"La petite chatte imprudente," : la fable du jour de ... Pierre !
ou … des jeunes filles !
Image du net !
La petite chatte imprudente,
Trois matous en goguette,
un tantinet voyous,
se rinçaient les mirettes
en matant les ébats fous
d’une jeune minette.
La jeune chatte,
un joli petit lot super bath,
jouait avec ses pattes,
les enroulant autour de son cou.
Du coup,
la belle, pourtant tout à fait innocente,
prenait des positions indécentes
qui émoustillaient
les matous voyous !
Trop occupée à ses galipettes,
notre jeune minette
vit trop tard le trio de fripons
qui la coinça dans un buisson !
Et, ce qui devait arriver arriva :
ils lui firent trois fois … le coup du chat !
Trois à l’envers, trois à l’endroit !
Moralité :
Une petite chatte
- encore plus si elle est bath ! -
doit bien surveiller ses gestes
pour ne pas finir
sous les reins lestes
des joyeux matous !
A retenir,
un point c’est tout !
Pierre Dupuis
Rébus : réponse au petit rébus dominical de ... Rotpier !
Réponse pour le rébus :
Je viens de la mettre sur le billet … « rébus » !
Bravo à ceux qui avaient trouvé !
Et pis c’est tout !
Rotpier
Le petit rébus dominical de ... Rotpier !
Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ?
3ème ligne, 1ère image : la moitié du prénom du volatile ! ( pour la 3ème image : idem ! )
4ème ligne, 1ère image : il ne faut pas le perdre ! 2ème image : le cri de la vache !
Réponse :
Ceux qui croient qu’une coloscopie est un énorme plagiat l’ont dans le … baba !
Nota :
Avec le petit jeu de mots : « coloscopie » = colosse copie ou gros plagiat ! Ah ! Ah ! Ah ! Comme l’a fait le grand rabbin de France Gilles Bernheim
"Les anarchistes" de Léo Ferré ... Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
La plupart Espagnols allez savoir pourquoi
Faut croire qu´en Espagne on ne les comprend pas
Les anarchistes
Ils ont tout ramassé
Des beignes et des pavés
Ils ont gueulé si fort
Qu´ils peuv´nt gueuler encore
Ils ont le cœur devant
Et leurs rêves au mitan
Et puis l´âme toute rongée
Par des foutues idées
Y´en a pas un sur cent et pourtant ils existent
La plupart fils de rien ou bien fils de si peu
Qu´on ne les voit jamais que lorsqu´on a peur d´eux
Les anarchistes
Ils sont morts cent dix fois
Pour que dalle et pour quoi?
Avec l´amour au poing
Sur la table ou sur rien
Avec l´air entêté
Qui fait le sang versé
Ils ont frappé si fort
Qu´ils peuvent frapper encor
Y´en a pas un sur cent et pourtant ils existent
Et s´il faut commencer par les coups d´pied au cul
Faudrait pas oublier qu´ça descend dans la rue
Les anarchistes
Ils ont un drapeau noir
En berne sur l´Espoir
Et la mélancolie
Pour traîner dans la vie
Des couteaux pour trancher
Le pain de l´Amitié
Et des armes rouillées
Pour ne pas oublier
Qu´y´en a pas un sur cent et pourtant ils existent
Et qu´ils se tiennent bien le bras dessus bras dessous
Joyeux, et c´est pour ça qu´ils sont toujours debout
Les anarchistes
Le poème du jour : "Les cris" ... d'après le tableau d'Edvard Munch ... par Pierre !
La grande surprise du mardi 23 avril :
Statistiques de mon autre blog !
( Sous WordPress, mais ce sont les mêmes billets qu’ici ! )
Alors que je me balade avec une moyenne de 110 – 120 pages vues par jour, j’ai eu ce jour-là 841 pages vues et c’est le poème « Les cris » qui a fait exploser les visites : 741 !
Je vous le remets donc aujourd’hui avec quelques modifications.
Préambule :
Il y a dans ce tableau
quelque chose qui glace les os.
Une symbiose maléfique,
un assemblage pathétique,
quelque chose de pernicieux.
Quelque chose comme … un suaire
… un suaire gluant, froid et vicieux
qui, sournoisement,
comme des sables mouvants,
enveloppe les êtres de façon tentaculaire.
« Le cri », tableau d’Edvard Munch
Les cris,
Au diapason
… ils sont au diapason.
Lui, le personnage,
elle, la nature.
Il n’y a pas un cri
… il y a des cris !
Qui provoque l’autre ?
Qui entraîne l’autre ?
Et ça crie !
Et ça dure !
Profonde déchirure
amorce de rupture
et le vide en dessous.
Ça tourbillonne,
ça frôle la torture
… c’est la torture !
Ça va droit dans le mur !
Seule perspective,
unique perspective :
la dérive
… la dérive encore
… la dérive et la mort.
Et ces deux-là qui s’éloignent
et ces deux-là, sourds au drame
… n’entendent-ils point ?
N’entendent-ils point
ou … encore debout
sont-ils déjà morts ?
Pierre Dupuis
"Triple casquette," ... Le poème non vénéneux du jour de ... Rotpier
Il faut toujours se méfier des
… champignons !
Image du net !
Triple casquette,
C’était un grand vénérologue
Doublé d’un coureur de jupon,
En plus il était mycologue
Et au total un grand fripon !
Aucun besoin de catalogue
Pour reconnaître un champignon,
Il épatait ses homologues
Qui en restaient un peu couillons !
Mais il fit une erreur fatale
Lors de vacances au Bengale :
L’autochtone qu’il culbuta
Collectionnait la panoplie
Des vénériennes maladies :
Il rendit l’âme à Calcutta !
Epilogue :
Ses collègues du CHU
et ses compagnons de cueillette
en furent vraiment très émus
et aussitôt firent une quête.
Ils se mirent vite d’accord
pour engager un calligraphe
afin d’écrire en lettre d’or
sur sa tombe cet épitaphe :
Oeuvre de Rotpier !
Moralité :
Les champignons ou les rapports
peuvent s’avérer vénéneux
et conduire droit à la mort
ou bien à l’atrophie du - - - - ! *
Au Bengale ou bien au Bhoutan,
si ta libido te chatouille,
ne te conduis pas comme un gland :
protège-toi contre la chtouille !
Petit conseil : Le Bengale peut être dangereux, mais le Vietnam aussi. En conséquence, avant d’y aller, mieux vaut consulter :
« le guide du roublard » pour ce pays, édité par … le Rotpier !
Extrait :
« Le Vietnam est très dangereux,
on y trouve des amanites
qui vous fauchent en moins de deux
sans en manger une marmite !
Il faut aussi ouvrir les yeux
avec certaines annamites
qui derrière un regard soyeux
cachent de belles - - - - - - - - - ! » *
* Etant très pudique et très réservé, je vous laisse toute liberté pour trouver les rimes riches ou pauvres qui s’imposent !
Rotpier
Rébus : réponse au petit rébus dominical de ... Rotpier !
Réponse pour le rébus :
Je viens de la mettre sur le billet … « rébus » !
Bravo à ceux qui avaient trouvé !
Et pis c’est tout !
Rotpier
Le petit rébus dominical de ... Rotpier !
Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ?
Réponse :
Au niveau définition peut-on considérer les seins de Jane Birkin comme étant des petits roberts de poche ?
"Au printemps," de et par Jacques Brel ... Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
Et mon cœur et ton cœur
Sont repeints au vin blanc
Au printemps au printemps
Les amants vont prier
Notre-Dame du bon temps
Au printemps
Pour une fleur un sourire un serment
Pour l´ombre d´un regard en riant
Toutes les filles
Vous donneront leurs baisers
Puis tous leurs espoirs
Vois tous ces cœurs
Comme des artichauts
Qui s´effeuillent en battant
Pour s´offrir aux badauds
Vois tous ces cœurs
Comme de gentils mégots
Qui s´enflamment en riant
Pour les filles du métro
Au printemps au printemps
Et mon cœur et ton cœur
Sont repeints au vin blanc
Au printemps au printemps
Les amants vont prier
Notre-Dame du bon temps
Au printemps
Pour une fleur un sourire un serment
Pour l´ombre d´un regard en riant
Tout Paris
Se changera en baisers
Parfois même en grand soir
Vois tout Paris
Se change en pâturage
Pour troupeaux d´amoureux
Aux bergères peu sages
Vois tout Paris
Joue la fête au village
Pour bénir au soleil
Ces nouveaux mariages
Au printemps au printemps
Et mon cœur et ton cœur
Sont repeints au vin blanc
Au printemps au printemps
Les amants vont prier
Notre-Dame du bon temps
Au printemps
Pour une fleur un sourire un serment
Pour l´ombre d´un regard en riant
Toute la Terre
Se changera en baisers
Qui parleront d´espoir
Vois ce miracle
Car c´est bien le dernier
Qui s´offre encore à nous
Sans avoir à l´appeler
Vois ce miracle
Qui devait arriver
C´est la première chance
La seule de l´année
Au printemps au printemps
Et mon cœur et ton cœur
Sont repeints au vin blanc
Au printemps au printemps
Les amants vont prier
Notre-Dame du bon temps
Au printemps
Au printemps
Au printemps
"Caresses astrales," ... un poème de ... Pierre
Le printemps est enfin arrivé
le soleil pointe le bout de son nez
les pollens nous le font couler
et l’été suivra dans la foulée !
Image du nette modifiée par moi-même
Caresses astrales,
Elle allait …
légère et décidée
au travers des genets.
Souvent elle déviait,
évitant de piétiner une plante
qui eut été insignifiante
aux yeux de bien des gens !
Elle allait, légère et ravie,
dans cette lande chérie.
Un moment, elle s’arrêta,
jeta à la ronde un regard inquisiteur
et, satisfaite, sourit.
Alors, lentement, elle se déshabilla
et offrit son corps aux rayons ébahis
de l’astre dominant.
Devant tant de beauté,
sa majesté versa une larme sitôt vaporisée :
le ciel en fut, un instant, tout irisé !
Puis, reprenant vite contenance,
il assura à nouveau sa dominance
avec - sembla-t-il alors - un peu plus de douceur.
Rêvait-il à la belle
que le bout de ses doigts rayonnant caressaient ?
Peut-être …
… sûrement !
Pierre Dupuis