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Le blog-notes poétique et autre de Rotpier

poesie

Maigrir sans s'aigrir ! Régimes alimentaires: les grands gourous, d'Australie ou non, sont sur le pont … un pont d’or !

16 Avril 2024 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Humour, #Poésie, #Poésie - humour

 

Cette petite satyre ( pour ne pas dire cette grosse ! ) a une douzaine d’années et je pense qu’elle a encore pris de la brioche. Moi, je ne suis pas concerné, 55 Kg pour 1,70, j’ai encore pas mal de marge et je me dis que j’ai de la chance.

.

Attention !

... Je balance du lourd !

  Pratiquement tout le monde

se fait avoir avec les régimes !

 … C’est alimentaire mon cher Watson !

Toutes les images proviennent du net !

.

La dictature des régimes,

Tu as le moral à zéro,

Ton IMC est hors limite !

Sergent Garcia plus que Zorro :

toujours un œil sur la marmite !

 

Tu ne rentres plus dans tes jeans,

plus Maïté que Marilyne ! 

Jour et nuit tu traînes ton spleen

tes kilos et ta gélatine !

 

Là, vous êtes le pain béni

des grands charlatans des régimes,

les rois de l’embrouillamini

ceux qui surfent sur les déprimes !

 

Difficile d’y échapper :

la dictature est bien en place !

Comment éviter d’être happés,

comment peut-on y faire face ?

 

Ils ont flairé le bon filon :

médecins et filous prospèrent !

Les premiers comme les seconds

possèdent le sens des affaires !

 

A coup de pub et de gros sous

et de promesses d’embellie,

ils deviennent des grands gourous

… pas seulement en Australie !

 

       Cela commence par :

« Eh ! Tu te fais du bedon,

il faudrait penser au régime !

Laisse donc tomber les lardons :

ton profil n’est plus bellissime ! »

 

« Tu as les fesses en chamallow

et des bourrelés à la taille !

Pour ta ligne c’est Waterloo :

maintenant tous les mecs se taillent ! »

 

 Et là ( pas Fitzgerald ! ) :

Que tu sois fille ou bien garçon,

tu te regardes dans la glace,

plus à poil qu’un colimaçon

et là, du coup, ton sang se glace !

 

Tu n’avais pas fait attention

à l’aiguille de la balance,

pas de grande révolution :

la graisse a beaucoup de patience !

 

Mais d’un coup ça te saute aux yeux :

tu as augmenté de volume !

Ton corps est beaucoup moins gracieux :

ta sveltesse est plus que posthume !

 

Joli durillon de comptoir,

poignées d’amour bien préhensibles !

Tu fais bien plier le plongeoir

… heureusement qu’il est flexible !

 

« Mais c’est terrible ! Oh ! Quelle horreur !

J’ai le moral qui se délite !

C’est sans la moindre ombre d’erreur

une attaque de cellulite ! »

 

     Alors :

C’est la ruée sur le clavier :

« régime » tapé sur Google !

Il y a des liens par milliers

et ça devient très casse-gueule !

 

Le marché doit être juteux :

sur la place il y a du monde !

Vingt mille entrées … c’est fabuleux :

la recherche est plus des fécondes !

 

Les noms que l’on trouve en avant

sur cette interminable liste :

docteur Cohen, docteur Dukan,

deux des éminents spécialistes !

 

Si l’on remonte dans le temps

on en rencontre une flopée :

belle tribu de charlatans

chantant la même mélopée !

 

Judy Mazel, Herman Taller :

l’un joue les fruits, l’autre les graisses !

Ma pauvre sœur de quoi t’as l’air

… dès que c’est fini tu engraisses !

 

Soupe pour Marguerite Dambrot :

la soupe aux choux et pas une autre !

Du coté des grands cérébraux :

le yin, le yang, vous ferez vôtres !

 

Groupe sanguin pour d’Amato :

chaque groupe a sa nourriture !

Et là tu maigris aussitôt

… après c’est la déconfiture !

 

Pour Montignac, bien dissocier

les glucides et les lipides !

Vous voyez ce n’est pas sorcier :

il sera tout plat votre bide !

 

Tu peux choisir les Weigt Watchers

si tu aimes les assemblées,

mais ça te coûtera plus cher :

la somme peut être doublée !

 

 Revenons-en aux deux premiers :

Dukan, Cohen qui sont en guerre :

passages d’armes coutumiers

qui n’étonnent vraiment plus guère !

 

Pour Dukan c’est sans discussion :

uniquement des protéines !

C’est bien la seule solution :

il le confirme et l’entérine !

 

Pour Cohen, très logiquement,

ça va vers l’hypocalorique :

et là tu la sautes vraiment,

tu tournes comme une bourrique !

 

Mais tous régimes confondus,

quand on regarde les sondages,

on sait que les kilos perdus

reviennent vite à l’abordage !

 

Plus de quatre vingt dix pour cent

des gens qui croyaient au miracle,

en ont été pour leur argent

encaissé par les grands oracles !

 

    Moralité :

Il ne faut surtout pas rêver :

maigrir sans effort est un leurre !

Il faut accepter d’en baver

un minimum et pas qu’une heure !

 

Si tu veux perdre des kilos,

il faut te remuer les fesses !

N’écoute pas tous ces charlots

qui font grossir leurs tiroirs caisses !

 

En mangeant raisonnablement

et en faisant de l’exercice,

tu peux maigrir durablement

sans être taxé de jocrisse !

                                     

 

                                                 

                                                      Pierre Dupuis

 

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Le court poème du jour : " Le voleur de paroles, " de ... Pierre

8 Avril 2024 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

.

Lire sur les lèvres

Image du net ... parole !

.

Le voleur de paroles,

.

Toi qui m’épies as-tu

Conscience que tu voles

Un peu le contenu

De moi par mes paroles ?

 

Et tu me dis bien sûr

- Tu n’avais qu’à te taire

Et si pour toi c’est dur

Je n’en ai rien à faire !

 

- Je susurrais très bas

Comme on le fait en rêve

Comment savoir que toi

Tu lisais sur mes lèvres ?

 

Si ça reste entre nous

Ça va je te pardonne

Si tu balances tout

Il y aura maldonne !

 

Je te clouerai le bec

Par un moyen quelconque

Tu seras en échec

Pour revoler quiconque !

 

Du fond de ton caveau

Tu ne pourras plus lire

Tu n’auras que tes os

A brosser et reluire !

 

                                            Pierre Dupuis

 

 

 

.

 

 

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Deux très anciens poèmes qui datent au moins de vingt ans ... par Pierre !

2 Avril 2024 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

Fabriquer, fabriquer, c'est bien, mais il convient de recycler temps à autre !
C'est même fortement recommandé et comme je suis un être obéissant, je m'y conforme.
La planète n'en sera pas bien meilleure pour autant mais qu'importe le vent comme disait Margaret Mitchel ... enfin je crois ?
1er recyclage :
La marginalisation n'est concevable que dans la mesure ou elle est volontaire et réfléchie. C'est alors un acte de liberté totale. Toute marginalisation dépendante ou induite est inacceptable.

 

 

Le marginal,

Je ne ressemble pas au commun des mortels,
Je ne suis pas un fou: respectez ma folie !
A cette société plus rien ne me relie,
Je ne suis pas fait pour rejoindre le cheptel.

 

Je ne suis pas partant pour adorer l'autel,
D'un quelconque système et en bloc je renie,
Le fait de me lier à toute troupe unie:
Je suis un cas à part, prenez-moi comme tel !

 

Je dérange bien sûr quand parfois on me sonne
Et qu'on m'entend clamer: "Je n'y suis pour personne ! "
Pour rentrer dans le rang, ne plus vous accablez,

 

Dois-je mettre à l 'index le gros de mes méninges ?
Pour imiter la foule afin d'y ressembler,
Dois-je me transformer en un vulgaire singe ?

 

                                           

                                                          Pierre Dupuis

 

 

photo pour le marginal

Image du net

 

 

xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx

 

 

2ème recyclage :

 

Un très ancien poème ... noir !

 

Pendu

Image du net

.

La poutre et le pendu,

Pourquoi en était-il arrivé là ?

Il ne le savait plus très bien.

Pas quelque chose de précis… non.

Plutôt une accumulation de petits riens

… aux yeux des autres !

Petits riens qui, un matin, pèsent lourd…

très lourd, dans la besace de la vie.

 

Il n’était pas pressé… non .

Il prenait son temps : méthodique,

très méthodique.

Allant jusqu’à me caresser pour se faire pardonner

de m’ajouter un nœud, un de plus,

un… pas très catholique !

Il flatta aussi la vieille caisse avant de la mettre en place

 et, tranquillement, se prépara.

Avec lui même il s’accorda ;

avec le chanvre, il s’encorda.

Puis, brusquement, laissant dans son sillage

la longue ligne droite de sa vie

toujours réglée toujours en ordre

il se paya  la fantaisie

de prendre le dernier virage

à fond la caisse et … à la corde !

 

 

Et moi…moi, au-dessus de lui,

à l’autre bout de lui,

je ne dis rien.

Je fais tranquillement, honnêtement,

mon travail de poutre : je tiens !

 

                                                    Pierre Dupuis

 

 

 

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Le poème du jour : " Ludivine " de ... Rotpier

25 Mars 2024 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie, #Poésie - humour

 

Messaline

Image du net !

.

Ludivine,

 

Son prénom était Ludivine

Un nom de baptême encombrant

Quand on est loin d’être divine

Elle en voulait à ses parents.

 

De cette analyse assassine

Les gars n’en jouaient pas souvent

Depuis qu’elle avait vipérine

Bousillé un de ses amants.

 

Et si elle n’était pas belle

Du côté de la bagatelle

Elle valait son pesant d’or.

 

Quand dans son grand lit Ludivine

Mettait en avant ses trésors

Tous clamaient qu’elle était divine !

 

Moralité première :

 

Une fille a bien des atouts

Il n’y a pas que le visage

Il ne faut pas être trop sage

Et bien relever ses dessous.

 

Georges Brassens avait troussé

Le jupon de la pauvre Hélène

Et trouvé des jambes de reine

Curiosité n’est pas péché !

 

  Moralité seconde :

 

Un prénom comme Messaline

Lui aurait convenu bien plus

Et bien rimé avec phallus

Dans toute l’aire masculine !

 

Sans arriver à égaler

L’impératrice aux coups tordus

Elle aurait certainement pu

S’amuser et se régaler !

 

 

                                  Le Rotpier

 

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" La main " ... un poème cauchemard de ... Pierre

19 Mars 2024 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie, #Cauchemard

C’était il y a très longtemps

… 25 ans … 30 ans ... peut-être un peu plus ?

Je ne sais plus ...

C’était un rêve

… un mauvais rêve

…  un cauchemar

… une ombre au tableau

… une ombre au tableau noir

… un trou

… un trou profond

.

 

Image du net modifiée

 

La main,
Comme enfin je soufflais - bonheur compréhensible -
Assis sur une table enduite de couleurs,
Récupérant un peu d’une classe impossible,
Je vis le tableau noir partager ma douleur !
La craie courrait sans fin, par une main guidée,
Une main je vous dis ! Toute seule ! Sans bras !
D’une pâleur extrême, assurément vidée
Du sang dont une goutte échappait vers le bas.
Le chapelet des mots, une langue inconnue,
S’égrainait sous mes yeux et très bizarrement
Je comprenais le sens des phrases contenues
Dans ce message étrange écrit si clairement.
Je m’en vais essayer de vous donner lecture,
  Pas du message écrit : il n’était que pour moi !
De ce qui se passa, c’est vrai, je vous le jure !
Et je saurais comprendre ensuite votre émoi !
La main, d’autorité, me pris alors en charge
en pointant son index sur un ordinateur
Qui afficha de suite en écran extra large
Une image incroyable : un plan fascinateur !
Je reconnus, malgré la façade noircie,
Le profil évident du Lycée Aragon
Qui avait dû subir un très grave incendie,
une porte battait, pendant à un seul gond.
Un bruit de fond montait et je vis une bande
Déboucher en hurlant de derrière un muret,
Des propos venimeux rythmaient la sarabande :
« A mort ces cons de profs, il faut les capturer ! »
On pouvait reconnaître en tête de la horde,
Les clones de certains du fond de nos paniers
Qui nous posent problème en refusant tout ordre :
Ils étaient à coup sûr les fils de ces derniers !
 Et d’un bûcher fumant, les pages calcinées
Des livres déchirés s’envolaient dans le soir,
Un vent ascensionnel, volutes déchaînées,
Entraînait vers le ciel ce vol de corbeaux noirs.
La main vint à placer, je ne vis pas de suite,
Son index tremblant à un endroit précis :
Tout en bas du brasier, une forme réduite
Agitait sous le feu cinq doigts tout rétrécis.
La main comme une folle agita ses phalanges,
Son cri désespéré me vrilla les tympans
Et je la vis pleurer, libérant un mélange
Composé pour moitié, de larmes et de sang !
Je la pris dans mes mains, ce ne fut pas facile,
De calmer sa douleur, d’éteindre ses sanglots :
La peur de formuler des propos imbéciles,
Quoi dire à une main qui hante les tableaux ?
A force de discours et de maintes caresses
-         Une main, comme un homme, a besoin de chaleur ! -
Je parvins à calmer sa profonde détresse :
Je partageais alors sa terrible pâleur.
Le message était clair et l’avenir bien sombre.
Elle avait, il est sûr, renoncer à surseoir
L’annonce du futur : l’annonce des décombres.
En me serrant la main, elle me dit bonsoir.
Le tableau s’effaça, supprimant le message.
L’ordinateur se tut, son écran devint noir.
Un tourbillon me prit : j’étais sur son passage
et je fus avalé par un grand entonnoir.

 

                                                         Pierre  Dupuis

 

Mains de Vinci

Image du net

 

Déjà publié il y a très longtemps ! 

 
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Le poème du jour : " Le curé branché, fan de Jonas, une légende à Caracas, " par ... Pierre

11 Mars 2024 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

Favela of Caracas city Image du net !

 

Le curé branché, fan de Jonas,

une légende à Caracas,

 

J'ai côtoyé à Caracas

Un curé extraordinaire

Qui ne disait pas de prière

Mais chantait du Michel Jonas !

 

Ne pouvant avoir de piano
C’était une simple guitare
Ce qui est loin d’être une tare
Qui accompagnait tous ses mots.

 

 Avec des textes trafiqués

Que l'on appelle des pastiches

Avec parfois des acrostiches

Accrocheurs et sophistiqués.

 

" Les vacances au bord de la mer "

Devenaient une ode à Marie

Une Marie que l'on supplie

Quand simplement vivre est amer.

 

L'arrangement de " Changez tout "

Prônaient des actions subversives

Une vaste et grande lessive

Chez les politiques voyous !

 

Et le titre " Super nana "

N'avait rien à envier aux autres

De quoi décoiffer les apôtres

Et tutoyant le nirvâna !

 

Et " Dites-moi " dites-moi ça

Ne parlait pas de pièces usées

Mais bien de ces filles abusées

Par des mecs de la caillera !

 

Quant au sujet du célibat

Des prêtres voulu par le pape

Et la curie nid de satrapes

Il s'en tamponnait ici-bas !

 

On lui prêtait sans intérêt

Des relations épisodiques

Juste pour la santé physique

Et pratiquées en grand secret.

 

Bref c'était un curé de choc

Bien adapté aux bidonvilles

Par ses détournements habiles

De textes type électrochoc !

 

Il était dans les favelas

Comme une sorte d'abbé Pierre

Vraiment la cheville ouvrière

De l'entraide sans tralala.

 

Très dangereux pour les mafieux

Et les gouvernements en place

C'est en ne laissant pas de trace

Qu'il disparut sans un adieu.

 

Plus tard en retrouva son corps

Au fond d'une large crevasse

Il était tombé dans la nasse

Tendue par la maffia du port.

 

Trop d'intérêts étaient en jeu

Pour les maffieux les politiques

Et autour d'eux toute une clique

De collabos peu scrupuleux !

 

 

Le jour de son enterrement
Il y eu une grande foule
Et ensuite une grande houle
Il y eu des débordements.

 


Les flics tirèrent dans le tas
Sans sommations selon les ordres
Sous prétexte de grand désordre
Ils n’aimaient pas la favela.

 

                                                                   Pierre Dupuis

 

 

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Le poème du jour : " Le croque-bœuf, " de ... Pierre

5 Mars 2024 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

Cote-de-boeuf-au-barbecue-06-Terminer-300x1681

Image du net

 

Le croque-bœuf,

Je fais toujours le même rêve

Celui d’être un grand cuisinier

Un maître-queue sachant manier

Pièces de bœuf et grills sans trêve.

Grand chef reconnu par ses pairs

Pour sa cuisine raffinée

Concoctée de façon innée

Avec des tours de main d’expert.

Spécialisé dans les grillades

Et plus précisément de bœuf

J’aurais monté à Criquebeuf

Sur Seine un restau à arcades.

Baptisé bien sûr Croque-bœuf

Partout grilloirs et tournebroches

Cuisson parfaite et sans reproche

Sauces faisant un effet bœuf.

Dès le beau temps sur les terrasses

Bordées par l’Eure évidemment

Un véritable enchantement

Avec sauces peines d’audace !

Renommé dans les alentours

Au-delà de la Normandie

Provoquant quelques jalousies

Chez des confrères très rebours.

Criquebeuviens criquebeuviennes

Invités une fois par an

À déguster gracieusement

Grillades sauce elbeuvienne.

 Hélas …

Je ne suis pas bon aux fourneaux

Je rate les œufs à la coque

Dans le fond je suis un vieux chnoque

À éloigner de tout piano !

Mais les rêves restent les rêves

Bien triste ceux qui n’en n’ont pas

Désabusés jusqu’au trépas :

Une vie funeste sans trêve.

Quoi de mieux qu’au creux de son lit

Glisser dans les bras de Morphée

Tutoyer de tout près les fées

Être celui qui les séduit !

                                                     Pierre Dupuis

 

Criqueboeuf

Image du net !

 

 

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Le poème du jour qui sent bon l'air iodé et les frites : " La Baraka-frites, " de ... Rotpier

26 Février 2024 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie, #Poésie - humour

 

Dunes du coté de Dunkerque

Image du net !

 

La Baraka-frites,

 

Ah ! Si j’étais né dans les Flandres

Vers Dunkerque ou Malo-les-Bains

J’aurais monté j’en suis certain

Une affaire avec Alexandre.

 

N’allez surtout pas vous méprendre

Alexandre c’est un copain

Celle avec qui je prends mon bain

S’appelle Claire et c’est ma tendre !

 

Tous deux bricoleurs émérites

Dans les dunes un peu en retrait

Nous aurions installé d’un trait

Un beau stand : La Baraka-frites !

 

Des bonnes frites et de la chance

De quoi attirer les clients

Qu’ils soient wallons ou bien flamands

Où tout simplement Ch’tis de France !

 

Avec John un ancien hippie

Et son réseau de Katmandou

Facile d’avoir pour le coup

Du chanvre en dunothérapie !

 

Un petit pétard dans les dunes

En écoutant la mer chanter

Sa copine se dessaper

Une romance au clair de lune !

 

Seulement du chanvre et rien d’autre

Pas de drogue dure ça non !

Pas ces crevures de poisons

Restons toujours bons apôtres !

 

Frites saucisses ou bien andouilles

Des barquettes avec double fond

De quoi se faire du pognon

Ni vu ni connu je t’embrouille !

 

Des prix niquant la concurrence

Grâce aux bénéfices réduits

Pas d’arnaque sur les produits

Que du bio en toute confiance !

 

On vient à La Baraka-frites

Jamais seul mais en procession

Et des anciens de la légion

Veillant au grain car ça suscite

 

Dans le milieu des jalousies

Et les mangeurs de boudin

En zigouilleraient quelques uns

En restant dans la courtoisie !

 

Demandant très peu en échange

De l’amitié entre copains

Des frites avec du boudin

Et quelques chargeurs de rechange.

 

La police laisserait faire

Ayant d’autres chats à fouetter

Comme les passeurs de Calais

Une beaucoup plus grave affaire !

 

D’autant plus qu’un jour la fumette

Comme à Malte ou au Luxembourg

Sera légale et sans détours

La France est encore en dormette !

 

Vraiment une très belle affaire

Tout en n’oubliant pas le cœur

Car comme les restos du cœur

Un grand volet humanitaire.

 

Au moins une fois par semaine

Distribution aux indigents

De cent barquettes sans argent

Sans double fond sur le domaine.

 

   Prolongement :

 

Cette histoire n’est pas morale

J’en conviens naturellement

Mais il faut bien sortir les gens

De la grisaille viscérale !

 

Et après tout cette bluette

Vaut peut-être le cannabis

Dois-je y mettre mon ex-libris

Où attaquer une fumette ?

 

Je n’en attends pas de médaille

Mais des sourires je veux bien

Comme dit mon copain Fabien :

« Ça vaut tous les pâtés aux cailles ! »

 

 PS :

 

Ayant besoin de quelques thunes

Je peux monnayer le concept

Car je n’ai plus rien sur mon PEP

Alors rendez-vous dans les dunes !

 

« Pétard » sera le mot de passe

Et n’oubliez pas le pognon

Mon Dobermann a les crocs longs

Et ses copains sont les rapaces !

 

                                                    Le Rotpier

 

 

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Le poème du jour " Quand la nature peut faire une fleur," ou " Marguerite dans ses œuvres, " de ... Pierre

20 Février 2024 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie, #Morale

 

Aller, un petit hommage à une très belle profession : infirmière d'Ehpad ! J'ai choisi infirmière, mais les aides-soignantes font un joli travail aussi ! Et en plus, si la nature se met à faire des fleurs c'est magnifique !

 

Infirmière en Ephad Quand la nature ;;;

Image du net modifiée par mes soins !

.

Quand la nature peut faire une fleur,

Ou

Marguerite dans ses œuvres,

 

C’est à l’Ehpad des Primevères

Que Marguerite est infirmière

Très appréciée des résidents

Encore plus des dépendants.

 

Très efficace et souriante

A la fois ferme et bienveillante

Elle obtient tout ce qu’elle veut

Joli sourire et jolis yeux !

 

Elle use d’un vocabulaire

Allant de Monsieur à Pépère

Elle colle au milieu social

De chacun et c’est primordial.

 

Pour les femmes c’est moins facile

Tournant parfois au vaudeville

L’éternelle rivalité

Des deux sexes pas opposés !

 

Le problème c’est l’alternance

Lorsqu’elle prend ses vacances

Ils la réclament tous les jours

Jusqu’à ce qu’elle soit de retour !

 

Les pensionnaires l’apprécient

L’un d’eux souffrant de la vessie

Ne veut qu’elle pour le soigner

Et pour l’aider à uriner.

 

Entre traitements et massages

Il arrive qu’il se soulage

A la suite de gros efforts

Et tant pis si c’est sur les bords !

 

Et aujourd’hui dans les toilettes

Il tente une grosse pissette

Marguerite est à l’unisson

C’est presque de l’incantation.

 

Elle se dit que la nature

Peut aider un homme mature

Lui faire une fleur sur le fil

Elle tend l’oreille … pisse-t-il ?

 

Oui ! C’est gagné c’est formidable !

On pourrait en faire une fable

Et en tirer cette leçon :

«  Madame Nature a du bon !

 

Elle sait être secourable

Dans le fond elle est formidable ! »

Marguerite sait s’en servir

Et cela lui va à ravir !

 

  Épilogue :

Marguerite n’est pas unique

Elle n’a rien d’archangélique

Elle ne croit en aucun dieu

Elle fait juste de son mieux.

 

  Pourtant, parfois…

Elle se dit tout d’une traite :

« Tiendrais-je jusqu’à la retraite ?

C’est un métier qui est usant

Mais tellement valorisant ! »

 

Et c’est avec un grand sourire

Qu’elle repart pour réécrire

Une belle page de plus

Avec de l’allégresse en sus !

 

                                            Pierre Dupuis

 

 

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Le poème du jour : " L’étoile de mer, " de ... Pierre

13 Février 2024 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

Bon, voilà, je me suis interrogé la semaine passée sur le fait de savoir si j'étais encore capable d'écrire un poème que l'on puisse mettre entre toutes les mains et tout particulièrement, celle des enfants.

Je me suis donc mis au travail et voilà le résultat.

.

étoiles filantes

Images du net !

 

L’étoile de mer,

.

Échouée sur un banc de sable

Une étoile de mer rêvait

Dans sa position elle avait

Une vue sur le ciel enviable.

.

Vers minuit spectacle incroyable

Un grand ballet s’organisait

Là-haut ses sœurs se démenaient

            Étant de plus en plus instables.

.

Une puis deux puis trois filèrent

On ne sait où le grand mystère !

Chorégraphie sans un accroc

.

Qui finit pourtant par s’éteindre.

Elle en eut vraiment le cœur gros

De trépasser sans les rejoindre.

.

Prolongement :

 

Mais peut-être que les étoiles

De mer montent tout droit au ciel

En cortège cérémoniel

Pour dormir à la belle étoile ?

.

Il se peut bien que ce soit elles

Que l’on voit filer certains soirs

Disparaître dans le trou noir

En lumineuses cascatelles.

 

                                Pierre Dupuis

 

Après lecture, êtes-vous prêt(e)s à montrer, voire à faire apprendre, cette poésie à vos enfants ou plutôt à vos petits enfants, car dans l'ensemble, il convient de reconnaître que nous ne sommes plus, à part quelques rares exceptions, des perdreaux de l'année . 

Pierre ... mais on sent bien que le Rotpier n'est pas loin ! 😮

 

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