billet d'humeur
Le poème très orienté du jour: " Fin de règne " de ... Pierre
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Image du net !
Bon, d'accord, c'est une diatribe très orientée
mais je l’assume pleinement.
Qui sème le vent récolte des coups d’escopette
et mérite la grande charrette.
Fin de règne,
Le règne de Macron s'effrite
Le roi soleil n'a plus la fritte
Ce qui affecte la Brigitte
Qui voit que le peuple s'agite.
Terminé ce n'est plus Versailles
Le règne connaît bien des failles
Dans la rue l'abhorrée piétaille
Mène une fameuse pagaille.
Ce roi imbu de sa personne
Voit bien que pour lui le glas sonne
Qu'il n'a déjà plus de couronne
Maintenant ses discours dissonent.
Ils ne séduisent plus personne
De tous côtés ils désarçonnent
Même les francs-maçons maçonnent
Une opposition tatillonne.
On peut pardonner des faiblesses
Des décisions très énergiques
Pas le mépris sociologique
Et c’est bien là que le bas blesse !
Conséquences :
Tout rêve porte des épines
Tout va bien et puis ça poutine
Les attitudes cabotines
N'engendre pas de cavatine.
Il faut que cela se termine
Avant que la haine domine
Que des groupes sans discipline
Ne remontent la guillotine !
Moralité :
Mieux vaut être un quidam honni
Que d'être un homme raccourci
Pour le pognon pas de soucis
Il a tout ce qu'il faut merci !
N'oublions pas qu'il s'est assis
Dans les fauteuils de Bercy
C'est un financier endurci
Tout le monde l'a bien saisi !
Hollande le béni-oui-oui
A placé sa confiance en lui
Et quand il a enfin compris
Pour lui c'était cuit de chez cuit !
Il n'a pas pris de révolver
Comme dans les meilleurs thrillers
Même pas un tranchant cutter
Il a enfourché son scooter !
Ayant d'autres chats à fouetter
- Pas de féminin déplacé ! -
Hors de question de pagailler
J’énerverais la DST !
Epilogue :
Le problème avec tout cela
C’est que la blonde est aux fourneaux
Avec sa clique de fachos :
Les grandes manœuvres déjà !
Dissolutions et élections
Seront notre pain quotidien
Cela pue déjà le purin
Et les alliances des félons !
Pierre Dupuis
Le poème du jour : " Passage à la fibre perturbé, " par ... Pierre
Non ! Nous ne sommes pas morts, ni le Rotpier ni moi !
Juste un gros problème d’internet !
Nous revoilà, nous revoilou …
Épicétout !
Passage à la fibre perturbé,
Pour une question de débit
J'ai voulu passer à la fibre
Quel n'a pas été mon dépit
Quand on m'a dit : " Ce n'est pas libre ! *
Le fourreau sous terre est bouché
On ne peut pas passer le câble
Des racines l'ont obstrué
C'est la cause la plus probable !
Pour que l'on puisse vous brancher
Vous devez passer une gaine
En aérien ou enterré
Au revoir et à la prochaine ! "
Alors j'ai sorti les outils
Et je me suis mis à la tâche
Je me suis dit : " Allez vas-y
Et si jamais il pleut tu bâches ! "
Je me suis donc mis au boulot
Épaulé par ma dulcinée
Ce n'était pas très rigolo
Mais c'était notre destinée !
Un jour et demi de travail
Quatre vingt mètres de distance
De notre maison au portail
C'était loin d'être des vacances !
Un nouveau rendez-vous prévu
Le vendredi mais là bernique
Pas de techniciens entrevus
Imbroglio téléphonique !
Un raccordement reporté
Au milieu de l'autre semaine
Dix jours sans être connecté
On s'y fait comme dit Germaine !
Elle frôle les cent balais
Et c'est sur un poste à galène
Qu'elle suivait l'actualité
Sur les genoux de son Eugène !
En principe c'est terminé
Si vous recevez ce poème
C'est que nous serons connecté
Adieu galère adieu problèmes !
J'aurais pu être plus succinct
Pour vous raconter cette affaire
Mais mon stylo à tout blanc-seing
Pour broder et il sait y faire !
Tiens quand je parle de blanc-seing
S'impose à moi une autre image
Que j'aborderai à dessein :
Je ne suis pas toujours très sage !
Pierre
* Avouez qu'avec Free, c'est un comble ... encore qu'ils n'y soient pour rien !
Confessez-vous et allez en paix, même avec les pires péchés sur la conscience ! Le poème du jour : "Confession peu banale d’un vieux … confessionnal ! " de ... Pierre !
Un très ancien poème déjà publié qui n'est pas prêt de ne plus être d'actualité !
Vous avez tué, torturé, violé,
volé, mais vous vous êtes confessés :
allez-en paix mes frères,
vous êtes ... pardonnés !
Et, si vous l'avez fait au nom de votre dieu,
vous serez sanctifiés !
Sur une superbe photo de Marie Lecorre :
Confession peu banale
d’un vieux … confessionnal !
Si je suis tout en bois,
je ne suis pas de bois !
Je vous dirais ma foi
que j’ai perdu la foi !
Abritant en confesses
de drôles de bougresses
oscillant en souplesse
entre messes et fesses :
J’ai fini - je le dis ! -
par être très instruit
sur les grands interdits
touchant au bigoudi !
Ah ! j’en ai vu passer
quelques uns de curés !
Célibat enduré
ou bien lit partagé !
Dame de compagnie,
simple bonne ou amie ?
carrément bonne amie,
dans le lit endormie !
Presbytère occupé
par rejetons d’abbé :
pas généralité
… pas non plus rareté !
Des bouffeuses d’hosties
hantant les sacristies,
oeillades garanties
pour de fines parties !
« Mon mari est absent
pour un travail pressant :
le lit est bien trop grand
et je m’ennuie dedans ! »
Et voilà - rebelote ! -
l’ aquicheus’ de calotte
mini jup’ ras de motte
avec ou sans culotte !
Mais les péchés de cœur
sont pour moi des liqueurs
quand j’entends les horreurs
de certains dits - d’honneur ! -
Le cul a ses faiblesses
et quand les mains caressent
d’un peu trop près les tresses
ça glisse vite aux fesses !
De tout ça j’en rigole :
ce n’est que gaudriole !
Ce qui vraiment m’affole
c’est les types qui violent !
Venez tous les pécheurs !
Venez tous les tricheurs
Venez les débaucheurs
et aussi les violeurs !
Venez en ribambelle,
la repentance est belle !
Quelques soient les gamelles :
virginité nouvelle !
Venez tous les banquiers,
tous les grands financiers,
les plumeurs d’ouvriers :
vous serez pardonnés !
Venez les politiques,
c’est le coté pratique :
promesses mirifiques
et … pas d’autocritique !
Venez les malfaiteurs,
venez les dictateurs,
tous les exécuteurs,
les bourreaux, les tueurs !
Venez en ribambelle
la repentance est belle !
Deux sous dans la coupelle
et la vie éternelle !
Deux pater, trois avé
« merci Monsieur l’ curé,
ça va mieux vous savez
depuis qu’ j’ai plus d’ péchés !
Allez, à la prochaine,
ma croyance est certaine,
je viendrai en neuvaine :
c’est vraiment une aubaine ! »
Et moi tous ces aveux
me rendent cafardeux
et plus d’un jour sur deux
je me foutrais le feu !
Les flammes seraient belles,
terminé les chapelles,
les vieilles, les nouvelles
qui poussent en kyrielles !
Toutes les religions
accordent le pardon
sur simple invocation
et repentir bidon !
Halte à l’hypocrisie !
Halte aux fautes blanchies !
A bas les homélies
et autres conneries !
Je voudrais m’immoler
pour que le monde entier
arrête de prier
des dieux tous inventés !
Pour certains bien pratique
pour asseoir leurs boutiques
qu’elles soient politiques
ou des plus mercatiques !
Les sermons orientés,
les versets détournés,
les peuples abusés
par des prêcheurs roués !
Je n’en peux plus de vivre,
de tout ça j’en suis ivre
je veux qu’on me délivre :
je veux fermer le livre !
Le seul dieu : c’est la loi,
que l’on soit humble ou roi !
C’est à ce prix, je crois,
que reviendra ma foi
en … les hommes !
Pierre Dupuis
Épicétout !
Allez en paix mes sœurs et mes frères ... de blogs !
Le poème-pamphlet du jour : " Petite balade en politique " ou " Le grand jeu du poker menteur " de ... Pierre
Image du net
Je pense que ce petit pamphlet ne peut
pas tomber plus à pic qu'en ce moment !
Petite balade en politique
ou
Le grand jeu du poker menteur,
La politique n'est qu'un jeu
Poker menteur pour la famille
Quand on gagne on rafle les billes
Et on fait pléthore d'envieux !
Quand on perd on peut s'arrêter
En oubliant toutes ses mises
Et aller vendre des chemises
Ou au contraire s'entêter !
Mais le plus grand nombre est accro
La politique est une drogue
Nul besoin d'être psychologue
Pour voir au fond de leurs cerveaux !
Chaque fois ce sont des paris
Et parfois c'est du pile ou face
Certains font même volte-face
Pour rester dans les favoris !
C'est du cent quatre-vingt degré
Le beau retournement de veste
La pirouette manifeste
Le grand cocufiage avéré !
Si le virage est réussi
- Certains maîtrisent l'exercice ! -
S'ensuit et c'est un vrai délice
Un laïus sentant le ranci !
Langue de bois quand elle tient
Elle écharde et elle s'accroche
Comme une tique et ça c'est moche
Sur le cou ou le cul d'un chien !
L'emploi de la toile émeri
Reste une technique hasardeuse
Pour rendre lisse la menteuse
Rien ne vaut un bon bistouri !
Pierre Dupuis
Les petites ou les grosses conneries ou pensées du jour de ... Rotpier
La plus perdue de toutes les journées est celle où l'on n'a pas ri.
La plus perdue de toutes les journées est celle où l'on n'a pas ri ... même en province !
« Le rire est le propre de l'Homme »
Image du net
" Le rire est le propre de l'Homme, ce qui n'empêche pas de se laver un peu de temps en temps. "
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Le dicton de présentation :
Mieux vaut tourner sept fois sa langue dans la bouche de sa voisine avant que de s’exprimer : cela évite d’énoncer des conneries !
N’ ayant pas de voisine à portée de langue .................................
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Mieux vaut rire de tout !
Èpicétout
😂😂😂
.
Un après débat, ça vous va ? C'est parti alors !
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Et une petite chanson, ça vous va aussi ?
Èpicétout pour aujourd’hui !
Le Rotpier
Voila, c’est terminé !
Et comme on dit à Amsterdam :
Un café, un joint mais pas d'addiction SVP !
"Comme un relent de peste brune" , un poème actualisé de ... Pierre
J’avais écrit ce poème en mars 2017 ( il y a 5 ans … tiens tiens, bizarre ! ) Je le reprends et l’actualise en fonction des évolutions politiques mais il est toujours aussi décapant.
Pour celle-là, nous n'avons pas encore trouvé de vaccin pour l'éradiquer définitivement ...
Image du net
Comme un relent de peste brune…
Regardez bien ceux du RN,
pour le moment ils se retiennent
mais dans leurs yeux brille la haine,
celle de la marque « Le Pen » !
Il suffirait de trois fois rien,
qu’un plus enragé les ameute
pour qu’ils se regroupent en meute
et se conduisent comme chiens !
Un flash-back du temps de Vichy
un noyau dur et des complices,
un remake sur les milices,
ces nœuds gluants d’introvertis !
« Les étrangers ont tous les torts,
allez dehors et sans manière,
on les chasse hors de nos frontières,
on les jette par-dessus bord ! »
Qui c’est ce mec, qui le connait ?
Il serait agrégé d’histoire ?
Encore un emmerdeur notoire,
un sale type, un foutriquet !
Allez allez, t’es basané,
rien à foutre ici tu dégages !
T’es né ici ? C’est bien dommage !
Décampe ou ça va mal tourner !
On n’aime pas les étrangers,
nous on est des français de souche,
ne joue pas les saintes-nitouches :
rien à foutr’ si t’es agrégé !
Quoi ? Troisième génération !
Ça fait trop longtemps que ça dure,
si on te cassait la figure
et si l’on te bottait le fion ?
Tu vas nous accuser c’est sûr
d’être des racistes primaires,
on connaît vot’ vocabulaire
quand vous êtes le dos au mur !
Cette fois tu peux te tirer
mais un jour nous aurons Marine
là tu pisseras des narines
à ne plus pouvoir respirer !
Le Rassemblement National
va s’occuper des rastaquouères,
la France n’est le sanctuaire
que des gaulois et c’est normal ! »
Péroraison :
« Mais c’est de la science fiction ! »
C’est ce que vous allez me dire
et bien moi je peux vous prédire
que certains sont prêts à l’action !
Regardez bien autour de vous,
écoutez bien, tendez l’oreille,
chauffés ou pas par la bouteille,
ils se lâchent un peu partout !
Et quand je dis « autour de vous »
n’excluez pas votre famille
… je vois vos yeux qui s’écarquillent :
vous allez me traitez de fou !
Pas ceux du cercle rapproché,
en principe on sait ce qu’ils pensent,
les autres quelles accointances
ont-ils auprès d’autres clochers ?
C’est quand même très angoissant,
quand on voit des petits villages
offrir au FN ses suffrages
à plus de cinquante pour cent !
Ça pue et ça vous prend au nez,
ça incommode ça importune,
comme un relent de peste brune,
comme une charogne en été.
Nous aurions besoin d’un Camus
pour dénoncer la pestilence
de ce qui nous arrive en France
et que nous avons déjà vu !
Eternel recommencement,
il reste toujours quelques braises
de haine et certains se complaisent
à souffler dessus longuement !
Un détail est à mentionner :
chez nous la peste brune est blonde,
aussi sûr que la terre est ronde
il nous faudra l’éradiquer !
Maintenant il y en a deux
et celles-là font bien la paire,
bien entourées par des compères
au passé souvent sulfureux !
Oui, maintenant elles sont deux,
la fille a écarté le père,
la nièce a laissé tata faire :
il était encombrant le vieux !
Il a défriché le terrain,
créé sa petite entreprise
et ces deux-là la lui ont prise :
il n’est plus le grand mandarin !
Un coup de chaud chez les fachos,
pas de quoi fouetter une chatte,
sauf que celles-là ont pris date
pour nous entraîner au chaos !
Et depuis peu y a du nouveau
un certain Zemmour gesticule
qui contre Marine et l’accule
et Marion qui crie : « Bravo ! »
Panier de crabes s’il en faut
tous prêts à tuer père et mère
c’est déjà fait pour le grand-père
c’est vrai qu’il est près du tombeau !
Nouvelle nuit des longs couteaux
tous les gêneurs on les expurge
on pratique la grande purge
à coups de poignards dans le dos !
Là se sont les réseaux sociaux
les actifs de la fachosphère
qui du fin fond de leurs tanières
visent et lancent les couteaux !
L’envoi de fake news à gogo
ça ébranle et déstabilise
ça perturbe et démoralise
de quoi choper le vertigo !
Épilogue :
« Numérote tes abattis ! »
m’a conseillé un ami proche
« Tu joues un peu trop au Gavroche
s’ils reviennent t’es mal parti ! »
J’ai répondu à cet ami :
« Je n’ai plus l’âge de me taire,
de ravaler mes commentaires :
je dis que ça pue le nazi !
Oui je le dis et je le redis! "
Pierre Dupuis
Image du net
La fable du jour : " Le 1er édile et le corbeau, " de ... Pierre, pas de la Fontaine mais Dupuis quand même !
Parce que cela c'est passé dans ma commune et que l'affaire est toujours en cours ...
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Images du net
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Fable,
Avertissement :
Si le masculin est ici employé,
le corbeau peut tout à fait être
du sexe féminin …
Le 1er édile et le corbeau,
Maître corbeau sur son clavier penché
Tapait un torchon avec rage.
Un tissu de mensonges éhontés
Qui puait pis qu’un vieux fromage.
Pourquoi débiter ces ragots ?
Seul son esprit tordu le savait : saligaud !
Et il alignait sur la page
D’imaginaires tripatouillages
Pathétique cerveau très dérangé ma foi
Qui en tirait - malheur ! - une indicible joie !
Il n’avait pas donné sa voix
Au 1er édile, rien de blâmable en soi
Mais jouer au corbeau est loin d’être flatteur :
Vil moyen de vomir sa rancœur !
Fake news, fausses nouvelles, entraînement au doute
Font partie des obstacles balancés
Par d’ignobles individus
Aux candidats et aux élus !
1ère Moralité :
On peut prendre la chose avec un grand mépris
C’est chevaleresque mais pas très efficace
Mieux vaut les déplumer et rouler leurs carcasses
Dans du goudron bien chaud pour qu’ils en paient le prix !
2ème Moralité :
La jalousie est un très vilain défaut
Qui peut conduire à devenir un vil corbeau.
Qu’il soit jeune ou bien vieux, qu’il soit nana ou mec,
Il faut le démasquer et lui clouer le bec !
Je suis prêt à fournir les clous et le marteau
Et même à m’en servir en l’absence de bourreau !
Petit montage à partir d'images du net !
Pierre, pas de la Fontaine,
mais Dupuis quand même !
Petits ennuis !
Salut brav’ gens !
Grosse occupation, Stop
Problème de connexion internet, Stop
Débit dérisoire et même interrompu parfois, Stop
Bref, c’est la panade Stop
xxxxxxxxxxxxx
A la semaine prochaine,
en principe mardi … si le cœur vous en dit !
Pour faire écho au rapport Sauvé : " Tu le diras un jour " ... un poème encore et toujours de circonstance de Pierre
Ce poème a 18 ans et je l’ai déjà mis plusieurs fois. Il n’a - hélas ! - pas pris une ride.
Aujourd'hui, c'est la publication du rapport Sauvé qui me fais le remettre :
Pierre
Image du net modifiée par moi-même
.
Tu le diras un jour …
Neuf ans,
tu avais neuf ans.
Lui ? Quarante… à peu près.
Il t’en imposait
…il en imposait à tout le monde !
Il était l’autorité reconnue.
Reconnu de tous.
Ne pas lui obéir ? Personne n’osait !
Toi, plus que tout autre.
Toi le timide, le respectueux, le presque soumis.
Oh ! il avait soigneusement choisi !
Il avait de l’expérience: la science de l’infamie !
Des bruits avaient bien circulé …
mais il en circule tant… des bruits !
Et puis … si gentil, si près des enfants !
Lui, l’organisateur des veillées,
des ballades, des feux de camp,
des sorties, des colos,
des voyages en bateau
et toujours le bon mot !
Si serviable, si près des enfants …
Trop près !
Beaucoup trop près !
Avec ta naïveté et ta timidité,
tu n’avais rien vu venir.
Tu n’avais pas vu l’étau se resserrer,
l’étau dégoûtant de ses bras se resserrer !
Et … c’était arrivé.
Après … des promesses ! … des menaces !
Trois fois il a recommencé !
Puis il a vu - il a su ! - que tu allais craquer.
Alors, doucement, perfidement, il a battu en retraite.
Il a continué les promesses … les menaces
… beaucoup plus les menaces !
Mentalement, il t’a bâillonné,
il t’a mis dans sa nasse !
Comme d’autres … comme beaucoup d’autres !
Puis, le temps a passé mais … rien ne s’est effacé !
Image claire et nette dans ta mémoire
qui remonte certains soirs
… certains soirs un peu plus noirs.
Tout est près à resurgir ! Il suffirait d’un déclic,
d’un fait plus fort que les autres
… un procès ?
Une lecture sur le sujet ?
Une émission de télé ?
ou bien tout simplement … l’amour !
L’amour et toute la confiance en une femme,
pour qu’enfin tu parles, que tu dises,
que tu accuses le maudit, l’infâme !
Le calculateur !
Le manipulateur !
Le maître chanteur !
Le persécuteur !
L’abject prédateur !
Et d’autres suivront !
Oui ! D’autres suivront !
Et vous éviterez que nuise encore le scélérat
… l’ignoble ordure qui t’a fait ça !
" Tu le diras un jour ... " ... un poème encore et toujours de circonstance de Pierre
Ce poème a 18 ans et je l’ai déjà mis plusieurs fois. Il n’a – hélas ! - pas pris une ride.
Lorsque je l’ai écrit, l’omerta quasi-totale était de mise dans beaucoup de milieux. Depuis, petit à petit, lentement, trop lentement, la situation a évolué. Il y a eu des procès retentissants et concernant presque tous les milieux où des jeunes gravitent sous l’autorité d’adultes pervers. Qu’ils soient religieux, éducatifs, sportifs ou des sphères privées ou familiales. Nous en avons encore eu un exemple récemment avec l’affaire Olivier Duhamel.
Les montres sont de moins en moins à l’abri des justes châtiments qui les attendent et c’est un progrès inestimable.
Pierre
Image du net modifiée par moi-même