poesie
Le poème du jour qui va décoiffer : "Le diable est dans la boîte, " de ... Pierre
Bonjour !
Aujourd’hui, cela va décoiffer et j’assume tout !
Pierre
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Jean-Marie le Pen était surnommé : " Le diable de la république "
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Images du net bricolées !
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Le diable est dans la boîte,
Le roi est mort vive le roi
Le nouveau roi est une reine
Une nouvelle suzeraine
Mais les vieux démons restent là !
Rien à changé sauf les discours
Plus polissés tactique oblige
Si l’on regarde bien on pige
Nul besoin de suivre des cours !
C’est l’Élysée qui est visé
On évite les dérapages
On essaie de tourner la page
Du très encombrant flibustier !
L’esprit le Pen l’esprit le Pen
L’esprit le Pen est toujours là !
Terminé les saillies du vieux
Les provocations volontaires
On démarre une nouvelle ère
Il faut séduire à qui mieux mieux !
Le vieux démon est calanché
Il ne sera plus un obstacle
Pour parvenir jusqu’au pinacle
Pour fille nièce et colistiers !
.
Plaignons la Trinité sur Mer
Qui va devenir c’est dommage
Un haut lieu de pèlerinage
Pour les fachos et c’est amer !
.
L’esprit le Pen l’esprit le Pen
L’esprit le Pen est toujours là !
Beaucoup d’adeptes de Mauras
Vont se recueillir sur sa tombe
Sous le soleil ou sous les trombes
Venant de Cannes ou bien d’Arras !
Nous auront la fille au pouvoir
Ce n’est pas écrit dans la bible
Mais c’est très fortement possible
La face noire du miroir !
Quand le vernis s’écaillera
On verra que sous la sirène
Se camouflait une murène
Plus dangereuse qu’un cobra !
L’esprit le Pen l’esprit le Pen
L’esprit le Pen est toujours là !
Le temps de foutre le boxon
Et que les français s’en détournent
Que bien des vestes se retournent
Que les ânes manquent de son !
Qui dira « J’ai voté pour eux » ?
On ouïra « ce n’est pas ma faute
Quand je vois cela je sursaute
C’est quand même très malheureux ! »
Les nazis nous ont fait le coup
Avec le Führer aux manettes
Et la complicité très nette
Des teutons presque jusqu’au bout !
L’esprit le Pen l’esprit le Pen
L’esprit le Pen est toujours là !
Il va falloir nous ressaisir
Combattre l’idéologie
Démarrer la pédagogie
Que cela fasse ou non plaisir !
Pendant ce temps le vieux démon
Se gondolera dans sa tombe
Des ricanements d’outre-tombe
Voleront par vaux et par monts !
L’esprit le Pen l’esprit le Pen
L’esprit le Pen planera !
L’esprit le Pen l’esprit le Pen
L’esprit le Pen sera là !
Pierre Dupuis
En France, tout se terminant par des chansons, je vous propose la mise en musique de ce poème plutôt corrosif !
Rappel :
L’Intelligence Artificielle, l’IA, peut être la meilleure ou la pire des choses selon les buts de ceux qui l’utilisent.
Si c’est pour améliorer des traitements médicaux ou mettre en place des nouvelles techniques de soin des personnes, c’est très positif. Tout comme améliorer la vie des gens en général. Par contre, par contre, si c’est pour faire la guerre ou essayez d’asservir des peuples en manipulant les élections par exemple ou encore manipuler le génome humain pour faire des sortes de zombies, là c’est hautement délictueux et condamnable. Le pire c’est que nous y sommes déjà !
Pour ma part, je n’utilise jamais l’IA pour écrire, que ce soit des pensées, des bêtises, des conneries ou bien des poèmes. Je ne m’en sers que pour mettre en musique certains de mes poèmes et je ne pense pas que cela soit très délictueux ! En plus, si cela vous plaît, c’est vraiment chouette !
Pierre
Ce blog n’acceptant pas les MP3, je vous invite à aller ici pour écouter :
Ce n'est pas encore le printemps ... mais on peut rêver un peu non ?... " Fantaisie au ras de pâquerettes, " un poème de … Rotpier
Bon, ce n'est pas encore le printemps, mais rien n'empêche de prendre un petit acompte ... pas vrai ?
Image du net
Fantaisie au ras de pâquerettes,
On s’était donné rendez-vous
au parc Monceau
… c’était pas sot
… c’était pas sot … qu’en pensez-vous ?
Il faut dire qu’elle était chouette,
c’était vraiment un joli lot
et tant pis si son p’ tit cerveau
était au ras des pâquerettes
… oui, bien au ras des pâquerettes !
On s’était donné rendez-vous
au parc Monceau,
joli morceau
… joli morceau … qu’en pensez-vous
… qu’en pensez-vous petites têtes ?
C’était pour lui compter fleurette,
vous, vous l’aviez deviné tôt
… vous, vous n’avez pas le cerveau,
le cerveau d’une midinette !
… Ça je l’avais deviné net !
On s’était donné rendez-vous
au parc Monceau
c’était pas sot ?
… c’était pas sot … qu’en pensez-vous ?
… qu’en pensez-vous petites têtes ?
A midi net … était-ce tôt ?
Je n’en sais rien mais son chapeau
je l’ai pas vu … pas plus qu’ sa tête !
J’en suis resté le bec dans l’eau :
c’est pas drôle une midinette !
Sûr qu’elle avait à midi net
rencard avec un rigolo
autre que moi … Oh ! Le salaud !
Vil séducteur de midinette !
Je n’irais plus au parc Monceau :
je pleurerais comme une bête !
Tout ça pour une midinette
qui m’a laissé sur le carreau,
sur le carreau à midi net.
C’est une histoire tristounette,
mais n’allez pas faire la tête :
c’est la mienne qui est sous l’eau !
Si un jour je deviens soûlot
pour oublier ma midinette,
je vous inviterai tout net
à picoler - et pas de l’eau ! -
dans un bistrot du parc Monceau
… y viendrez-vous petites têtes ?
… y viendrez-vous pour fair’ la fête ?
Rotpier
Image du net
.
Rouler une pelle au parc Monceau,
avec ou sans petit râteau
sur le sable ou bien en radeau
c’est le printemps et tout est beau !
La la la la ! La la la la !
Ça y est, je délire sévère !
Mais … le printemps … c’est vert aussi !
Épicétout !
Petite prime :
Une version chantée avec l'aide de l'IA ! Comme je ne peux pas mettre d'audio ici, je vous invite à l'écouter là :
Déjà publié sous une autre présentation !
Remarque :
L’Intelligence Artificielle, l’IA, peut être la meilleure ou la pire des choses selon les buts de ceux qui l’utilisent.
Si c’est pour améliorer des traitements médicaux ou mettre en place des nouvelles techniques de soin des personnes, c’est très positif. Tout comme améliorer la vie des gens en général. Par contre, par contre, si c’est pour faire la guerre ou essayez d’asservir des peuples en manipulant les élections par exemple ou encore manipuler le génome humain pour faire des sortes de zombies, là c’est hautement délictueux et condamnable. Le pire c’est que nous y sommes déjà !
Pour ma part, je n’utilise jamais l’IA pour écrire, que ce soit des pensées, des bêtises, des conneries ou bien des poèmes. Je ne m’en sers que pour mettre en musique certains de mes poèmes et je ne pense pas que cela soit très délictueux ! En plus, si cela vous plaît, c’est vraiment chouette !
Pierre
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Le poème-fable du jour et le dernier de l'année: " Coup de foudre," ... joli programme quand même pour le jour du réveillon ... non ?
Assemblage d'images du net !
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Coup de foudre,
Une cane privée d’amour
Se morfondait sur une mare
Elle en avait vraiment très marre
Des canards de la basse-cour.
De désamour en désamour
A la longue l’esprit s’égare
Elle en venait à la bagarre
Plus violente de jour en jour.
Elle rencontra la fermière
Une femme des plus altières
Qui s’en revenait du marché.
Son cabas était bien rempli
Et dépassait façon dandy
Un flacon de Canard WC !
Continuation :
Apparition quasi magique
D’un coup de bec bien assuré
Elle fit tomber du panier
Le futur amant magnifique !
Elle l’entraîna vers la marre
Mais il ne savait pas nager
Il coula comme un gros pavé
N’ayant sous la main pas d’amarre !
Désespérée la pauvre cane
Se balança sous le tracteur
Du fermier remplit de stupeur
Suant et se grattant le crâne !
Moralité :
Si vous voyez sur une mare
Une cane tournant en rond
C’est que ça ne tourne pas rond
Dans sa tête ce n’est pas rare.
Rendez-lui un très grand service
Décrochez votre gros tromblon
Faite-lui sauter le caisson
La fin sera libératrice.
Que ce soit à Lille ou à Cannes
Peut importe l’heure et le lieu
Mais n’allez pas plomber les vieux
Sous prétexte qu’ils ont des cannes !
La justice serait sévère
Aux Beaumettes vous finiriez
Et dans les douches sans beurrier
A moins d’aimer ça c’est galère !
Ce n’était qu’une mise en garde
Mais si c’est cela qui vous sied
J’en prends note je me rassieds
Et je rallume ma bouffarde !
Reprise d'un poème assez récent " Entorse à la morale "avec transformation en chanson par l'IA !
Je vous remets ce poème écrit il n’y a pas très longtemps que vous n’avez certainement pas oublié à moins que vous ne soyez encore dans les brumes de l’alcool ou des pétards de Noël !
Le petit bonus que je vous propose c’est de vous joindre une chanson en mp3 conçue par un logiciel d’IA et issue du poème proposé. Pas d’IA pour mes écrits, je la proscris. C’est l’un de mes fils qui m’a aider à faire cela.
A vous de me dire ce que vous en pensez !
C’est assez bluffant à mon avis !
Image du net !
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Entorse à la morale,
Elle avait un joli pétard
Fait très courant en Jamaïque
Marley disait : « C’est très pratique
Pour collectionner les dollars ! »
Elle portait souvent un bob
Et cela sans aucun complexe
Le bob n’a pas vraiment de sexe
Ce qui n’est pas le cas du zob !
Ce court poème tendancieux
Fait grosse entorse à la morale
Mais parmi tous les gens qui râlent
Il y en a de très vicieux !
De ceux-là il faut se méfier
Ils savent retourner leur veste
Ils sont bien pires que la peste
Capables de vous sacrifier !
Si vous aviez croisé Camus
Sûr qu’il vous aurait mis en garde
Contre ces âmes vicelardes
Capables de coups très tordus !
Tout faire pour sauver leur peau
Quand la vérité les talonne
Des anti Sylvester Stallone
De la vraie graine de salauds !
Pas de pitié pour ces pourris
Tous à vouer aux gémonies
Et cela sans cérémonie
Ou les clouer au pilori !
Prolongement :
Ce poème un peu amoral
Pourrait être mis en musique
Dans le fond il n’est pas toxique
Juste un petit peu viscéral !
On le chanterait un peu gai
Tout en frappant sur les bouteilles
Accumulées depuis la veille
Et de préférence en reggae !
Bob Marley s’en retournerait
A tout va au fond de sa tombe
Les cafards sortiraient en trombe
Pour aller se mettre en retrait.
Je vous quitte car il est tard
Je dois être à l’heure à ma cure
De dexintoxe et elle est dure :
Je dois arrêter le pétard !
Ça me bousille le cerveau
Et mes idées sont très confuses
Mais si jamais ça vous amuse
Refilez-moi un p’ tit bédo !
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La chanson promise en mp3 conçue par un logiciel d’IA et issue du poème proposé.
la suite ici puisque qu'OB n'accepte pas les MP3 sans casquer !
Le poème du jour : " Métamorphose " de ... Pierre
Préambule:
Ceci n’est bien sûr qu’une légende, mais j’aime bien les légendes qui permettent de faire rêver même les plus pauvres. C’est une métamorphose loin d’être kafkaïenne, mais une métamorphose quand même.
Les légendes permettent d’oublier les promesses des politiques qui, pour avoir le pouvoir, en racontent de bien plus invraisemblables et n’hésitent pas à tendre des embuscades aux pauvres gens, quitte à les écraser au besoin comme des insectes, pour arriver à leurs fins.
Nous avons là, à nos portes, une nouvelle race d’aigrefins.
Pierre
Image du net !
Métamorphose,
Enfant il était tout chétif
Et souvent sujet aux brimades
Des faux frères en embuscade
Il n’était pas très combatif.
D’un caractère trop gentil
Il ne rendait jamais les claques
Ou les coups pendant les attaques
Il encaissait même au tapis.
Mais quand vinrent ses dix-sept ans
Une transformation totale
Physique et comportementale
S’opéra en un rien de temps.
Il devint beaucoup plus massif
En grandeur et en corpulence
Il répondait à la violence
Devenant très vindicatif.
Il avait bien enregistré
Pas de mémoire volatile
Les noms et prénoms des débiles
Qui se plaisaient à le brimer.
Avec sa famille il avait
Coupé les ponts sans amertume
Volant avec joie dans les plumes
Des stupides et des mauvais.
Avec ceux-là pas de pitié
Il défendait les plus fragiles
Mais pas au nom de l’évangile
Ne connaissant pas la piété.
Il savait mesurer ses coups
Cognant plus fort sur les crapules
Ayant beaucoup plus de scrupules
Avec les diminués du chou.
Sorte de redresseur de torts
Un justicier des temps modernes
Pas dans le genre que l’on berne
Ni en dedans ni en dehors.
A la limite du légal
Même au-delà selon l’urgence
Prenant quelques longueurs d’avance
N’ayant nulle part son égal.
Il tint ce rôle très longtemps
Jusqu’à ce que frappe à la porte
L’âge et ce que cela comporte
Se retirant tout doucement.
Publié depuis Overblog
Chalut à tous,
Aujourd'hui, je travaille sans filet ... encore influencé par l'amer
... du travail sur corde raide.
Pierre
Image du net
A toujours ressasser l’amer
un jour la haine de déchaîne,
se libère en cassant ses chaînes
et c’est le début de l’enfer.
Nœud marin,
ou
A trop tirer sur la corde,
Bien sûr il buvait un peu trop
mais il n’était pas un ivrogne,
il se tuait à la besogne
pour lui offrir de beaux cadeaux.
Son métier de marin pêcheur,
il le faisait avec vaillance
et sans la moindre défaillance :
il y mettait un point d’honneur.
Elle en avait jamais assez,
toujours le reproche à la bouche
et elle y allait à la louche
cherchant sans fin à le blesser.
« Tu n’es qu’un pauvre matelot
pas foutu d’être capitaine,
tu approches la quarantaine,
avec toi tout part à vau-l’eau ! »
A pousser le bouchon trop loin
elle ne se rendait pas compte
qu’elle allait lui devoir des comptes
et que ce serait sans témoin.
Toute la journée au chalut
il avait ressassé la chose,
il était bien plus que morose,
le soir il avait vraiment bu.
Elle l’avait apostrophé
dès qu’il avait franchi la porte,
maintenant elle pendait morte
au bout du cordage étiré.
Elle avait à peine souffert,
en nœuds les marins s’y connaissent :
pas de risque de maladresse,
vieil héritage de la mer.
Elle avait usé son amour,
aussi il n’avait pas de peine
ayant accumulé la haine
depuis longtemps jour après jour.
Il était prêt à assumer
les conséquences de son acte
et d’en payer la note exacte,
ses yeux n’étaient pas embrumés.
Il la regardait balancer
doucement au bout du cordage,
il avait épuisé sa rage,
il était calme et soulagé.
Cela ne pouvait plus durer,
et ce n’était là que justice
qu’elle paie pour tous les sévices
moraux qu’il avait enduré.
Il était sûr que les jurés
lui trouveraient des évidentes
circonstances atténuantes
et qu’il serait peu condamné.
Son sort elle l’avait scellé :
quand on devient une harpie
glissant vers la misanthropie
on prend des risques sans filet.
Le poème du jour : " Déception, " de ... Rotpier
Image du net légèrement modifiée !
Déception,
J’étais assis seul sur le seuil
De la grande maison du Seuil
Qui avait boudé mon recueil
Mon assurance était en deuil.
Un tout petit recueil d’humour
Où je ne parlais pas d’amour
Un peu de ce qui tourne autour
Mais surtout pas comme un vautour.
Et on m’a refusé la porte
Avec tout ce que ça comporte
De colère et de déception.
Il ne me restait que la corde
C’était une des solutions
Comme Nerval miséricorde !
Continuation :
Bien sûr j’en ai choisie une autre
C’est dans l’alcool que je me vautre
Ça vaut bien mille patenôtres
Ou de supplier les apôtres !
Opter de rejoindre Bacchus
Pour éponger un lourd déboire
Et lancer un incantatoire
Appel à un très grand caucus.
Celui des privés d’édition
Des auteurs de petite plume
Qui ressasse leur amertume
De ne pas avoir de piston.
Publier à compte d’auteur
Reste la solution possible
Mais voilà de bien belles cibles
Pour une foule d’arnaqueurs.
En plus il faut pas mal d’oseille
Et moi je n’en ai pas beaucoup
Je laisse tomber et du coup
Je me remets à la bouteille !
J’abandonne tout et je range
Mon tapuscrit dans le tiroir
Et je reviens vers mon terroir :
Du bon calva rien pour les anges !
Image du net !
Le poème du jour : " Lily la rousse ou Lily la secousse, " de ... Rotpier !
.
Préambule :
Vous reprendrez bien une petite réplique ... non ?
Stupeur et tremblements !
Il est certain que le tremblement de chairs évoqué ci-après est causé par une activité humaine de grande intensité. Je vous propose de l’étudier … avec ou sans sismographe !
Lily la rousse
ou
Lily la secousse,
Elle était rousse et pas manchote
pour tout ce qui touchait au lit
ses amis l’appelaient Lily
mais son prénom était Charlotte.
Elle n’aimait pas la parlote
qui disait-elle ramollit
« Ce serait un casus-belli
de ne pas ôter ma culotte ! »
Elle n’avait pas froid aux yeux
jouant à des jeux périlleux
d’une très grande magnitude :
Huit sur l’échelle de Richter
provoquant une foultitude
de violents tremblement de chairs !
Répliques du sonnet :
Et les répliques qui suivaient
étaient encore redoutables
l’épicentre étant très instable
prêt à repartir sans filet !
Nul besoin d’être un grand expert
du champ des plaques tectoniques
pour amorcer la mécanique
à l’endroit ou bien à l’envers !
.
Sur l’échelle de Mercalli
elle était aussi bien placée
championne des fortes poussées :
une épouvante pour les lits !
Pierre Perret l’aurait célébrée ainsi, sur l'air de ... Lily :
.
Un véritable tsunami, Lily
Une éruption du Stromboli, Lily
Une catastroph’ pour les lits
Un avant-goût du Paradis
L’antithèse du ramolli !
Ell’ n’aimait pas les mous du dos, Lily
« Vas-y ! » était son seul credo, Lily
Il ne faisait pas bon caler
Pendant la grande chevauchée
sous peine de méchants lazzis !
La la la la la li, Lily
La la la la la li, Lily
La la la la la li, Lily
La la la la la li, Lily
La la la la la li, Lily
" Cortège ": le poème du jour de ... Pierre
Préambule :
Parce que ...
.Parce que, petit à petit,
inexorablement,
l’étau se ressert
quoi que tu penses
quoi que tu dises
quoi que tu fasses.
Le chemin de ta vie
rétrécit comme peau de chagrin
et Balzac n’y est pour rien.
Tu n’es qu’un infime rouage
de la mécanique - ô combien compliquée ! -
que le maître a dépeint
comme : « La Comédie humaine ».
Tu es là et elle tourne la mécanique.
Tu pars et elle tourne encore,
bien huilée : impitoyable et broyeuse.
.
Au suivant ...
Cortège,
En cortège derrière
le dernier qui s’en va,
que tu sois Paul ou Pierre
tu y penses déjà :
… « Le prochain … c’est moi ? »
Doucement tu chemines
et l’ombre des cyprès,
voyant que tu rumines
t’enveloppe de près
murmurant : « C’est possible mon gars ! »
Et soudain tu frissonnes,
tu presses un peu le pas,
tu rejoins la colonne
évitant le faux-pas
et tu te dis :
« J’ai encore le temps
… le temps de ne pas être devant. »
Pourtant … pourtant
... tu sens... tu sens
que l’ombre des cyprès t’enveloppe déjà !
Pierre Dupuis
A la prochaine ...
Le poème-fable du jour : " Mon chat persan " de ... Rotpier
Image trafiquée par mes soins !
Poésie-fable.
Mon chat persan,
J’avais un beau chat un persan
Qui avait des yeux très perçants
Propriété du shah d’Iran
Domicilié à Téhéran.
Quand les barbus sont arrivés
Le shah d’Iran s’est débiné
Et lui est arrivé à pied
Chez moi et je l’ai adopté.
Contre quelques langues de chat
Il m’a appris le chachacha
Et enseigné les entrechats
A ma copine Natacha.
La situation s’est bloquée
Lors d’un séjour à la mosquée
De sa cervelle intoxiquée
Sortaient de très sombres idées.
C’était une mosquée à chat
Financée par un grand pacha
Qui détenait à Ankara
Multiples centrales d’achat !
Une fortune colossale
Ramifications transversales
Avec trafic d’armes létales
Si vous en voulez plus: j’étale !
L’imam était absolutiste
Un intransigeant islamiste
Prêchant le djihad belliciste
Et les postures intégristes.
Mon chat est devenu méchant
Citant sans cesse le Coran
Et il est parti en Iran
Dans un grand camp d’entraînement.
Il est revenu tout barbu
On ne le reconnaissait plus
Insultant les gens tant et plus
Un dangereux individu !
Il interdit à sa copine
Toute sortie de sa cuisine
La battant avec des épines
Il était d’une humeur chafouine !
Vite il soupçonna un voisin
De regarder sa femme en coin
Il le choppa dans son jardin
Le torturant jusqu’au matin.
Le G I G N arriva
En armes et tenues de combat
Fusils d’assaut et caméras
Et le grand siège commença.
Il refusa de leur parler
Exécuta son prisonnier
Sa femme aussi pas de quartier
Et se pointa sur le palier.
Avant qu’il ne puisse tirer
Il fut douze fois transpercé
Par les tirs des gars en cagoule
Son dernier miaou fut poussé !
Même s’il avait mis des cierges
Je ne crois pas qu’au paradis
L’attendaient avec l’air ravi
Soixante-douze chattes vierges !
.
Moralité première :
Que l’on soit un homme ou un chat
Évitons les prêchi-prêcha
Des imams des ayatollahs
Déformant les pensées d’Allah.
Ces gens-là veulent le pouvoir
Le pouvoir rien que le pouvoir
L’ignorance est le réservoir
Des allergiques aux rasoirs.
Le peuple est sous la soumission
Des cruels et ils sont légions
Gardiens de la révolution
Réprimant toute opposition.
Une véritable mafia
Un grand réservoir de malfrats
Un agrégat de scélérats
Un très nocif congloméra.
Qui pourra les éliminer
Et qui pourra éradiquer
Ceux qui sous couvert de piété
Prêchent la mort pour mieux régner ?
Moralité seconde :
Les religions sont populistes
Tout comme certains politiques
Promettant de démagogiques
Avancées des plus fantaisistes.
Car religion et politique
C’est bonnet blanc et blanc bonnet
Ils remplissent des wagonnets
De promesses fantomatiques.
Mais quitte à me faire rouler
Je préfère la politique
Qui est un peu moins hermétique
Et qu’on peut un peu plus mouler.
Prolongation :
Je vous pose cette question:
En tant que simple et petit scribe
Après cette verte diatribe
Dois-je demander protection ?