Les hululucubrations des chouettes Chouettes du Rotpier : un poil d'humour à plumes !
Les hululucubrations abracadabrantesques
des chouettes Chouettes du Rotpier
... Je vous chouette une bonne distraction
... et une bonne journée !
Le poème du jour : " Pour les 1000 euros … banco ! " de ... Pierre
Un rituel pour nous tous les jours depuis ... 40 ans ! Quand l'enregistrement passe dans notre secteur, nous ne manquons jamais d'y aller !
Image du net !
Préambule :
Il est un temps au déjeuner
où bavarder n’est pas de mise
une seule chose est permise :
écouter et participer !
Des questions de tous les niveaux,
et parfois même d'hypokhâgne,
après les Carnets de campagne
c’est excellent pour les cerveaux !
Pour les 1000 euros … banco !
Célèbre jeu radiophonique
sur les ondes de France Inter,
printemps, été, automne, hiver :
un rendez-vous emblématique !
Au rythme du métallophone
des questions de tout horizon
sont posées dans la tradition
à un couple de deux personnes.
Quand je dis « couple » c’est « couplage »
qu’il faut entendre, entendez bien,
la sélection est le seul lien
réunissant les personnages.
Des bleues, des blanches et des rouges
ce sont les couleurs des questions
posées au duo sous pression
qui font que les neurones bougent !
Le jeu a lieu sur une scène
dans une ville ou bien un bourg
et c’est ainsi depuis toujours
… il a atteint la soixantaine !
C’est tous les jours de la semaine
pendant l’heure du déjeuner
qu’il entre dans tous les foyers
apportant une joie certaine.
Tous les mercredis les plus jeunes
peuvent aussi s’y essayer
et l’on reste parfois Stoufflet
devant eux lorsque l’on déjeune !
Souhaitons qu’encore elle dure :
très longue vie à l’émission
devenue une institution
dans le jardin de la culture !
Péroraison :
Allez allez encouragez,
il vous suffit de prononcer
le mot magique … allez-y haut :
« Banco banco banco banco ! »
Mais …
Je ne voudrais pas abuser
de votre temps ni m’imposer
ni même vous forcer la main
alors … à plus si vous le voulez bien !
" Cortège ": le poème du jour de ... Pierre
Nul besoin d’en dire plus long pour que vous compreniez la raison de mon absence sur les blogs…
A mardi prochain… si l’ombre des cyprès m’ignore jusque là…
Pierre
Au suivant ...
.
Cortège,
En cortège derrière
le dernier qui s’en va,
que tu sois Paul ou Pierre
tu y penses déjà :
« Le prochain … ce sera moi ? »
Doucement tu chemines
et l’ombre des cyprès,
voyant que tu rumines
t’enveloppe de près
et, dans un murmure elle te susurre :
« Il est possible que ce soit toi ! »
Pour le coup tu frissonnes
et tu presses le pas,
tu rejoins la colonne
évitant le faux-pas
en te marmonnant tout bas :
« J’ai le temps … j’ai encore le temps
… le temps de ne pas être devant. »
Pourtant
… pourtant … tu sens
… tu sais
que l’ombre des cyprès a quelques vues sur toi.
Pierre Dupuis
Le poème du jour : "Les cris" ... d'après le tableau d'Edvard Munch ... par Pierre !
Il est certain que ce tableau et ce poème font froid dans le dos mais... il faut de tout pour faire un monde et il existe des atrocités bien pires que celle-là...
Préambule :
Il y a dans ce tableau
quelque chose qui glace les os.
Une symbiose maléfique,
un assemblage pathétique,
quelque chose de pernicieux.
Quelque chose comme … un suaire
… un suaire gluant, froid et vicieux
qui, sournoisement,
comme des sables mouvants,
enveloppe les êtres de façon tentaculaire.
« Le cri », tableau d’Edvard Munch
Les cris,
Au diapason
… ils sont au diapason.
Lui, le personnage,
elle, la nature.
Il n’y a pas un cri
… il y a des cris !
Qui provoque l’autre ?
Qui entraîne l’autre ?
Et ça crie !
Et ça dure !
Profonde déchirure
amorce de rupture
et le vide en dessous.
Ça tourbillonne,
ça frôle la torture
… c’est la torture !
Ça va droit dans le mur !
Seule perspective,
unique perspective :
la dérive
… la dérive encore
… la dérive et la mort.
Et ces deux-là qui s’éloignent
et ces deux-là, sourds au drame
… n’entendent-ils point ?
N’entendent-ils point
ou … encore debout
sont-ils déjà morts ?
Pierre Dupuis
Rébus : réponse au petit rébus dominical de ... Rotpier !
.
Réponse pour le rébus :
Je viens de la mettre sur le billet d'avant … « rébus » !
Un grand bravo à ceux qui avaient trouvé !
Le petit rébus dominical de ... Rotpier !
Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ?
Juste comme ça, pour se dégourdir
un peu les neurones !
Petite aide au rébus
(les champions s'en passeront !) :
Il y a bien sûr des jeux de mots !
Réponse :
Est-ce que, statistiquement parlant, un mécanicien nouvellement incarcéré a plus de chance qu’un autre d’obtenir une levée d’écrou pour vice de forme ?
Jean Ferrat : « Au printemps de quoi rêvais-tu ? » ... Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
Une fois par semaine,
je vous propose de partager les chansons
et les artistes que j’aime !
Clip vidéo et paroles
Cette fois-ci :
« Au printemps de quoi rêvais-tu ? »
« Jean Ferrat »
… En mai, fait ce qu'il de plait !
[embed]https://www.youtube.com/watch?v=hRrhNLgTiNk[/embed]
Au printemps de quoi rêvais-tu ?
Au printemps de quoi rêvais-tu?
Vieux monde clos comme une orange,
Faites que quelque chose change,
Et l'on croisait des inconnus
Riant aux anges
Au printemps de quoi rêvais-tu?
Au printemps de quoi riais-tu?
Jeune homme bleu de l'innocence,
Tout a couleur de l'espérance,
Que l'on se batte dans la rue
Ou qu'on y danse,
Au printemps de quoi riais-tu?
Au printemps de quoi rêvais-tu?
Poing levé des vieilles batailles,
Et qui sait pour quelles semailles,
Quand la grève épousant la rue
Bat la muraille,
Au printemps de quoi rêvais-tu?
Au printemps de quoi doutais-tu?
Mon amour que rien ne rassure
Il est victoire qui ne dure,
Que le temps d'un Ave, pas plus
Ou d'un parjure,
Au printemps de quoi doutais-tu?
Au printemps de quoi rêves-tu?
D'une autre fin à la romance,
Au bout du temps qui se balance,
Un chant à peine interrompu
D'autres s'élancent,
Au printemps de quoi rêves-tu?
D'un printemps ininterrompu
Bon partage !
Rotpier
Les hululucubrations des chouettes Chouettes du Rotpier : un poil d'humour à plumes !
Les hululucubrations abracadabrantesques
des chouettes Chouettes du Rotpier
... Je vous chouette une bonne distraction
... et une bonne journée !
Le poème du jour : "Mon ami le mur," de ... Pierre
.
Il y a des mûres sur les murs
et des murmures derrière les murs
et des tas d’autres choses c’est sûr
plus ou moins claires et même obscures
Mais on y voit aussi l’azur !
Alors, je vous propose un poème déjà publié et en ces temps-là, j'étais ... au pied du mur !
« C’est au pied du mur qu’on voit le garçon »
Image du net
Mon ami le mur,
En lui faisant la courte échelle,
je n’étais pas très innocent,
j’avais vu que la demoiselle
avait un beau tempérament !
Le tissu de sa minijupe
était vraiment très riquiqui,
elle en était - pour sûr ! - pas dupe
et en dessous c’était exquis !
J’ai cultivé la maladresse
faisant semblant de la lâcher,
ma main a glissé sous ses fesses
et a rampé sans la fâcher !
Poussant plus loin mon avantage,
j’ai vérifié qu’elles étaient deux !
Quant à leur ligne de partage :
j’ai failli me crever les yeux !
Nous avons perdu l’équilibre,
le mur que nous voulions franchir
nous a glissé : « Vous êtes libres,
il vous reste à vous affranchir ! »
C’était un mur plein de sagesse
qui connaissait les amoureux
et à son pied la mousse épaisse
formait un lit des plus moelleux !
.
Nous cultivions l’obéissance
- il fallait bien obtempérer ! -
nous avons fait mieux connaissance,
sans chercher à se modérer !
J’ai fait beaucoup de courte échelle
et le mur m’a toujours aidé,
quand je changeais de demoiselle
il ne semblait pas offusqué !
Mon vieux mur est toujours solide,
je viens le voir de temps en temps,
moi je ne suis plus si valide :
ma courte échelle a fait son temps !
A chacune de mes visites
il me dit invariablement :
« Tu n’amènes plus de petite,
ça me plaisait énormément ! »
Il est vraiment resté robuste
mais sa tête part à vau-l’eau :
Alzheimer ! Ce n’est pas juste !
Même les murs ont leurs fardeaux !
Un jour je viendrais le rejoindre
ne sachant plus très bien pourquoi,
en observant la lune poindre
nous n’auront plus le moindre émoi !
Il sera temps que je trépasse,
je ne veux pas de ces fauteuils
où l’on dépose, où l’on entasse
des corps déjà en demi-deuil !
J’aimerais bien que l’on m’enterre
au pied de mon fidèle ami,
un peu de mousse, un peu de terre :
qu’irais-je faire au paradis ?
Pierre Dupuis
.
Rébus : réponse au petit rébus dominical de ... Rotpier !
Réponse pour le rébus :
Je viens de la mettre sur le billet d'avant … « rébus » !
Un grand bravo à ceux qui avaient trouvé !