Le poème du jour: " Au-delà des choses " de ... Rotpier
Au-delà des choses,
Intemporel je serais,
un temps pour elle je suis :
merci la vie !
J’oscille entre le rêve et le réel,
d’où les bizarreries
que vous trouvez dans mes écrits.
Prendre toujours la même route,
c’est ne jamais avoir de doute !
Je bifurque très souvent,
j’égraine mes idées un peu à tous les vents
sous des cieux clairs ou se chargeant.
Tant pis si parfois je déroute
quelques esprits qui s‘arc- boutent :
je taille tranquillement ma route !
Intemporel je serais,
un temps pour elle je suis :
merci la vie !
Encore un peu de crédit ?
… dis?
Pierre Dupuis
Roland-Garros: Les petits haïkus jaunes selon ... Rotpier
Avertissement aux nouveaux lecteurs :
Définition du haïku selon Rotpier (qui n’engage que lui !) :
Le haïku est un concentré de poésie obtenu par déshydratation du superflu. Pour peu que le lecteur verse dessus, une perle de paupière, une goutte de sueur ou encore la fraîcheur d’un éclat de rire, il déborde en tous sens.
Nota : Haïku se prononce en français : « aiku » sans liaison. Exemple :
dans l’expression « un haïku », on prononce « aiku » et non « naiku »
J’ai rarement le haïku triste.
J’ai souvent le haïku leste
mais je ne l’ai jamais pompeux !
On a, après tout, que le haïku qu’on peut,
et quand on pense qu’ il est beau,
autant le montrer !
Et pis c’est tout !
Rotpier
Image prise sur le net
Ceux de l’année passée :
Oh ! Terre battue
Oh ! Terre martyrisée
piétinée sans cesse !
Vols de balles jaunes
dedans dehors sur les lignes
le printemps se pointe !
Festival de jambes
c’est de la Rolls en Garros
ces mini jupettes !
Les nouveaux :
Nuées d’O-V-N-I jaunes
tours de contrôle en service
impacts ça et là !
Perrier de rigueur
et débauche de vigueur
une affaire en courts !
Bande de tissus
au ras, ma sœur ! c’est d’la balle !
Du filet garni !
PS : Une petite partie avec moi ?
J’ai beaucoup pratiqué le tennis en pension ! Et ma copine d’alors disait à ses propres copines : « Pas touche ! Il m’a promis son tennis ! » …….. Mais, c’était il y a fort longtemps !!!
Rotpier
Le petit arrêt rebus de … Rotpier !
Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ? … Juste comme ça, pour se dégourdir un peu les neurones !
Petite aide au rébus :
C'est une pensée de Pierre !
1ère ligne, 3ème image: c'est un don!
2ème ligne, 3ème image: ce sont des " billes"
4ème ligne: c'est tordu! Le 3 premières images = " avec l'état "
5ème ligne, 2ème image: autre nom pour un bus et 3ème image: endroit où l'on dépose les voitures HS !
6ème ligne: la bébette est un " loir " !
7ème ligne, première image: ce n'est pas froid ! Dernière image: c'est du sélectif !
Dernière ligne: endroit où l'on entrepose le pinard !
Ouf !!!
Le tout est philosophique!
Bon travail !
Rotpier
Le poème du jour: " Merveilleux naufrage" de ... Rotpier
Merveilleux naufrage,
Ton corps contre mon corps
ma bouche se promène,
un merveilleux accord
nous mène et nous emmène :
flottons !
Mettons très vite un frein,
résistons à la hâte,
modérons nos instincts,
ne soyons pas primates :
oh ! non !
Mais à ce petit jeu
les volontés chavirent,
à trop jouer au feu
on brûle le navire :
brûlons !
Et dans un océan
de voluptés on coule,
c’est comme un trou béant
où l’on roule et déroule :
au fond !
Ton corps contre mon corps
doucement s’ensommeille
et vers d’autre décors
nos esprits appareillent :
voguons !
Dérivons !
Rêvons !
Pierre Dupuis
Chien de chasse ? Le poème du jour "Chienne de vie" de ... Rotpier
Chienne de vie,
J’avais bien vu l’éclair
dans les yeux de mon chien :
pour lui tout était clair,
encore un coup pour rien !
Elle avait les yeux clairs,
beaucoup plus que les siens !
Je voyais à son air
qu’il était tout chafouin !
Mais quand même un cabot,
quelque soit son statut,
n’a pas à dire mot
sinon tout est foutu !
Il sait que c’est très laid
d’être à ce point jaloux,
de mordre les mollets :
faute de mauvais goût !
Je finirais tout seul
en crevant comme un chien :
c’est dur un épagneul
… pourtant je l’aime bien !
Peut-être a-t-il un don
pour repérer de loin
le genre de poison
qui font les vies de chiens ?
Pierre Dupuis
Le poème du jour " La flaque " de ... Rotpier
La flaque,
L’averse avait laissé des traces :
autant de creux, autant de glaces !
Un peu moins bonnes qu’un miroir,
mais on ne peut pas tout avoir !
J’ai choisi la plus belle flaque
mais mon soulier était crotté :
le miroir s’est fait tout opaque,
pour mieux voir je me suis penché
… et mon visage - horreur ! arnaque ! -
tout doucement s’est délité !
Petit message à mon adresse ?
Clin d’oeil farceur de la vieillesse ?
Pierre Dupuis
Les dictons ( à la c - - ! ) ... de la semaine de … Rotpier !
Les dictons ( à la c - - ! )... de la semaine de … Rotpier !
Un petit jeu de mot, une petite bêtise ou …. une grosse,
un personnage caché ou bien toute autre chose : juste pour vous faire sourire ! Enfin, je l’espère !
Bonne fête à tous les saints de la semaine !
Si, à la Saint Bérenger,
tes tiroirs ne sont pas bien rangés,
tu chercheras les choses en vain
jusqu’à la Saint Augustin
… voir jusqu’à la Saint Germain !
… J’en prends le pari !
Bon courage mon cousin !
Si à la Saint Aymar,
avec un autre, ta copine démarre
au quart de tour,
c’est que tu n’es pas bon en amour !
Si, à la Saint Ferdinand ça mouille,
pour s’en réjouir,
il n’y aura pas que les grenouilles !
Le 31, mon garçon,
si tu trouves une vierge
sur ton paillasson,
ce sera une … Visitation !
Si en plus, c’est la concierge
et qu’elle est encore vierge
ce sera un …miracle !
A la Saint Justin,
la connerie du Rotpier :
on la bride où ?
Nulle part !
Des sots s’y sont mis,
s’y sont cassé les dents
et sont morts tôt !
Et pis c’est tout pour aujourd’hui … brav’ gens !
Rotpier
Fête des mères : le poème du jour « Cadeau » de… Rotpier
Pour toutes les mamans, mais aussi … pour tous les papas sans qui le nom « maman » n’existerait pas !
Et puis … la fête des papa : c’est dans trois semaines !
Photo de Jean-François
Cadeau,
Un cœur au bout des doigts
et mes yeux dans ce cœur,
c’est un cadeau pour toi
ô ma maman douceur !
Un cœur au bout des doigts
et mes yeux dans ce cœur,
c’est un cadeau pour toi
petit papa charmeur !
Ce cœur qui vous dit tout
et mon regard rêveur,
c’est mon cadeau pour vous
ô mes parents bonheur !
Pierre Dupuis
Le petit arrêt rebus de … Rotpier !
Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ? … Juste comme ça, pour se dégourdir un peu les neurones !
Petite aide au rébus :
C'est une pensée de Pierre !
1ère ligne, 3ème image: c'est un don!
2ème ligne, 3ème image: ce sont des " billes"
4ème ligne: c'est tordu! Le 3 premières images = " avec l'état "
5ème ligne, 2ème image: autre nom pour un bus et 3ème image: endroit où l'on dépose les voitures HS !
6ème ligne: la bébette est un loir !
7ème ligne, première image: ce n'est pas froid ! Dernière image: c'est du sélectif !
Dernière ligne: endroit où l'on entrepose le pinard !
Ouf !!!
Le tout est philosophique!
Bon travail !
Rotpier
Pourquoi un poème est-il plus lu que d’autres ?
Sur ce blog, c'est le poème que vous lisez le plus !
Je ne sais pas pourquoi: pouvez-vous me le dire ?
Photo de Jean-françois simon
Les couleurs de la vie,
L’homme était là, droit … immobile …
détaillant chaque ton … fragile
… encore … encore un peu.
Il avait, sous les yeux,
les couleurs traversées
cette dernière année.
De gauche à droite sur le cliché,
… il les revivait …une à une … intensément.
Le sombre … le plus que sombre,
cette poisse d’ombre
…désespérant.
Il était là … dans ce trou noir.
Il avait perdu tout espoir.
L’enfer ! Le fond ! La fin du rêve !
Et tous les jours … et pas de trêve !
Il n’y avait plus que le vide
… plus que le noir … livide.
Le temps passait … pas un éclair.
Pourtant il savait bien le clair !
Il l’avait connu … avec elle.
Oui ! Avec elle, la belle !
Et puis un jour … plus rien … partie !
Sans explications ! … La folie !
Le tunnel ! Le trou ! Le néant !
Des mois dans ce gouffre béant.
Des mois et des mois d’amertume :
le long deuil d’un amour posthume.
Pourtant …
Un matin, dans son vieux miroir,
il avait cru apercevoir
une lueur … fugitive.
Eclaicie toute relative :
du noir … moins noir … virant au gris.
Mais, vigilant même amaigri,
décochant des nuées de traits sombres,
le noir essayait le surnombre.
Malgré cela, il reculait.
Des escadrons, couleur de lait,
arrivaient à faire main-basse
sur les volumes de l’espace !
Le bleu avançait, impérial,
gommant tout souvenir glacial.
Ayant fini son balayage,
certain d’avoir tourné la page,
l’homme pivota et sourit.
Son regard accrocha – surpris ! –
le fier profil d’une passante
d’une clarté éblouissante !
Pierre Dupuis