fable
La fable du jour : " Le vieux crabe, la svelte crevette et le couteau, " par ... le Rotpier
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Fable sur le sable,
Le vieux crabe, la svelte crevette et le couteau,
Un vieux crabe ventripotent
Aimait une svelte crevette
Qui tricotait mieux des gambettes
Que les filles du French Cancan !
Il l'apostropha et lui dit :
" De la plage je suis le prince
Et sache que pour toi j'en pince
Je te voudrais dans mon grand lit ! "
Il lui proposa un pont d'or
Pour qu'elle devienne sa femme
Mais elle repoussa l'infâme
Alors il songea à la mort.
Le malheureux broya du noir
Deux homards et trois écrevisses
Véritables songe-malices
Qui riaient de son désespoir !
Il se saisit d'un long couteau
Charrié par une grosse vague
Qui pourrait lui servir de dague
Pour étaler tous ses boyaux !
Et il se fit hara-kiri
À midi pile sur la plage
Ce fut un atroce carnage
Qui fit énormément de bruit !
La crevette passant par là
Fit " Oh ! " et se fendit la pêche
De concert avec quatre seiches
Au caractère très sournois !
Moralité première :
Les gambettes des filles sont
Des pièges vraiment redoutables
En vue directe ou sous les tables
Elles sont autant d'hameçons !
Moralité seconde :
Quand la vie marche de travers
Que l'on soit un crabe ou un homme
On survit où on se dégomme
Au couteau ou au révolver !
Moralité dernière :
Les seiches n'ont pas leur pareil
Pour se moquer de leurs semblables
Écrabouillez-les sur le sable
Pour qu'elles sèchent au grand soleil !
Mais ...
Mon stylo à un coup de mou
Il n'a pratiquement plus d'encre
Il doit avoir chopé un cancre
Alors salut Épicétout !
Le Rotpier
Le poème-fable du jour : " Jean de Nadette, " de Pierre ou Rotpier : c'est au choix !
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Préambule :
La légende qui suit vient de Bretagne et non de Bigorre, encore qu'elle se termine de drôle de façon. Mais celles et ceux qui me connaissent savent bien que je suis un drôle de pèlerin.
Jean de Nadette,
De toute petite noblesse
Peu fortuné mais fier breton
Il portait son drôle de nom :
Jean de Nadette sans faiblesse.
Nom venant d'un petit estuaire
Un aber comme on dit là-bas
Nadette n'étant pas ma foi
Très répandu dans les annuaires.
Il courait souvent la campagne
Avec son chien nommé Biroux
Un grand épagneul blanc et roux
Qu'il préférait à des compagnes !
Un chien est toujours plus fidèle
Qu'une femme répétait-il
Un axiome pas très subtil
Mais qu'il défendait en rebelle !
Il allait jusqu'à la bagarre
Pour étayer son énoncé
Ce qui n'était pas très censé
Mais pas non plus une vraie tare !
Un jour de grosse échauffourée
Il ramassa un mauvais coup
Tout juste à la base du cou :
La mort lui paya sa tournée !
Blessé en voulant le défendre
Son chien Biroux mourût aussi
En vaillant et fidèle ami
Ce qui valait mieux à tout prendre.
Quand vint l'heure des funérailles
Conformément à ses souhaits
On l'enterra avec respect
Avec son chien sous la pierraille.
Lui d'abord et puis son chien roux
Ce fut un instant déchirant
A le voir enseveli dans
L'aber Nadette sous Biroux.
L'endroit ne devint pas sacré
Telle la grotte de Massabielle
Où se pressent en ribambelle
Les pèlerins et les curés !
Seuls quelques habitants du cru
Perpétuent la belle légende
En déposant quelques offrandes
Et parfois même des écus !
Ça porte chance paraît-il
Il suffit simplement d'y croire
Il n'y a rien d'obligatoire
C'est comme ça ainsi soit-il !
Péroraison :
On va encore me taxer
de vil païen ou d’agnostique
De tirer trop sur l’élastique
Ou pire d’être désaxé !
Mais à tout prendre j'aime mieux
écrire des choses légères
Que de voir sur des étagères
Moult colifichets religieux !
Vendus avec salamalecs
Par des boutiquiers mercantiles
Aux airs adipeux et serviles
Prêts à accepter des kopecks !
Si jamais Jésus existait
Il expulserait pour l'exemple
Tous ces maudits marchands du temple
A coup de lance ou de balai !
Si Poutine passait par là
Pour aller envahir la grotte
Il se ferait lécher les bottes
Et la Marine serait là !
Terminaison :
Oui je sais c'est plus fort que moi
Quand je m'attaque à une histoire
Je brode pour mon auditoire
Et certains en restent pantois !
Mais je m'en fiche car je sais
Que d'autres sous cape rigolent
Se bidonnent voir se gondolent
Et c'est bien cela qui me plait !
Le poème du jour : " Le chat shah " de ... Pierre
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Fable
Le chat shah,
C'était un chat très surprenant
Aimant partir à l'aventure
C'était ancré dans sa nature
Il avait l'esprit bouillonnant.
Lors d'un séjour à Téhéran
Profitant de la conjoncture
Il renversa la dictature
Des mollahs devenu tyrans !
Des mollahs chats restons crédibles
Pour éviter les quolibets
De ceux qui m'auraient pris pour cible
Et conduit tout droit au gibet.
Révolution menée sans faille
Sans aucun revers de médaille !
Couronnement :
Installé au tout premier rang
D'une organisation féline
Il devint sans lutte intestine
L'incontesté chat shah d'Iran !
Contrairement à Pahlavi
Et aux mollahs impitoyables
Il régna de façon louable
Et ses sujets étaient ravi !
Quand il mourut on l'enterra
Sous les lamentations sincères
Sauf celles de ses adversaires
Qui s'entredéchiraient déjà !
Rien de nouveau sous le soleil
Quand il s'agit de politique
La langue de bois se pratique
Chats et hommes sont bien pareils !
Ce fut un mollah qui gagna
Un mollah chat restons plausible
Aux colères imprévisibles
La dictature s'installa.
Ce chat là s’appelait Mollard
Un baveux pire qu’une teigne
Qui faisait tout pour que déteigne
Sur les autres son esprit noir !
Mollahs hommes et mollahs chats
S'allièrent vous pouvez me croire
Tout comme des larrons en foire
Pour installer tous leurs diktats !
Achèvement :
Au lieu des mille et une nuits
Troublantes et enchanteresses
Ce fut la terreur barbaresque
Qui s'installa dans le pays.
Tous ceux qui n’étaient pas d’accord
Connurent prisons et tortures
Pressions sur leur progéniture
Et pour beaucoup ce fut la mort.
Les médias furent mis au pas
Et chargés de la propagande
Des fakes news en sarabande
Et le peuple se résigna.
Moralité :
Par intérêt ou lâcheté
Ou tout simplement par bêtise
Ne donnons pas aux âmes grises
Les armes pour nous dominer !
Pierre Dupuis
Le poème du jour : "Souvenirs d'Indonésie" ou "Le conte des mille et une nuits est servi" du Rotpier
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Souvenirs d'Indonésie
Ou
Le conte des mille et une nuits est servi
En visitant l'Indonésie
Un peu au nord de Jakarta
Dans un village il m'arriva
Une péripétie inouïe.
Ce ne serait pas charitable
De vous cacher la vérité
Et en toute sincérité
Je vais mettre tout sur la table.
J'ai rencontré un personnage
Digne des mille et une nuits
Un thaumaturge très instruit
Le verbe était son apanage.
Turban serré et grande barbe
Mains inquiétantes et pieds nus
Regard perçant mettant à nu
Mâchouillant un bout de rhubarbe.
On l'appelait dans son village
Sans savoir pourquoi Salomon
Du sabbat dans son cabanon
Avec des sorcières volages ?
- Que veux tu de moi petit homme ?
Tu n'as pas l'air très malin
Tu fais plutôt genre crétin
Sûr que tu n'es pas un surhomme !
- On m'a assuré au village
Que tu avais de grands pouvoirs
Alors je suis venu pour voir :
J'aime les gens en décalage.
Dis-toi bien qui si tu m'épates
Cette bourse sera à toi
Tu pourras avoir sous ton toit
Des filles parmi les plus bahts !
Un sourire éclaira sa face
Il m'entraîna dans la forêt
En me disant tout guilleret :
- Tu peux déjà sortir tes liasses !
Au beau milieu d'une clairière
Un grand animal fabuleux
Dardait sur nous de beaux yeux bleus
Tout en agitant son derrière !
Attaquant une fourmilière
Il s'attabla pour un repas
Qui dura dura et dura
Pour le moins deux heures entières !
Fourmilier d'allure spéciale
Un tapir ou un tamanoir
Avec dans le dos deux battoirs
Conçus pour des sorties spatiales !
Tout à fait l'égal de Pégase
Dont le père Poséidon
Lui avait octroyé le don
D'être léger comme la gaze!
Sur un ordre du thaumaturge
Il vint à nous et l'on monta
Sur son dos il nous emporta
Hors de question que je m'insurge !
C'était un voyage de rêve
Évènement mirobolant
Calé sur le tapir volant
J'avais un grand sourire aux lèvres.
Nous avons fait un long voyage
Visité de nombreux pays
Sous mes regards ébahis
De l'envol à l’atterrissage.
Continuation :
Extraordinaire aventure
Dites-le avec moi en chœur
... Mais je vois à vos airs moqueurs
Que vous doutez de ma droiture !
Si vous ne voulez pas me croire
Je m'en bas l'œil allègrement
Tout ça n'est pas du boniment
J'ai l'écrit très jaculatoire !
Si vous me cherchez des histoires
Je repars en tapir volant
J'éteins les lumières en passant
Vous laissant seuls dans la nuit noire !
Ce sera votre pénitence
Pour m'avoir pris pour un maboul
Alors que je suis un gars cool
Qui ne fait qu'aligner des stances !
Péroraison :
Ceux qui ne croient plus aux poètes
Ont perdu leur âme d’enfant
Ils sont à plaindre assurément
leur jeunesse est aux oubliettes.
Ils vieillissent beaucoup plus vite
Deviennent chafouins et aigris
Ils voient tout en noir ou en gris
Et la tristesse les habite.
Ils ont déjà passé la porte
Ils sont là mais ne le sont plus
Déjà classés dans les surplus
Avant que la mort les emporte.
Le Rotpier
Le poème du jour " Le chat Sacha, " de ... Pierre !
Image du net
Allez, juste pour retrouver notre âme d'enfant qui est déjà loin, si loin, si loin !
J'ai écrit cela pour le bulletin municipal de ma commune où je me charge de la partie divertissement : rébus, poésies, charades, devinettes, bobinettes etcétéra. Il faut bien qu'il y ait une place pour les enfants et comme dans le fond, je suis resté un grand enfant ... un peu dissipé quand même parfois !
Fable,
Le chat Sacha,
Sur le pavé de la cuisine
une souris grise trottine
quand Véronique l’aperçoit
elle pousse un long cri d’effroi !
Aaaaaaaaaaaaaaaaaah !
Elle appelle aussitôt son chat
un gros matou nommé Sacha
qui ronronnait sur la moquette
repu qu’il était de croquettes !
Ron ron ron ron
« Tu aurais pu monter la garde ! »
lui dit-elle à demi hagarde
« Tu n’es vraiment qu’un tire-au-flan
un bon à rien un gros fainéant ! »
Et pan !
Le gros matou un peu vexé
par ces propos mal embouchés
se lèche une patte et s’étire
et désigne sa tirelire.
Voit donc vois donc !
« Rappelle-toi bien ma maîtresse
et cale-toi ça sous les tresses :
le mois dernier j’ai attrapé
trois souris sans être payé !
Oyé oyé !
Maintenant et dorénavant
je veux être réglé comptant
tout travail mérite salaire
tu sais ce qu’il te reste à faire !
Na na na et na !
Content de lui il se rendort
en fermant ses yeux cerclés d’or
il rêve de sa tirelire
et de sa fiancée Elvire.
Oh ! Ma très chère fiancée !
Il va attraper des souris
il sait faire pas de souci
payé comptant par sa maîtresse
maintenant qu’il la tient en laisse !
Bien serrée !
Tirelire pleine à ras bord
il rejoindre Elvire à bord
d’un grand paquebot de croisière
pour visiter la terre entière !
Oh ! La belle vie !
Il lui offrira un collier
En cuir très fin et travaillé
et ils auront après leur noce
une ribambelle de gosses !
Miaou miaou miaou !
Qui attraperont des souris
dans leurs gènes c’est bien inscrit
des dizaines et des dizaines
la richesse sera certaine !
Oh oui ! Oh oui ! Oh oui !
Le poème du jour qui sent bon l'iode: " Duel sur le sable, " ... du Rotpier !
Fable augmentée…
Duel sur le sable,
ou
Les deux palourdes, le beau couteau,
le vieux crabe et le miracle,
Deux palourdes au cœur léger
Étaient tombées folle amoureuses
D'un couteau qu'elles avaient jugé
Beau comme un dieu les malheureuses !
Tout à fait à couteau tiré
Et toutes les deux bagarreuses
Décidées à se déchirer
Lors d'une lutte vigoureuse.
Elles avaient choisi le roi
Un vieux crabe aux pinces puissantes
Pour qu'il arbitre le combat
L'atmosphère était angoissante.
Le duel fut acrimonieux
Elles y laissèrent leurs yeux.
Et il en résulta :
Le vieux crabe s'en approcha
Et avec ses terribles pinces
Se permettant le fait du prince
Il les broya et les mangea !
.
Sans même un zeste de citron
Sans la moindre délicatesse
Empreinte de la brute épaisse
Puis s’en alla à reculons.
xxxxxxxxxxxxxx
Continuation :
Tout au fond du Gave de Pau
Si ça regorgeait de palourdes
Du côté de Pau où de Lourdes
J'en remplirai mon grand chapeau.
Comme je suis assez farceur
J'en glisserai dans les piscines
Pour que les ouailles vaticinent :
" C'est un miracle du Seigneur ! "
Bien sûr je me ferai lyncher
Par des croyants à coups de triques
Ils ne sont pas tous empathiques
Mais au moins j'aurai rigolé !
Nul besoin de m'excommunier
L'église n'est plus ma demeure
Et si c'est demain que je meure
Ne prévenez pas d'aumônier !
Offrez-moi juste un bon festin
De fruits de mer dont des palourdes
Sur la côte plutôt qu'à Lourdes
Je me méfie des pèlerins !
Le Rotpier
La fable du jour : " Le 1er édile et le corbeau, " de ... Pierre, pas de la Fontaine mais Dupuis quand même !
Parce que cela c'est passé dans ma commune et que l'affaire est toujours en cours ...
.
Images du net
.
Fable,
Avertissement :
Si le masculin est ici employé,
le corbeau peut tout à fait être
du sexe féminin …
Le 1er édile et le corbeau,
Maître corbeau sur son clavier penché
Tapait un torchon avec rage.
Un tissu de mensonges éhontés
Qui puait pis qu’un vieux fromage.
Pourquoi débiter ces ragots ?
Seul son esprit tordu le savait : saligaud !
Et il alignait sur la page
D’imaginaires tripatouillages
Pathétique cerveau très dérangé ma foi
Qui en tirait - malheur ! - une indicible joie !
Il n’avait pas donné sa voix
Au 1er édile, rien de blâmable en soi
Mais jouer au corbeau est loin d’être flatteur :
Vil moyen de vomir sa rancœur !
Fake news, fausses nouvelles, entraînement au doute
Font partie des obstacles balancés
Par d’ignobles individus
Aux candidats et aux élus !
1ère Moralité :
On peut prendre la chose avec un grand mépris
C’est chevaleresque mais pas très efficace
Mieux vaut les déplumer et rouler leurs carcasses
Dans du goudron bien chaud pour qu’ils en paient le prix !
2ème Moralité :
La jalousie est un très vilain défaut
Qui peut conduire à devenir un vil corbeau.
Qu’il soit jeune ou bien vieux, qu’il soit nana ou mec,
Il faut le démasquer et lui clouer le bec !
Je suis prêt à fournir les clous et le marteau
Et même à m’en servir en l’absence de bourreau !
Petit montage à partir d'images du net !
Pierre, pas de la Fontaine,
mais Dupuis quand même !
La fable un peu cavalière du jour: " Le cordonnier en reconversion, " ... de Rotpier !
Image du net bidouillée par le Rotpier
Fable :
Le cordonnier en reconversion,
Son grand-père était cordonnier
son père avait repris l’échoppe
mais même en étant philanthrope
lui dû poser son tablier.
N’ayant plus rien à réparer
plus de souliers plus de bottines
venant du Vietnam ou de Chine
à peine usés sitôt jetés.
Il lui fallut se recycler
mais le choix n’était pas facile
intelligent ou imbécile
ça relève du coup de dés.
Hors de question d’aller pointer
au bureau de l’ANPE
il avait en horreur les queues
il était sûr de s’en tirer.
Car il avait de gros atouts
s’il n’était pas un vrai colosse
par contre il était très beau gosse
et avait pas mal de bagout.
Un copain un mec rigolo
lui dit pour la plaisanterie
essaie donc la galanterie :
tu peux devenir gigolo !
Après avoir bien rigolé
il se dit qu’après tout l’affaire
promettait d’être argentifère
alors il se laissa tenter.
En peu de temps il assura
il se fit une clientèle
de dames et de demoiselles
et il se forgea une aura.
Plus de souliers à réparer
mais il maîtrisait les galoches
avec les belles et les moches
qui avaient de quoi le payer !
Elles se battaient pour l’avoir
surenchère sur surenchère
un jour la femme d’un notaire
vendit un splendide sautoir.
Cela fit beaucoup jaboter
chez les messieurs et chez les dames :
vendre un sautoir sans états d’âme
rien que pour se faire sauter !
Un jour il croisa un émir
qui était de façon patente
homo et pas que sous sa tente
et qui frétillait de désir !
Il lui proposa un pont d’or
qui mit fin à sa résilience :
balayé le cas de conscience
et il passa au corps à corps !
L’expérience le dégoûta
comme il avait fortune faite
il entassa dans sa musette
tout son pognon et se barra.
Sur les conseils d’un marabout
il s’installa dans une hutte
quelque part du coté des chutes
du Zambèze et devint gourou.
Comme il se sentait isolé
il rechercha une compagne
dans ce pays peu de cocagne
il trouva une chimpanzé.
Bon ce n’était pas le Pérou
mais elle était très amoureuse
même un peu trop accapareuse
car elle le suivait partout !
Leurs rapports étaient langoureux
sous leur hutte en paille tressée
loin de toute arrière pensée
l’ex-cordonnier était heureux !
Moralité ( un peu cavalière je l’avoue ) :
Après s’être frotté partout
le long d’une vie bien remplie
pourquoi pas la zoophilie :
chacun son choix épicétout !
Si les curés faisaient pareil
les enfants seraient plus tranquilles
plus d’attouchements pédophiles
tout serait beau sous le soleil !
Le Rotpier
La fable du jour : " Festival des " t " en automne, " une fable pas très éthique du Rotpier !
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Fable pas très éthique
et toc et tac et tic !
Festival des " t " en automne,
C'était sous un arbre étêté
que le teuton têtu tatoué
tâta à tâtons la teutonne
il en resta tétanisé !
Il la tutoya aussitôt :
" Quand tes tétons sont titillés
Et puis qu'ensuite ils sont tétés
Peut-on plus bas te tripoter ?
La teutonne tout excitée
Lui dit : " Tu peux tâter le bas
Et patati et patata ... "
C'est ce qu'il fit et patatras !
La teutonne était un teuton
Avec de gros et faux tétons
Pour résumer une tata
Il s'écria " Taratata ! "
Il se tailla à toute allure
Car l'autre baissait son tutu
Drôle de titi le toto
Très loin d'être une sinécure !
1ère moralité :
Il y a teutonne et teutonne
Il faut toujours être aux aguets
Un travelo peut se glisser
Dans les habits d'une mistonne
2ème moralité :
On peut tout tâter à tâtons
En été ou bien en automne
Mais attention aux autochtones
Arborant de très gros tétons !
Précepte saisonnier :
Mieux vaut attendre le printemps
Tant pis pour la petite attente
C’est une saison très tentante
Pour les contacts concupiscents !
Le Rotpier
La fable du jour: " Le vieux crocodile, " de ... Rotpier
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Fable-sonnet immuable :
Le vieux crocodile,
C'était un très vieux crocodile
Qui autrefois régnait en roi
Il dictait seul sa propre loi
Sur le marigot et sur l'île.
Tous les mâles étaient serviles
Connaissant sa force au combat
Les femelles passant par là
Cherchaient à nouer une idylle.
Quand un blanc-bec se permettait
La moindre faute de respect
Il se prenait un coup de queue
Qui le mettait net au tapis
C'était à ce moment là que
Ton son harem était ravi !
Mais ...
Le temps étant impitoyable
Ses forces avaient décliné
Les jeunes s'étaient mutinés:
Il ne régnait plus sur le sable.
Moralité :
Il ne faut pas oublier que
Tous les règnes ont une fin
Et même en restant très malin
On n'est plus si fort de la queue.
Aphorisme :
Dans le marigot politique
Cela se passe caïman
Pareil et même en plus saignant:
Le milieu n'est pas romantique.
Le Rotpier