fable
Le poème-fable du jour concocté en vacances dans la Creuse : " Guère épais ou Guerre et paix ou Guéret-pets, " de ... Pierre
C'est en vacances, en Creuse, dans ce charmant chalet au bord de l'eau que j'ai écrit cette poésie.
Photo personnelle !
Nous avons eu des visiteurs !
Photo personnelle !
Photo personnelle !
Attention ! Canard "sauvage" se permettant de taper aux carreaux
de la porte fenêtre pour s'inviter dans le chalet!
Et aussi de venir manger des grains de maïs aux bout des doigts !
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Maintenant, venons-en à cet écrit :
Ceci est un récit ou une fable ou bien l’inverse, je vous laisse le soin de choisir. Toujours est-il que l’écrit porte en son sein une morale, voire plus.
Image du net !
Guère épais ou Guerre et paix ou Guéret-pets,
Lors d’une brocante à Guéret
J’ai rencontré un bouquiniste
Affichant un air hédoniste
Et pour tout dire guilleret.
Il m’a tout de suite attiré
Et j’ai sorti ma longue liste
De bouquins un brin polémistes
Que j’aime beaucoup dévorer.
Sur son étal un écriteau
Donnait sur lui quelques repaires
Il demeurait vers Ladapeyre
Dans les environs d’un château.
Pas du genre à boire de l’eau
Qui rend triste et qui désespère
Les gens devenant suicidaires
On en voit plein dans les journaux !
Tout de suite le tutoiement
N’empêchant pas la politesse
Et comme disait la comtesse :
« Tu me tutoies et tu me prends ! »
Il m’expliqua très longuement
Qu’il n’aimait pas la petitesse
D’esprit de tous ceux qui professent
Le respect par le vouvoiement !
Il prit son temps pour m’expliquer
Qu’il était amateur d’ouvrages
Sur les traditions des villages
Répartis autour de Guéret.
« J’ai trouvé un petit livret
Où l’on parle d’un personnage
Qui organisait sans trucage
Le fameux concours « Guéret-pets »
Regarde ce petit trésor
Je pourrais en tirer fortune
Sûrement des milliers de thunes
Pour moi il vaut plus que de l’or !
Écrit à la plume major
D’une manière peu commune
Pas de quoi en faire une une
Mais réjouissant coquin de sort !»
Et il me sortit « Guéret-pets »
Une histoire de pétomanes
Très loin d’être des mélomanes
Le bouquin n’était guère épais !
Il aurait fait rire Léon
Tolstoï le champion du volume
Stakhanoviste de la plume
« Guerre et paix » et « Résurrection »
Pour les stars un vrai trublion
Triturant bouillon et écume
Et sortant de sous les enclumes
Des fondements de rébellion !
Nous avons longuement parlé
En nous mettant à la chopine
Une exquise Bénéventine
Une charmeuse de palais !
Et puis on a tout mélangé
« Guéret-pets » « Guerre et paix » Poutine
Tolstoï les tsars et les tsarines
On a chanté et puis dansé !
Des malfaisants on appelé
Les gendarmes pour le vacarme
Ils nous ont alpagué sans armes
Nous étions seulement beurrés !
Une nuit pour nous dégriser
Pas de quoi s’inonder de larmes
De tirer le signal d’alarme
Juste de quoi en rigoler !
Nous sommes devenus copains
On se revoie sur les brocantes
On se mouille moins les bacchantes
Et on mène moins de tintouin !
Il vend toujours de vieux bouquins
Histoires graves ou craquantes
Toujours de façon dilettante
Aux connaisseurs et aux pékins.
Quant à son trésor « Guéret-pets »
Il m’en garantit l’héritage
Si je lui promets que l’ouvrage
Sera traité avec respect.
« Ton amour pour les contrepets
Une passion que je partage
Est pour moi le meilleur des gages »
M’a-t-il dit après un souper.
« En plus de n’ai pas d’héritiers
J’ai vécu en concubinage
Mais ma compagne était volage
Et se farcissait des routiers !
J’ai un neveu un va-nu-pieds
Spécialiste des enfumages
Et ce depuis son plus jeune âge
Je l’ai rayé et répudié ! »
Je lui ai dit : « Craché juré
Temps que je resterais sur terre
Encore longtemps je l’espère
Il sera en sécurité.
Après ce sera un musée
Un temple des arts populaires
Qui sous une cloche de verre
L’exposera pour l’admirer.
Il était d’accord avec moi
Nous avons fêté nos promesses
Dans la joie et dans l’allégresse
Pour le coup nous étions les rois !
Cela fait dix ans de cela
La vie étant une traîtresse
Il est parti façon expresse
Sans pleurnicher vers l’au-delà.
Un de ces jours viendra mon tour
M’étant déclaré philosophe
Ce serait une catastrophe
Si je chialais comme un balourd !
Nul besoin d’avoir un Goncourt
Pour soigner sa dernière strophe
Il faut garder un brin d’étoffe
Pour bien terminer son parcours.
Terminaison :
Le temps qui reste devant moi
Fond plus vite que la banquise
Et comme disait la marquise :
« Mieux vaut partir en tapinois ! »
En attendant le coup sournois
De la camarde sans hantise
Je griffonnerai des bêtises
Des vers aussi ça va de soit !
J’ai encore dans mon carquois
Quelques flèches qu’on se le dise
Des acérées et des exquises
Je suis toujours dans le tournoi !
Le poème du jour : "Le piège," de ...Pierre
Un petit voyage sur les traces d'Alfred, ça vous dit ?
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Image du net !
Le piège,
Il aimait trop sa liberté
Ses amours étaient de passage
Il se contentait de troussages
Après accords bien concertés.
Là il était déconcerté
Par un jupon et un corsage
Une sorte d’entortillage
Qu’il aurait voulu écourter.
La femme lui collait aux basques
A la fois sérieuse et fantasque
Elle avait tout pour le charmer.
Aussi têtue qu’elle était rousse
Le piège s’était refermé :
Pour lui c’était l’amour aux trousses.
Continuation :
Son prénom n’était pas Roger
Mais il était bien pris au piège
Ses avances étaient cortège
Impossible d’y déroger.
Il finit par capituler
Et accepter le mariage
Il faut un jour tourner la page
Surtout quand on est acculé.
Il aurait bien aimé qu’Alfred
Fut son témoin de mariage
Mais le Maître était en tournage
Et il se contenta d’Ahmed.
Épilogue :
Dès lors plus besoin de courir
L’amour n’était plus à ses trousses
Elle avait bien gagné la rousse
Ce fut le jardin du plaisir !
Pierre Dupuis
Le poème du jour salé et iodé à souhait : " Le homard et la langouste, " de ... Rotpier
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Images du net !
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Le homard et la langouste,
Un vieil homard très belliqueux
Tout couturé de cicatrices
Dues aux visées dominatrices
D’être le seul maître des lieux.
Il se battait avec tous ceux
Qui tentaient de monter en lice
Et ses pinces dévastatrices
Les coupaient carrément en deux.
Une langouste affriolante
Ne fut pas assez vigilante
Quand un jour il lui fit la cour.
Elle refusa ses avances
Un instant il fut pris de court
Puis il agit avec violence.
Continuation :
Il l’a viola brutalement
Elle essaya de se défendre
Mais la brute put la reprendre
Se démenant comme un dément.
Il s’éloigna en claudiquant
Pour ne pas se laisser surprendre
Par un policier en scaphandre :
La hantise des délinquants !
Il la croyait tout à fait morte
Et se cacha comme un cloporte
Mais tout juste avant de mourir
Elle put graver sur le sable
Avant son ultime soupir
Ces quelques lettres incroyables.
Épilogue :
Le vieux crabe fut retrouvé
Retrouvé et ébouillanté
Une justice à la mesure
Du crime de la vieille ordure !
On lança sa carcasse aux chiens
Qui la sucèrent et au matin
Ils étaient devenus féroces
Commettant des forfaits atroces !
De peur qu’ils n’aient choppé la rage
On les piqua un vrai carnage
Tout ça pour un odieux homard
Un véritable cauchemar.
Le poème du jour : " Le chien de Poutine " de ... Pierre
Images du net trafiquées par moi-même !
Le chien de Poutine,
C’était vraiment un très beau chien
À la recherche de caresses
Il remuait la queue sans cesse
Mais il quêtait souvent en vain.
Adepte des airs wagnériens
Son maître manquait de tendresse
Plus porté sur les chasseresses
Que sur son husky sibérien.
Quand le chien apprit que son maître
Avait ordonné de commettre
Des crimes et des exactions
Contre un pays voisin l’Ukraine
Il entra en contestation
Décidant de briser ses chaînes.
Continuation :
Plus de recherche de caresses
Auprès du maître du Kremlin
Il n’était peut-être qu’un chien
Mais il avait rompu sa laisse.
Furieux et d’humeur vengeresse
Le tzar s’empara d’un gourdin
Mais le canidé plus malin
Lui planta ses crocs dans la fesse*.
Ensuite il fila se cacher
Sachant qu’il serait recherché
Par tous les sbires du despote.
On le retrouva au printemps
Dans un sac au fond d’une grotte
Certainement un accident …
Moralité :
En Russie et partout ailleurs
Où sévissent des dictateurs
Se rebeller est très risqué
Et on est très vite traqué.
Pourtant certains n’hésitent pas
Un matin à franchir le pas
Très peu finissent en héros
La plupart y laisse leur peau.
Beaucoup resteront inconnus
Très souvent morts ou détenus
Dans des cachots bien enterrés
Crevant de faim et torturés.
Pierre Dupuis
* ( la gauche )
Le poème du jour " Fable à triple détente " de ... Pierre
Préambule :
Je voudrais être un Séguéla
Un Séguéla des temps modernes
Pas un charlot qui se prosterne
Pour avoir des petits contrats !
Je ferai mon trou sur Tic-Toc
Tous les autres médias s’essoufflent
A trop rester dans ses pantoufles
On finit sec comme un haddock !
Tic-tac tic-tac tic-tac Tic-Toc
Le réseau chinois est à l’heure
Certains disent que c’est un leurre
Pour l’instant il porte l’estoc !
Fable à triple détente,
Si j’étais un publicitaire
Sûr que je ferais un malheur
J’ai des slogans très accrocheurs
En quantité excédentaire !
Je deviendrais très populaire
Le plus grand des influenceurs
C’est la mode c’est l’ascenseur
La montée est spectaculaire !
Mais je n’irais pas à Dubaï
Je resterais bien au bercail
Je paierai mes impôts en France !
Selon mes gains et mes moyens
Le tout en toute transparence
Je veux rester bon citoyen !
Continuation :
Je conspue l’évasion fiscale
Toutes les sociétés écran
Cela me met vraiment à cran
Vive les sanctions radicales !
Pas de mesurettes bancales
Quand le préjudice est flagrant
L’état rafle tout et en grand
Type ablation chirurgicale !
Les tricheurs feraient profil bas
Fini de se remplir les bas
De laine à grands coups de magouilles !
Payer l’impôt est un devoir
Quand on a du fric plein les fouilles
Dans les banques et les tiroirs !
Moralité :
Les dictatures de l’argent
Sont aussi dures que les autres
Certains crèvent d’autres se vautrent
Ce qui est vraiment affligeant !
Faudra-t-il recourir un jour
Aux armes et à la violence
Pour équilibrer la balance
Où en est le compte à rebours ?
Pourtant on a déjà donné
On a déjà coupé des têtes
Le quatorze juillet est fête
Je tenais à le rappeler !
Des privilèges sont tombés
Mais tout comme l’hydre de Lerne
Les têtes repoussent et alternent
Il faut de nouveau les trancher !
Faudra-t-il ressortir l’engin
Du brave Docteur Guillotin
Rebattre et affûter la lame
Et créer cet épithalame ?
« Ci-git un homme qui trichait
Et qui du coup par ricochet
À l’issue d’une juste enquête
A fini par perdre la tête »
On va crier : « Mais il est fou ! »
Je vais répondre épicétout :
« Celui qui sème la famine
Mérite bien qu’on l’extermine ! »
J’avoue que c’est très radical
Mais que faire de ces chacals
Qui s’affranchissent des frontières
Pour leurs magouilles financières !
Avec des armées d’avocats
Ils savent contourner les lois
Se mettre des gens dans la poche
Au besoin à coup de valoches !
Il faut bien leur rompre le cou
Mais ça fait très mal pour le coup
Choisissons la miséricorde
La lame vaut mieux que la corde !
Pierre Dupuis
Le poème du jour : " Les TTDS " et plus ! Par Pierre et Rotpier
Même à la retraite il arrive que l'on soit débordé ( pourtant mon épouse me borde soigneusement tous les soirs ! ) et c'est le cas en ce moment.
Alors, je vais faire une petite pose jusqu'en milieu de semaine prochaine et repartir jusqu'aux vacances de milieu juin comme chaque année !
Je vous laisse avec les TTDS et une pensée mi-figue mi-raisin puisque d'un côté loup-phoque et de l'autre sérieuse.
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Image du net modifiée par Messoins un copain à moi !
Les TTDS
Ces gens-là ne sont pas patients
Ils sont du genre atrabilaire
Ronchonneurs quasi bipolaires
Sans en être vraiment conscients.
Trépignant comme des enfants
Tout prés d'une grosse colère
Puisant dans leur vocabulaire
Des noms d'oiseaux peu ragoûtants.
Vie courante ou sentimentale
Une aménité de crotale
Qui se serait pris la queue dans
Un buisson en prenant la fuite !
Je n'aime pas ces impatients
Que j'épingle en " Tout Tout De Suite " !
Prolongation :
Car: " Patience et longueur de temps
Font plus que force ni que rage "
N'est plus au goût du jour vraiment
Monsieur de la Fontaine votre adage
N'est pas dans leur tempérament !
Mal élevés par leurs parents
Excusant leurs enfantillages
Leur conduite de garnement
Comptant sur l'école au passage
Pour corriger leurs errements.
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Pierre Dupuis
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Remarque importante :
Il ne faut pas confondre les " TTDS " avec les déesses tétées dans le genre d'Hathor qui allaitait le fils divin à Mamissi aussi.
Image du net !
Je tiens, à tort ou à raison, à toujours apporter les précisions que je pense importantes et nécessaires pour bien saisir les choses. Une chose bien saisie est une chose qui reste gravée exactement et longtemps dans les esprits. Inversement, mal comprise, elle reste une épine plantée dans le cortex cérébral et finit par gangrener le raisonnement.
J'appelle cela de l'honnêteté intellectuelle et j'y tiens comme à la prunelle de mes yeux.
Le poème-fable du jour : " J'ai le bedon qui tourn' pas rond, " du ... Rotpier
Image du net !
Préambule :
Comme dans toutes les fables il y a une part de vérité et le reste n’est que broderie débouchant sur une morale pas toujours morale.
Pierre, pas De La Fontaine, mais Dupuis quand même et à l'heure où les réserves en eau se rétrécissent comme peau de chagrin, c'est peut-être un atout pour moi ?
J'ai le bedon qui tourn' pas rond,
Au bedon j'ai eu plein d'ennuis
Et j'ai beaucoup de cicatrices
Elles sont les inspiratrices
De la galéjade qui suit.
Pour l'instant en tout j'en ai sept
Une très grande et deux moyennes
Quatre petites mitoyennes
Ce qui fait déjà un beau set ! *
Je ne vous mets pas de photo
Cela frôlerait l'indécence
Pour ne pas dire la licence
N'insistez pas les zigotos !
Une idée commence à germer
Que je vais vous conter de suite
Que les douillets prennent la fuite
Avant de se mettre à gerber !
Si un jour les trous se débouchent
Mon bedon deviendrait un soir
Une vraie pomme d'arrosoir
Ou un très gros pommeau de douche !
De quoi arroser mon jardin
Pour peu qu'en eau je m'alimente
Situation un peu gênante
Mais tant pis pour les riverains !
J'entends déjà les beuglements
De mon voisin voyant sa femme
Émoustillée tout feu tout flamme
Devant ce spectacle étonnant !
Sûr qu'il appellerait les flics
Pour que la poulaille m'embarque
Avec d'infamantes remarques
Ces gens-là sont loin d'être chics !
Rares sont les compréhensifs
Ils pratiquent l'intransigeance
Avec souvent une arrogance
Se rapprochant du détersif !
Je plaiderai à mon procès
L'impossibilité notoire
D'échapper à l'obligatoire
Besoin d'évacuer les excès !
Je ne ferai pas de prison
Et je monterai sur les planches
Un spectacle avec carte blanche
Je me ferai plein de pognon !
Si par le plus grand des malheurs
Les ouvertures se rebouchent
Petit coup de perceuse en douce:
Cela sert d'être bricoleur !
Et si je souffre le martyre
Je prendrais quelques aspirines
Voire des doses de morphine
et de l’ail contre les vampires !
Moralité première :
Il faut en toute circonstance
Savoir tirer parti au mieux
De ses maux dans tous les milieux
Comme dit ma cousine Hortense !
Elle c'est une femme à barbe
Son numéro chez Médrano
Fait un tabac à Monaco
Après une première à Tarbes !
Le cousin lui est funambule
Son balancier se pose là
Et il l'entretient au Viagra
Et toutes sortes de pilules !
Moralité seconde :
Les opportunités pullulent
Il faut savoir les attraper
Bouger son cul du canapé
Laisser tomber libellules !
Le Rotpier
* Ceci est tout à fait exact et j'espère que j'en resterais là, ce qui n'est pas gagné d'avance !
La fable du jour : " La chambre à air et le hérisson, " par le Rotpier, un gars qui se dégonfle très rarement !
Images du net !
Fable sur les amours improbables.
La chambre à air et le hérisson,
Une chambre à air
Somme toute très ordinaire
Fut un jour pénétrée par
Un très dur pic de hérisson
... Piouuuuuuuuuuuu ! Paf ! Crevaison !
En jurant le propriétaire
Du vélo fit réparation
En maudissant le hérisson
Et le poil horripilateur *
Grand responsable du malheur !
Une rustine fut posée
Sur la chambre à air chamboulée
Par la pénétration imprévue
Et une jouissance inconnue !
Elle tomba raide amoureuse
Du hérisson telle une gueuse
Mais elle ne le revit pas.
Ne pouvant supporter cela
Elle se mit fort en colère
En voulant à la terre entière
Un d'un seul coup elle explosa !
Le pauvre cycliste chuta
Dans un buisson se trouvant là
Sa tête heurta le hérisson
Coupable de la crevaison
Il prit cinq pics dans le citron !
Lui ne tomba pas amoureux
A l'animal bien malheureux
Il fila une correction
A coup de pied et de bâton
Une pas piquée des hannetons !
Attendant la fin de la houle
Le pauvre se roula en boule
Encaissant sans broncher les coups
Débitant des épicétout
Épicétout épicétout
Un truc entendu à Kaboul
Venant d'un gars moitié maboul
Une espèce de baba cool
Qui vendait des perles de moules
Plus grosses que des perles d'huîtres
Mais ...
Il ne faut pas que ça s'ébruite
Moi j'ai des parts dans la combine
Le collier de ma colombine
En est garni et de très fines
Mais si elle est un brin coquine
Elle est loin d'être chattemite !
Quand le cycliste en eu assez
Il arrêta de le frapper
Et retourna chez lui à pied
Pas de chambre à air de rechange
Et dans le secteur aucun ange !
Moralité :
En amour une chambre à air
Supplante largement les hommes
Et dans le cas présent les femmes
Nulle raison pour qu'elles s'enflamment
Cré vingt-diou de petit bonhomme
Vraiment pas de quoi être fier !
Le Rotpier
* Un poil horripilateur est un poil qui se redresse chez les animaux ou chez les humains ( quand on a la chair de poule par exemple )
La fable du jour : " Drame sur la mare " par ...le Rotpier
Image du net !
Fable,
Drame sur la mare,
C'était un très gentil canard
Qui n'avait vraiment pas de chance
Amoureux d'une sale engeance
Le faisant très souvent cornard.
Une cane au mauvais regard
Et sans aucune repentance
Cultivant une outrecuidance
À faire pâlir un soudard !
De tous il était la risée
Quolibets et billevesées
Faisaient de sa vie un enfer.
Un jour il en eut vraiment marre
Muni d'un long poinçon de fer
Il trucida net la barbare !
Moralité :
Toute patience a ses limites
Quand on passe pour un connard
Que l'on soit homme ou bien canard
Un jour on pète une durite !
La solution a le mérite
De mettre fin au cauchemar
De retrouver dans le placard
Des types très cosmopolites !
On peut choisir la dynamite
Planquée en dessous du plumard
Mais ça fait un très gros chambard
Quand le couple part en orbite !
Le Rotpier
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Sinon, pour aujourd'hui j'ai ce dicton :
" A la Saint Valentin, on ne met pas les patins, on les roule ! "
Épicétout !
La fable du jour : " Le vieux crabe, la svelte crevette et le couteau, " par ... le Rotpier
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Fable sur le sable,
Le vieux crabe, la svelte crevette et le couteau,
Un vieux crabe ventripotent
Aimait une svelte crevette
Qui tricotait mieux des gambettes
Que les filles du French Cancan !
Il l'apostropha et lui dit :
" De la plage je suis le prince
Et sache que pour toi j'en pince
Je te voudrais dans mon grand lit ! "
Il lui proposa un pont d'or
Pour qu'elle devienne sa femme
Mais elle repoussa l'infâme
Alors il songea à la mort.
Le malheureux broya du noir
Deux homards et trois écrevisses
Véritables songe-malices
Qui riaient de son désespoir !
Il se saisit d'un long couteau
Charrié par une grosse vague
Qui pourrait lui servir de dague
Pour étaler tous ses boyaux !
Et il se fit hara-kiri
À midi pile sur la plage
Ce fut un atroce carnage
Qui fit énormément de bruit !
La crevette passant par là
Fit " Oh ! " et se fendit la pêche
De concert avec quatre seiches
Au caractère très sournois !
Moralité première :
Les gambettes des filles sont
Des pièges vraiment redoutables
En vue directe ou sous les tables
Elles sont autant d'hameçons !
Moralité seconde :
Quand la vie marche de travers
Que l'on soit un crabe ou un homme
On survit où on se dégomme
Au couteau ou au révolver !
Moralité dernière :
Les seiches n'ont pas leur pareil
Pour se moquer de leurs semblables
Écrabouillez-les sur le sable
Pour qu'elles sèchent au grand soleil !
Mais ...
Mon stylo à un coup de mou
Il n'a pratiquement plus d'encre
Il doit avoir chopé un cancre
Alors salut Épicétout !
Le Rotpier