Canicule: euthanasie par négligeance ou dégats collatéraux de l'incompétence
Ecrit le 16 août 2003
Hécatombe,
Il faisait chaud … très chaud !
La nature avait certainement une dent
- ce n’était pas possible autrement ! -
contre les hommes !
Un vieux compte à régler avec les fils d’Adam !
Et … sûrement pas une histoire de pomme !
Plutôt une histoire d’accroc.
Ce fameux accroc
dans la vaporeuse parure d’ozone
de notre bonne vieille Terre !
Le soleil avait bien vu la brèche
qui avait envoyé ses rayons
- gigantesques bataillons d’Amazones ! -
décocher leurs traits brûlants !
En dessous, tout grillait :
l’herbe, les plantes, les arbres,
les animaux et les hommes !
Et, comme toujours, les plus faibles trinquaient.
Animal intelligent, l’homme réagissait.
On s’occupait activement des plus jeunes,
mais des vieux, on n’avait pas toujours le temps,
ou ils ne se plaignaient pas trop,
ou bien… on les avait tout simplement oubliés !
Alors, ils tombaient comme des mouches,
desséchés, pareils aux vieilles souches
dont l’écorce se fendille avant de se détacher.
La nature - en représailles peut-être ? -
avait décidé cette naturelle,
implacable et brûlante euthanasie.
Toute guillerette, la mort faisait sa moisson :
il est vrai que c’était de saison !
Mais… tout à son souci de bien faire
- remarquait-on dans les hautes sphères ! -
elle y mettait quand même une indécente frénésie !
Il faisait chaud … très chaud
… dans les ministères !
Les responsables, qui n’avaient rien vu venir,
ne savaient plus comment s’en sortir !
L’opinion publique attendait des explications,
on lui disait : « nous avons pris toutes les dispositions ! »
Bref, on tentait de l’emberlificoter !
Il faisait chaud … très chaud
… dans les ministères :
les fusibles commençaient à sauter !
France - Espagne: la pensée du jour
Ce sont bel et bien les vieux de la veille qui ont planté par trois fois leurs banderilles dans les filets ibérique !
Dicton : Si la valeur n’attend pas le nombre des années, le nombre des années porte encore ses valeurs !
Et … on a bel et bien fait la nique aux prétentieux Ibériques !
Coquinerie au jardin
Parce qu’il y a bien une raison pour
que les coloquintes soient si biscornues !
Amours coupables … au jardin
ou … comment naquirent les coloquintes,
Un beau matin dans un jardin
qui s’éveillait sous la rosée,
un cornichon très très coquin
fit une cour des plus osée !
Le baratin de ce gredin
s’adressait à une citrouille
de très jeune âge, au nez mutin,
mais innocente : oh ! la fripouille !
La belle avait la peau satin,
des yeux luisants, quant à la taille,
lui, mesurait douze fois moins
et … c’était là toute la faille !
Mais en amour, c’est bien connu,
la raison n’a que peu de place !
De leurs ébats très saugrenus,
il en est resté une trace :
Un beau matin dans le jardin,
la belle qui était enceinte
donna le jour à huit bambins
tout biscornus : des coloquintes !
Verdun ... tranchée des baïonnettes
Mémoires accusatrices,
Alignées,
pointées vers le ciel,
à jamais figées :
accusatrices éternelles.
A l’autre bout ?
Peut-être encore les os tremblants
de ceux qui auraient aimé
que, juste avant,
passe un képi étoilé
pour accrocher un drapeau blanc.
Elixir du plaisir ?
Trois gouttes d’eau,
Trois gouttes d’eau,
Trois gouttes d’eau sur ta peau.
Une pichenette pour la première,
un effleurage du doigt pour la seconde
et … je bois la dernière !
Plus de goutte d’eau !
Mais …
nous voguons maintenant
sur l’onde du plaisir !
J’aime les gouttes d’eau !
J’aime les gouttes d’eau sur ta peau !
Elixir ?
Euthanasie ? Pour à 100 %
Le grand saut,
Je la sens, elle est là !
Je la sais, elle est belle !
Je suis las d'être las,
Seul mon corps se rebelle !
Pauvre idiot, pauvre tas,
Qui pourrit et ruisselle,
Tu n'es plus en état:
Plus qu'une eau de vaisselle !
Cesse ta ritournelle !
Suspend donc ta saga,
Vanité personnelle !
Tout le reste est fatras
Qui s'affaisse et pantelle
Ce n'est plus qu'un plâtras
Qui craque et s’écartèle !
Eh ! Toubib ! La salsa
Des tuyaux qui s'emmêlent:
J'en veux plus ! Laisse ça !
Lâche-moi la semelle !
C'est un jour de gala !
Je te suis, oh ! Ma belle !
Mon nom ? Vois: il est là
Inscrit sur ta tabelle.
Soyons gais, soyons fous
Et faisons connaissance.
De ta faux, je m'en fous:
Je m'y frotte et l'encense !
Bras dessus, bras dessous,
En parfaite indécence,
Je pardonne et t'absous ...
Vieux corps en putrescence !
Qui a volé la poésie ?
Qui a volé la Poésie ?
Je cherche en vain : pas un quatrain !
Pas l’ombre d’un alexandrin !
Qui a volé la poésie ?
Qui sont ces fous, ces malandrins ?
Si je les prends, je les contrains
à avouer leur hérésie !
Elle est malade et pas très bien ?
Taisez-vous donc ! Je n’en crois rien !
Et …… surtout pas d’euthanasie !
Confiez-la moi, j’en prendrais soin !
Vois-je en elle un petit chagrin :
je l’habill’rais de fantaisie !
Et dans le creux de mes deux mains,
je lui ferais un gros câlin
bien loin de toute hypocrisie !
Je la sais libre et un matin
ell’ lorgnera un p’tit vaurien,
voudra partir : oh ! Jalousie !
Je la rendrais dans son écrin,
fleur au milieu d’un boulingrin :
je pleurerais… mais c’est la vie !
Bonjour + la pensée du jour
Bonjour !
Me voici de retour de vacances et à nouveau sur la toile !
Pensée du jour:
Je ne fréquente pas trop les églises mais ne suis pas totalement athée: pour ce soir, j'ai allumé trois cierges dans un magasin But !
Rotpier
La pensée du jour
La pensée du jour :
Tisser des liens sur la toile, n’est-ce pas, dans le fond, un réflexe arachnéen ?
Je pense que nous devrions créer une association dont le nom serait « La mygale des accros de la toile » !
Bon, d’accord, j’ai besoin de vacances ! Et … ça tombe bien, je pars pour une quinzaine de jours … ouf ! Il était temps !
A dans quinze jours donc pour … continuer à tisser la toile !
Zizou ou Double Z
Bon, c'est vrai que l'envol du grand oiseau est
un peu moins majestueux, mais c'est quand
même encore un grand !
Double « Z »,
Ce grand oiseau au ras du sol,
qui frôle l’herbe à la toucher,
maître parfait de son envol :
est-ce un humain ou un sorcier ?
Cet échassier aux longues pattes,
qui nous régale en les mêlant,
est digne des grands acrobates
dans ses ballets époustouflants !
Où puise t-il ce savoir-faire,
cette façon quasi magique,
de contourner ses adversaires
en se jouant de leur tactique ?
Je penche à croire à un cadeau
d’un personnage aux dons mythiques :
est-ce une fée sur son berceau
ou bien un marabout d’Afrique ?
Les pelouses gardent l’empreinte
de ses envols aux rythmes fous :
le maître authentifie ses feintes
d’un double « Z » signé Zizou !