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Le blog-notes poétique et autre de Rotpier

Rébus : le petit arrêt rébus dominical de … Rotpier !

30 Septembre 2018 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Humour, #Pensées, #Rébus

.

Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ?

Juste comme ça, pour se dégourdir

un peu les neurones !

 

Petite aide au rébus

(les champions s'en passeront !) :

.

C’est un rébus très court,  j'ai pitié de vos neurones aujourd'hui !

1ère ligne, 2ème image: la moitié de ce que regarde ce garnement de Titeuf !  ( l'autre aussi ! )

2ème ligne, 2ème image: "oui" en russe !

3ème ligne, 3ème image: ce n'est pas la nuit !

5ème ligne, 1ère image : il "  - - - - - " donc il est !  2ème image  " - - - " est ce personnage ?

6ème ligne, 3ème image: petite la bête est lente !

 

Et pis c'est tout !

Allez, au boulot ! N'allez pas faire l'impasse de vous mettre hors-jeu  ! 

 

Réponse :

Si Zinedine Zidane décide un jour de faire des cures je pense qu’il optera pour La Bourboule ! 

 

Nota:   Il était cadeau celui-là, hein !

 

Qu'il dit l'animal !

 

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Bernard Lavilliers : « Est-ce ainsi que les hommes vivent ? » ... Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier

29 Septembre 2018 , Rédigé par Rotpier Publié dans #les chansons et les musiques que j'aime

 

Une fois par semaine,
je vous propose de partager les chansons
et les artistes que j’aime !
Clip vidéo et paroles
Cette fois-ci :

«  Est-ce ainsi que les hommes vivent ?  »

« Bernard Lavilliers »

… Bien entouré le Nanard !

Une belle reprise de Léo Ferré

sur des paroles de Louis Aragon ... excusez du peu !  

 

 

 

Est-ce ainsi que les hommes vivent ? 

Tout est affaire de décor
Changer de lit changer de corps
A quoi bon puisque c'est encore
Moi qui moi-même me trahis
Moi qui me traîne et m'éparpille
Et mon ombre se déshabille
Dans les bras semblables des filles
Où j'ai cru trouver un pays

Cœur léger cœur changeant cœur lourd
Le temps de rêver est bien court
Que faut-il faire de mes jours
Que faut-il faire de mes nuits
Je n'avais amour ni demeure
Nulle part où je vive ou meure
Je passais comme la rumeur
Je m'endormais comme le bruit

Est-ce ainsi que les hommes vivent
Et leurs baisers au loin les suivent?

C'était un temps déraisonnable
On avait mis les morts à table
On faisait des châteaux de sable
On prenait les loups pour des chiens
Tout changeait de pôle et d'épaule
La pièce était-elle ou non drôle
Moi si j'y tenais mal mon rôle
C'était de n'y comprendre rien

Dans le quartier Hohenzollern
Entre la Sarre et les casernes
Comme les fleurs de la luzerne
Fleurissaient les seins de Lola
Elle avait un cœur d'hirondelle
Sur le canapé du bordel
Je venais m'allonger près d'elle
Dans les hoquets du pianola

Est-ce ainsi que les hommes vivent
Et leurs baisers au loin les suivent?

Le ciel était gris de nuages
Il y volait des oies sauvages
Qui criaient la mort au passage
Au-dessus des maisons des quais
Je les voyais par la fenêtre
Leur chant triste entrait dans mon être
Et je croyais y reconnaître
Du Rainer Maria Rilke

Elle était brune elle était blanche
Ses cheveux tombaient sur ses hanches
Et la semaine et le dimanche
Elle ouvrait à tous ses bras nus
Elle avait des yeux de faïence
Elle travaillait avec vaillance
Pour un artilleur de Mayence
Qui n'en est jamais revenu

Est-ce ainsi que les hommes vivent
Et leurs baisers au loin les suivent?

Il est d'autres soldats en ville
Et la nuit montent les civils
Remets du rimmel à tes cils
Lola qui t'en iras bientôt
Encore un verre de liqueur
Ce fut en avril à cinq heures
Au petit jour que dans ton cœur
Un dragon plongea son couteau

Est-ce ainsi que les hommes vivent
Et leurs baisers au loin les suivent ?

Bon partage !

 

Rotpier

 

 

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Les hululucubrations des chouettes Chouettes du Rotpier : un poil d'humour à plumes !

27 Septembre 2018 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Humour, #Pensées, #Les chouettes Chouettes du Rotpier

Certains ont leurs Zozios, le Rotpier a ses chouettes Chouettes !
Elles sont féminines ou masculines  et assez BCBG… quoique !
Il leur arrive fréquemment de se voler dans les plumes sans ménagement ! 
 Elles sont, selon les circonstances, sentencieuses, drôles, percutantes, graves, irrévérencieuses, taclantes et même parfois … grivoises, mais toujours en utilisant un vocabulaire respectueux… enfin presque !

Le Rotpier l'homme qui murmurait (2)

Les hululucubrations abracadabrantesques

des chouettes Chouettes du Rotpier

 

les-chouettes-chouettes-219

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les-chouettes-chouettes-221

les-chouettes-chouettes-222

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Signature Rotpier

... Je vous chouette une bonne distraction

... et une bonne journée !

 

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Le poème du jour : " Impromptu N°2 pas pour mineur de Rotpier " ... de Rotpier !

25 Septembre 2018 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie, #Humour, #Poésie - humour

.
Après « L’impromptu N°1 sans queue ni tête de Rotpier » je vous propose «Impromptu N°2 pas pour mineur de Rotpier »
 Il y aura-t-il un « Impromptu N° 3 » ? Je ne le sais pas encore.
Toujours est-il que je vous invite à déguster celui-ci en espérant qu’il vous sierra ainsi qu’a Léone !

 

Image du net que je me suis échiné à dénicher ... allez savoir pourquoi ?

 

Impromptu N°2 pas pour mineur de Rotpier

Si je me plie sans rechigner

si souvent je courbe l’échine

si de longs moments je m’échine

à trouver des vers bien peignés

il me plait aussi de sauter

par-dessus les hauts barbelés

des règles de la prosodie

celles qui font fermer sa bouche

à la sincérité de souche

n’ayant pas le droit de cité.

Alors je saute la barrière

et vais braconner sur des terres

où les lois sont plus élastiques

où les flics sont plus sympathiques

ne sifflant que pour applaudir !

Cela peut surprendre je sais

estomaquer ou ébaubir

et couper l’herbe sous les pieds

ou bien décrocher des sourires.

Il est bon de se libérer

des archétypes et des entraves

de s’affranchir des enclaves

dès lors que l’on est trop bridé

par un lourd carcan dogmatique

hérissé de clous et de piques

venant des confins asiatiques

arrivant à pied par la Chine

… mais à quoi sert que je m’échine

si vous ne voulez pas marcher ?

Pour illustrer cet exposé

prenons un exemple à portée

de toute main bien constituée

pour peu qu’elle ne soit pas coupée.

A demeurer dans un corset

le sein s’étiole et se relâche

mieux vaut alors le libérer

et lui laisser sa liberté

quitte à ce faire bien empaumer

par la première main qui passe

faisant preuve de grande audace

en le massant au débotté !

La comparaison est osée

je le sais et la revendique

je tire un peu sur l’élastique

… lequel c’est à vous de choisir

et de le faire sans rougir !

Lâchez-vous y a pas de lézard

mais n’allez pas le faire trop tard

pour que ce soir je puisse rire !

Oui c’est à vous que je m’adresse

remuez-vous, bougez vos fesses

ne laissez pas s’ankyloser

votre cervelle allez osez !

Il n’y aura pas de censure

et nous les aurons à l’usure

tous ces coincés du bigoudi

ces congelés du saut du lit

qui ne rient que quand ils se brûlent

tous ces tenants de la férule

près à donner de la cravache

mort à ces cons mort à ces vaches

comme le disait tonton Georges

qui bénissait les soutiens-gorge

surtout quand ils étaient à terre

par l’entremise du savoir-faire !

Voila voila mes bons amis

à vous de jouer tout est permis

dans la limite du raisonnable :

surtout pas de gros mots à table !

Une pincée de paillardise

enrobée comme friandise

d’un joli papier transparent

laissant au rêve les tenants

et les brûlant aboutissants

pour les futés les connaisseurs

 les même qui se font masseur

- en un seul mot il va de soit ! -

ou je ne réponds plus de moi !

J’attends donc avec gourmandise

franchement sans goguenardises

quelques réflexions bien comprises

tout en sachant

- qu’on se le dise ! -

que je préfère aux grasses bêtises

quelques subtiles mignardises !

              Mais …

Mais un petit coté chafouin

bien empaqueté avec soin

dans un riche vocabulaire

n’est pas du tout pour me déplaire

allez quérir vos dictionnaires !

Car quand au détour d’une strophe

que la rime soit pauvre ou riche

un esprit aguerri déniche

une astuce ou un jeu de mots

un contrepet en gros sabots

c’est une joie incomparable

même si ce n’est pas plaçable

dans un discours ou bien au scrabble !

Je répète « A vos dictionnaires ! »

compulsez-les tout azimut

afin de trouver une chute

à cet impromptu un peu brut.

… Pourquoi pas quelques rimes en « ute » ?

J’en connais qui je le suppute

vous viennent aux lèvres mais … chut !

Il convient de les emballer

dans du latex ou du papier

pour les rendre assez convenables

et pourquoi pas bien présentables

pour être déclamées à table

sans que tonton Eugène tousse

mais que tata Fernande glousse

elle qui a bien connu Georges

et qui sortait sans soutien-gorge

digne héritière des suffragettes

reine de nuit  dans les guinguettes

… j’arrête l’énumération

cela deviendrait polisson !

Mais si certains en redemande

j’ai en réserve des rimes en « ande »

qui feraient plaisir à Fernande

et des tonnes d’autres en « u »

à vous en laisser sur le cul

et à faire grimacer Lulu !

Mais je les garde dans ma poche

pour un soir de grande bamboche

pour les francs et fins connaisseurs

qui devront respecter ma sœur !

En attendant je vous salue

j’attends ferme vos plus-values

qui ne seront pas imposées

brutes ou bien aseptisées

et là je m’y engage à fond

j’ai glissé deux mots à Macron

avant qu’il ne soit tout au fond !

Son chien m’a dit « J’y veillerais

compte sur moi je les aurais

ceux qui voudraient te faire la peau.

J’ai déjà mordu Benalla

un gars qui ne me plaisait pas ! »

Tous comptes faits lui est réglo

c’est un gentil cabot Némo !

                                                                            Rotpier

Image du net !

 

 

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Rébus : réponses aux petits rébus dominicaux de ... Rotpier !

24 Septembre 2018 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Humour, #Pensées, #Rébus

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Réponse pour le rébus :

Je viens de la mettre sur le billet d'avant … « rébus » ! 

 Un grand bravo à ceux qui avaient trouvé !

 

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Rébus : le petit arrêt rébus dominical de … Rotpier ! ... Avec un second en bonus !

23 Septembre 2018 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Humour, #Pensées, #Rébus

 

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Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ?

Juste comme ça, pour se dégourdir

un peu les neurones !

 

Petite aide au rébus

(les champions s'en passeront !) :

.

C’est un rébus-petite annonce du Rotpier qui ne manque jamais de tendre la perche à quelqu'un de méritant !

 

1ère ligne, 1ère image: le serpent fait toujours " s " ! ( l'autre aussi ! ) Dernière image : avant "Akbar" dans la prière des musulmans !

2ème ligne, 1ère image : il ne faut pas prendre le fils ! ( l'autre aussi ! ) 2ème image et en direct : " ch " !

3ème ligne, 1ère image: en direct " U " ... cocote ! 

4ème ligne, 1ère image: en direct " ti " !  ( l'autre aussi ! ) 

5ème ligne, dernière image : il ne faut pas prendre le petit ! 

6ème ligne, 2ème image: ce n'est pas un gars !  3ème image : petite, la sale bête est lente !

7ème ligne, 3ème image : ils sont à poil !

 

Et pis c'est tout !

Allez, au boulot ! Il est très court et la barre n'est pas très haute à franchir ! Aussi, je vous en met un autre petit sans aucune aide ... pour les champions il sera facile !

Réponse :

Sauteur à la perche super motivé cherche très grande fille pour continuer à s'entraîner même au lit !

 

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Second rébus sans aide pour les amateurs :

C’est un rébus-adage du Rotpier qui voit toujours les choses sous un angle que les autres ne voient pas ! ... Les verrez-vous, vous ?

 

Et voila ! Vous en avez eu deux ( comme les  - - - - - - - -  ! ) pour le prix d'un !
Que dit-on au Rotpier ?  Hein ? 

 

 

Réponse :

Si tu as des baloches sous les yeux et que tu es seul c’est que tu es vachement couché en chien de fusil ! 

Nota: A ne pas mettre sous tous les yeux ! 

 

 

Qu'il dit l'animal !

 

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Georges Brassens : " Trompettes de la renommée " ... Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier

22 Septembre 2018 , Rédigé par Rotpier Publié dans #les chansons et les musiques que j'aime

Une fois par semaine,
je vous propose de partager les chansons
et les artistes que j’aime !
Clip vidéo et paroles
Cette fois-ci :

« Georges Brassens »

« Trompettes de la renommée »

La remarque du Rotpier :
Il ne faut confondre les trompes de Fallope
et les trompes de    - - - - - -  !
Pourtant la rime est riche !

 

 

Les trompettes de la renommée

Je vivais à l'écart de la place publique,
Serein, contemplatif, ténébreux, bucolique...
Refusant d'acquitter la rançon de la gloir',
Sur mon brin de laurier je dormais comme un loir.
Les gens de bon conseil ont su me fair' comprendre
Qu'à l'homme de la ru' j'avais des compt's à rendre
Et que, sous peine de choir dans un oubli complet,
J' devais mettre au grand jour tous mes petits secrets.

Trompettes
De la Renommée,
Vous êtes
Bien mal embouchées !

Manquant à la pudeur la plus élémentaire,
Dois-je, pour les besoins d' la caus' publicitaire,
Divulguer avec qui, et dans quell' position
Je plonge dans le stupre et la fornication ?
Si je publi' des noms, combien de Pénélopes
Passeront illico pour de fieffé's salopes,
Combien de bons amis me r'gard'ront de travers,
Combien je recevrai de coups de revolver !

Trompettes
De la Renommée,
Vous êtes
Bien mal embouchées !

A toute exhibition, ma nature est rétive,
Souffrant d'un' modesti' quasiment maladive,
Je ne fais voir mes organes procréateurs
A personne, excepté mes femm's et mes docteurs.
Dois-je, pour défrayer la chroniqu' des scandales,
Battre l' tambour avec mes parti's génitales,
Dois-je les arborer plus ostensiblement,
Comme un enfant de ch?ur porte un saint sacrement ?

Trompettes
De la Renommée,
Vous êtes
Bien mal embouchées !

Une femme du monde, et qui souvent me laisse
Fair' mes quat' voluptés dans ses quartiers d' noblesse,
M'a sournois'ment passé, sur son divan de soi',
Des parasit's du plus bas étage qui soit...
Sous prétexte de bruit, sous couleur de réclame,
Ai-j' le droit de ternir l'honneur de cette dame
En criant sur les toits, et sur l'air des lampions :
" Madame la marquis' m'a foutu des morpions ! " ?

Trompettes
De la Renommée,
Vous êtes
Bien mal embouchées !

Le ciel en soit loué, je vis en bonne entente
Avec le Pèr' Duval, la calotte chantante,
Lui, le catéchumène, et moi, l'énergumèn',
Il me laisse dire merd', je lui laiss' dire amen,
En accord avec lui, dois-je écrir' dans la presse
Qu'un soir je l'ai surpris aux genoux d' ma maîtresse,
Chantant la mélopé' d'une voix qui susurre,
Tandis qu'ell' lui cherchait des poux dans la tonsure ?

Trompettes
De la Renommée,
Vous êtes
Bien mal embouchées !

Avec qui, ventrebleu ! faut-il que je couche
Pour fair' parler un peu la déesse aux cent bouches ?
Faut-il qu'un' femme célèbre, une étoile, une star,
Vienn' prendre entre mes bras la plac' de ma guitar' ?
Pour exciter le peuple et les folliculaires,
Qui'est-c' qui veut me prêter sa croupe populaire,
Qui'est-c' qui veut m' laisser faire, in naturalibus,
Un p'tit peu d'alpinism' sur son mont de Vénus ?

Trompettes
De la Renommée,
Vous êtes
Bien mal embouchées !

Sonneraient-ell's plus fort, ces divines trompettes,
Si, comm' tout un chacun, j'étais un peu tapette,
Si je me déhanchais comme une demoiselle
Et prenais tout à coup des allur's de gazelle ?
Mais je ne sache pas qu'ça profite à ces drôles
De jouer le jeu d' l'amour en inversant les rôles,
Qu'ça confère à ma gloire un' onc' de plus-valu',
Le crim' pédérastique, aujourd'hui, ne pai' plus.

Trompettes
De la Renommée,
Vous êtes
Bien mal embouchées !

Après c'tour d'horizon des mille et un' recettes
Qui vous val'nt à coup sûr les honneurs des gazettes,
J'aime mieux m'en tenir à ma premièr' façon
Et me gratter le ventre en chantant des chansons.
Si le public en veut, je les sors dare-dare,
S'il n'en veut pas je les remets dans ma guitare.
Refusant d'acquitter la rançon de la gloir',
Sur mon brin de laurier je m'endors comme un loir. 

Trompettes
De la Renommée,
Vous êtes
Bien mal embouchées !

Bon partage !

Rotpier

 

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Le poème du jour: "Le Gîte des Étangs de Coët On," de ... Pierre

20 Septembre 2018 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie, #Divers, #Souvenirs

En souvenir de très bonnes vacances en pays Coëvrons-Mayenne 

Photo personnelle

 

A Célia et Philippe

les maîtres de céans.

 

Le Gîte des Étangs de Coët On,

Niché entre champs et forêt

En Pays Coëvrons-Mayenne

Ce gîte de grand intérêt

Est d’un abord des plus amènes.

Il est bon d’y faire un arrêt

Pour fuir la région parisienne

Ou bien toute autre où le progrès

Vers les nuisances nous entraîne.

Ici c’est le calme complet

Au milieu des champs et des vaches

Les écureuils tant qu’il leur plaît

Font des parties de cache-cache !

Il mérite bien des mentions

Le joli gîte de Coët On !

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  Remarques :

Si le calme ne vous plait pas

si vous n’aimez pas la nature

n’allez pas sur votre agenda

noter cette villégiature !

Si la foule est votre dada

si vous n’aimez que les voitures

ne venez pas dans ce coin là

ce serait la déconfiture !

Il y a bien plus de tracteurs

que de voitures sur les routes

les seuls bruits viennent du labeur

dans les champs pas des autoroutes !

Coté pêche c’est le bonheur

les poissons attendent les lignes

mais mieux vaut être fin pêcheur

car les carpes sont très malignes !

On y voit des martins-pêcheurs

passer à très grande vitesse

des pigeons ramiers jolis-cœurs

roucoulant pour trouver princesse !

Tout est calqué sur les saisons

ici la nature commande

tout est verdure et non béton

… ce n’est pas de la propagande !

Et comme on dit en patois de pays :

Nom d'nom d'cent mille d'charté d'pommes cuites 

déblatérez point ce gît’ là 

sinon j’ cré ben que là tout’ suite

j’ m’en va vous met’ la goule en tas !

( C’était juste un petit clin d’œil

une main tendue à l’histoire

une séquence évocatoire

du patois dont on fait le deuil.

J’aime bien me ramentevoir

du parler des vieilles personnes

qui encore parfois résonne

avec un pied dans le mouroir. )

                              

                                              Pierre Dupuis

 

Photo personnelle

 

 

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