Meilleurs vœux à tous pour l'année 2015 ! ... Et, ne dites pas que je suis trop sonnet ! ... Pierre
Image du net !
Afin d'être bien entendu il est parfois
nécessaire de sonnet six fois
... qu'il en soit ainsi ma foi ...
Sonnet premier :
L'œil du poète,
Regardez bien l'œil du poète
il ne voit pas pareil que vous,
quand vous ne voyez qu'un chien loup
lui devine une brave bête !
Quand vous croisez la sous-préfète
vous êtes presque au garde à vous,
lui l'imagine sans dessous
prête à faire des galipettes !
Il n'a pas la même vision,
non plus la même perception
du monde et des scènes de vie.
C'est ainsi vous n'y pouvez rien,
offrez lui votre sympathie
... car le poète le vaut bien !
.
Sonnet second :
Le poète n'est pas naïf,
Je ne suis qu'un petit jongleur,
un simple bâtisseur de rimes,
parfois je prends un pseudonyme
quand je tourne autour du valseur !
Je peux être très louangeur
bien que cela soit rarissime,
quelque fois je frôle l'abîme
et je peux me faire écorcheur !
Mais de nos jours la poésie
a épuisé son ambroisie
et souvent dessus on s'assoit !
Je remets à l'heure les pendules
car je suis loin d'être crédule:
les poètes ne sont plus rois !
Sonnet troisième :
Le poète est un partageur de rêves,
Mais il arrive qu'il y ait
quelque oreille très attentive,
plus sensible, plus réceptive
qui trouve au vers un bel effet !
Cela me donne un coup de fouet,
alors là je me remotive:
ô ma muse soit créative
allez au travail vite fait !
Pas question de coincer la bulle,
quitte à jouer les funambules
en tutu et te déhancher !
.
Mais ne va pas rêver de gloire,
cela serait bien illusoire
raidis-toi pour ne pas flancher !
Sonnet quatrième :
La mansuétude du poète à l'égard des barbares,
Et si nous sommes les derniers,
qu'on nous raille et qu'on nous fustige
au point d'en avoir le vertige
il faudra les prendre en pitié !
A jeter les vers au fumier
c'est eux-mêmes qu'ils désobligent,
c'est tous leurs rêves qu'ils affligent,
leurs cerveaux seront anémiés !
Une amputation sensorielle,
une existence matérielle,
c'est tout ce qui leur restera !
Ils seront fous de jalousie,
ils nous traiteront en judas
... les dépeceurs de poésie !
Sonnet cinquième :
Alea jacta est,
Ils auront pour nous de la haine
tout en ne sachant pas pourquoi,
mais qu'importe dans ces cas là
tous les ignorants se déchainent !
S'ils ne nous mettent pas de chaîne,
nous serons mis en un endroit
où nos voix ne porteront pas :
nous connaîtrons la quarantaine !
Toutes les formes de culture
seront qualifiées d'impostures :
rien d'autre que le rationnel !
Pas de place pour l'hérésie,
un objectif obsessionnel :
éradiquer la poésie !
Sonnet sixième :
Le poète est un passeur d'idées,
Car sous son allure anodine
le poème a de l'ascendant,
répété inlassablement
il fait son trou et s'enracine.
Tranquillement, tout en sourdine,
en boucle et sans relâchement
ses mots empreignent sûrement
les cerveaux et ils y trottinent !
Pour peu qu'un musicien s'en mêle,
rimes et notes s'entremêlent
et si le thème est liberté
l'ensemble prend de l'envergurel
personne ne peut l'arrêter :
" Tremblez féroces dictatures ! "
Pierre Dupuis
Image du net !
Regardez bien l'œil du poète,
il vous invite - bougez-vous ! -
ne restez pas au garde-à-vous
et écartez les trouble-fête !
Rébus : réponse au petit rébus dominical de ... Rotpier !
Réponse pour le rébus :
Je viens de la mettre sur le billet … « rébus » !
Bravo à ceux qui avaient trouvé !
Et pis c’est tout !
Rotpier
Le petit rébus dominical de ... Rotpier !
Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ?
Juste comme ça, pour se dégourdir
un peu les neurones !
Petite aide au rébus
(les champions s'en passeront !) :
Avant que vous ne mettiez vos neurones en branle, souffrez très chers amis que je vous félicitasse pour vos régulières participations et pour la sagacité que vous déployez aux seules fins de résoudre mes rébus dominicaux ne sont pas toujours, tant s'en faut, une sinécure.
J'y vois là une preuve de l'inestimable opiniâtreté que vous portez en vous. C'est tout à fait remarquable et j'en reste très souvent bien ébaubi.
Aussi, permettez-moi de vous confier ceci : " Vous travaillâtes si bien cette année que vous m'épatâtes ! "
Il va de soit que cet éloge appuyé mais néanmoins sincère s'insère dans le contexte de ce dernier rébus de l'année. Il vous donnera une piste substantielle sur l'orientation et le sens de ce rébus un tantinet long et pas si facile que cela à décortiquer.
Je vous prie de croire, chers amis, à l'assurance de ma considération distinguée et aussi à mon admiration la plus vive que vous ne considérerez pas, je l'espère, comme obséquieuse.
Rotpier
Et pis c'est tout !
Réponse :
Tous les gendarmes n'utilisent pas de discours ampoulés pour s'exprimer, ce qui prouve que même chez eux on peut s'extraire du milieu dans lequel on évolue !
Remarque : Avec, bien sûr, le petit jeu de mot presque traditionnel dans mes rébus : " Ampoulés " et " Gendarme " ou ... poulets !
Très bonne année 2015 à tous ceux qui viennent se frotter à mes rébus en mettant en branle leurs neurones ... ce qui vaut bien autre chose !
Qu'il dit l'animal !
Daniel Balavoine: "Lucie" ... Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
.
Lucie
Oh! Lucie
Qu'est-ce qui t'amène
Lucie
Oh! Lucie
Qu'est-ce qui te gêne
Toute la ville t'appartient
Toute la ville est dans tes mains
Le reste n'est qu'histoire ancienne
Tu connaissais déjà la fin
Lucie
Oh! Lucie
C'est pas la peine
Lucie
Oh! Lucie
Que tu reviennes
Tous les hommes te regardent
Ils te salissent de leurs yeux
C'est la manière dont tu te fardes
Qui ressemble à un aveu
Toute la ville t'appartient
Tu le sais bien
La ville t'appartient
Tu le sais bien
Lucie
Lucie
Oh! Lucie
Faut qu'tu comprennes
Lucie
Oh! Lucie
Que tu te souviennes
Ces nuits entières devant la glace
Où je m'inventais de la dignité
Dans le lit, j'embrassais ta place
Et tu voudrais recommencer
Aujourd'hui la vie que je mène
A guéri ma fragilité
C'est la seule chose qui te gêne
Et que tu voudrais m'enlever
Pourtant la ville t'appartient
Tu le sais bien
La ville t'appartient
Tu le sais bien
Lucie...
Bon partage !
Rotpier
Puce ou Pupuce : voila de jolis petits surnoms ... enfin, c'est ma position ! Le poème du jour " Prise de position " de ... Rotpier !
Prise de position,
Quand je l’appelais « Ma Pupuce »
ell’ commençait à se gratter
et c’était pour rien ne cacher
… du coté du mont de vénus !
Il faut bien dire à sa décharge
qu'en ces temps-là j’étais cabot
et qu’à défaut d’être très beau
je menais rondement les charges !
Elle n’aimait pas être nue,
conservant toujours son collier
elle se roulait à mes pieds
sans la moindre des retenues !
Etant sensible à sa détresse
je cédais à tous ses plaisirs,
me pliant à tous ses désirs :
en la cramponnant par les tresses !
Ne pas répondre à ses invites
aurait été plus qu’un affront,
je sens déjà rougir mon front
si je n’avais pas donné suite !
Sur le lit ou sur la moquette
et dans le plus simple appareil,
ça finissait toujours pareil :
pour ne rien cacher en levrette !
Ne jouez pas les hypocrites
car vous aviez bien deviné,
on va voir pousser votre nez
si vous n’acquissez pas de suite !
Ne poussez pas des cris d’orfraie,
n’allez pas condamner ce jeu
datant de la guerre du feu
et de très courante monnaie !
Il n’est même pas impossible
que vous-même soyez issus
de ce petit jeu impromptu
et pas du tout répréhensible !
Je vois de là votre bobine !
N’allez pas garder une dent
pour ce fait contre vos parents,
dent qui serait une canine !
La position du missionnaire
c’est gentil mais un peu lassant :
en amour il faut du piment :
savoir sortir de l’ordinaire !
Aucune atteinte à la morale
ça je vous le dis sans détour,
il suffit de faire le tour,
tant pis pour les coincés qui râlent !
Quand je l’appelais « Ma pupuce »
elle commençait à se gratter
et c’était pour rien ne cacher
… du coté du mont de vénus !
Rotpier
Rébus : réponse au petit rébus dominical de ... Rotpier !
Réponse pour le rébus :
Je viens de la mettre sur le billet … « rébus » !
Bravo à ceux qui avaient trouvé !
Et pis c’est tout !
Rotpier
Le petit rébus dominical de ... Rotpier !
Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ?
Juste comme ça, pour se dégourdir
un peu les neurones !
Petite aide au rébus
(les champions s'en passeront !) :
Et pis c'est tout !
Réponse :
Quand un pou pond quelle est la durée de l'incubation ? Est-elle rapide ou lente? C'est la question que se posent souvent les petits enfants qu'ils soient papous ou pas !
Qu'il dit l'animal !
Jean Ferrat : "La commune " ... Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
Une fois par semaine,
je vous propose de partager les chansons
et les artistes que j’aime !
Clip vidéo et paroles
Cette fois-ci :
Comme un espoir mis en chantier
Ils se levèrent pour la Commune
En écoutant chanter Potier
Il y a cent ans commun commune
Comme une étoile au firmament
Ils faisaient vivre la Commune
En écoutant chanter Clément
C'étaient des ferronniers
Aux enseignes fragiles
C'étaient des menuisiers
Aux cent coups de rabots
Pour défendre Paris
Ils se firent mobiles
C'étaient des forgerons
Devenus des moblots
Il y a cent ans commun commune
Comme artisans et ouvriers
Ils se battaient pour la Commune
En écoutant chanter Potier
Il y a cent ans commun commune
Comme ouvriers et artisans
Ils se battaient pour la Commune
En écoutant chanter Clément
Devenus des soldats
Aux consciences civiles
C'étaient des fédérés
Qui plantaient un drapeau
Disputant l'avenir
Aux pavés de la ville
C'étaient des forgerons
Devenus des héros
Il y a cent ans commun commune
Comme un espoir mis au charnier
Ils voyaient mourir la Commune
Ah ! Laissez-moi chanter Potier
Il y a cent ans commun commune
Comme une étoile au firmament
Ils s'éteignaient pour la Commune
Ecoute bien chanter Clément
Bon partage !
Rotpier
Cuba-USA : viva la réconciliation ! Le Rotpier fête cela à sa manière : le poème du jour : " J’en ris sous cape ! "
Une fumeuse tranche de vie à Cuba !
Je vous offre le texte :
à vous de trouver l’air !
Image du net
J’en ris sous cape !
.
Alors que j’étais à Cuba
en vacances avec ma nana,
ell’ m’a laissé - ça désarçonne ! -
tomber pour une belle autochtone !
;
Là, j’en suis resté sur le cul :
en deux ans quatre fois cocu !
Les femmes étant trop décevantes,
je me suis tourné vers les tantes !
;
( Refrain à bisser ! )
Si tu vas chez les gays
Si tu vas chez les gays
Si tu vas chez les gays vas ras !
.
C’est le conseil que m’a donné
un ami, un ancien curé,
qui ne porte plus la soutane
et qui habite à La Havane.
.
Quand il a quitté son boulot,
il m’a dit : « Les fidèles cass’ trop !
Ils sont obèses et je précise
qu’ils pètent les bancs des églises !
.
( Refrain à bisser ! )
Si tu vas chez les gays
Si tu vas chez les gays
Si tu vas chez les gays vas ras !
.
Si mon ami est défroqué,
il n’a pas sa cuti viré !
Mais il connaît bien les tapettes
et m’a dit comprendre ma quête :
.
" Si tu veux fair’ ton trou là-bas
c’est mieux d’être sans poils mon gars !
Si tu veux à tout prix séduire,
tu dois t’épiler à la cire !
.
( Refrain à bisser ! )
Si tu vas chez les gays
Si tu vas chez les gays
Si tu vas chez les gays vas ras !
.
Tu n’es pas grand, t’as le cul bas :
c’est un très bon atout pour toi !
Tu vas les rendrent fous ces folles :
tu va passer à la cass’ role !
.
Ils vont vite fait t’allumer
tu risques même de fumer !
Tu va passer à la tournante :
ça se pratique chez les tantes !
.
( Refrain à bisser ! )
Si tu vas chez les gays
Si tu vas chez les gays
Si tu vas chez les gays vas ras !
.
Tu vas remarquer dans le lot
un mec surnommé Ernesto,
en moins de deux il va te faire
le coup du révolutionnaire !
.
Pendant qu’il sera dans ton dos
tu tiendras des petits drapeaux !
Une position pas facile
même les années bissextiles !
.
( Refrain à bisser ! )
Si tu vas chez les gays
Si tu vas chez les gays
Si tu vas chez les gays vas ras !
.
Si tu vois sans son goupillon,
arriver l’abée Décochon,
un vieux copain de séminaire :
sache qu’il connaît bien l’affaire !
.
Il est encore un peu curé
mais à cent pour cent bilboquet !
Quand un garçon passe à confesse
il faut qu’il planque bien ses fesses !
.
( Refrain à bisser ! )
Si tu vas chez les gays
Si tu vas chez les gays
Si tu vas chez les gays vas ras !
.
Maintenant je vais te quitter
car en France il me faut rentrer
dans le Morbihan, en Bretagne,
j’ai déniché une compagne !
.
En comptant l’avion et le train,
j’aurais bien six arrêts au moins
car en excluant les pannes,
c’est six gares de là à Vannes ! "
.
( Refrain à bisser ! )
Si tu vas chez les gays
Si tu vas chez les gays
Si tu vas chez les gays vas ras !
Moralité :
Que l’on soit d’ici ou là-bas,
qu’on ait le cul haut ou bien bas,
pour éviter d’être maussade
soignons-nous à la rigolade !
.
Si cette histoir’ fait un tabac
et qu’elle arriv’ jusqu’a Cuba :
envoyez-moi quelques havanes,
des purs, des vrais, sans cellophane !
.
( Refrain à bisser ! )
Si tu vas chez les gays
Si tu vas chez les gays
Si tu vas chez les gays vas ras !
.
Rotpier
Fumant non ?
Image du net
Déjà publié et je n'ai peut-être pas fini de ... bisser !