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Le blog-notes poétique et autre de Rotpier

Rébus : le petit arrêt rébus de … Rotpier !

30 Septembre 2012 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Rébus

 

 

Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ?

… Juste comme ça, pour se dégourdir un peu les neurones !

 

 

 

 

Petite aide au rébus (les champions s'en passeront !) :

 

 

 

C'est une pensée du Rotpier !
 2ème ligne, 1ère image: certains marchés s'y tiennent encore! dernière image: quand il " - - - - ", son nez s'allonge !
5ème ligne, 2ème image : ceux-là sont d'eau ! Dernière image : ils sont " - - - ", donc à poil !
6ème ligne, 1ère image : c'est une saison ! 2ème image : de sable ou d'autre !
7ème ligne, 1ère image : c'est l'ordre d'y aller !  Dernière image : petit rongeur qui dort beaucoup !
8ème ligne,  dernière image : c'est un " - - - - " mec ... comme le Rotpier !
10ème ligne, 3ème image: pour le bébé, après la tétée !
Dernière ligne, dernière image : C'est le " - - - - " à payer !

 

Et pis c'est tout … c’est bien vu ? 

 

      Réponse :

Paradoxalement la meilleure voyante que j’ai connu était atteinte de cécité cela m’a beaucoup taraudé l’esprit !

 

 

 

 

Ça, c’est juste la signature !

 

 

 

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"Je descends du singe" de Marc Lavoine. Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier

29 Septembre 2012 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Chansons que j'aime

 

 

 

 

Une fois par semaine,

je vous propose de partager les chansons

et les artistes que j’aime !

Clip vidéo et paroles

 

Cette fois-ci :

Marc Lavoine :
« Je descends du singe »

 

 

 

 

 


 

 

 

Il y a des jours de litanie
Où les uns jouent avec l’ennui
Des jours de silence
Où les ombres pensent
Il y a des jours de solitude
Le cœur bat plus que d’habitude
J’suis blanc comme un linge 
Je descends du singe

Et je descends dans la rue
Parmi les gens perdus
Je vais sur la jetée
Parler au vent salé
Je vis dans ma bouteille
Je bois jusqu’au soleil
Je vole jusqu’alalie
Des milles et une nuiit

Hen, hen
J’suis blanc comme un linge
Je descends du singe

Il y a des jours ou tu me manques
Des heures ou le bonheur se planque
Des jours de torture
Qui ont la dent dure
Il y a des jours de manquer d’air
A deux doigts de se foutre en l’air
J’suis blanc comme un linge 
Je descends du singe

Et je descends dans la rue
Parmi les gens perdus
Je vais sur la jetée
Parler au vent salé
Je vis dans ma bouteille
Je bois jusqu’au soleil
Je vole jusqu’alalie
Des milles et une nuiit

Hen, hen
J’suis blanc comme un linge
Je descends du singe

Il y a des jours mal dans leur peau
Qui ne trouvent pas le repos
Des journées entières
Qui partent en arrière

Et je descends dans la rue
Parmi les gens perdus
Je vais sur la jetée
Parler au vent salé
Je vis dans ma bouteille
Je bois jusqu’au soleil
Je vole jusqu’alalie
Des milles et une nuiit

Hen, hen
J’suis blanc comme un linge
Je descends du singe

Il y a des jours à te chercher
Sur les ruines de mon passé
J’suis blanc comme un linge
Je descends du…singe


Je descends du singe
Tu, tu, lu, tu, tu 
Tu, tu, lu, tu, tu 

Je descends du singe
Tu, tu, lu, tu, tu 
Tu, tu, lu, tu, tu 
Tu, tu, tu, lu, tu, tu 

Je descends du singe
Tu, tu, lu, tu, tu 
Tu, tu, lu, tu, tu, tu 
Tu, tu, tu, lu, tu, tu 

Je descends du singe

 

 

 

Bon partage !

 

Rotpier

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La minute pamphlétaire du facétieux palmipède ! De ... Rotpier !

27 Septembre 2012 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Humour

 

 

 

 

La minute pamphlétaire du facétieux palmipède !

 

Pierre en canard

 Mieux vaut un canard qui se rebiffe

qu’un canard laquais !

 

 

Le coup de bec du jour :

 

 Rien d’étonnant à ce que Valls devienne impopulaire chez les roms, lui qui s’emploie à les faire valser sans la moindre mesure de Strauss !*

 

Je constate avec nostalgie que l’élégance et les bonnes manières se perdent sous les lambris de la république !

 

* Quand je parle de Strauss, c’est bien entendu de Johann et non de Kan … hein, mes petits canards ! Avec lui, ce serait plutôt du Wagner et, de préférence :   « La chevauchée des Walkyries  » !

 

 

 

 

 

 

Détonnant … non ?

         Bombe.jpg

 

 

Et pis c'est tout !

Le Rotpier

 

 

 

 

 

 

 

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" Le moulin de Guiboeuf " : un poème de ... Pierre

25 Septembre 2012 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

 

Un petit devoir de vacances écrit

 

sur place, au moulin de Guiboeuf, en Loire-Atlantique

 

un superbe Gîte de France !

 

 

 

Le Moulin de Quiboeuf avant restauration.
Photo d'une photo appartenant aux propriétaires prise par moi-même !

 

 

 

A Madame et Monsieur Soulez, les propriétaires,

 

qui ont redonné vie au Moulin de Guiboeuf.

 

 

 

Le Moulin de Guiboeuf,

 

 

 

C’est un ancien moulin qui n’était plus que ruines,

 

plus de toit, de charpente et des murs délabrés,

 

il sentait le moisi bien plus que la farine :

 

les attaques du temps l’avaient tout délabré.

 

 

 

Un crève-cœur pour qui aime les vieilles pierres

 

qui sentent bon l’histoire et les récits d’antan,

 

à l’époque c’était à grands coups de rapières

 

que se départageaient chrétiens et protestants !

 

 

 

Adossé à l’étang d’où il tirait sa force,

 

il appartenait au domaine du château

 

qui fièrement se dresse en bombant bien le torse,

 

toujours gaillard depuis le temps des huguenots !

 

 

 

C’est l’an onze cent qui lui a donné naissance

 

après que l’étang eut été aménagé

 

par le seigneur d’alors auquel l’obéissance

 

était de mise pour pouvoir y accéder.

 

 

 

Combien a-t-il moulu de sac de blé ou d’orge

 

ou encore d’avoine ou de tout autre grain ?

 

On ne saura jamais car si le lieu regorge

 

de souvenirs muets… plus d’écrits à la main !

 

 

 

Le dix-neuvième siècle a vu sa décadence,

 

son rendement n’était pas de taille à lutter

 

contre le modernisme et contre les cadences

 

des moulins actionnés par l’électricité.

 

 

 

Un jour il a fallu se rendre à l’évidence,

 

le vieux moulin s’est tu au grand dam du meunier,

 

qui perdait là son seul moyen de subsistance,

 

obligé de changer de cadre et de métier.

 

 

 

Il fut abandonné aux vents et aux tempêtes

 

qui s’acharnèrent à s’attaquer à son toit,

 

quelques infiltrations commençant par le faîte

 

se mirent au travail pour pourrir tous les bois.

 

 

 

La charpente céda et les murs s’écroulèrent,

 

quelques pans plus gaillards défièrent le temps,

 

sur son squelette enfin les ronces s’installèrent

 

pour former un amas qui resta fort longtemps !

 

 

 

C’est du château que vint le projet estimable

 

de sa restauration dans les règles de l’art,

 

ce qui fut dit fut fait de façon responsable

 

avec des matériaux, locaux pour la plupart.

 

 

 

Nouvelles fondations, vieilles pierres jointées,

 

très lourds linteaux de chêne et granit aux appuis,

 

des fermes à l’ancienne et bien sûr chevillées

 

et des ardoises pour étancher le bâti.

 

 

 

Un étage est venu couronner tout l’ensemble,

 

sans le dépareiller, ce qui est important,

 

c’est une pièce à vivre et où l’on se rassemble

 

pour se retrouver juste au niveau de l’étang.

 

 

 

Cette restauration est une réussite,

 

à la voir on ressent vraiment un effet bœuf,

 

le tout s’intègre en plus dans un splendide site :

 

il revit aujourd’hui … Le Moulin de Guiboeuf !

 

 

 

 

 

                                             Pierre Dupuis

 

 

 

Photos prises par moi-même

 

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Rébus : Réponse pour le rébus de … Rotpier

24 Septembre 2012 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Rébus

 

Réponse pour le rébus :

Je viens de la mettre sur le billet … « rébus » !

Bravo à ceux qui avaient trouvé !

Et pis c’est tout !

Rotpier

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Rébus : le petit arrêt rébus de … Rotpier !

23 Septembre 2012 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Rébus

 

Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ?

… Juste comme ça, pour se dégourdir un peu les neurones !

 

      

 

 

 

 

Petite aide au rébus (les champions s'en passeront !) :

 

 

 

C'est une pensée de Pierre énoncée à la mode Rotpier !

 

 

4ème ligne, 1ère image: l' "- - - - - " vu par De Vinci !

 

5ème ligne, 2ème image : il est de Meaux !

 

6ème ligne, 2ème image : Oh ! Ils sont tout " - - - "

 

7ème ligne, 1ère image : c'est l'ordre d'y aller ! Dernière image : petit rongeur qui dort beaucoup !

 

8ème ligne, 1ère image: un diagramme de "- - -" ! Dernière image : certains vieux marchés s'y tiennent encore !

 

11ème ligne, 1ère image: en direct " grrrrr " 2ème image : l'autre nom de l'arobase !

 

Et pis c'est tout !

 

Réponse :

 

Les barbus islamistes radicaux commencent à nous les briser menu : il va falloir songer à les raser et pas gratis !

    

 

 

 

 

 

 

Ça, c’est juste la signature !

 

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Big Ben ... le suite de la saga autour de Big Ben ! Par ... Rotpier !

21 Septembre 2012 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Humour

 

 

Chers lectrices, chers lecteurs,

 

chose promise, chose due :

 

 

 

Vous allez pouvoir prendre connaissance de la suite

 

de la grande saga autour de Big Ben

 

que vous trouverez sur le billet d’hier !

 

  

 

N’hésitez pas, messieurs, à vous inscrire pour le pèlerinage !

 

 

 

                                                              Rotpier

 

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Big Ben ... un Big Ben que vous ne connaissez pas ! Un poème haut en couleur de ... Rotpier !

20 Septembre 2012 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie - humour

 

 

 

 

Bonjour à tous !

 

 

 

Me voici de retour avec une saga,

 

ô combien poétique, tournant autour de … Big Ben !

 

 

 

 

Big Ben,

 

 

 

Préambule :

 

L’histoire que je vais vous conter, en vers, me vient d’un ami écossais qui la tenait de son grand-père, laquais chez un vieux lord anglais.

 

Cela se passait dans les années 1880-90, en Angleterre aux alentours de Londres. Est-ce une légende ou bien la vérité dans un pays vénérant encore la royauté, le thé et l’amiral Nelson ?

 

Je ne saurais vous le dire et me bornerais seulement à vous la rapporter, sans artifice, avec la plus fidèle loyauté. Il vous reviendra ensuite le délicat dilemme de la croire ou pas. Je n’ai pas cherché la rime riche à tout prix et la syntaxe de mes vers est très souvent bancale. Mais mieux vaut encore une rime pauvre qui sonne bien qu’une riche qui pérore, se targue de sa suffisance et se retrouve seule à se pavaner comme cocotte sur trottoir ! Quand à la syntaxe, si je n’ai rien contre, je sais aussi m’en affranchir de temps à autres comme l’on se défait d’un carcan.

 

Ceci dit, je vous laisse en compagnie de Big Ben et espère que vous n’en sortitez pas trop sonnés !

 

 

 

Rotpier

 

big-ben.jpg

 

Image du net

 

 

 

Big Ben,

 

 

 

Il avait un sexe affolant,

 

il faut dire qu’il était grand

 

… le gus !

 

Dans le genre phénoménal

 

… je parle de son arsenal

 

et là ce n’est pas un lapsus !

 

 

 

De son état : sonneur de cloche…

 

Mais…

 

mieux vaudrait éloigner les gosses

 

et belle maman qui approche !

 

Avec son menton en galoche,

 

de près elle ressemble à Folcoche !

 

 

 

Revenons au gus en question,

 

à cause de sa profession

 

( et le tout sans calembredaine ! )

 

il avait donné un surnom

 

à son espèce de canon :

 

Big Ben !

 

 

 

Vous allez dire : « C’est fastoche,

 

le Rotpier nous prend pour des cloches :

 

nous ne somm’  pas des abrutis ! »

 

Mais … moi, je n’ai rien dis !

 

 

 

Toujours est-il que son Big Ben

 

était un sacré spécimen,

 

femmes et filles de tout âge

 

venaient le voir en pel’rinage !

 

 

 

Il y avait une marquise

 

qui lui trouvait la taille exquise,

 

exactement proportionnée

 

à ses deux quintaux bien sonnés !

 

 

 

Elles n’étaient qu’une dizaine

 

à pouvoir supporter Big Ben

 

mais il fallait une semaine

 

pour se remettre des fredaines !

 

 

 

Il rencontra pour son malheur,

 

un soir maudit de chandeleur,

 

une comtesse norvégienne

 

qui ne connaissait pas l’hygiène !

 

  

 

C’était une veuve très riche

 

qui voulait qu’on l’appell’ « Ma biche »

 

mais elle avait de la moustache

 

et se rapprochait de la vache !

 

 

 

Quand elle découvrit Big Ben

 

elle hurla pis qu’une sirène,

 

voulant sur le champ l’essayer

 

quitte à très cher le monnayer !

 

 

 

Devant l’hygiène très douteuse

 

de la comtesse eczémateuse,

 

il eut un moment de recul

 

surtout quant il vit les pustules !

 

 

 

Mais un sonneur gagne très peu,

 

quand elle lui mit sous les yeux

 

une bourse remplie d’écus

 

le pauvre en tomba sur le cul !

 

 

 

Il se dit : « tant pis pour la crasse ! »

 

et il l’a prit sur la paillasse,

 

cela dura toute la nuit

 

et là commença les ennuis !

 

 

 

A traîner n’importe où ses fesses,

 

elle avait choppé la comtesse,

 

toutes sortes de maladies

 

que d’honteuses l’on qualifie !

 

 

 

Malgré deux Ave, trois Pater,

 

il ne passa pas à travers :

 

cette femme pourrie de vices

 

lui refila la syphilis !

 

 

 

Ce fut le déclin de Bing Ben,

 

à voir il faisait de la peine,

 

il pendait lamentablement

 

comme à une cloche un battant !

 

  

 

Un professeur de faculté

 

essaya bien de le soigner

 

à grand renfort de sulfamides

 

mais l’opération fut un bide !

 

 

Un jour arriva l’échéance,

 

c’était en fait couru d’avance :

 

on eut recours à l’ablation

 

pour éviter la contagion.

 

 

 

Afin de l’étudier plus tard

 

lors des colloques sur les dards,

 

on le plongea dans le formol

 

additionné de méthanol !

 

 

 

Il fallut un bocal énorme

 

pour ce phallus vraiment hors normes,

 

pas moins de trois souffleurs de verre

 

à cette tâche s’attelèrent !

 

 

 

On mit à poil deux chênes-lièges

 

- certains crièrent au sacrilège ! -

 

pour confectionner un bouchon

 

aux incroyables proportions !

 

 

 

On décréta dix jours de deuil,

 

les femmes avaient la larme à l’œil,

 

la comtesse eut droit à l’acide,

 

le tout maquillé en suicide !

 

 

 

Dans un baquet de vitriol

 

elles jetèrent la mariole :

 

il n’en resta que trois pustules

 

et une moitié de rotule !

 

 

 

Bing Ben, le vrai, sonna dix jours

 

et les cloches aux alentours

 

lui répondirent lugubrement :

 

tintement de glas pour un gland !

 

  

 

Au rez-de-chaussée de la tour,

 

une pièce à l’abri du jour

 

fut créée avec un triptyque

 

pour bien conserver la relique !

 

 

 

En perdant un tel arsenal,

 

le gus en perdit le moral,

 

plus question de sonner les cloches

 

quand on est privé de baloches !

 

 

 

Il travailla dans un harem

 

pour un sultan dont le problème

 

était de l’avoir tout petit

 

… je parle bien sûr du zizi !

 

 

 

Tant de meufs à disposition

 

prêtes à la fornication

 

et ne pouvoir presque rien faire

 

était une horrible galère !

 

 

 

Quand il lui parla de Bing Ben

 

le sultan eut beaucoup de peine

 

à le croire et lui demanda

 

d’aller vérifier sur le tas !

 

 

 

Ils prirent le bateau au Caire,

 

laissant sur place les mouquères

 

qui s’empressèrent de trouver

 

des mamelouks pour forniquer !

 

 

 

En arrivant sur la Tamise,

 

il exigea qu’on le conduise

 

voir immédiatement Bing Ben

 

… pas la tour mais le spécimen !

 

 

 

Quand il vit l’engin si balaise,

 

il frôla vraiment le malaise :

 

comment pouvoir imaginer

 

qu’un truc pareil put exister !

 

 

 

Lui avait pouvoir et fortune

 

et il aurait donné la lune

 

pour avoir un tel attribut

 

plus gros que celui d’un zébu !

 

 

 

Il en perdit tout appétit,

 

lui qui l’avait vraiment petit,

 

restant prostré pendant des heures

 

à ressasser tout son malheur !

 

 

 

Un jour il perdit la raison

 

et décida de l’ablation

 

de son appareil génital

 

qui eut lui aussi un bocal !

 

 

 

 

On le plaça dans la semaine

 

tout à coté du gros Bing Ben,

 

qui ne se moque pas de lui :

 

pas de lazzi chez les zizis !

 

 

 

A chaque fois que le glas sonne,

 

même devant deux cent personnes,

 

ils s’amusent à faire des bulles

 

sous les yeux des gens incrédules !

 

 

 

Si à Londres vous vous rendez,

 

hors de question de les manquer,

 

privez-vous plutôt de la reine

 

que d’une visite à Bing Ben !

 

 

 

Si vous croyez que je vous berne,

 

demandez donc à Stéphane Bern

 

qui connaît tout sur l’Angleterre,

 

des zizis à Madame Thatcher !

 

 

 

Si cette histoire peu banale

 

vient à traverser le chenal,

 

le MI 5 - et ça c’est moche ! –

 

viendra pour me sonner les cloches !

 

 

 

J’espère bien qu’ils n’auront pas

 

l’idée de me trancher le bas,

 

ça me saperait le moral

 

de voir popol dans un bocal !

 

 

 

Tous les hommes seront d’accord

 

avec moi car mieux vaut encore

 

en vieillissant l’avoir fort molle

 

que de la voir dans le formol !

 

 

 

Sur cette brillante formule

 

je vous quitte et vous congratule

 

pour avoir lu sans trop de peine

 

la longue épopée de Bing Ben !

 

 

 

                              Rotpier

 

 

 

 

Voila la suite !

 

 

 

      

 Nouvelles de dernière minute :

 

 

 

Il parait qu’aux jeux olympiques

 

ils auraient sorti la relique

 

à la demande d’ Usain Bolt

 

qui aurait goûté au formol !

 

 

 

Il s’ rait parti dans la foulée,

 

plus rapide qu’une fusée,

 

rejoindre l’équip’  féminine

 

qui s’entraînait à la piscine.

 

 

 

Elles étaient une douzaine,

 

il les a prises à la chaîne

 

devant l’entraîneur médusé

 

qui a finit par y passer !

 

 

 

Si je peux donner mon avis,

 

je crois que Lance Amstrong aussi

 

a du goûter à la formule

 

après son truc aux testicules !

 

  

 

 

Pour pouvoir aller aussi vite,

 

ce n’était pas de l’eau bénite

 

qu’il devait prendre chaque jour

 

pour pouvoir rafler ses sept tours !

 

 

 

              Epilogue :

 

 

 

Comme j’ai le sens des affaires

 

et que je sais très bien y faire,

 

j’organises dans trois semaines

 

un pèlerinage à Big Ben.

 

 

 

Ce sera un peu comme à Lourdes,

 

veuillez approchez vos esgourdes :

 

il suffira de faire un vœu

 

pour doubler ou tripler du nœud !

 

 

 

A l’aller un seul TGV,

 

au retour deux aménagés

 

en gigantesques lupanars

 

avec pléthore de plumards !

 

 

 

En cas d’absence de miracle,

 

n’étant pas un parfait oracle,

 

je vous revendrais du Viagra

 

pour ne pas rester raplapla !

 

 

 

Ne tardez pas à vous inscrire

 

avant que la date n’expire,

 

si vous voulez dans trois semaines

 

l’avoir aussi gros que Big Ben !

 

 

 

Encarté sur la morale ( je tiens à être en phase avec la politique de moralisation laïque prônée par notre gouvernement )

 

 

 

Au point de vue de la morale,

 

si jamais le Vatican râle,

 

je lui dirais tout simplement :

 

« Fallait pas commencer avant !

 

 

 

 

Car pour ce qui est de l’arnaque,

 

c’est vous qui tenez la baraque,

 

je ne suis qu’un petit larron

 

vous sur rue vous avez pignon !

 

 

 

C’est un commerce comme un autre

 

qui marche à coup de patenôtres,

 

des cars entiers chaque matin

 

déversent plein de pèlerins !

 

 

 

A Lourdes c’est la grande foire,

 

le paradis des accessoires,

 

l’éden des produits dérivés :

 

très lucrative activité !

 

 

 

Il y en a plein les boutiques,

 

en bois, en fer ou en plastique,

 

des surannés et des new-look :

 

on se croirait vraiment au souk !

 

 

 

Des Saintes Vierges sous la neige,

 

des chapelets marrons ou beiges,

 

des crucifix et des missels

 

et des miracles à  la pelle !

 

 

 

Pléiade de photos jaunies

 

artificiellement vieillies,

 

des Bernadette Soubirous

 

encadrée à pendre à un clou !

 

 

 

Et bien sûr la grotte bénie,

 

des fidèles qui communient,

 

des malades, des estropiés

 

en fauteuil ou encore à pied !

 

 

 

Ne m’accusez pas de blasphème,

 

ne me lancez pas d’anathème,

 

vous copier est mon seul péché :

 

pas de querelles de clocher !

 

 

 

Je vous laisse votre domaine,

 

laissez-moi exploiter Big Ben

 

que chacun fasse son métier :

 

les cloches seront bien gardées !

 

 

 

boutique-souvenirs-lourdes1.jpg

Boutique shop dans un hôtel de Lourdes 

 

 

        Dernière précision :

 

 

 

Je ne dirais rien sur l’Islam

 

pour ne pas faire de ramdam,

 

mais comme disait Georges Marchais :

 

c’est bonnet blanc et blanc bonnet !

 

 

 

… Que dites-vous ? … Il est trop tard !

 

Bon sang, je suis bien trop bavard !

 

Je suis un peu comme Jack Lang :

 

je ne sais pas tenir ma langue !

 

 

 

Et puis après tout je m’en fous,

 

autant que j’aille jusqu’au bout :

 

l’arme de toute religion,

 

c’est bien la manipulation !

 

 

 

 

                            Rotpier

 

 

 

 

 

 

 

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