morale
Le poème du jour : "Le piège," de ...Pierre
Un petit voyage sur les traces d'Alfred, ça vous dit ?
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Image du net !
Le piège,
Il aimait trop sa liberté
Ses amours étaient de passage
Il se contentait de troussages
Après accords bien concertés.
Là il était déconcerté
Par un jupon et un corsage
Une sorte d’entortillage
Qu’il aurait voulu écourter.
La femme lui collait aux basques
A la fois sérieuse et fantasque
Elle avait tout pour le charmer.
Aussi têtue qu’elle était rousse
Le piège s’était refermé :
Pour lui c’était l’amour aux trousses.
Continuation :
Son prénom n’était pas Roger
Mais il était bien pris au piège
Ses avances étaient cortège
Impossible d’y déroger.
Il finit par capituler
Et accepter le mariage
Il faut un jour tourner la page
Surtout quand on est acculé.
Il aurait bien aimé qu’Alfred
Fut son témoin de mariage
Mais le Maître était en tournage
Et il se contenta d’Ahmed.
Épilogue :
Dès lors plus besoin de courir
L’amour n’était plus à ses trousses
Elle avait bien gagné la rousse
Ce fut le jardin du plaisir !
Pierre Dupuis
Le poème du jour " Quand la nature peut faire une fleur," ou " Marguerite dans ses œuvres, " de ... Pierre
Aller, un petit hommage à une très belle profession : infirmière d'Ehpad ! J'ai choisi infirmière, mais les aides-soignantes font un joli travail aussi ! Et en plus, si la nature se met à faire des fleurs c'est magnifique !
Image du net modifiée par mes soins !
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Quand la nature peut faire une fleur,
Ou
Marguerite dans ses œuvres,
C’est à l’Ehpad des Primevères
Que Marguerite est infirmière
Très appréciée des résidents
Encore plus des dépendants.
Très efficace et souriante
A la fois ferme et bienveillante
Elle obtient tout ce qu’elle veut
Joli sourire et jolis yeux !
Elle use d’un vocabulaire
Allant de Monsieur à Pépère
Elle colle au milieu social
De chacun et c’est primordial.
Pour les femmes c’est moins facile
Tournant parfois au vaudeville
L’éternelle rivalité
Des deux sexes pas opposés !
Le problème c’est l’alternance
Lorsqu’elle prend ses vacances
Ils la réclament tous les jours
Jusqu’à ce qu’elle soit de retour !
Les pensionnaires l’apprécient
L’un d’eux souffrant de la vessie
Ne veut qu’elle pour le soigner
Et pour l’aider à uriner.
Entre traitements et massages
Il arrive qu’il se soulage
A la suite de gros efforts
Et tant pis si c’est sur les bords !
Et aujourd’hui dans les toilettes
Il tente une grosse pissette
Marguerite est à l’unisson
C’est presque de l’incantation.
Elle se dit que la nature
Peut aider un homme mature
Lui faire une fleur sur le fil
Elle tend l’oreille … pisse-t-il ?
Oui ! C’est gagné c’est formidable !
On pourrait en faire une fable
Et en tirer cette leçon :
« Madame Nature a du bon !
Elle sait être secourable
Dans le fond elle est formidable ! »
Marguerite sait s’en servir
Et cela lui va à ravir !
Épilogue :
Marguerite n’est pas unique
Elle n’a rien d’archangélique
Elle ne croit en aucun dieu
Elle fait juste de son mieux.
Pourtant, parfois…
Elle se dit tout d’une traite :
« Tiendrais-je jusqu’à la retraite ?
C’est un métier qui est usant
Mais tellement valorisant ! »
Et c’est avec un grand sourire
Qu’elle repart pour réécrire
Une belle page de plus
Avec de l’allégresse en sus !
Le poème du jour : " Le chat shah " de ... Pierre
Crédit du net !
Fable
Le chat shah,
C'était un chat très surprenant
Aimant partir à l'aventure
C'était ancré dans sa nature
Il avait l'esprit bouillonnant.
Lors d'un séjour à Téhéran
Profitant de la conjoncture
Il renversa la dictature
Des mollahs devenu tyrans !
Des mollahs chats restons crédibles
Pour éviter les quolibets
De ceux qui m'auraient pris pour cible
Et conduit tout droit au gibet.
Révolution menée sans faille
Sans aucun revers de médaille !
Couronnement :
Installé au tout premier rang
D'une organisation féline
Il devint sans lutte intestine
L'incontesté chat shah d'Iran !
Contrairement à Pahlavi
Et aux mollahs impitoyables
Il régna de façon louable
Et ses sujets étaient ravi !
Quand il mourut on l'enterra
Sous les lamentations sincères
Sauf celles de ses adversaires
Qui s'entredéchiraient déjà !
Rien de nouveau sous le soleil
Quand il s'agit de politique
La langue de bois se pratique
Chats et hommes sont bien pareils !
Ce fut un mollah qui gagna
Un mollah chat restons plausible
Aux colères imprévisibles
La dictature s'installa.
Ce chat là s’appelait Mollard
Un baveux pire qu’une teigne
Qui faisait tout pour que déteigne
Sur les autres son esprit noir !
Mollahs hommes et mollahs chats
S'allièrent vous pouvez me croire
Tout comme des larrons en foire
Pour installer tous leurs diktats !
Achèvement :
Au lieu des mille et une nuits
Troublantes et enchanteresses
Ce fut la terreur barbaresque
Qui s'installa dans le pays.
Tous ceux qui n’étaient pas d’accord
Connurent prisons et tortures
Pressions sur leur progéniture
Et pour beaucoup ce fut la mort.
Les médias furent mis au pas
Et chargés de la propagande
Des fakes news en sarabande
Et le peuple se résigna.
Moralité :
Par intérêt ou lâcheté
Ou tout simplement par bêtise
Ne donnons pas aux âmes grises
Les armes pour nous dominer !
Pierre Dupuis
" Tu le diras un jour ... " ... un poème encore et toujours de circonstance de Pierre
Ce poème a 18 ans et je l’ai déjà mis plusieurs fois. Il n’a – hélas ! - pas pris une ride.
Lorsque je l’ai écrit, l’omerta quasi-totale était de mise dans beaucoup de milieux. Depuis, petit à petit, lentement, trop lentement, la situation a évolué. Il y a eu des procès retentissants et concernant presque tous les milieux où des jeunes gravitent sous l’autorité d’adultes pervers. Qu’ils soient religieux, éducatifs, sportifs ou des sphères privées ou familiales. Nous en avons encore eu un exemple récemment avec l’affaire Olivier Duhamel.
Les montres sont de moins en moins à l’abri des justes châtiments qui les attendent et c’est un progrès inestimable.
Pierre
Image du net modifiée par moi-même
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Tu le diras un jour …
Neuf ans,
tu avais neuf ans.
Lui ? Quarante… à peu près.
Il t’en imposait
…il en imposait à tout le monde !
Il était l’autorité reconnue.
Reconnu de tous.
Ne pas lui obéir ? Personne n’osait !
Toi, plus que tout autre.
Toi le timide, le respectueux, le presque soumis.
Oh ! il avait soigneusement choisi !
Il avait de l’expérience: la science de l’infamie !
Des bruits avaient bien circulé …
mais il en circule tant… des bruits !
Et puis … si gentil, si près des enfants !
Lui, l’organisateur des veillées,
des ballades, des feux de camp,
des sorties, des colos,
des voyages en bateau
et toujours le bon mot !
Si serviable, si près des enfants …
Trop près !
Beaucoup trop près !
Avec ta naïveté et ta timidité,
tu n’avais rien vu venir.
Tu n’avais pas vu l’étau se resserrer,
l’étau dégoûtant de ses bras se resserrer !
Et … c’était arrivé.
Après … des promesses ! … des menaces !
Trois fois il a recommencé !
Puis il a vu - il a su ! - que tu allais craquer.
Alors, doucement, perfidement, il a battu en retraite.
Il a continué les promesses … les menaces
… beaucoup plus les menaces !
Mentalement, il t’a bâillonné,
il t’a mis dans sa nasse !
Comme d’autres … comme beaucoup d’autres !
Puis, le temps a passé mais … rien ne s’est effacé !
Image claire et nette dans ta mémoire
qui remonte certains soirs
… certains soirs un peu plus noirs.
Tout est près à resurgir ! Il suffirait d’un déclic,
d’un fait plus fort que les autres
… un procès ?
Une lecture sur le sujet ?
Une émission de télé ?
ou bien tout simplement … l’amour !
L’amour et toute la confiance en une femme,
pour qu’enfin tu parles, que tu dises,
que tu accuses le maudit, l’infâme !
Le calculateur !
Le manipulateur !
Le maître chanteur !
Le persécuteur !
L’abject prédateur !
Et d’autres suivront !
Oui ! D’autres suivront !
Et vous éviterez que nuise encore le scélérat
… l’ignoble ordure qui t’a fait ça !
La fable augmentée du jour : " Rêve de coq " de ... Pierre
Images du net !
Fable augmentée,
Rêve de coq,
Dans une basse-cour un coq se morfondait.
Le roi du poulailler devenait névropathe
Sa crête vermillon n’était plus écarlate
Il essuyait souvent de méchants quolibets.
Il détournait les yeux quand on lui demandait :
« Mais pourquoi pleures-tu ? Tu traînes la savate
Cela fait bien trois mois que nous on le constate :
Tu ne te défends plus devant les freluquets !
Un jour n’en pouvant plus il héla la fermière :
« Madame je voudrais devenir un mouton
Pouvez-vous s’il vous plait en parler au patron ? »
Elle faillit tomber raide sur le derrière
En lui tordant le cou elle lui dit « C’est bien !
Je m’en vais t’exaucer : tu seras coq au vin ! »
Fable réciproque :
Un beau jour un mouton voulu devenir coq
Il trouva un génie tout au fond d’un vieux bock
Qui exhaussa son vœu aussitôt qu’il fut libre
Mais là il arriva une chose terrible !
Le fermier le chopa par les deux ailerons
Le castra aussi sec pour en faire un chapon
Lui qui rêvait d’avoir dans la cour le grand rôle
Finit à la Noël cuit à la casserole !
Moralité :
N’allez pas étaler vos rêves les plus fous
Gardez-les bien cachés au plus profond de vous
En rêvant d’être homard vous prenez un gros risque :
Celui très ennuyeux de terminer en bisque !
Vous n’y gagneriez rien ou ce serait abscons
Rien ne sert de vouloir passer le Rubicon
J’aurais pu pour choquer choisir une autre rime
Je m’en suis abstenu : la bienséance prime !
Moralité étendue* :
Retenons ces leçons et contentons nous d’être
Nous-mêmes simplement évitons le paraître
Qui peut nous réserver de terribles déboires
Gardons toujours cela à portée de mémoire !
* Une moralité étendue sèche plus vite hélas !
" Une saine petite entreprise, " ou " A la santé de la veuve qui clôt, " Un poème pas très moral de ... Rotpier
Avertissement :
C'est une odelette pas très morale, mais on ne fait pas, comme on dit chez la Mère Poulard, d'odelette sans casser d’œufs !
Le Rotpier
Introduction :
Sans encenser la chose,
l’escamoter serait insensé
… dévoilons-la donc …
Une saine petite entreprise,
ou
A la santé de la veuve qui clôt,
Elle avait le cœur accueillant
et le reste était chaud bouillant
une vraie cocotte minute
une reine de la culbute.
Bref ça bouillonnait de partout
chaud les marrons pour les loulous
qui se pressaient sous sa fenêtre
rêvant de la voir apparaître.
Sylphide nimbée de soleil
vêtue du plus simple appareil
pas même le plus petit voile
plus Vénus que Vénus sur toile.
Elle avait aussi un cerveau
qui n’était pas du mou de veau
sans aucune intention perverse
elle en fit son fond de commerce.
Pourquoi passer par un taulier
qui peut vous faire pieds et mains liés
ou pire comme l’on raconte :
mieux vaut s’établir à son compte.
Elle pluma de beaux pigeons
venus de tous les horizons
rentiers banquiers même notaires
et ouvrit sa petite affaire.
Un gentil petit lupanar
puis arriva Marthe Richard
la veuve qui a clôt les claques
alors qu’elle sortait du cloaque !
Venait le temps de se ranger
avant de se faire piéger
si l’on insiste l’on s’enferre :
elle laissa tomber l’affaire.
Du blé elle en avait beaucoup
elle pouvait tenir le coup
sans une pension de vieillesse
ça rapporte à tout va les fesses !
Elle acheta une villa
sur les hauteurs de La Ciota
bien à l’abri des commérages
elle y déposa ses bagages.
Ne voulant pas perdre la main
elle allait souvent au jardin
son jardinier homme à tout faire
avait de quoi la satisfaire.
Ce n’était pas dans son contrat
c’était juste quelques extras
trois ou quatre fois par semaine
et il aimait bien ces fredaines.
Entre les salades et les choux
dans la cabane un peu partout
tous les deux y trouvaient leur compte :
un jardinier vaut un vicomte !
Ils trinquaient le soir parfois tard
à la santé de la Richard
cette racoleuse authentique
devenue femme politique !
Surnommée la veuve qui clôt
qui se créa ex nihilo
une légende contestable
à coup de récits non prouvables !
Mais elle…
Elle n’avait jamais triché
quand elle menait son clandé
jamais recouru au chantage
jamais non plus à l’abattage !
C’était un commerce sérieux
comme on en voit sous tous les cieux
pas complètement honorable
mais dans le fond très charitable !
Dès lors qu’il y a un marché
l’ignorer serait un pêché
à la ville ou à la campagne
pourquoi en faire une montagne ?
L’important c’est qu’aux additions
il y ait participation
un honorable pourcentage
sans triche ni escamotage.
Premier adage :
« Mieux vaut une honnête taulière
qu’une déloyale banquière
une arnaqueuse de clients
une vrais pompeuse d’argent ! »
Second adage, à ne pas mettre entre toutes les mains :
« Qu’elle soit du peuple ou comtesse
la femme a pour elle ses fesses
sérieux joker notable atout
c’est comme ça et pis c’est tout ! »
Le Rotpier
" Main basse sur les fonds publics " ou " La face interlope de Pénélope, " le poème du jour polémique de ... Pierre
Image du net
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Main basse sur fonds publics
ou
La face interlope de Pénélope,
Avec ses airs de chattemite
et sa grande circonspection
elle faisait bien illusion
mais l’honnêteté se mérite !
Une grande et belle hypocrite
ramasseuse de picaillons
sans se casser trop le croupion
et ne semblant pas fort contrite.
Bien sûr elle a fait profil bas
après avoir rempli son bas
sans s’être cassé la nénette !
Palper du pèze sans bosser
ça mérite les oubliettes
cachées du manoir de Beaucé !
Moralité :
On peut posséder un château
mais terminés les privilèges
quand l’idéal se désagrège
les châtelains vont au cachot !
Les nobles et les hobereaux
ne font plus tourner les manèges
ils tombent aussi dans le piège
de la justice aux froids barreaux !
L’impunité n’est plus de mise
on en est plus à la mainmise
du peuple par quelques seigneurs.
Empêchons toute résurgence
de ces suceurs de ces saigneurs
guettant la moindre négligence.
PS : C'est un poème polémique il est certain, mais, à ma décharge, j'ai bien connu Polémique Victor !
" Fabliau sur corde raide, " : le poème du jour de ... Pierre
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De Griveaux à grivois, il n’y a qu’un pas,
à vous de le franchir ou pas !
Fabliau sur corde raide,
Ce n’est qu’un petit fabliau
pour ceux qui veulent monter haut
dans le cénacle politique
et ne pas perdre leur boutique.
Aujourd’hui on n’est plus hier
on est défait en un éclair
par une photo dérobée
et sur les réseaux étalée.
Vous qui êtes …
A gauche à droite ou au milieu
à la base ou auprès de Dieu
méditez ce petit adage
pour éviter le grand naufrage :
« Méfiez-vous des réseaux sociaux
où nichent de drôles d’oiseaux
qui viennent faire leurs emplettes
même une petite branlette
qui vous met la tête sous l’eau
… n’est-ce pas Benjamin Griveaux ! »
Moralité :
Il faut se méfier des selfies
qui frôlent la pornographie
à Paris ou bien au Creusot :
on cache son petit oiseau !
Péroraison :
Je vais être très critiqué
pour le vers seize c’est OK
j’ai l’habitude c’est classique
de trop tirer sur l’élastique !
Pour le dix-huit également
il ne faut pas nommer les gens
il parait que ça les ébranle
mais moi je m’en tape et -‘ - - - - - - - !
Terminaison :
Je vous avais bien prévenu
et pourtant vous avez tout lu
adeptes qu’à cela ne tienne
des chroniques rabelaisiennes !
De La fontaine à Rabelais
soyons fiers de l’esprit français
qui rayonne à travers le monde
par son génie et sa faconde !
Foin de quelques débordements
dans une fable ou un roman
un entrechat de paillardise
c’est sur le gâteau la cerise !
Rabelais, image du net
C'est presque la mi-août, alors : la fable du jour : " La petite chatte imprudente, " de ... Rotpier
Puisque nous sommes presque à la mi-août, je vous propose une histoire de chatte... en tout bien tout honneur, vous me connaissez !
Image du net
Fable à l’intention des jeunes chattes
ou … des jeunes filles !
La petite chatte imprudente,
Trois matous en goguette,
un tantinet voyous,
se rinçaient les mirettes
en matant les ébats fous
d’une jeune minette.
La jeune chatte,
un joli petit lot super bath,
jouait avec ses pattes,
les enroulant autour de son cou.
Du coup,
la belle, pourtant tout à fait innocente,
prenait des positions indécentes
qui émoustillaient
les matous voyous !
Trop occupée à ses galipettes,
notre jeune minette
vit trop tard le trio de fripons
qui la coinça dans un buisson !
Et, ce qui devait arriver arriva :
ils lui firent trois fois … le coup du chat !
Trois à l’envers, trois à l’endroit !
Moralité :
Une petite chatte
- encore plus si elle est bath ! -
doit bien surveiller ses gestes
pour ne pas finir
sous les reins lestes
des joyeux matous !
A retenir,
un point c’est tout !
" Qui aime bien chatte y vient ! "
"L’original abbé de Somme," un pamphlet contre l'église de Pierre et de Rotpier
Troisième devoir de vacances !
Il y en aura un quatrième, mais pas de poésie, ce sera un petit pamphlet en prose ... tout du moins, c'est ce que je vous propose !
De l'humour, mais aussi beaucoup de colère pour ce pamphlet contre une église qui se bouche les yeux au plus haut niveau !
Pierre
Préambule :
Je ne suis qu’un vilain canard
qui aime à brocarder l’église
mais elle est déjà dans la mouise
que c’en est un vrai cauchemar.
Cela a l’air d’un canular
mais sous couvert de gaillardises
je me livre à une analyse
sans renoncement et sans fard.
Bien à l’abri de ses remparts
Rome essaie de gérer la crise
mais les victimes s’organisent :
terminé le colin-maillard !
Le Vatican un lupanar ?
Le raccourci n’est pas de mise
mais les mensonges cristallisent
le doute et c’est le grand brouillard.
Il est cerné de toutes parts,
nul besoin de grande expertise
pour comprendre que des surprises
sont encore au fond des placards !
La curie fait le grand écart,
il serait temps qu’elle exorcise
de manière nette et précise
ses démons sans plus de retard !
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La fantasque épopée …
L’original abbé de Somme,
J’ai visité la baie de Somme,
j’ai vu s’envoler des canards,
j’ai croisé un curé picard
… un drôle de petit bonhomme !
Il venait de piquer un somme
dans un gabion et tout peinard
il reboutonnait son bénard
… la fille croquait une pomme !
Elle riait à pleines dents,
lui aussi était très content,
bien qu’ayant choisi la calotte
Son étique était élastique
comme les petites culottes,
tendues sur cintres, des boutiques !
xxxxxxxxxxx
Pas gêné sur les entournures
il prit congé de la nana
en l’embrassant ici et là :
j’étais gêné, je vous le jure !
En riant devant ma figure,
il m’a dit : « Alors grand bêta
il n’y a rien de mal à ça
ce n’est jamais que la nature !
Je ne suis pas un défroqué
et surtout pas un détraqué !
Mieux vaut courir après les filles
qu’après de tout jeunes garçons,
surtout celles dont les yeux brillent
et qui rêvent de goupillon !
xxxxxxxxxxxx
Je ne suis pas un conformiste
et surtout pas un abbé froid,
je prie pour que l’on ait le droit
de prendre femme et je persiste !
Des cardinaux trop intégristes
imposent ce chemin de croix
qu’est le déprimant célibat :
acharnement obscurantiste !
Au bout de cet égarement
des curés violent des enfants,
beaucoup d’évêques minimisent
et l’église est montrée du doigt !
Pendant ce temps je m’organise :
je n’ai que l’embarras choix ! »
xxxxxxxxxxx
Voila ce que m’a dit l’abbé
- rien que la vérité en somme ! -
parole de petit bonhomme,
il restait fier d’être curé !
Et chacun de notre coté,
en longeant un bord de la Somme
nous avons fait toute la somme
de ces monceaux d’absurdité !
Pendant ce temps au Vatican,
subséquemment, subséquemment,
des effluves nauséabondes
remontaient en faisant du mal
sur les agissement immondes
d’un proche du cercle papal !
xxxxxxxxxx
Péroraison sans déraison :
Nul besoin d’être grand prophète
pour annoncer qu’un jour viendra,
le cercle se refermera
sur celui qui est à la tête !
On verra bien un jour ou l’autre
« papal » rimer avec « anal »
car qui d’autre qu’un cardinal
siège à la place des apôtres ?
Sachez bien pour votre chapelle
qu’au grand jeu des nominations,
au conclave pour l’élection
… le pape aurait pu être Pell ! *
Mais ne bougeons plus d’où nous sommes,
je vous le dis et le redis
je suis prêt à prendre pari
sur le crépuscule de Rome !
Dernier pied de nez :
Si ces strophes vous interpellent
c’est parfait ça roule pour moi,
roule roule roule les pelles :
vas-y l’abbé accroche-toi !
Magnifique illustration de Boligan, Mexique.
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