Guerres ou tremblement de terre : ils sont toujours là !
Guerres ou tremblement de terre : ils sont toujours là avec leur maître !
Attente,
Deux jours à rester là, sans boire ni manger,
coincé sous des amas de poutrelles tordues ;
deux jours à rester là, face à tous les dangers :
plus un son ne sortait de ses lèvres fendues.
L’enfant, gris de poussière, avait le souffle haché,
sa main ne tenait plus depuis longtemps la pierre
qu’il cognait au début sur un bout de plancher ;
plus une seule larme irriguait ses paupières.
Vaguement il sentait qu’on s’activait en haut,
c’était un bruit de fond, à peine perceptible,
un mélange confus de pics et de marteaux,
mais rien venant vers lui, rien qui lui fut audible.
Pourtant il devina, bien plus qu’il n’entendit,
un bruit particulier - qu’il reconnut très vite ! -
aussitôt dans sa tête une image grandit
effaçant d’un seul coup toute vision maudite !
Le bruit devint très net et l’image eut le son :
des jappements joyeux et les appels du maître !
Ils progressaient sans cesse, il en eut un frisson :
une larme coula, qui fut bien longue à naître !
L’espoir était en face - à deux fois presque rien ! -
et sans le voir encore, il en savait la forme :
il se voyait déjà serrer très fort ce chien
qu’il chérissait d’avance avec un cœur énorme !
Les haïkus cucul politico-rigolos du jour de Rotpier !
Ils sont idiots : c’est sûr !
Mais … grattez un peu le cucul et
… vous trouverez des vérités !
Les haïkus cucul politico-rigolos du jour :
Gros ticket gagnant
jackpot D.S.K. Royal
et tinte un gros lot
Pas beau mais pas laid
en aucun cas concentré
très bien dans sa peau
Où mes haïkus vous ont-ils conduit ? … clic ! un petit commentaire !
Le dicton - poème du jour selon Rotpier !
Un petit jeu de mot, une petite bêtise ou …. une grosse,
un personnage caché ou bien toute autre chose : juste pour vous faire sourire ! Enfin, je l’espère !
A la Saint Gildas,
l’hiver se renforce ou bien passe.
Quoi qu’il en soit,
si à la Sainte Marcelle
tu te découvres :
tu te les gèles !
L' art de tomber des nues ...
Ne pas avoir l'oeil dans sa poche,
permet d'en voir de toutes les couleurs !
Tomber des nues,
sur des seins spadassins.
Sourire mutin …
et pour se redresser un léger mouvement de bassin.
Pas de mots échangés mais l’accord est scellé.
Il déballe crayons, pots, pinceaux et chevalet,
le sable et la mer lui font le meilleur atelier.
Le modèle est là - qui n’a rien à ôter -
juste la pose à prendre…
et attendre…
en se laissant caresser
par le lent et brûlant ballet d’un regard appuyé.
Le pinceau est vif et agile,
L’image, sur la toile, vite transposée,
fraîche et gracile
… à peine osée.
Le tableau lui plaît,
l’homme au regard brûlant aussi.
Œillade complice,
regard qui glisse :
cet artiste chaud l’a peint, il peut la prendre.
Demain, il couchera sur la toile
une autre inconnue
- sans voile - .
C’est sa manière de toujours s’étonner :
tomber des nues.
La pensée du jour de Rotpier
Il n’y a aucune raison de ne pas se moquer de la mort : c’est bien elle qui, un jour, nous fera un splendide pied de nez !
Alors … autant prendre de l’avance !
La pensée du jour :
Préventivement, j’engage dès maintenant des poursuites contre la mort pour : faux, usage de faux et exercice illégal de la justice.
Les scoops de Rotpier : Nicolas Hulot
Les scoops de Rotpier :
Avertissement :
Même si n’est pas tout à fait sûr, c’est fortement probable.
Et si c’était tout à fait le contraire, j’aurais au moins eu le mérite de mettre le doigt dessus afin que vous y jetiez un œil !
Le scoop du jour :
Pourquoi, Nicolas Hulot a renoncé à sa candidature à l’élection présidentielle ?
Tout simplement par dépit ! En effet, il devait faire ses meetings avec l’appui de Madonna, laquelle à la fin de chaque intervention, devait lancer sa petite hulotte dans la foule en criant : « C’est pas beau la nature ? Elle est pas chouette ma petite hulotte ? » Mais elle ne veut plus.
Puisqu’elle ne veut plus jeter sa petite hulotte, lui, jette l’éponge !
Et pis c’est tout !
Adieu l'Abbé !
Adieu l’Abbé,
L’âme de toute une communauté
A rendu l’âme.
B éret vissé sur le crâne ;
B âton moulinant - menaçant parfois ! -
É bréchant nos bonnes consciences chloroformées.
Priant souvent, mais … sans intermédiaire !
I nterpellant justement les successeurs de St Pierre !
E ssayant de faire bouger une église figée,
R ingardisée jusqu’au ridicule :
R éformes nécessaires, sans cesse repoussées.
E t, au bout du compte, une église au crépuscule !
Adieu l’Abbé !
Et, si par le plus grand des hasards,
dieu existait, glisse lui un mot :
dis-lui qu’en bas, c’est le grand bazar
et qu’il serait franchement temps
qu’il se remette au boulot !
Adieu l’Abbé !
Bonjour et ... à deux mains !
Les mains,
Des mains qui s'ignorent,
des mains qui se cherchent,
des mains qui se trouvent.
Des mains qui se voient,
qui se frôlent,
qui se découvrent.
Des mains qui se caressent,
qui s'étreignent,
qui s'affolent !
Des mains qui se lassent,
qui s'affrontent !
Qui se blessent !
Des mains qui s'écartent,
qui se menacent !
Qui s'éloignent.
Des mains qui se perdent,
des mains qui s'oublient,
des mains qui s'ignorent.
Et ma tête
entre les miennes,
encore, encore et encore.
ABDCD petits haïkus pour un géant ...selon Rotpier
Avertissement aux nouveaux lecteurs :
Définition du haïku selon Rotpier (qui n’engage que lui !) :
Le haïku est un concentré de poésie obtenu par déshydratation du superflu. Pour peu que le lecteur verse dessus, une perle de paupière, une goutte de sueur ou encore la fraîcheur d’un éclat de rire, il déborde en tous sens.
Nota : Haïku se prononce en français : « aiku » sans liaison. Exemple :
dans l’expression « un haïku », on prononce « aiku » et non « naiku »
J’ai rarement le haïku triste.
J’ai souvent le haïku leste
mais je ne l’ai jamais pompeux !
On a, après tout, que le haïku qu’on peut,
c’est tout !
ABDCD petits haïkus pour un géant :
Un bon coup de gueule
papotage des grenouilles
capotage urgent
Compagnons autour
un concentré d’énergie
sous le béret
La soutane est vide
personne sous le béret
entend comme il hurle
L’ombre du géant
fait de l’ombre à l’ombre des
grandes de Nanterre
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C'était il y a bien longtemps ...
J'ai plus de souvenir que si j'avais vécu à Milan ...
Rencontre fortuite,
Ne te rappelles-tu pas, madame,
du temps où, tout juste adolescents,
nous jouions à des jeux de la gamme
« plus tout à fait innocents ! »
Vos parents, en ce temps,
suivant nos pas dans la neige
avaient, de la vieille grange, ouvert le battant
et découvert le manège.
Je ne vous revis plus madame.
C’était il y a fort longtemps !
Aujourd’hui, le hasard vous a placé devant moi.
Je lis dans vos yeux de l’émoi
et … je m’y revois.
Vous n’avez rien oublié madame,
au grand dam
- j’en suis certain ! - de vos défunts parents !
Bonsoir.
Rêve bien madame,
soit sûre que j’en ferais autant !