poesie
Maigrir sans s'aigrir ! Régimes alimentaires: les grands gourous, d'Australie ou non, sont sur le pont … un pont d’or !
Cette petite satyre ( pour ne pas dire cette grosse ! ) a une douzaine d’années et je pense qu’elle a encore pris de la brioche. Moi, je ne suis pas concerné, 55 Kg pour 1,70, j’ai encore pas mal de marge et je me dis que j’ai de la chance.
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Attention !
... Je balance du lourd !
Pratiquement tout le monde
se fait avoir avec les régimes !
… C’est alimentaire mon cher Watson !
Toutes les images proviennent du net !
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La dictature des régimes,
Tu as le moral à zéro,
Ton IMC est hors limite !
Sergent Garcia plus que Zorro :
toujours un œil sur la marmite !
Tu ne rentres plus dans tes jeans,
plus Maïté que Marilyne !
Jour et nuit tu traînes ton spleen
tes kilos et ta gélatine !
Là, vous êtes le pain béni
des grands charlatans des régimes,
les rois de l’embrouillamini
ceux qui surfent sur les déprimes !
Difficile d’y échapper :
la dictature est bien en place !
Comment éviter d’être happés,
comment peut-on y faire face ?
Ils ont flairé le bon filon :
médecins et filous prospèrent !
Les premiers comme les seconds
possèdent le sens des affaires !
A coup de pub et de gros sous
et de promesses d’embellie,
ils deviennent des grands gourous
… pas seulement en Australie !
Cela commence par :
« Eh ! Tu te fais du bedon,
il faudrait penser au régime !
Laisse donc tomber les lardons :
ton profil n’est plus bellissime ! »
« Tu as les fesses en chamallow
et des bourrelés à la taille !
Pour ta ligne c’est Waterloo :
maintenant tous les mecs se taillent ! »
Et là ( pas Fitzgerald ! ) :
Que tu sois fille ou bien garçon,
tu te regardes dans la glace,
plus à poil qu’un colimaçon
et là, du coup, ton sang se glace !
Tu n’avais pas fait attention
à l’aiguille de la balance,
pas de grande révolution :
la graisse a beaucoup de patience !
Mais d’un coup ça te saute aux yeux :
tu as augmenté de volume !
Ton corps est beaucoup moins gracieux :
ta sveltesse est plus que posthume !
Joli durillon de comptoir,
poignées d’amour bien préhensibles !
Tu fais bien plier le plongeoir
… heureusement qu’il est flexible !
« Mais c’est terrible ! Oh ! Quelle horreur !
J’ai le moral qui se délite !
C’est sans la moindre ombre d’erreur
une attaque de cellulite ! »
Alors :
C’est la ruée sur le clavier :
« régime » tapé sur Google !
Il y a des liens par milliers
et ça devient très casse-gueule !
Le marché doit être juteux :
sur la place il y a du monde !
Vingt mille entrées … c’est fabuleux :
la recherche est plus des fécondes !
Les noms que l’on trouve en avant
sur cette interminable liste :
docteur Cohen, docteur Dukan,
deux des éminents spécialistes !
Si l’on remonte dans le temps
on en rencontre une flopée :
belle tribu de charlatans
chantant la même mélopée !
Judy Mazel, Herman Taller :
l’un joue les fruits, l’autre les graisses !
Ma pauvre sœur de quoi t’as l’air
… dès que c’est fini tu engraisses !
Soupe pour Marguerite Dambrot :
la soupe aux choux et pas une autre !
Du coté des grands cérébraux :
le yin, le yang, vous ferez vôtres !
Groupe sanguin pour d’Amato :
chaque groupe a sa nourriture !
Et là tu maigris aussitôt
… après c’est la déconfiture !
Pour Montignac, bien dissocier
les glucides et les lipides !
Vous voyez ce n’est pas sorcier :
il sera tout plat votre bide !
Tu peux choisir les Weigt Watchers
si tu aimes les assemblées,
mais ça te coûtera plus cher :
la somme peut être doublée !
Revenons-en aux deux premiers :
Dukan, Cohen qui sont en guerre :
passages d’armes coutumiers
qui n’étonnent vraiment plus guère !
Pour Dukan c’est sans discussion :
uniquement des protéines !
C’est bien la seule solution :
il le confirme et l’entérine !
Pour Cohen, très logiquement,
ça va vers l’hypocalorique :
et là tu la sautes vraiment,
tu tournes comme une bourrique !
Mais tous régimes confondus,
quand on regarde les sondages,
on sait que les kilos perdus
reviennent vite à l’abordage !
Plus de quatre vingt dix pour cent
des gens qui croyaient au miracle,
en ont été pour leur argent
encaissé par les grands oracles !
Moralité :
Il ne faut surtout pas rêver :
maigrir sans effort est un leurre !
Il faut accepter d’en baver
un minimum et pas qu’une heure !
Si tu veux perdre des kilos,
il faut te remuer les fesses !
N’écoute pas tous ces charlots
qui font grossir leurs tiroirs caisses !
En mangeant raisonnablement
et en faisant de l’exercice,
tu peux maigrir durablement
sans être taxé de jocrisse !
Pierre Dupuis
Le court poème du jour : " Le voleur de paroles, " de ... Pierre
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Image du net ... parole !
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Le voleur de paroles,
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Toi qui m’épies as-tu
Conscience que tu voles
Un peu le contenu
De moi par mes paroles ?
Et tu me dis bien sûr
- Tu n’avais qu’à te taire
Et si pour toi c’est dur
Je n’en ai rien à faire !
- Je susurrais très bas
Comme on le fait en rêve
Comment savoir que toi
Tu lisais sur mes lèvres ?
Si ça reste entre nous
Ça va je te pardonne
Si tu balances tout
Il y aura maldonne !
Je te clouerai le bec
Par un moyen quelconque
Tu seras en échec
Pour revoler quiconque !
Du fond de ton caveau
Tu ne pourras plus lire
Tu n’auras que tes os
A brosser et reluire !
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Deux très anciens poèmes qui datent au moins de vingt ans ... par Pierre !
Le marginal,
Pierre Dupuis
Image du net
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Un très ancien poème ... noir !
Image du net
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La poutre et le pendu,
Pourquoi en était-il arrivé là ?
Il ne le savait plus très bien.
Pas quelque chose de précis… non.
Plutôt une accumulation de petits riens
… aux yeux des autres !
Petits riens qui, un matin, pèsent lourd…
très lourd, dans la besace de la vie.
Il n’était pas pressé… non .
Il prenait son temps : méthodique,
très méthodique.
Allant jusqu’à me caresser pour se faire pardonner
de m’ajouter un nœud, un de plus,
un… pas très catholique !
Il flatta aussi la vieille caisse avant de la mettre en place
et, tranquillement, se prépara.
Avec lui même il s’accorda ;
avec le chanvre, il s’encorda.
Puis, brusquement, laissant dans son sillage
la longue ligne droite de sa vie
toujours réglée toujours en ordre
il se paya la fantaisie
de prendre le dernier virage
à fond la caisse et … à la corde !
Et moi…moi, au-dessus de lui,
à l’autre bout de lui,
je ne dis rien.
Je fais tranquillement, honnêtement,
mon travail de poutre : je tiens !
Le poème du jour : " Ludivine " de ... Rotpier
Image du net !
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Son prénom était Ludivine
Un nom de baptême encombrant
Quand on est loin d’être divine
Elle en voulait à ses parents.
De cette analyse assassine
Les gars n’en jouaient pas souvent
Depuis qu’elle avait vipérine
Bousillé un de ses amants.
Et si elle n’était pas belle
Du côté de la bagatelle
Elle valait son pesant d’or.
Quand dans son grand lit Ludivine
Mettait en avant ses trésors
Tous clamaient qu’elle était divine !
Moralité première :
Une fille a bien des atouts
Il n’y a pas que le visage
Il ne faut pas être trop sage
Et bien relever ses dessous.
Georges Brassens avait troussé
Le jupon de la pauvre Hélène
Et trouvé des jambes de reine
Curiosité n’est pas péché !
Moralité seconde :
Un prénom comme Messaline
Lui aurait convenu bien plus
Et bien rimé avec phallus
Dans toute l’aire masculine !
Sans arriver à égaler
L’impératrice aux coups tordus
Elle aurait certainement pu
S’amuser et se régaler !
" La main " ... un poème cauchemard de ... Pierre
C’était il y a très longtemps
… 25 ans … 30 ans ... peut-être un peu plus ?
Je ne sais plus ...
C’était un rêve
… un mauvais rêve
… un cauchemar
… une ombre au tableau
… une ombre au tableau noir
… un trou
… un trou profond
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Image du net modifiée
Pierre Dupuis
Image du net
Déjà publié il y a très longtemps !
Le poème du jour : " Le curé branché, fan de Jonas, une légende à Caracas, " par ... Pierre
Image du net !
Le curé branché, fan de Jonas,
une légende à Caracas,
J'ai côtoyé à Caracas
Un curé extraordinaire
Qui ne disait pas de prière
Mais chantait du Michel Jonas !
Ne pouvant avoir de piano
C’était une simple guitare
Ce qui est loin d’être une tare
Qui accompagnait tous ses mots.
Avec des textes trafiqués
Que l'on appelle des pastiches
Avec parfois des acrostiches
Accrocheurs et sophistiqués.
" Les vacances au bord de la mer "
Devenaient une ode à Marie
Une Marie que l'on supplie
Quand simplement vivre est amer.
L'arrangement de " Changez tout "
Prônaient des actions subversives
Une vaste et grande lessive
Chez les politiques voyous !
Et le titre " Super nana "
N'avait rien à envier aux autres
De quoi décoiffer les apôtres
Et tutoyant le nirvâna !
Et " Dites-moi " dites-moi ça
Ne parlait pas de pièces usées
Mais bien de ces filles abusées
Par des mecs de la caillera !
Quant au sujet du célibat
Des prêtres voulu par le pape
Et la curie nid de satrapes
Il s'en tamponnait ici-bas !
On lui prêtait sans intérêt
Des relations épisodiques
Juste pour la santé physique
Et pratiquées en grand secret.
Bref c'était un curé de choc
Bien adapté aux bidonvilles
Par ses détournements habiles
De textes type électrochoc !
Il était dans les favelas
Comme une sorte d'abbé Pierre
Vraiment la cheville ouvrière
De l'entraide sans tralala.
Très dangereux pour les mafieux
Et les gouvernements en place
C'est en ne laissant pas de trace
Qu'il disparut sans un adieu.
Plus tard en retrouva son corps
Au fond d'une large crevasse
Il était tombé dans la nasse
Tendue par la maffia du port.
Trop d'intérêts étaient en jeu
Pour les maffieux les politiques
Et autour d'eux toute une clique
De collabos peu scrupuleux !
Le jour de son enterrement
Il y eu une grande foule
Et ensuite une grande houle
Il y eu des débordements.
Les flics tirèrent dans le tas
Sans sommations selon les ordres
Sous prétexte de grand désordre
Ils n’aimaient pas la favela.
Pierre Dupuis
Le poème du jour : " Le croque-bœuf, " de ... Pierre
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Le croque-bœuf,
Je fais toujours le même rêve
Celui d’être un grand cuisinier
Un maître-queue sachant manier
Pièces de bœuf et grills sans trêve.
Grand chef reconnu par ses pairs
Pour sa cuisine raffinée
Concoctée de façon innée
Avec des tours de main d’expert.
Spécialisé dans les grillades
Et plus précisément de bœuf
J’aurais monté à Criquebeuf
Sur Seine un restau à arcades.
Baptisé bien sûr Croque-bœuf
Partout grilloirs et tournebroches
Cuisson parfaite et sans reproche
Sauces faisant un effet bœuf.
Dès le beau temps sur les terrasses
Bordées par l’Eure évidemment
Un véritable enchantement
Avec sauces peines d’audace !
Renommé dans les alentours
Au-delà de la Normandie
Provoquant quelques jalousies
Chez des confrères très rebours.
Criquebeuviens criquebeuviennes
Invités une fois par an
À déguster gracieusement
Grillades sauce elbeuvienne.
Hélas …
Je ne suis pas bon aux fourneaux
Je rate les œufs à la coque
Dans le fond je suis un vieux chnoque
À éloigner de tout piano !
Mais les rêves restent les rêves
Bien triste ceux qui n’en n’ont pas
Désabusés jusqu’au trépas :
Une vie funeste sans trêve.
Quoi de mieux qu’au creux de son lit
Glisser dans les bras de Morphée
Tutoyer de tout près les fées
Être celui qui les séduit !
Image du net !
Le poème du jour qui sent bon l'air iodé et les frites : " La Baraka-frites, " de ... Rotpier
Image du net !
La Baraka-frites,
Ah ! Si j’étais né dans les Flandres
Vers Dunkerque ou Malo-les-Bains
J’aurais monté j’en suis certain
Une affaire avec Alexandre.
N’allez surtout pas vous méprendre
Alexandre c’est un copain
Celle avec qui je prends mon bain
S’appelle Claire et c’est ma tendre !
Tous deux bricoleurs émérites
Dans les dunes un peu en retrait
Nous aurions installé d’un trait
Un beau stand : La Baraka-frites !
Des bonnes frites et de la chance
De quoi attirer les clients
Qu’ils soient wallons ou bien flamands
Où tout simplement Ch’tis de France !
Avec John un ancien hippie
Et son réseau de Katmandou
Facile d’avoir pour le coup
Du chanvre en dunothérapie !
Un petit pétard dans les dunes
En écoutant la mer chanter
Sa copine se dessaper
Une romance au clair de lune !
Seulement du chanvre et rien d’autre
Pas de drogue dure ça non !
Pas ces crevures de poisons
Restons toujours bons apôtres !
Frites saucisses ou bien andouilles
Des barquettes avec double fond
De quoi se faire du pognon
Ni vu ni connu je t’embrouille !
Des prix niquant la concurrence
Grâce aux bénéfices réduits
Pas d’arnaque sur les produits
Que du bio en toute confiance !
On vient à La Baraka-frites
Jamais seul mais en procession
Et des anciens de la légion
Veillant au grain car ça suscite
Dans le milieu des jalousies
Et les mangeurs de boudin
En zigouilleraient quelques uns
En restant dans la courtoisie !
Demandant très peu en échange
De l’amitié entre copains
Des frites avec du boudin
Et quelques chargeurs de rechange.
La police laisserait faire
Ayant d’autres chats à fouetter
Comme les passeurs de Calais
Une beaucoup plus grave affaire !
D’autant plus qu’un jour la fumette
Comme à Malte ou au Luxembourg
Sera légale et sans détours
La France est encore en dormette !
Vraiment une très belle affaire
Tout en n’oubliant pas le cœur
Car comme les restos du cœur
Un grand volet humanitaire.
Au moins une fois par semaine
Distribution aux indigents
De cent barquettes sans argent
Sans double fond sur le domaine.
Prolongement :
Cette histoire n’est pas morale
J’en conviens naturellement
Mais il faut bien sortir les gens
De la grisaille viscérale !
Et après tout cette bluette
Vaut peut-être le cannabis
Dois-je y mettre mon ex-libris
Où attaquer une fumette ?
Je n’en attends pas de médaille
Mais des sourires je veux bien
Comme dit mon copain Fabien :
« Ça vaut tous les pâtés aux cailles ! »
PS :
Ayant besoin de quelques thunes
Je peux monnayer le concept
Car je n’ai plus rien sur mon PEP
Alors rendez-vous dans les dunes !
« Pétard » sera le mot de passe
Et n’oubliez pas le pognon
Mon Dobermann a les crocs longs
Et ses copains sont les rapaces !
Le Rotpier
Le poème du jour " Quand la nature peut faire une fleur," ou " Marguerite dans ses œuvres, " de ... Pierre
Aller, un petit hommage à une très belle profession : infirmière d'Ehpad ! J'ai choisi infirmière, mais les aides-soignantes font un joli travail aussi ! Et en plus, si la nature se met à faire des fleurs c'est magnifique !
Image du net modifiée par mes soins !
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Quand la nature peut faire une fleur,
Ou
Marguerite dans ses œuvres,
C’est à l’Ehpad des Primevères
Que Marguerite est infirmière
Très appréciée des résidents
Encore plus des dépendants.
Très efficace et souriante
A la fois ferme et bienveillante
Elle obtient tout ce qu’elle veut
Joli sourire et jolis yeux !
Elle use d’un vocabulaire
Allant de Monsieur à Pépère
Elle colle au milieu social
De chacun et c’est primordial.
Pour les femmes c’est moins facile
Tournant parfois au vaudeville
L’éternelle rivalité
Des deux sexes pas opposés !
Le problème c’est l’alternance
Lorsqu’elle prend ses vacances
Ils la réclament tous les jours
Jusqu’à ce qu’elle soit de retour !
Les pensionnaires l’apprécient
L’un d’eux souffrant de la vessie
Ne veut qu’elle pour le soigner
Et pour l’aider à uriner.
Entre traitements et massages
Il arrive qu’il se soulage
A la suite de gros efforts
Et tant pis si c’est sur les bords !
Et aujourd’hui dans les toilettes
Il tente une grosse pissette
Marguerite est à l’unisson
C’est presque de l’incantation.
Elle se dit que la nature
Peut aider un homme mature
Lui faire une fleur sur le fil
Elle tend l’oreille … pisse-t-il ?
Oui ! C’est gagné c’est formidable !
On pourrait en faire une fable
Et en tirer cette leçon :
« Madame Nature a du bon !
Elle sait être secourable
Dans le fond elle est formidable ! »
Marguerite sait s’en servir
Et cela lui va à ravir !
Épilogue :
Marguerite n’est pas unique
Elle n’a rien d’archangélique
Elle ne croit en aucun dieu
Elle fait juste de son mieux.
Pourtant, parfois…
Elle se dit tout d’une traite :
« Tiendrais-je jusqu’à la retraite ?
C’est un métier qui est usant
Mais tellement valorisant ! »
Et c’est avec un grand sourire
Qu’elle repart pour réécrire
Une belle page de plus
Avec de l’allégresse en sus !
Le poème du jour : " L’étoile de mer, " de ... Pierre
Bon, voilà, je me suis interrogé la semaine passée sur le fait de savoir si j'étais encore capable d'écrire un poème que l'on puisse mettre entre toutes les mains et tout particulièrement, celle des enfants.
Je me suis donc mis au travail et voilà le résultat.
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Images du net !
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Échouée sur un banc de sable
Une étoile de mer rêvait
Dans sa position elle avait
Une vue sur le ciel enviable.
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Vers minuit spectacle incroyable
Un grand ballet s’organisait
Là-haut ses sœurs se démenaient
Étant de plus en plus instables.
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Une puis deux puis trois filèrent
On ne sait où le grand mystère !
Chorégraphie sans un accroc
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Qui finit pourtant par s’éteindre.
Elle en eut vraiment le cœur gros
De trépasser sans les rejoindre.
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Prolongement :
Mais peut-être que les étoiles
De mer montent tout droit au ciel
En cortège cérémoniel
Pour dormir à la belle étoile ?
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Il se peut bien que ce soit elles
Que l’on voit filer certains soirs
Disparaître dans le trou noir
En lumineuses cascatelles.
Pierre Dupuis
Après lecture, êtes-vous prêt(e)s à montrer, voire à faire apprendre, cette poésie à vos enfants ou plutôt à vos petits enfants, car dans l'ensemble, il convient de reconnaître que nous ne sommes plus, à part quelques rares exceptions, des perdreaux de l'année .
Pierre ... mais on sent bien que le Rotpier n'est pas loin ! 😮