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Le blog-notes poétique et autre de Rotpier

morale

Le poème-fable du jour et le dernier de l'année: " Coup de foudre," ... joli programme quand même pour le jour du réveillon ... non ?

31 Décembre 2024 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Fable, #Morale, #Poésie, #Poésie - humour

 

Assemblage d'images du net !

.

 

Coup de foudre,

 

Une cane privée d’amour

Se morfondait sur une mare

Elle en avait vraiment très marre

Des canards de la basse-cour.

 

De désamour en désamour

A la longue l’esprit s’égare

Elle en venait à la bagarre

Plus violente de jour en jour.

 

Elle rencontra la fermière

Une femme des plus altières

Qui s’en revenait du marché.

 

Son cabas était bien rempli

Et dépassait façon dandy

Un flacon de Canard WC !

 

    Continuation :

 

 

Apparition quasi magique

D’un coup de bec bien assuré

Elle fit tomber du panier

Le futur amant magnifique !

 

Elle l’entraîna vers la marre

Mais il ne savait pas nager

Il coula comme un gros pavé

N’ayant sous la main pas d’amarre !

 

Désespérée la pauvre cane

Se balança sous le tracteur

Du fermier remplit de stupeur

Suant et se grattant le crâne !

 

       Moralité :

 

Si vous voyez sur une mare

Une cane tournant en rond

C’est que ça ne tourne pas rond

Dans sa tête ce n’est pas rare.

 

Rendez-lui un très grand service

Décrochez votre gros tromblon

Faite-lui sauter le caisson

La fin sera libératrice.

 

Que ce soit à Lille ou à Cannes

Peut importe l’heure et le lieu

Mais n’allez pas plomber les vieux

Sous prétexte qu’ils ont des cannes !

 

La justice serait sévère

Aux Beaumettes vous finiriez

Et dans les douches sans beurrier

A moins d’aimer ça c’est galère !

 

Ce n’était qu’une mise en garde

Mais si c’est cela qui vous sied

J’en prends note je me rassieds

Et je rallume ma bouffarde !

 

                                             Le Rotpier

 

 

 

Et ... 

 

Bonne année 2025

 

 

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Le poème-fable du jour : " Mon chat persan " de ... Rotpier

4 Novembre 2024 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Fable, #Morale, #Politique, #Poésie, #Poésie - humour

 

Mon chat persan

Image trafiquée par mes soins !

 

Poésie-fable.

 

Mon chat persan,

 

J’avais un beau chat un persan

Qui avait des yeux très perçants

Propriété du shah d’Iran

Domicilié à Téhéran.

 

Quand les barbus sont arrivés

Le shah d’Iran s’est débiné

Et lui est arrivé à pied

Chez moi et je l’ai adopté.

 

Contre quelques langues de chat

Il m’a appris le chachacha

Et enseigné les entrechats

A ma copine Natacha.

 

La situation s’est bloquée

Lors d’un séjour à la mosquée

De sa cervelle intoxiquée

Sortaient de très sombres idées.

 

C’était une mosquée à chat

Financée par un grand pacha

Qui détenait à Ankara

Multiples centrales d’achat !

 

Une fortune colossale

Ramifications transversales

Avec trafic d’armes létales

Si vous en voulez plus: j’étale !

 

L’imam était absolutiste

Un intransigeant islamiste

Prêchant le djihad belliciste

Et les postures intégristes.

 

Mon chat est devenu méchant

Citant sans cesse le Coran

Et il est parti en Iran

Dans un grand camp d’entraînement.

 

Il est revenu tout barbu

On ne le reconnaissait plus

Insultant les gens tant et plus

Un dangereux individu !

 

Il interdit à sa copine

Toute sortie de sa cuisine

La battant avec des épines

Il était d’une humeur chafouine !

 

Vite il soupçonna un voisin

De regarder sa femme en coin

Il le choppa dans son jardin

Le torturant jusqu’au matin.

 

Le G I G N arriva

En armes et tenues de combat

Fusils d’assaut et caméras

Et le grand siège commença.

 

Il refusa de leur parler

Exécuta son prisonnier

Sa femme aussi pas de quartier

Et se pointa sur le palier.

 

Avant qu’il ne puisse tirer

Il fut douze fois transpercé

Par les tirs des gars en cagoule

Son dernier miaou fut poussé !

 

Même s’il avait mis des cierges

Je ne crois pas qu’au paradis

L’attendaient avec l’air ravi

Soixante-douze chattes vierges !

 

 

.

  Moralité première :

 

Que l’on soit un homme ou un chat

Évitons les prêchi-prêcha

Des imams des ayatollahs

Déformant les pensées d’Allah.

 

Ces gens-là veulent le pouvoir

Le pouvoir rien que le pouvoir

L’ignorance est le réservoir

Des allergiques aux rasoirs.

 

Le peuple est sous la soumission

Des cruels et ils sont légions

Gardiens de la révolution

Réprimant toute opposition.

 

Une véritable mafia

Un grand réservoir de malfrats

Un agrégat de scélérats

Un très nocif congloméra.

 

Qui pourra les éliminer

Et qui pourra éradiquer

Ceux qui sous couvert de piété

Prêchent la mort pour mieux régner ?

 

   Moralité seconde :

 

 

Les religions sont populistes

Tout comme certains politiques

Promettant de démagogiques

Avancées des plus fantaisistes.

 

Car religion et politique

C’est bonnet blanc et blanc bonnet

Ils remplissent des wagonnets

De promesses fantomatiques.

 

Mais quitte à me faire rouler

Je préfère la politique

Qui est un peu moins hermétique

Et qu’on peut un peu plus mouler.

 

 

Prolongation :

 

 Je vous pose cette question:

En tant que simple et petit scribe

Après cette verte diatribe

Dois-je demander protection ?

 

Si un mufti très pointilleux

Lance sur moi une fatwa

Ce sera le grand désarroi

Mon teint devient cadavéreux !      

                                                                   Le Rotpier
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Le poème du jour : " Entorse à la morale, " de Rotpier !

21 Octobre 2024 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Humour, #Poésie, #Poésie - humour, #Morale

 

entose à la morale bob

Image du net !

 

 

.

Entorse à la morale,

 

Elle avait un joli pétard

Fait très courant en Jamaïque

Marley disait : « C’est très pratique

Pour collectionner les dollars ! »

 

Elle portait souvent un bob

Et cela sans aucun complexe

Le bob n’a pas vraiment de sexe

Ce qui n’est pas le cas du zob !

 

Ce court poème tendancieux

Fait grosse entorse à la morale

Mais parmi tous les gens qui râlent

Il y en a de très vicieux !

 

De ceux-là il faut se méfier

Ils savent retourner leur veste

Ils sont bien pires que la peste

Capables de vous sacrifier !

 

 

Si vous aviez croisé Camus

Sûr qu’il vous aurait mis en garde

Contre ces âmes vicelardes

Capables de coups très tordus !

 

Tout faire pour sauver leur peau

Quand la vérité les talonne

Des anti Sylvester Stallone

De la vraie graine de salauds !

 

Pas de pitié pour ces pourris

Tous à vouer aux gémonies

Et cela sans cérémonie

Ou les clouer au pilori !

 

 

 

 Prolongement :

Ce poème un peu amoral

Pourrait être mis en musique

Dans le fond il n’est pas toxique

Juste un petit peu viscéral !

 

On le chanterait un peu gai

Tout en frappant sur les bouteilles

Accumulées depuis la veille

Et de préférence en reggae !

 

Bob Marley s’en retournerait

A tout va au fond de sa tombe

Les cafards sortiraient en trombe

Pour aller se mettre en retrait.

 

Je vous quitte car il est tard

Je dois être à l’heure à ma cure

De dexintoxe et elle est dure :

Je dois arrêter le pétard !

 

Ça me bousille le cerveau

Et mes idées sont très confuses

Mais si jamais ça vous amuse

Refilez-moi un p’ tit bédo !

 

.

                                                    Le Rotpier

 

.

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Le poème du jour : "Le piège," de ...Pierre

21 Mai 2024 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Fable, #Poésie, #Morale

 

Un petit voyage sur les traces d'Alfred, ça vous dit ?

.

Rousse

Image du net !

 

Le piège,

 

Il aimait trop sa liberté

Ses amours étaient de passage

Il se contentait de troussages

Après accords bien concertés.

 

Là il était déconcerté

Par un jupon et un corsage

Une sorte d’entortillage

Qu’il aurait voulu écourter.

 

La femme lui collait aux basques

A la fois sérieuse et fantasque

Elle avait tout pour le charmer.

 

Aussi têtue qu’elle était rousse

Le piège s’était refermé :

Pour lui c’était l’amour aux trousses.

 

 Continuation :

 

Son prénom n’était pas Roger

Mais il était bien pris au piège

Ses avances étaient cortège

Impossible d’y déroger.

 

Il finit par capituler

Et accepter le mariage

Il faut un jour tourner la page

Surtout quand on est acculé.

 

Il aurait bien aimé qu’Alfred

Fut son témoin de mariage

Mais le Maître était en tournage

Et il se contenta d’Ahmed.

 

   Épilogue :

 

Dès lors plus besoin de courir

L’amour n’était plus à ses trousses

Elle avait bien gagné la rousse

Ce fut le jardin du plaisir !

 

                                Pierre Dupuis

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Le poème du jour " Quand la nature peut faire une fleur," ou " Marguerite dans ses œuvres, " de ... Pierre

20 Février 2024 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie, #Morale

 

Aller, un petit hommage à une très belle profession : infirmière d'Ehpad ! J'ai choisi infirmière, mais les aides-soignantes font un joli travail aussi ! Et en plus, si la nature se met à faire des fleurs c'est magnifique !

 

Infirmière en Ephad Quand la nature ;;;

Image du net modifiée par mes soins !

.

Quand la nature peut faire une fleur,

Ou

Marguerite dans ses œuvres,

 

C’est à l’Ehpad des Primevères

Que Marguerite est infirmière

Très appréciée des résidents

Encore plus des dépendants.

 

Très efficace et souriante

A la fois ferme et bienveillante

Elle obtient tout ce qu’elle veut

Joli sourire et jolis yeux !

 

Elle use d’un vocabulaire

Allant de Monsieur à Pépère

Elle colle au milieu social

De chacun et c’est primordial.

 

Pour les femmes c’est moins facile

Tournant parfois au vaudeville

L’éternelle rivalité

Des deux sexes pas opposés !

 

Le problème c’est l’alternance

Lorsqu’elle prend ses vacances

Ils la réclament tous les jours

Jusqu’à ce qu’elle soit de retour !

 

Les pensionnaires l’apprécient

L’un d’eux souffrant de la vessie

Ne veut qu’elle pour le soigner

Et pour l’aider à uriner.

 

Entre traitements et massages

Il arrive qu’il se soulage

A la suite de gros efforts

Et tant pis si c’est sur les bords !

 

Et aujourd’hui dans les toilettes

Il tente une grosse pissette

Marguerite est à l’unisson

C’est presque de l’incantation.

 

Elle se dit que la nature

Peut aider un homme mature

Lui faire une fleur sur le fil

Elle tend l’oreille … pisse-t-il ?

 

Oui ! C’est gagné c’est formidable !

On pourrait en faire une fable

Et en tirer cette leçon :

«  Madame Nature a du bon !

 

Elle sait être secourable

Dans le fond elle est formidable ! »

Marguerite sait s’en servir

Et cela lui va à ravir !

 

  Épilogue :

Marguerite n’est pas unique

Elle n’a rien d’archangélique

Elle ne croit en aucun dieu

Elle fait juste de son mieux.

 

  Pourtant, parfois…

Elle se dit tout d’une traite :

« Tiendrais-je jusqu’à la retraite ?

C’est un métier qui est usant

Mais tellement valorisant ! »

 

Et c’est avec un grand sourire

Qu’elle repart pour réécrire

Une belle page de plus

Avec de l’allégresse en sus !

 

                                            Pierre Dupuis

 

 

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Le poème du jour : " Le chat shah " de ... Pierre

19 Avril 2022 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Fable, #Morale, #Poésie, #Poésie, Humour


Le poème du jour : " Le chat shah " de ... Pierre

Crédit du net !

 

                       

                    Fable

Le chat shah,

C'était un chat très surprenant
Aimant partir à l'aventure
C'était ancré dans sa nature
Il avait l'esprit bouillonnant.

Lors d'un séjour à Téhéran
Profitant de la conjoncture
Il renversa la dictature
Des mollahs devenu tyrans !

Des mollahs chats restons crédibles
Pour éviter les quolibets
De ceux qui m'auraient pris pour cible

Et conduit tout droit au gibet.
Révolution menée sans faille
Sans aucun revers de médaille !

 

      Couronnement :

 

Installé au tout premier rang
D'une organisation féline
Il devint sans lutte intestine
L'incontesté chat shah d'Iran !

Contrairement à Pahlavi
Et aux mollahs impitoyables
Il régna de façon louable
Et ses sujets étaient ravi !

Quand il mourut on l'enterra
Sous les lamentations sincères
Sauf celles de ses adversaires
Qui s'entredéchiraient déjà !

Rien de nouveau sous le soleil
Quand il s'agit de politique
La langue de bois se pratique
Chats et hommes sont bien pareils !

Ce fut un mollah qui gagna
Un mollah chat restons plausible
Aux colères imprévisibles
La dictature s'installa.

 

Ce chat là s’appelait Mollard

Un baveux pire qu’une teigne

Qui faisait tout pour que déteigne

 Sur les autres son esprit noir !


Mollahs hommes et mollahs chats
S'allièrent vous pouvez me croire
Tout comme des larrons en foire
Pour installer tous leurs diktats !

 

           Achèvement :

Au lieu des mille et une nuits
Troublantes et enchanteresses
Ce fut la terreur barbaresque
Qui s'installa dans le pays.

 

Tous ceux qui n’étaient pas d’accord

Connurent prisons et tortures

Pressions sur leur progéniture

Et pour beaucoup ce fut la mort.

Les médias furent mis au pas
Et chargés de la propagande
Des fakes news en sarabande
Et le peuple se résigna.

 

        Moralité :

 

Par intérêt ou lâcheté

Ou tout simplement par bêtise

Ne donnons pas aux âmes grises

Les armes pour nous dominer !

 

                                

                                           Pierre Dupuis

 

 

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" Tu le diras un jour ... " ... un poème encore et toujours de circonstance de Pierre

2 Mars 2021 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Billet d'humeur, #Morale, #Poésie

 

Ce poème a 18 ans et je l’ai déjà mis plusieurs fois. Il n’a – hélas ! - pas pris une ride.

Lorsque je l’ai écrit, l’omerta quasi-totale était de mise dans beaucoup de milieux. Depuis, petit à petit, lentement, trop lentement, la situation a évolué. Il y a eu des procès retentissants et concernant presque tous les milieux où des jeunes gravitent sous l’autorité d’adultes pervers. Qu’ils soient religieux, éducatifs, sportifs ou des sphères privées ou familiales. Nous en avons encore eu un exemple récemment avec l’affaire Olivier Duhamel.

Les montres sont de moins en moins à l’abri des justes châtiments qui les attendent et c’est un progrès inestimable.

 Pierre

 

 

 Image du net modifiée par moi-même

.

Tu le diras un jour …

Neuf ans,

tu avais neuf ans.

Lui ?  Quarante… à peu près.

Il t’en imposait

…il en imposait à tout le monde !

Il était l’autorité reconnue.

Reconnu de tous.

Ne pas lui obéir ? Personne n’osait !

Toi, plus que tout autre.

Toi le timide, le respectueux, le presque soumis.

Oh ! il avait soigneusement choisi !

Il avait de l’expérience: la science de l’infamie !

Des bruits avaient bien circulé …

mais il en circule tant… des bruits !

Et puis … si gentil, si près des enfants !

Lui, l’organisateur des veillées,

 des ballades, des feux de camp,

des sorties, des colos,

des voyages en bateau

 et toujours le bon mot !

Si serviable, si près des enfants …

Trop près !

Beaucoup trop près !

Avec ta naïveté et ta timidité,

 tu n’avais rien vu venir.

Tu n’avais pas vu l’étau se resserrer,

l’étau dégoûtant de ses bras se resserrer !

Et … c’était arrivé.

Après … des promesses ! … des menaces !

Trois fois il a recommencé !

Puis il a vu - il a su ! - que tu allais craquer.

Alors, doucement, perfidement, il a battu en retraite.

Il a continué les promesses … les menaces

… beaucoup plus les menaces !

Mentalement, il t’a bâillonné,

il t’a mis dans sa nasse !

Comme d’autres … comme beaucoup d’autres !

Puis, le temps a passé mais … rien ne s’est effacé !

Image claire et nette dans ta mémoire

qui remonte certains soirs

… certains soirs un peu plus noirs.

Tout est près à resurgir ! Il suffirait d’un déclic,

d’un fait plus fort que les autres

… un procès ?

Une lecture sur le sujet ?

Une émission de télé ?

ou bien tout simplement … l’amour !

 L’amour et toute la confiance en une femme,

pour qu’enfin tu parles, que tu dises,

que tu accuses le maudit, l’infâme !

Le calculateur !

Le manipulateur !

Le maître chanteur !

Le persécuteur !

L’abject prédateur !

Et d’autres suivront !

Oui ! D’autres suivront !

Et vous  éviterez que nuise encore le scélérat

… l’ignoble ordure qui t’a fait ça !

                                                   Pierre Dupuis
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La fable augmentée du jour : " Rêve de coq " de ... Pierre

22 Décembre 2020 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Humour, #Morale, #Poésie, #Poésie, Humour, #Fable

 

Images du net !

 

Fable augmentée,

Rêve de coq,

Dans une basse-cour un coq se morfondait.

Le roi du poulailler devenait névropathe

Sa crête vermillon n’était plus écarlate

Il essuyait souvent de méchants quolibets.

Il détournait les yeux quand on lui demandait :

« Mais pourquoi pleures-tu ? Tu traînes la savate

Cela fait bien trois mois que nous on le constate :

Tu ne te défends plus devant les freluquets !

Un jour n’en pouvant plus il héla la fermière :

« Madame je voudrais devenir un mouton

Pouvez-vous s’il vous plait en parler au patron ? »

Elle faillit tomber raide sur le derrière

En lui tordant le cou elle lui dit « C’est bien !

Je m’en vais t’exaucer : tu seras coq au vin ! »

Fable réciproque :

Un beau jour un mouton voulu devenir coq

Il trouva un génie tout au fond d’un vieux bock

Qui exhaussa son vœu aussitôt qu’il fut libre

Mais là il arriva une chose terrible !

Le fermier le chopa par les deux ailerons

Le castra aussi sec pour en faire un chapon

Lui qui rêvait d’avoir dans la cour le grand rôle

Finit à la Noël cuit à la casserole !

Moralité :

N’allez pas étaler vos rêves les plus fous

Gardez-les bien cachés au plus profond de vous

En rêvant d’être homard vous prenez un gros risque :

Celui très ennuyeux de terminer en bisque !

Vous n’y gagneriez rien ou ce serait abscons

Rien ne sert de vouloir passer le Rubicon

J’aurais pu pour choquer choisir une autre rime

Je m’en suis abstenu : la bienséance prime !

 Moralité étendue* :

Retenons ces leçons et contentons nous d’être

Nous-mêmes simplement évitons le paraître

Qui peut nous réserver de terribles déboires

Gardons toujours cela à portée de mémoire !

                                                                Pierre Dupuis

    * Une moralité étendue sèche plus vite hélas !          

 

 

 

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" Une saine petite entreprise, " ou " A la santé de la veuve qui clôt, " Un poème pas très moral de ... Rotpier

2 Juin 2020 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie, #Poésie, Humour, #Morale

Avertissement :

C'est une odelette pas très morale, mais on ne fait pas, comme on dit chez la Mère Poulard, d'odelette sans casser d’œufs !

Le Rotpier

 

Image du net

 

Introduction :

Sans encenser la chose,

l’escamoter serait insensé

… dévoilons-la donc …

  

Une saine petite entreprise,

ou

A la santé de la veuve qui clôt,

Elle avait le cœur accueillant

et le reste était chaud bouillant

une vraie cocotte minute

une reine de la culbute.

Bref ça bouillonnait de partout

chaud les marrons pour les loulous

qui se pressaient sous sa fenêtre

rêvant de la voir apparaître.

Sylphide nimbée de soleil

vêtue du plus simple appareil

pas même le plus petit voile

plus Vénus que Vénus sur toile.

Elle avait aussi un cerveau

qui n’était pas du mou de veau

sans aucune intention perverse

elle en fit son fond de commerce.

Pourquoi passer par un taulier

qui peut vous faire pieds et mains liés

ou pire comme l’on raconte :

mieux vaut s’établir à son compte.

Elle pluma de beaux pigeons

venus de tous les horizons

rentiers banquiers même notaires

et ouvrit sa petite affaire.

Un gentil petit lupanar

puis arriva Marthe Richard

la veuve qui a clôt les claques

alors qu’elle sortait du cloaque !

Venait le temps de se ranger

avant de se faire piéger

si l’on insiste l’on s’enferre :

elle laissa tomber l’affaire.

Du blé elle en avait beaucoup

elle pouvait tenir le coup

sans une pension de vieillesse

ça rapporte à tout va les fesses !

Elle acheta une villa

sur les hauteurs de La Ciota

bien à l’abri des commérages

elle y déposa ses bagages.

Ne voulant pas perdre la main

elle allait souvent au jardin

son jardinier homme à tout faire

avait de quoi la satisfaire.

Ce n’était pas dans son contrat

c’était juste quelques extras

trois ou quatre fois par semaine

et il aimait bien ces fredaines.

Entre les salades et les choux

dans la cabane un peu partout

tous les deux y trouvaient leur compte :

un jardinier vaut un vicomte !

Ils trinquaient le soir parfois tard

à la santé de la Richard

cette racoleuse authentique

devenue femme politique !

Surnommée la veuve qui clôt

qui se créa ex nihilo

une légende contestable

à coup de récits non prouvables !

      Mais elle…               

Elle n’avait jamais triché

quand elle menait son clandé

jamais recouru au chantage

jamais non plus à l’abattage !

C’était un commerce sérieux

comme on en voit sous tous les cieux

pas complètement honorable

mais dans le fond très charitable !

Dès lors qu’il y a un marché

l’ignorer serait un pêché

à la ville ou à la campagne

pourquoi en faire une montagne ?

L’important c’est qu’aux additions

il y ait participation

un honorable pourcentage

sans triche ni escamotage.

Premier adage :

« Mieux vaut une honnête taulière

qu’une déloyale banquière

une arnaqueuse de clients

une vrais pompeuse d’argent ! »

Second adage, à ne pas mettre entre toutes les mains :

« Qu’elle soit du peuple ou comtesse

la femme a pour elle ses fesses

sérieux joker notable atout

c’est comme ça et pis c’est tout ! »

                               Le Rotpier

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" Main basse sur les fonds publics " ou " La face interlope de Pénélope, " le poème du jour polémique de ... Pierre

11 Mars 2020 , Rédigé par Rotpier Publié dans #L'actualité vue par le Rotpier, #Morale, #Politique, #Poésie

 

Image du net

 

Préambule :
Bien sûr, l’instigateur du système a été le mari, François Fillion, mais la duplicité de sa femme est évidente.

.

 

.

Main basse sur fonds publics

ou

La face interlope de Pénélope,

Avec ses airs de chattemite

et sa grande circonspection

elle faisait bien illusion

mais l’honnêteté se mérite !

Une grande et belle hypocrite

ramasseuse de picaillons

sans se casser trop le croupion

et ne semblant pas fort contrite.

Bien sûr elle a fait profil bas

après avoir rempli son bas

sans s’être cassé la nénette !

Palper du pèze sans bosser

ça mérite les oubliettes

cachées du manoir de Beaucé !

 Moralité :

On peut posséder un château

mais terminés les privilèges

quand l’idéal se désagrège

les châtelains vont au cachot !

Les nobles et les hobereaux

ne font plus tourner les manèges

ils tombent aussi dans le piège

de la justice aux froids barreaux !

 

L’impunité n’est plus de mise

on en est plus à la mainmise

du peuple par quelques seigneurs.

Empêchons toute résurgence

de ces suceurs de ces saigneurs

guettant la moindre négligence.

                                                           Pierre Dupuis

 

 

PS : C'est un poème polémique il est certain, mais, à ma décharge, j'ai bien connu Polémique Victor !

 

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