Effet papillon : une autre version ! Le poème du jour " Métamorphose " de ... Pierre !
J’étais en ce temps là, un explorateur des plus novices mais j’avais déjà la fibre aventurière.
Métamorphose,
Elle avait, sans secret,
un joli petit bouton rose
sur le nez !
Elle avait, en secret,
deux jolis petits boutons roses
aux bouts de ses nénés !
Et moi, plus tout à fait un saint,
j’avais obtenu un blanc-seing :
j’avais le droit
de m’amuser avec les trois
… les trois à la fois !
Trois petits boutons roses
c’est bien !
Pourtant … pourtant cela devient
un peu énervant à la fin !
Alors, passant à autre chose,
j’entrepris de faire l’inventaire
de tout ce qui pouvait être rose.
Et, pourquoi le taire,
j’ai découvert
une délicate,
une merveilleuse,
une somptueuse
variété de rose !
Rose, qu’aucun papillon
n’avait jamais butiné.
Alors, instinctivement,
innocemment polisson,
je m’appliquais avec délectation
à ma métamorphose :
je devins … papillon !
Pierre Dupuis
Fin d’interruption de connexion ADSL pour le Rotpier !
Eh bien non … pas toujours !
Ma connexion ADSL s’est envolée le jeudi avant Pâques.
J’ai cru qu’elle était partie avec les cloches à Rome (quelle belle cloche ai-je fait !) et qu’elle allait revenir le dimanche mais,
que nenni ! … je me suis donc retrouvé chocolat jusqu’à hier !
Là, miracle, c’est revenu … grâce à la canonisation des deux papes ? Pas sûr !
Donc, 9 jours le mois dernier, 11 jours ce mois-ci, cela fait quand même 20 jours sans internet.
C’est toujours, semble-t-il, lié à la ligne de France-Télécom, ce qui fait que même si je change de fournisseur je l’aurais toujours dans le baba … pour être poli !
Et, je suis très poli … surtout sur le sommet du crâne !
Le Rotpier
Puce ou Pupuce : voila de jolis petits surnoms ... enfin, c'est ma position ! Le poème du jour " Prise de position " de ... Rotpier !
Prise de position,
Quand je l’appelais « Ma Pupuce »
ell’ commençait à se gratter
et c’était pour rien ne cacher
… du coté du mont de vénus !
Il faut bien dire à sa décharge
qu'en ces temps-là j’étais cabot
et qu’à défaut d’être très beau
je menais rondement les charges !
Elle n’aimait pas être nue,
conservant toujours son collier
elle se roulait à mes pieds
sans la moindre des retenues !
Etant sensible à sa détresse
je cédais à tous ses plaisirs,
me pliant à tous ses désirs :
en la cramponnant par les tresses !
Ne pas répondre à ses invites
aurait été plus qu’un affront,
je sens déjà rougir mon front
si je n’avais pas donné suite !
Sur le lit ou sur la moquette
et dans le plus simple appareil,
ça finissait toujours pareil :
pour ne rien cacher en levrette !
Ne jouez pas les hypocrites
car vous aviez bien deviné,
on va voir pousser votre nez
si vous n’acquiescez pas de suite !
Ne poussez pas des cris d’orfraie,
n’allez pas condamner ce jeu
datant de la guerre du feu
et de très courante monnaie !
Il n’est même pas impossible
que vous-même soyez issus
de ce petit jeu impromptu
et pas du tout répréhensible !
Je vois de là votre bobine !
N’allez pas garder une dent
pour ce fait contre vos parents,
dent qui serait une canine !
La position du missionnaire
c’est gentil mais un peu lassant :
en amour il faut du piment :
savoir sortir de l’ordinaire !
Aucune atteinte à la morale
ça je vous le dis sans détour,
il suffit de faire le tour,
tant pis pour les coincés qui râlent !
Quand je l’appelais « Ma pupuce »
elle commençait à se gratter
et c’était pour rien ne cacher
… du coté du mont de vénus !
Rotpier
La fable du jour : " Le garçon trop téméraire et l’énergique jardinière, " de ... Rotpier !
Comme on dit à la campagne : certaines filles ne sont pas facile à traire ! Et, il était tombé sur l’une d’elle !
Préambule :
C’est l’aventure d’un garçon
qui avait voulu en vacances
pousser un peu loin le bouchon
sans se douter des conséquences.
Fable
Le garçon trop téméraire et l’énergique jardinière,
Il avait croisé par hasard,
lors d’une longue promenade,
une fille près d’un hangar
au milieu des champs de salades.
Elle n’avait pour tout habit
qu’une robe des plus légères
mettant en valeur un châssis
qui aurait damné un saint père !
Elle avait sous son grand chapeau
des yeux clairs et une frimousse
bien dessinée - un vrai cadeau ! -
et qu’elle était belle sa bouche !
Dans sa brouette il y avait
une faucille et une bêche
un plantoir et un grand balai,
le vent faisait voler ses mèches !
Sûr de son coup il avança
- c’était un grand tombeur de filles ! -
il en avait connu des tas,
la plupart en talons aiguilles !
Il n’aurait jamais pu penser
qu’une petite campagnarde
puisse un moment lui résister,
mais elle était très débrouillarde !
.
Il essaya de l’enlacer
mais elle lui dit : « Bas les pattes ! »
et fit un pas sur le coté
en lui lançant : « Prend ça patate ! »
Il comprit la chose un peu tard
quand il reçut dans les valseuses
un coup de pied des plus vachards
aux conséquences désastreuses !
« Celui-là tu l’as mérité ! »
lui lança-t-elle très joyeuse
« Je suis pour l’efficacité
et aussi une vraie teigneuse !
Tu en as au moins pour un mois
pour te remettre de l’affaire,
c’est sûr que la prochaine fois
tu seras beaucoup moins primaire !
Si jamais un jour tu reviens
tu auras peut-être une chance
en attendant soigne-toi bien :
prend ça comme une pénitence ! »
Moralité :
A la campagne bien mieux vaut
ne pas brusquer les demoiselles :
on peut se prendre un bon râteau
en tentant de rouler des pelles !
Rotpier
Rébus : réponse au petit rébus dominical de ... Rotpier !
Réponse pour le rébus :
Je viens de la mettre sur le billet … « rébus » !
Bravo à ceux qui avaient trouvé !
.
Et pis c’est tout !
Le petit rébus dominical de ... Rotpier !
Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ?
Juste comme ça, pour se dégourdir
un peu les neurones !
Petite aide au rébus (les champions s'en passeront !) :
Réponse :
Quand un jockey a la gastro va-t-il plus souvent à la selle qu’une autre personne ?
Qu'il dit l'animal !
Charles Aznavour : " Je bois " Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
Une fois par semaine,
je vous propose de partager les chansons
et les artistes que j’aime !
Clip vidéo et paroles
Cette fois-ci :
Je bois
Je bois pour oublier mes années d´infortune
Et cette vie commune
Avec toi mais si seul
Je bois pour me donner l´illusion que j´existe
Puisque trop égoïste
Pour me péter la gueule
Et je lève mon verre à nos cœurs en faillite
Nos illusions détruites
A ma fuite en avant
Et je trinque à l´enfer qui dans mon foie s´impose
En bouquet de cirrhose
Que j´arrose en buvant
Je bois au jour le jour à tes fautes, à mes fautes
Au temps que côte à côte
Il nous faut vivre encore
Je bois à nos amours ambiguës, diaboliques
Souvent tragi-comiques
Nos silences de mort
A notre union ratées, mesquine et pitoyable
A ton corps insatiable
Roulant de lit en lit
A ce serment, prêté la main sur l´Evangile
A ton ventre stérile
Qui n´eut jamais de fruit
Je bois pour échapper à ma vie insipide
Je bois jusqu´au suicide
Le dégoût la torpeur
Je bois pour m´enivrer et vomir mes principes
Libérant de mes tripes
Ce que j´ai sur le cœur
Au bonheur avorté, à moi et mes complexes
A toi, tout feu, tout sexe
A tes nombreux amants
A ma peau boursouflée, striée de couperose
Et à la ménopause
Qui te guette au tournant
Je bois aux lois bénies de la vie conjugale
Qui de peur de scandale
Poussent à faire semblant
Je bois jusqu´à la lie aux étreintes sommaires
Aux putes exemplaires
Aux froids accouplements
Au meilleur de la vie qui par lambeaux nous quitte
A cette cellulite
Dont ton corps se rempare
Au devoir accompli comme deux automates
Aux ennuis de prostate
Que j´aurais tôt ou tard
Je bois à en crever et peu à peu j´en crève
Comme ont crevé mes rêves
Quand l´amour m´a trahi
Je bois à m´en damner le foie comme une éponge
Car le mal qui me ronge
Est le mal de l´oubli
Je m´enivre surtout pour mieux noyer ma peine
Et conjurer la haine
Dont nous sommes la proie
Et le bois comme un trou qu´est en tout point semblable
A celui que le diable
Te fait creuser pour moi
Je bois mon Dieu, je bois
Un peu par habitude
Beaucoup de solitude
Et pour t´oublier toi
Et pour t´emmerder toi
Je bois, je bois
Bon partage !
Rotpier
Chat alors ! "Qui aime bien ..." Un petit poème animalier qui glisse vers une fable qui glisse elle-même vers ... vous verrez bien ! Signé: Rotpier !
Le printemps travaille chattes et matous !
Préambule :
Ces vers, articulés autour du chat, vont choquer quelques âmes puritaines qui sont, fort heureusement, de moins en moins nombreuses !
Pourtant, mêler des chats pelés et des grenouilles de bénitier me semble un assemblage fort judicieux … non ?
Introduction (… tiens teins ! Déjà ?)
Il y a matou et matou,
les pelés et les magnifiques,
ceux qui possède vraiment tout
y compris le talent phallique !
Le poème initial :
Qui aime bien …
Sa réputation était faite,
toutes les chattes du quartier,
dont celle de la sous-préfète,
en convenait bien volontiers !
Sa longue paire de moustaches
avait le don d’émoustiller,
tout comme sa queue en panache
qu’il savait si bien tortiller !
Pas besoin de grand clair de lune
pour entendre les miaulements,
les appels à bonne fortune
des chattes sur les toits brûlants !
Forte montée d’adrénaline
quand après l’heure de minuit,
il offrait à une féline
un voyage au bout de la nuit !
Il y avait file d’attente
pour profiter de ses faveurs,
une prestation éclatante :
c’était un merveilleux trousseur !
Maintenant, une question se pose …
Comment étoffer ce poème
limité à l’animalier,
sans trop de risque d’anathème
ni de : « Mais il est fou à lier ! » ?
Pourrait-on faire un parallèle
entre le félin et l’humain ?
Il faudrait que je m’y atèle
… et je n’attendrais pas demain !
Car …
Ce récit est fort transposable
à l’homme et dans le fond j’y tiens,
je pourrais en faire une fable,
je le confirme et le maintiens !
Il me faut donc une morale,
quelque chose qui sonne bien,
une maxime peu banale
… tiens … « Qui aime bien chatte y vient ! »
Mais … Oh ! … d’ici …
J’entends les cris de quelques prudes,
bien qu’elles ne soit plus beaucoup
à qualifier de turpitudes
le fait de céder aux matous !
L’espèce est devenue très rare
et je le dis sans un bémol :
« Piquons la dernière au curare
et plongeons-là dans le formol ! »
Sur l’étiquette et sur la souche
sera écrit « Dans ce bocal
se trouve une sainte-nitouche
en très bon état général !
C’est une espèce disparue
qui vivait au siècle dernier,
elle avait la langue fourchue
et vivait près des bénitiers ! »
Je … oh ! Excusez-moi ! Un appel …
Allô ! … oui … la sous-préfecture ?
L’auteur de ce poème ? C’est bien moi
… Oh !... Elle aime mon écriture ?
… Me parler … oui … j’en reste pantois !
Allô … oui … comment ?... En tête à tête ?
… Je dois passer par le jardin ?
… Bien sûr Madame la sous-préfète
mes hommages et à demain !
Et, n’oublions pas que quand la sous-préfète,
il faut la servir avant qu'elle ne refroidisse !
xxxxxxxxxxx
Bon, ce n’est pas tout ça,
mais il va falloir que je m’entraîne moi !
Miaou … Miaouuuuuuuuuuuuu !
Vous saurez un jour, c’est notoire,
comment tout cela se passa :
vous le lirez dans mes mémoires
mais foin de tout prêchi-prêcha !
Rotpier
" Triangle d’or," : isocèle ou pas, on s'en fiche ! Ce qui compte c'est : la couleur et la douceur !
.
Triangle d’or,
C’était une authentique blonde,
pouvant sur le champ le prouver !
Silhouette des plus girondes
troublant et faisant saliver !
Absolument pas pudibonde :
conduite à faire disjoncter,
des paquets de gars à la ronde
qui ne rêvait que de monter !
Que de monter en altitude,
les instruments : grillés, foutus !
S’aventurer dans l’inconnu
de son triangle des Bermudes !
Un triangle tout ourlé d’or :
paradis pour petite mort !
Pierre Dupuis
Non ! vous n'aurez pas d'autres images !
Déjà publié, mais je l'ai retouché :
je ne m'en lasse pas !!!
Rébus : réponse au petit rébus dominical de ... Rotpier !
Réponse pour le rébus :
Je viens de la mettre sur le billet … « rébus » !
Bravo à ceux qui avaient trouvé !
.
Et pis c’est tout !
Rotpier