A bas l’aristocratie anglaise !
Quand on pense que ces mangeurs de viande
bouillie nous ont fait rôtir Jeanne d’Arc,
c’est quand même du vice… non ?
En plus, ils fêtent toutes nos défaites,
de Crécy à Waterloo en passant par Trafalgar !
Tant pis : je me venge !
C’est la reine d’Angleterre,
C’est la rein’ d’Angleterre
qu’a mis son chapeau à l’envers !
Sa bru Camilla
lui dit : oh ! ma foi !
Votre Majesté est mal chapeautée !
C’est bon lui dit la reine
ça va pas me fout’ la migraine !
C’est le Charles d’Angleterre
qu’a mis ses oreill’ à l’envers !
Et sa Camilla
lui dit plein d’émoi :
chéri adoré
faut les replacer !
C’est bon lui dit Charlot
mais qui va freiner notre auto !
C’est le quinz’ d’Angleterre
qui nous fait toujours des misères !
Criez avec moi :
Ah ! On les aura !
Ces buveurs de thé :
faut les éclater !
Il faut bien tôt ou tard
venger Jeanne et puis Trafalgar !
Rotpier
Allez, encore une petite couche !
Rien que pour Trafalgar !
Coup de Trafalgar pour l’amiral,
Ma craquante voisine,
une anglaise coquine,
est en manque total
d’accord horizontal !
Un tantinet volage,
vu son mari hors d’âge,
elle attend nuit et jour
et appelle au secours !
La nuit je me faufile
- je veux me rendre utile ! -
je détends ses dessous
et puis je fais « miaou ! »
En petite tenue,
à un poil d’être nue
( tout juste un bracelet ! )
elle ouvre les volets.
Avec délicatesse
et grande politesse,
je lui tends ses dessous
… ell’ se jette à mon cou !
« - Mon vieux mari roupille,
tu vas m’ fair’ la torpille !
D’amiral invaincu,
il deviendra cocu !
Il faut que je te dise,
ce n’est pas des bêtises :
il est de Southampton,
petit-fils de Nelson !
- Oh ! Je te remercie,
au nom de la patrie,
je vais me faire hussard
pour venger Trafalgar !
Je pars à ta conquête
car ton corps arqué quête
et j’y veux sans retard
planter mon étendard !
Tu deviendras transfuge !
Pour ne pas qu’on te juge,
nous irons par les mers
loin de l’amèr’ Thatcher !
Si Tony nous retrouve,
chose que je réprouve,
je te le dis - c’est clair ! -
je lui pète le blair !
L aissons faire nos hanches,
O ublions les revanches,
V olons vers les ethers :
E nvoyons-nous en l’air ! »
Et si l’amiral râle
au nom de la morale,
il r’ prendra le channel
ou encor’ le tunnel !
Là-bas, sur la Tamise,
il pourra à sa guise
se pendre ou se noyer
ou bien se zigouiller !
Et dans la tour de Londres,
il aura sans encombre
une plaque à son nom
au-dessus d’un canon !
Sans faute d’orthographe,
on lira l’épitaphe :
« C’est ici que vécu
un amiral cocu ! »
Pierre Dupuis
A Aubusson ou à Felletin ce petit feuilleton rimé fera-t-il un carton ou bien tapisserie ? ... de Rotpier !
Second devoir de vacances !
Exergue :
Trois sonnets accompagnés d’une longue traîne, allant du sérieux à un certain délire… pour ne pas dire un délire certain …
Sonnet premier : le temps des maçons de la Creuse…
Image du net
Au temps jadis,
C’était il y a bien longtemps,
La Creuse n’était pas très riche
Et bien qu’elle ne soit pas chiche
Le travail manquait à plein temps.
Pour nourrir femmes et enfants
Les hommes n’avaient d’autre niche
Que de partir gagner leur miche
En d’autres lieux très loin souvent.
Ils partaient pour de longs périples
En cortèges de condisciples,
Qu’ils soient maçons ou charpentiers
Ils étaient tous de la partie.
Femme sur place, homme en chantier,
C’est ainsi que roulait la vie.
xxxxxxxxxxx
Sonnet second : Parmi ces compagnons, un certain nombre ne revenait pas au pays d’où un déficit de garçons sur place …
Image du net
Faire ou ne pas faire tapisserie à Aubusson,
Dans cette ville de la Creuse
Répondant au nom d’Aubusson
Il manquait beaucoup de garçons :
Situation malencontreuse !
Seules les filles accrocheuses
Avec l’œil un rien polisson
Et faisant voler leurs jupons
Parvenaient à la chose heureuse !
Les autres malgré leurs rubans
Restaient assises sur leur banc
Victimes de leur pruderie !
Les yeux remplis de désespoir
Et les doigts tordant leurs mouchoirs
Elles faisaient tapisserie !
xxxxxxxxxxx
Sonnet troisième : Moralité …
Leçon à en tirer,
Pour ne pas finir vieille fille
Quand il y a peu de garçons
Il faut utiliser à fond
Les appâts qui les émoustillent !
Doucement de fil en aiguille
- Pas seulement qu’à Aubusson ! -
Ils se prennent à l’hameçon
Et c’est la fille qui frétille !
Mais une fois l’anneau passé
Pas question de se prélasser !
Qu’elle soit vierge ou capricorne
Il lui faut assurer le coup :
Les autres sont prêtes à tout
Pour lui faire de jolies cornes !
xxxxxxxxxxx
Synthèse et conclusion :
Même mouture à Felletin
Où pour ne pas faire tintin
En amour les belles lissières
Devaient se bouger le derrière !
Ne pas jouer les difficiles,
Rouler des yeux de crocodile,
Ne pas pour un geste un peu chaud
Monter sur leurs grands écheveaux !
Je suppute que de nos jours
Toutes ces choses n’ont plus cours
Sauf les serments que l’on écorne
Qui font toujours pousser des cornes !
.
… Des cornes … des cornes … par Belzébuth, voila un bon sujet à exploiter !
Un avenir prometteur,
Les cornes voilà un sujet
Sur lequel il faudrait plancher
Pour façonner sans pruderie
Une belle tapisserie !
Une de très grande longueur
Et avec des pics de hauteur
Pour quelques uns des personnages
… Les raccourcir serait dommage !
Les Salers en seraient baba
De voir des cornes comme ça,
Pour sûr qu’elles en seraient jalouses
À en se rouler dans leurs bouses !
Les touristes du monde entier,
Le sourire primesautier,
Viendraient pour admirer l’ouvrage
Et se délecter au passage !
Les boutiques de souvenirs
Verraient les beaux jours revenir,
Les hôtels et les grands palaces
Tous complets manqueraient de place !
Plus personne dans le pétrin
Les boulangers vendraient leur pain,
Dans la Creuse l’économie
Ne ferait plus … tapisserie !
Je deviendrais le bienfaiteur
De la région et un acteur
De la renaissance locale,
Partout la joie serait totale !
On s’arracherait mon portrait
Et un grand artiste en ferait
Un carton de tapisserie
… Sans corne pas de vacherie !
Image du net
Et pour terminer, un adage rimé pour Aubusson ou Felletin :
A trop titiller une lissière
elle risque de se mettre en colère,
de monter sur ses grands écheveaux
et de partir au triple galop !
Rotpier
Second devoir de vacances !
Exergue :
Trois sonnets accompagnés d’une longue traîne, allant du sérieux à un certain délire… pour ne pas dire un délire certain …
Sonnet premier : le temps des maçons de la Creuse…
Image du net
Au temps jadis,
C’était il y a bien longtemps,
La Creuse n’était pas très riche
Et bien qu’elle ne soit pas chiche
Le travail manquait à plein temps.
Pour nourrir femmes et enfants
Les hommes n’avaient d’autre niche
Que de partir gagner leur miche
En d’autres lieux très loin souvent.
Ils partaient pour de longs périples
En cortèges de condisciples,
Qu’ils soient maçons ou charpentiers
Ils étaient tous de la partie.
Femme sur place, homme en chantier,
C’est ainsi que roulait la vie.
xxxxxxxxxxx
Sonnet second : Parmi ces compagnons, un certain nombre ne revenait pas au pays d’où un déficit de garçons sur place …
Image du net
Faire ou ne pas faire tapisserie à Aubusson,
Dans cette ville de la Creuse
Répondant au nom d’Aubusson
Il manquait beaucoup de garçons :
Situation malencontreuse !
Seules les filles accrocheuses
Avec l’œil un rien polisson
Et faisant voler leurs jupons
Parvenaient à la chose heureuse !
Les autres malgré leurs rubans
Restaient assises sur leur banc
Victimes de leur pruderie !
Les yeux remplis de désespoir
Et les doigts tordant leurs mouchoirs
Elles faisaient tapisserie !
xxxxxxxxxxx
Sonnet troisième : Moralité …
Leçon à en tirer,
Pour ne pas finir vieille fille
Quand il y a peu de garçons
Il faut utiliser à fond
Les appâts qui les émoustillent !
Doucement de fil en aiguille
- Pas seulement qu’à Aubusson ! -
Ils se prennent à l’hameçon
Et c’est la fille qui frétille !
Mais une fois l’anneau passé
Pas question de se prélasser !
Qu’elle soit vierge ou capricorne
Il lui faut assurer le coup :
Les autres sont prêtes à tout
Pour lui faire de jolies cornes !
xxxxxxxxxxx
Synthèse et conclusion :
Même mouture à Felletin
Où pour ne pas faire tintin
En amour les belles lissières
Devaient se bouger le derrière !
Ne pas jouer les difficiles,
Rouler des yeux de crocodile,
Ne pas pour un geste un peu chaud
Monter sur leurs grands écheveaux !
Je suppute que de nos jours
Toutes ces choses n’ont plus cours
Sauf les serments que l’on écorne
Qui font toujours pousser des cornes !
.
… Des cornes … des cornes … par Belzébuth, voila un bon sujet à exploiter !
Un avenir prometteur,
Les cornes voilà un sujet
Sur lequel il faudrait plancher
Pour façonner sans pruderie
Une belle tapisserie !
Une de très grande longueur
Et avec des pics de hauteur
Pour quelques uns des personnages
… Les raccourcir serait dommage !
Les Salers en seraient baba
De voir des cornes comme ça,
Pour sûr qu’elles en seraient jalouses
À en se rouler dans leurs bouses !
Les touristes du monde entier,
Le sourire primesautier,
Viendraient pour admirer l’ouvrage
Et se délecter au passage !
Les boutiques de souvenirs
Verraient les beaux jours revenir,
Les hôtels et les grands palaces
Tous complets manqueraient de place !
Plus personne dans le pétrin
Les boulangers vendraient leur pain,
Dans la Creuse l’économie
Ne ferait plus … tapisserie !
Je deviendrais le bienfaiteur
De la région et un acteur
De la renaissance locale,
Partout la joie serait totale !
On s’arracherait mon portrait
Et un grand artiste en ferait
Un carton de tapisserie
… Sans corne pas de vacherie !
Image du net
Et pour terminer, un adage rimé pour Aubusson ou Felletin :
A trop titiller une lissière
elle risque de se mettre en colère,
de monter sur ses grands écheveaux
et de partir au triple galop !
Rotpier
Rébus : réponse au petit rébus dominical de ... Rotpier !
Réponse pour le rébus :
Je viens de la mettre sur le billet … « rébus » !
Bravo à ceux qui avaient trouvé !
Et pis c’est tout !
Rébus : Le petit arrêt rébus dominical de … Rotpier !
.
Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ?
Juste comme ça, pour se dégourdir
un peu les neurones !
Petite aide au rébus
(les champions s'en passeront !) :
4ème ligne, 1ère image : le serpent fait toujours "s" ou "se" selon son humeur ! ( les autres aussi bien sûr ! )
5ème ligne, 3ème image : petite étendue d'eau !
6ème ligne, 2ème image : c'est la marque qu'il faut prendre mes petits bouts ! 4ème image : Éros est le dieu de l' " - - - - - " ! Dernière image : le mec a une sacrée " - - - - " !
8ème ligne, 1ère image : la sale bête pique et ça fait très mal ! ( l'autre aussi ! )
8ème ligne, 1ère image : le verbe allez à l'impératif ! ( l'autre aussi ! )
9ème ligne, 2ème image : il parait que l'amour y est aussi ... c'est peut-être l' amour vache ?
10ème ligne, 1ère image : en direct : " ch " ! Dernière image : on le mange en blanquette ... entre autre !
11ème ligne : 1ère image : lieu où l'on entrepose des tonneaux !
Dernière ligne, 2ème image : " - - - " est ce personnage ?
Je vous connais assez pour savoir que vous n'allez pas monter sur vos grands chevaux ni m'envoyer valser !
Et pis c'est tout !
Réponse :
Il parait que notre Premier Ministre se marre en faisant l’amour tout en écoutant du Wagner de préférence : « La chevauchée du Valls qui rit » !
Qu'il dit l'animal !
Claude Barzotti : " Le rital " ... Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
« Claude Barzotti »
« Le rital »
Les émigrés ne sont pas que d’aujourd’hui !
Le rital
A l'école quand j'étais petit
Je n'avais pas beaucoup d'ami
J'aurais voulu m'appeler Dupont
Avoir les yeux un peu plus clair
Je rêvais d'être un enfant blond
J'en voulais un peu à mon père
C'est vrai je suis un étranger
On me l'a assez répété
J'ai les cheveux couleur corbeau
Je viens du fond de l'Italie
Et j'ai l'accent de mon pays
Italien jusque dans la peau
Je suis rital et je le reste
Et dans le verbe et dans le geste
Vos saisons sont devenues miennes
Ma musique est Italienne
Je suis Rital dans mes colères
Dans mes douceurs et mes prières
J'ai la mémoire de mon espèce
Je suis Rital et je le reste
Arrivederci Roma
J'aime les amants de Vérone
Les spaghettis le minestrone
Et les filles de Napoli
Turin, Rome et Tifosi
Et la Joconde de De vinci
Qui se trouve hélas à Paris
Mes yeux délavés par les pluies
De nos automnes et de nos nuits
Et par nos brumes silencieuses
J'avais bien l'humeur voyageuse
Mais de raccourci en détour
J'ai toujours fait l'aller-retour
Je suis rital et je le reste
Et dans le verbe et dans le geste
Vos saisons sont devenus miennes
Ma musique est Italienne
Je suis Rital dans mes colères
Dans mes douceurs et mes prières
J'ai la mémoire de mon espèce
Je suis Rital et je le reste
Arrivederci Roma
La la la la la la la
C'est vrai je suis un étranger
On me l'a assez répété
J'ai les cheveux couleur corbeau
Mon nom à moi c'est Barzotti
Et j'ai l'accent de mon pays
Italien jusque dans la peau
Na na na na na na na na
Bon partage !
Rotpier
" Le gite de Montignat à St Frion " ... le retour de vacances poétique de Pierre !
Bonjour à tous !
Me voilà de retour et bien reposé !
Je vous invite à un peu de lecture, poèmes écrits sur place dans la Creuse. D'autre suivront, des sérieux et des beaucoup moins !
Le gîte de Montignat à Saint-Frion,
Seul au milieu de la nature
Surplombant un petit étang
On l’aperçoit dans un tournant
Du chemin longeant les pâtures.
Des murs jusqu’à la couverture
Tout est en bois - pas du clinquant ! -
Des gros rondins qui s’emboîtant
Donnent la solide structure.
Des troncs entiers juste épluchés
De leur écorce et puis séchés
Conservant des départs de branche.
Un décor chaud et chaleureux
Qui donne cette expression franche
Qu’on ne peut vivre ici qu’heureux !
Pierre Dupuis
L’environnement,
Les alentours sont avenants :
Des prés entourés de clôtures,
Des chemins privés de voitures
Et des bois au sol odorant.
Ici c’est la Creuse profonde
- Cela dit sans caricature ! -
Celle des anciennes gravures
Et des vieux chariots cahotants.
Bien sûr cela n’est qu’une image
Le progrès a fait son passage :
Plus grand monde dans les lavoirs !
Pas de retour à la bougie,
Juste pour se ramentevoir
Avec un rien de nostalgie !
Pierre Dupuis
Conclusion :
Si vous aimez l’agitation,
Les bruits de la circulation :
Ne venez pas à Saint-Frion !
Mais si le calme est un plaisir
Que vous désirez vous offrir
C’est bien ici qu’il faut venir !
Le dicton :
Pour oublier ville et tracas
Rien ne vaut d’être à Montignat,
Plus de loups et pas de loulous :
On s’y repose tout son soûl !
Pierre Dupuis
Bonjour à tous !
Me voilà de retour et bien reposé !
Je vous invite à un peu de lecture, poèmes écrits sur place dans la Creuse. D'autre suivront, des sérieux et des beaucoup moins !
Le gîte de Montignat à Saint-Frion,
Seul au milieu de la nature
Surplombant un petit étang
On l’aperçoit dans un tournant
Du chemin longeant les pâtures.
Des murs jusqu’à la couverture
Tout est en bois - pas du clinquant ! -
Des gros rondins qui s’emboîtant
Donnent la solide structure.
Des troncs entiers juste épluchés
De leur écorce et puis séchés
Conservant des départs de branche.
Un décor chaud et chaleureux
Qui donne cette expression franche
Qu’on ne peut vivre ici qu’heureux !
Pierre Dupuis
L’environnement,
Les alentours sont avenants :
Des prés entourés de clôtures,
Des chemins privés de voitures
Et des bois au sol odorant.
Ici c’est la Creuse profonde
- Cela dit sans caricature ! -
Celle des anciennes gravures
Et des vieux chariots cahotants.
Bien sûr cela n’est qu’une image
Le progrès a fait son passage :
Plus grand monde dans les lavoirs !
Pas de retour à la bougie,
Juste pour se ramentevoir
Avec un rien de nostalgie !
Pierre Dupuis
Conclusion :
Si vous aimez l’agitation,
Les bruits de la circulation :
Ne venez pas à Saint-Frion !
Mais si le calme est un plaisir
Que vous désirez vous offrir
C’est bien ici qu’il faut venir !
Le dicton :
Pour oublier ville et tracas
Rien ne vaut d’être à Montignat,
Plus de loups et pas de loulous :
On s’y repose tout son soûl !
Pierre Dupuis