Rébus : le petit arrêt rébus dominical de … Rotpier !
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Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ?
Juste comme ça, pour se dégourdir
un peu les neurones !
Petite aide au rébus
(les champions s'en passeront !) :
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C’est un rébus très court, j'ai pitié de vos neurones aujourd'hui !
1ère ligne, 2ème image: la moitié de ce que regarde ce garnement de Titeuf ! ( l'autre aussi ! )
2ème ligne, 2ème image: "oui" en russe !
3ème ligne, 3ème image: ce n'est pas la nuit !
5ème ligne, 1ère image : il " - - - - - " donc il est ! 2ème image " - - - " est ce personnage ?
6ème ligne, 3ème image: petite la bête est lente !
Et pis c'est tout !
Allez, au boulot ! N'allez pas faire l'impasse de vous mettre hors-jeu !
Réponse :
Si Zinedine Zidane décide un jour de faire des cures je pense qu’il optera pour La Bourboule !
Nota: Il était cadeau celui-là, hein !
Qu'il dit l'animal !
Bernard Lavilliers : « Est-ce ainsi que les hommes vivent ? » ... Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
« Est-ce ainsi que les hommes vivent ? »
« Bernard Lavilliers »
… Bien entouré le Nanard !
Une belle reprise de Léo Ferré
sur des paroles de Louis Aragon ... excusez du peu !
Est-ce ainsi que les hommes vivent ?
Tout est affaire de décor
Changer de lit changer de corps
A quoi bon puisque c'est encore
Moi qui moi-même me trahis
Moi qui me traîne et m'éparpille
Et mon ombre se déshabille
Dans les bras semblables des filles
Où j'ai cru trouver un pays
Cœur léger cœur changeant cœur lourd
Le temps de rêver est bien court
Que faut-il faire de mes jours
Que faut-il faire de mes nuits
Je n'avais amour ni demeure
Nulle part où je vive ou meure
Je passais comme la rumeur
Je m'endormais comme le bruit
Est-ce ainsi que les hommes vivent
Et leurs baisers au loin les suivent?
C'était un temps déraisonnable
On avait mis les morts à table
On faisait des châteaux de sable
On prenait les loups pour des chiens
Tout changeait de pôle et d'épaule
La pièce était-elle ou non drôle
Moi si j'y tenais mal mon rôle
C'était de n'y comprendre rien
Dans le quartier Hohenzollern
Entre la Sarre et les casernes
Comme les fleurs de la luzerne
Fleurissaient les seins de Lola
Elle avait un cœur d'hirondelle
Sur le canapé du bordel
Je venais m'allonger près d'elle
Dans les hoquets du pianola
Est-ce ainsi que les hommes vivent
Et leurs baisers au loin les suivent?
Le ciel était gris de nuages
Il y volait des oies sauvages
Qui criaient la mort au passage
Au-dessus des maisons des quais
Je les voyais par la fenêtre
Leur chant triste entrait dans mon être
Et je croyais y reconnaître
Du Rainer Maria Rilke
Elle était brune elle était blanche
Ses cheveux tombaient sur ses hanches
Et la semaine et le dimanche
Elle ouvrait à tous ses bras nus
Elle avait des yeux de faïence
Elle travaillait avec vaillance
Pour un artilleur de Mayence
Qui n'en est jamais revenu
Est-ce ainsi que les hommes vivent
Et leurs baisers au loin les suivent?
Il est d'autres soldats en ville
Et la nuit montent les civils
Remets du rimmel à tes cils
Lola qui t'en iras bientôt
Encore un verre de liqueur
Ce fut en avril à cinq heures
Au petit jour que dans ton cœur
Un dragon plongea son couteau
Est-ce ainsi que les hommes vivent
Et leurs baisers au loin les suivent ?
Bon partage !
Rotpier
Les hululucubrations des chouettes Chouettes du Rotpier : un poil d'humour à plumes !
Les hululucubrations abracadabrantesques
des chouettes Chouettes du Rotpier
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... Je vous chouette une bonne distraction
... et une bonne journée !
Le poème du jour : " Impromptu N°2 pas pour mineur de Rotpier " ... de Rotpier !
Image du net que je me suis échiné à dénicher ... allez savoir pourquoi ?
Impromptu N°2 pas pour mineur de Rotpier
Si je me plie sans rechigner
si souvent je courbe l’échine
si de longs moments je m’échine
à trouver des vers bien peignés
il me plait aussi de sauter
par-dessus les hauts barbelés
des règles de la prosodie
celles qui font fermer sa bouche
à la sincérité de souche
n’ayant pas le droit de cité.
Alors je saute la barrière
et vais braconner sur des terres
où les lois sont plus élastiques
où les flics sont plus sympathiques
ne sifflant que pour applaudir !
Cela peut surprendre je sais
estomaquer ou ébaubir
et couper l’herbe sous les pieds
ou bien décrocher des sourires.
Il est bon de se libérer
des archétypes et des entraves
de s’affranchir des enclaves
dès lors que l’on est trop bridé
par un lourd carcan dogmatique
hérissé de clous et de piques
venant des confins asiatiques
arrivant à pied par la Chine
… mais à quoi sert que je m’échine
si vous ne voulez pas marcher ?
Pour illustrer cet exposé
prenons un exemple à portée
de toute main bien constituée
pour peu qu’elle ne soit pas coupée.
A demeurer dans un corset
le sein s’étiole et se relâche
mieux vaut alors le libérer
et lui laisser sa liberté
quitte à ce faire bien empaumer
par la première main qui passe
faisant preuve de grande audace
en le massant au débotté !
La comparaison est osée
je le sais et la revendique
je tire un peu sur l’élastique
… lequel c’est à vous de choisir
et de le faire sans rougir !
Lâchez-vous y a pas de lézard
mais n’allez pas le faire trop tard
pour que ce soir je puisse rire !
Oui c’est à vous que je m’adresse
remuez-vous, bougez vos fesses
ne laissez pas s’ankyloser
votre cervelle allez osez !
Il n’y aura pas de censure
et nous les aurons à l’usure
tous ces coincés du bigoudi
ces congelés du saut du lit
qui ne rient que quand ils se brûlent
tous ces tenants de la férule
près à donner de la cravache
mort à ces cons mort à ces vaches
comme le disait tonton Georges
qui bénissait les soutiens-gorge
surtout quand ils étaient à terre
par l’entremise du savoir-faire !
Voila voila mes bons amis
à vous de jouer tout est permis
dans la limite du raisonnable :
surtout pas de gros mots à table !
Une pincée de paillardise
enrobée comme friandise
d’un joli papier transparent
laissant au rêve les tenants
et les brûlant aboutissants
pour les futés les connaisseurs
les même qui se font masseur
- en un seul mot il va de soit ! -
ou je ne réponds plus de moi !
J’attends donc avec gourmandise
franchement sans goguenardises
quelques réflexions bien comprises
tout en sachant
- qu’on se le dise ! -
que je préfère aux grasses bêtises
quelques subtiles mignardises !
Mais …
Mais un petit coté chafouin
bien empaqueté avec soin
dans un riche vocabulaire
n’est pas du tout pour me déplaire
allez quérir vos dictionnaires !
Car quand au détour d’une strophe
que la rime soit pauvre ou riche
un esprit aguerri déniche
une astuce ou un jeu de mots
un contrepet en gros sabots
c’est une joie incomparable
même si ce n’est pas plaçable
dans un discours ou bien au scrabble !
Je répète « A vos dictionnaires ! »
compulsez-les tout azimut
afin de trouver une chute
à cet impromptu un peu brut.
… Pourquoi pas quelques rimes en « ute » ?
J’en connais qui je le suppute
vous viennent aux lèvres mais … chut !
Il convient de les emballer
dans du latex ou du papier
pour les rendre assez convenables
et pourquoi pas bien présentables
pour être déclamées à table
sans que tonton Eugène tousse
mais que tata Fernande glousse
elle qui a bien connu Georges
et qui sortait sans soutien-gorge
digne héritière des suffragettes
reine de nuit dans les guinguettes
… j’arrête l’énumération
cela deviendrait polisson !
Mais si certains en redemande
j’ai en réserve des rimes en « ande »
qui feraient plaisir à Fernande
et des tonnes d’autres en « u »
à vous en laisser sur le cul
et à faire grimacer Lulu !
Mais je les garde dans ma poche
pour un soir de grande bamboche
pour les francs et fins connaisseurs
qui devront respecter ma sœur !
En attendant je vous salue
j’attends ferme vos plus-values
qui ne seront pas imposées
brutes ou bien aseptisées
et là je m’y engage à fond
j’ai glissé deux mots à Macron
avant qu’il ne soit tout au fond !
Son chien m’a dit « J’y veillerais
compte sur moi je les aurais
ceux qui voudraient te faire la peau.
J’ai déjà mordu Benalla
un gars qui ne me plaisait pas ! »
Tous comptes faits lui est réglo
c’est un gentil cabot Némo !
Image du net !
Rébus : réponses aux petits rébus dominicaux de ... Rotpier !
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Réponse pour le rébus :
Je viens de la mettre sur le billet d'avant … « rébus » !
Un grand bravo à ceux qui avaient trouvé !
Rébus : le petit arrêt rébus dominical de … Rotpier ! ... Avec un second en bonus !
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Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ?
Juste comme ça, pour se dégourdir
un peu les neurones !
Petite aide au rébus
(les champions s'en passeront !) :
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1ère ligne, 1ère image: le serpent fait toujours " s " ! ( l'autre aussi ! ) Dernière image : avant "Akbar" dans la prière des musulmans !
2ème ligne, 1ère image : il ne faut pas prendre le fils ! ( l'autre aussi ! ) 2ème image et en direct : " ch " !
3ème ligne, 1ère image: en direct " U " ... cocote !
4ème ligne, 1ère image: en direct " ti " ! ( l'autre aussi ! )
5ème ligne, dernière image : il ne faut pas prendre le petit !
6ème ligne, 2ème image: ce n'est pas un gars ! 3ème image : petite, la sale bête est lente !
7ème ligne, 3ème image : ils sont à poil !
Et pis c'est tout !
Allez, au boulot ! Il est très court et la barre n'est pas très haute à franchir ! Aussi, je vous en met un autre petit sans aucune aide ... pour les champions il sera facile !
Réponse :
Sauteur à la perche super motivé cherche très grande fille pour continuer à s'entraîner même au lit !
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Second rébus sans aide pour les amateurs :
Réponse :
Si tu as des baloches sous les yeux et que tu es seul c’est que tu es vachement couché en chien de fusil !
Nota: A ne pas mettre sous tous les yeux !
Qu'il dit l'animal !
Georges Brassens : " Trompettes de la renommée " ... Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
« Georges Brassens »
« Trompettes de la renommée »
Les trompettes de la renommée
Je vivais à l'écart de la place publique,
Serein, contemplatif, ténébreux, bucolique...
Refusant d'acquitter la rançon de la gloir',
Sur mon brin de laurier je dormais comme un loir.
Les gens de bon conseil ont su me fair' comprendre
Qu'à l'homme de la ru' j'avais des compt's à rendre
Et que, sous peine de choir dans un oubli complet,
J' devais mettre au grand jour tous mes petits secrets.
Trompettes
De la Renommée,
Vous êtes
Bien mal embouchées !
Manquant à la pudeur la plus élémentaire,
Dois-je, pour les besoins d' la caus' publicitaire,
Divulguer avec qui, et dans quell' position
Je plonge dans le stupre et la fornication ?
Si je publi' des noms, combien de Pénélopes
Passeront illico pour de fieffé's salopes,
Combien de bons amis me r'gard'ront de travers,
Combien je recevrai de coups de revolver !
Trompettes
De la Renommée,
Vous êtes
Bien mal embouchées !
A toute exhibition, ma nature est rétive,
Souffrant d'un' modesti' quasiment maladive,
Je ne fais voir mes organes procréateurs
A personne, excepté mes femm's et mes docteurs.
Dois-je, pour défrayer la chroniqu' des scandales,
Battre l' tambour avec mes parti's génitales,
Dois-je les arborer plus ostensiblement,
Comme un enfant de ch?ur porte un saint sacrement ?
Trompettes
De la Renommée,
Vous êtes
Bien mal embouchées !
Une femme du monde, et qui souvent me laisse
Fair' mes quat' voluptés dans ses quartiers d' noblesse,
M'a sournois'ment passé, sur son divan de soi',
Des parasit's du plus bas étage qui soit...
Sous prétexte de bruit, sous couleur de réclame,
Ai-j' le droit de ternir l'honneur de cette dame
En criant sur les toits, et sur l'air des lampions :
" Madame la marquis' m'a foutu des morpions ! " ?
Trompettes
De la Renommée,
Vous êtes
Bien mal embouchées !
Le ciel en soit loué, je vis en bonne entente
Avec le Pèr' Duval, la calotte chantante,
Lui, le catéchumène, et moi, l'énergumèn',
Il me laisse dire merd', je lui laiss' dire amen,
En accord avec lui, dois-je écrir' dans la presse
Qu'un soir je l'ai surpris aux genoux d' ma maîtresse,
Chantant la mélopé' d'une voix qui susurre,
Tandis qu'ell' lui cherchait des poux dans la tonsure ?
Trompettes
De la Renommée,
Vous êtes
Bien mal embouchées !
Avec qui, ventrebleu ! faut-il que je couche
Pour fair' parler un peu la déesse aux cent bouches ?
Faut-il qu'un' femme célèbre, une étoile, une star,
Vienn' prendre entre mes bras la plac' de ma guitar' ?
Pour exciter le peuple et les folliculaires,
Qui'est-c' qui veut me prêter sa croupe populaire,
Qui'est-c' qui veut m' laisser faire, in naturalibus,
Un p'tit peu d'alpinism' sur son mont de Vénus ?
Trompettes
De la Renommée,
Vous êtes
Bien mal embouchées !
Sonneraient-ell's plus fort, ces divines trompettes,
Si, comm' tout un chacun, j'étais un peu tapette,
Si je me déhanchais comme une demoiselle
Et prenais tout à coup des allur's de gazelle ?
Mais je ne sache pas qu'ça profite à ces drôles
De jouer le jeu d' l'amour en inversant les rôles,
Qu'ça confère à ma gloire un' onc' de plus-valu',
Le crim' pédérastique, aujourd'hui, ne pai' plus.
Trompettes
De la Renommée,
Vous êtes
Bien mal embouchées !
Après c'tour d'horizon des mille et un' recettes
Qui vous val'nt à coup sûr les honneurs des gazettes,
J'aime mieux m'en tenir à ma premièr' façon
Et me gratter le ventre en chantant des chansons.
Si le public en veut, je les sors dare-dare,
S'il n'en veut pas je les remets dans ma guitare.
Refusant d'acquitter la rançon de la gloir',
Sur mon brin de laurier je m'endors comme un loir.
Trompettes
De la Renommée,
Vous êtes
Bien mal embouchées !
Bon partage !
Rotpier
Le poème du jour: "Le Gîte des Étangs de Coët On," de ... Pierre
Photo personnelle
A Célia et Philippe
les maîtres de céans.
Le Gîte des Étangs de Coët On,
Niché entre champs et forêt
En Pays Coëvrons-Mayenne
Ce gîte de grand intérêt
Est d’un abord des plus amènes.
Il est bon d’y faire un arrêt
Pour fuir la région parisienne
Ou bien toute autre où le progrès
Vers les nuisances nous entraîne.
Ici c’est le calme complet
Au milieu des champs et des vaches
Les écureuils tant qu’il leur plaît
Font des parties de cache-cache !
Il mérite bien des mentions
Le joli gîte de Coët On !
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Remarques :
Si le calme ne vous plait pas
si vous n’aimez pas la nature
n’allez pas sur votre agenda
noter cette villégiature !
Si la foule est votre dada
si vous n’aimez que les voitures
ne venez pas dans ce coin là
ce serait la déconfiture !
Il y a bien plus de tracteurs
que de voitures sur les routes
les seuls bruits viennent du labeur
dans les champs pas des autoroutes !
Coté pêche c’est le bonheur
les poissons attendent les lignes
mais mieux vaut être fin pêcheur
car les carpes sont très malignes !
On y voit des martins-pêcheurs
passer à très grande vitesse
des pigeons ramiers jolis-cœurs
roucoulant pour trouver princesse !
Tout est calqué sur les saisons
ici la nature commande
tout est verdure et non béton
… ce n’est pas de la propagande !
Et comme on dit en patois de pays :
Nom d'nom d'cent mille d'charté d'pommes cuites
déblatérez point ce gît’ là
sinon j’ cré ben que là tout’ suite
j’ m’en va vous met’ la goule en tas !
( C’était juste un petit clin d’œil
une main tendue à l’histoire
une séquence évocatoire
du patois dont on fait le deuil.
J’aime bien me ramentevoir
du parler des vieilles personnes
qui encore parfois résonne
avec un pied dans le mouroir. )
Pierre Dupuis
Photo personnelle