Rébus : le petit arrêt rébus dominical de … Rotpier ! Deux pour le prix d'un et c'est toujours cadeau !
Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ?
Juste comme ça, pour se dégourdir
un peu les neurones !
.
Petite aide au rébus
(les champions s'en passeront !) :
Il est très court et assez facile. Vous le résolvez et après vous pourrez allez à la messe où vous en verrez peut-être ? C'est une interrogation ! J'espère que vous allez vous marais !
Réponse :
A Paris, il y a-t-il plus de grenouilles de bénitier dans les églises du Marais que dans celles des autres quartiers ?
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Le second en bonus et sans aide pour les accros !
Juste un tout petit coup de main aujourd'hui : l'ordinateur, ce n'est pas un PC ! Dernière image : le champ de " - - - " !!!
Épicé c'est tout !
Allez, au boulot !
Un petit tour en politique " ça ne peut pas faire de mal " comme dirait GG ! ( GG = Guillaume Gallienne, que je vous conseille sur France Inter le samedi après-midi ... si ça vous dit ! )
Réponse :
Nathalie Loiseau a quitté le nid macronien pour voler de ses propres ailes mais on peut être certain que les fauconniers du roi ne la perdent pas de vue !
PS : Sacrée nana la Nathalie Loiseau ! Née … Ducoulombier … cela ne s’invente pas !
Lien : https://fr.wikipedia.org/wiki/Nathalie_Loiseau
Michel Sardou : « Le surveillant général » ... Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
« Le surveillant général »
« Michel Sardou »
… On aime ou l’on n’aime pas Sardou, mais
il ne laisse jamais indifférent …
Le Surveillant Général,
En ce temps-là
Monsieur le surveillant des classes secondaires
Etait un peu efféminé
En ce temps-là
Je lisais " Le Grand Meaulnes"
Et après les lumières
Je me faisais plaisir
Je me faisais dormir
Je m'inventais un monde
Rempli de femmes aux cheveux roux
J'ai dit de femmes pas de jeunes filles
Cette année-là
Je n'oublierai jamais le regard de vipère
Que m'avait lancé ce vieux rat
Cette année-là
J'avais posé les yeux sur la croupe incendiaire
De ma professeur de droit
Elle avait mis le feu en moi
J'avais avalé la lumière
J'aurais aimé la terre entière
Seulement les femmes pas les jeunes filles
Pauvre de moi
Monsieur le surveillant des classes secondaires
Passait ses nuits à espionner
Pauvre de moi
Du couloir des secondes au dortoir des premières
Comment les jeunes étaient couchés
Bien sur le dos les bras croisés
Sur la couverture de laine
Des fois qu'on aurait des idées
Pauvre taré pauvre Chimène
C'est pourtant là
Que durant des années j'ai rêvé d'adultère
Que je n'ai jamais consommé
Et que chaque nuit je tiens dans mes bras
Une femme trop fière
Qui se refuse à me donner
Un peu plus que le nécessaire
Parce que j'hésite à la défaire
De son carcan de préjugés
Parce que je n'ai pas la manière
J'ai presque envie de lui confier
Qu'en ce temps là
J'avais un surveillant des classes secondaires
Mais ça la ferait rigoler
Bon partage !
Rotpier
Les hululucubrations des chouettes Chouettes du Rotpier : un poil d'humour à plumes !
Les hululucubrations abracadabrantesques
des chouettes Chouettes du Rotpier
... Je vous chouette une bonne distraction
... et une bonne journée !
Poésies du jour : "Les couleurs de la vie," ... de ... Pierre
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Je vous invite ami(e)s à partager avec moi un balayage des couleurs de la vie ou, plus précisément, des tons de la vie. Ces tons qui s’associent si parfaitement à nos états d’âme.
En premier, je vous invite à aller vers le sombre, vers le noir.
En second, ce sera l'inverse ... mieux vaut garder le bon pour la fin ...
Ces poèmes ont déjà été publiés mais je les ai retouchés … juste un petit coup de pinceau çà et là.
Bon partage,
Pierre
Il fait gris, il fait moche
et mon cœur s'effiloche.
Il en saigne et s'aigrit
où est donc son grigri ?
Pierre
Photo de Jean-François Simon
Les couleurs de la vie,
Je vous prends par les yeux
comme on prend par la main,
Balayons les couleurs, d'aujourd'hui, de demain.
Là, sous nos yeux … la vie ! Toute la vie.
Ses couleurs, ses tons … des tons à l’envie.
Clairs au début mais … déjà perturbés.
Le socle et la base … déjà plombés.
On avance et … la lumière s’estompe.
On fait un vœu, on croit, mais … on se trompe !
Et, l’irréductible avance du temps
nous entraîne vers les tons rebutants.
D’ abord, quelques traits décochés … sombres,
avant-garde des bataillons de l’ombre.
Vaincu, le bleu cède la place et meurt.
Le gris, plus gris, se renforce et s’étale.
Encore quelques lueurs qu’il avale …
et puis … il passe un pacte avec le noir
… son maître … inexorable laminoir !
Plus de lueurs,
toutes les peurs
et … le trou noir.
Pierre Dupuis
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Chose promise, chose due : je vous invite ami(e)s à refaire le chemin à l’envers.
Autre petit instantané …
Il avait mis des mois
à sortir de l’impasse,
un long chemin de croix
où parfois on y passe,
une purée de poix
une ignoble mêlasse
visqueuse comme poix :
la Parque qui t’enlace.
Pierre
Cliché de Jean-François Simon
Les couleurs de la vie,
L’homme était là, droit … immobile …
détaillant chaque ton … fragile
… encore … encore un peu.
Il avait, sous les yeux,
les couleurs traversées
cette dernière année.
Son regard balayait le cliché,
de gauche à droite, il revivait
les dernières étapes de sa vie.
Il les revivait …une à une … intensément.
Le sombre … le plus que sombre,
cette poisse d’ombre
…désespérante.
Il était là … dans ce trou noir.
Il avait perdu tout espoir.
L’enfer ! Le fond ! La fin du rêve !
Et tous les jours … et pas de trêve !
Il n’y avait plus que le vide
… plus que le noir … livide.
Le temps passait … pas un éclair.
Pourtant il savait bien le clair !
Il l’avait connu … avec elle.
Oui ! Avec elle, la belle !
Et puis un jour … plus rien … partie !
Sans explications ! … La folie !
Le tunnel ! Le trou ! Le néant !
Des mois dans ce gouffre béant.
Des mois et des mois d’amertume :
le long deuil d’un amour posthume.
Pourtant …
Un matin, dans son vieux miroir,
il avait cru apercevoir
une lueur … fugitive.
Éclaircie toute relative :
du noir … moins noir … virant au gris.
Mais, vigilant même amaigri,
décochant des nuées de traits sombres,
le noir essayait le surnombre.
Malgré cela, il reculait.
Des escadrons, couleur de lait,
arrivaient à faire main-basse
sur les volumes de l’espace !
Le bleu avançait, impérial,
gommant tout souvenir glacial.
Ayant fini son balayage,
certain d’avoir tourné la page,
l’homme pivota et sourit.
Dans la rue, plus tard,
son regard accrocha - surpris ! -
le fier profil d’une passante
à la clarté éblouissante !
Pierre Dupuis
Image du net évoquant " A une passante " de Charles Baudelaire
Rébus : le petit arrêt rébus dominical de … Rotpier ! Deux pour le prix d'un et c'est toujours cadeau !
Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ?
Juste comme ça, pour se dégourdir
un peu les neurones !
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Petite aide au rébus
(les champions s'en passeront !) :
Il est très court et très facile pour ceux qui connaissent la musique ! N'y voyez aucune insinuation : je suis quelqu'un de très réservé, vous le savez pertinemment !
Réponse :
La sodomie, c’est une partition à trois notes et à deux instruments : l’un à coulisse et l’autre à vent !
Nota : A défaut d’être très correct, il est musical et très imagé n’est-ce pas ?
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Le second en bonus et sans aide pour les accros !
Épicé c'est tout !
Allez, au boulot ! Il n'est pas si facile que cela et j'espère que vous n'allez pas tout plaquer pour allez prendre l'apéro, ce qui me laisserait tout coi avec stupeur et tremblements ... sans Amélie, notons-le !
Réponse :
Il paraît qu’au lit, cette femme frivole est un véritable tremblement de chairs et que peu d’amants résistent à ses répliques. Certains l’ont surnommée « La tectonique qui plaque » !
Jacques Brel : " La ville s'endormait " ... Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
Cette fois-ci :
Le grand Jacques :
« La ville s’endormait »
Quand je pense que certains ont dit que son dernier
album n'était pas une réussite ...
.
La ville s'endormait
La ville s'endormait
Et j'en oublie le nom
Sur le fleuve en amont
Un coin de ciel brûlait
La ville s'endormait
Et j'en oublie le nom
Et la nuit peu à peu
Et le temps arrêté
Et mon cheval boueux
Et mon corps fatigué
Et la nuit bleu à bleu
Et l'eau d'une fontaine
Et quelques cris de haine
Versés par quelques vieux
Sur de plus vieilles qu'eux
Dont le corps s'ensommeille
La ville s'endormait
Et j'en oublie le nom
Sur le fleuve en amont
Un coin de ciel brûlait
La ville s'endormait
Et j'en oublie le nom
Et mon cheval qui boit
Et moi qui le regarde
Et ma soif qui prend garde
Qu'elle ne se voit pas
Et la fontaine chante
Et la fatigue plante
Son couteau dans mes reins
Et je fais celui-là
Qui est son souverain
On m'attend quelque part
Comme on attend le roi
Mais on ne m'attend point
Je sais, depuis déjà
Que l'on meurt de hasard
En allongeant le pas
La ville s'endormait
Et j'en oublie le nom
Sur le fleuve en amont
Un coin de ciel brûlait
La ville s'endormait
Et j'en oublie le nom
Il est vrai que parfois près du soir
Les oiseaux ressemblent à des vagues
Et les vagues aux oiseaux
Et les hommes aux rires
Et les rires aux sanglots
Il est vrai que souvent
La mer se désenchante
Je veux dire en cela
Qu'elle chante
D'autres chants
Que ceux que la mer chante
Dans les livres d'enfants
Mais les femmes toujours
Ne ressemblent qu'aux femmes
Et d'entre elles les connes
Ne ressemblent qu'aux connes
Et je ne suis pas bien sûr
Comme chante un certain
Qu'elles soient l'avenir de l'homme
La ville s'endormait
Et j'en oublie le nom
Sur le fleuve en amont
Un coin de ciel brûlait
La ville s'endormait
Et j'en oublie le nom
Et vous êtes passée
Demoiselle inconnue
A deux doigts d'être nue
Sous le lin qui dansait
Les pensées du jour, sérieuses ou moins sérieuses de Pierre ou de Rotpier !
Qu’est-ce qu’une idée neuve, brillante, extraordinaire ?
Ce n’est point, comme se le persuadent les ignorants, une pensée que personne n’a jamais eue, ni dû avoir.
C’est au contraire une pensée qui a du venir à toute le monde et que quelqu’un s’avise le premier d’exprimer.
Boileau ( préface des « Œuvres » )
Sans nous comparer à Boileau (d’ailleurs, moi, j’en bois assez peu !) nous pouvons quand même émettre quelques pensées pour épancher ainsi nos vies ! Sans avoir trop mal aux genoux ....... ?
Et pis c’est tout !
Rotpier
1ère Pensée :
Quand une marée humaine se retire, elle ne laisse derrière elle que très peu de coquillages échoués, sauf quelques vieux crabes, par-ci par-là, qui mettent plus de temps que les autres à regagner leurs trous.
2ème Pensée : ( C’est un adage )
Le steak à point pour ceux qui aiment la viande bien cuite, c’est bien. Le permis à points pour ceux qui aiment rouler vite, c’est chagrin !
3ème Pensée :
Il paraît que Marcel Carné était très vache avec ses acteurs, mais cela reste à prouver !
4ème Pensée : ( C’est vieil adage de port de pêche qui aurait certainement bien plu au grand Jacques ! )
Quand on part en goguette à la recherche de morues, on croise souvent des maquereaux !
Et pis c’est tout pour aujourd'hui !
Bonne méditation !
Rotpier
Le poème du jour : " Tranche de vie, " ou " Antichambre du néant, " de ... Pierre
Avertissement :
Ceux qui me suivent pourront constater que j'ai de la suite dans les idées ...
Pierre
Tranche de vie,
ou
Antichambre du néant,
Clope de caniveau au bec
ce lourd éclopé de la vie
ne couchait plus jamais au sec
côtoyant déjà la survie.
Il s’en allait clopin-clopant
un peu comme le vent emporte
les quelques clochards à plein temps
devant qui se ferment les portes.
Plus aucun espoir devant lui
un avenir sombre et humide
plus noir qu’un crachat dans la nuit
une fin de route turpide.
Un avenir des plus obscurs
dans le fond d’une vieille cave
usant ses ongles sur les murs
vivant mais aux trois quarts épave.
Partageant le sombre habitat
d’animaux vivant en cohorte
cernant déjà son galetas :
cloporte* parmi les cloportes.
Propension à la volvation
dans l’ensemble déjà acquise
un mimétisme en gradation :
métamorphose et catalyse.