Les poèmes du jour un peu sonnets de ... Rotpier : " Marguerite " et "Effeuillage " !
Chose promise, chose due : voila la suite de Marguerite !
Pour vous éviter de retourner au billet précédant ( j’ai soin de votre petit confort ! ) je vous le remets directement, la suite étant de couleur verte !
Aimerez-vous … un peu … beaucoup … passionnément … à la folie … ou pas du tout ?
image du net
Marguerite,
Elle avait un prénom charmant,
Un de ceux qui ont le mérite
D’aller à quelqu’un comme un gant :
Joli prénom que Marguerite !
Son sourire était désarmant
Quand un homme même émérite
Dans l’art de se faire galant
Prenait des airs de chattemite !
Eu égard à son gagne-pain,
Bien qu’un tantinet polissonne,
Elle n’appartenait à personne .
Sauf pour exercer son turbin
Elle n’était pas pointilleuse:
Marguerite était effeuilleuse !
.
Image du net un peu bidouillée par le Rotpier !
.
L’art de l’effeuillage,
Nul besoin de chauffer la salle
Pour allumer le populo,
alors que son premier pétale
N’était qu’un tout petit chapeau !
.
L’excitation était totale
A la fin de son numéro
Les hommes perdaient les pédales,
Chauffés par son corps brasero !
C’était la queue devant sa loge
Et il fallait qu’on les déloge
au beau milieu des coups de poing !
Ils auraient donné sans limite
Tout leur fric pour un petit coin
Où effeuiller, seul, Marguerite !
Voici donc la suite :
Hécatombe,
Les vieux tombaient comme des mouches
Victimes de lourds infarctus,
Les yeux révulsés et la bouche
Figée dans un dernier rictus !
Et n’étant point sainte nitouche
Elle soutenait mordicus
Qu’il aurait fallu qu’elle touche
Une prime pour chaque gus !
Tous les régimes de retraite
Auraient du lui signer des traites
Pour l’équilibre des bilans !
En exhibant son pédoncule
Elle régulait les croulants
Mieux qu’une bonne canicule !
xxxxxxxxxxxxx
.
Moralité des trois sonnets :
Des bataillons de Marguerite
envoyés partout chez les vieux,
voila qui aurait le mérite
de réguler les choses au mieux !
Le paradis avant la lettre,
le nirvana sans avatar,
l’éden avant de disparaître,
le Brama-Loke sans pétard !
… Hormis celui de Marguerite
plus concret qu’une religion,
à toucher dans un dernier rite
avant l’ultime convulsion !
Dans un souci égalitaire
moult bataillons d’effeuilleurs :
hors de question que les mémères
partent sans toucher au bonheur !
Avez-vous aimé … un peu … beaucoup … passionnément … à la folie … ou pas du tout ?
A vous de le dire … et pis c’est tout !
Rotpier …( de nez à la morale ! )
Chose promise, chose due : voila la suite de Marguerite !
Pour vous éviter de retourner au billet précédant ( j’ai soin de votre petit confort ! ) je vous le remets directement, la suite étant de couleur verte !
Aimerez-vous … un peu … beaucoup … passionnément … à la folie … ou pas du tout ?
image du net
Marguerite,
Elle avait un prénom charmant,
Un de ceux qui ont le mérite
D’aller à quelqu’un comme un gant :
Joli prénom que Marguerite !
Son sourire était désarmant
Quand un homme même émérite
Dans l’art de se faire galant
Prenait des airs de chattemite !
Eu égard à son gagne-pain,
Bien qu’un tantinet polissonne,
Elle n’appartenait à personne .
Sauf pour exercer son turbin
Elle n’était pas pointilleuse:
Marguerite était effeuilleuse !
.
Image du net un peu bidouillée par le Rotpier !
.
L’art de l’effeuillage,
Nul besoin de chauffer la salle
Pour allumer le populo,
alors que son premier pétale
N’était qu’un tout petit chapeau !
.
L’excitation était totale
A la fin de son numéro
Les hommes perdaient les pédales,
Chauffés par son corps brasero !
C’était la queue devant sa loge
Et il fallait qu’on les déloge
au beau milieu des coups de poing !
Ils auraient donné sans limite
Tout leur fric pour un petit coin
Où effeuiller, seul, Marguerite !
Voici donc la suite :
Hécatombe,
Les vieux tombaient comme des mouches
Victimes de lourds infarctus,
Les yeux révulsés et la bouche
Figée dans un dernier rictus !
Et n’étant point sainte nitouche
Elle soutenait mordicus
Qu’il aurait fallu qu’elle touche
Une prime pour chaque gus !
Tous les régimes de retraite
Auraient du lui signer des traites
Pour l’équilibre des bilans !
En exhibant son pédoncule
Elle régulait les croulants
Mieux qu’une bonne canicule !
xxxxxxxxxxxxx
.
Moralité des trois sonnets :
Des bataillons de Marguerite
envoyés partout chez les vieux,
voila qui aurait le mérite
de réguler les choses au mieux !
Le paradis avant la lettre,
le nirvana sans avatar,
l’éden avant de disparaître,
le Brama-Loke sans pétard !
… Hormis celui de Marguerite
plus concret qu’une religion,
à toucher dans un dernier rite
avant l’ultime convulsion !
Dans un souci égalitaire
moult bataillons d’effeuilleurs :
hors de question que les mémères
partent sans toucher au bonheur !
Avez-vous aimé … un peu … beaucoup … passionnément … à la folie … ou pas du tout ?
A vous de le dire … et pis c’est tout !
Rotpier …( de nez à la morale ! )
Les poèmes du jour un peu sonnets de ... Rotpier : " Marguerite " et "Effeuillage " !
image du net
Marguerite,
Elle avait un prénom charmant,
Un de ceux qui ont le mérite
D’aller à quelqu’un comme un gant :
Joli prénom que Marguerite !
Son sourire était désarmant
Quand un homme même émérite
Dans l’art de se faire galant
Prenait des airs de chattemite !
Eu égard à son gagne-pain,
Bien qu’un tantinet polissonne,
Elle n’appartenait à personne .
Sauf pour exercer son turbin
Elle n’était pas pointilleuse :
Marguerite était effeuilleuse !
Image du net un peu bidouillée par le Rotpier !
L’art de l’effeuillage,
Nul besoin de chauffer la salle
Pour allumer le populo,
alors que son premier pétale
N’était qu’un tout petit chapeau !
L’excitation était totale
A la fin de son numéro
Les hommes perdaient les pédales,
Chauffés par son corps brasero !
C’était la queue devant sa loge
Et il fallait qu’on les déloge
au beau milieu des coups de poing !
Ils auraient donné sans limite
Tout leur fric pour un petit coin
Où effeuiller, seul, Marguerite !
Si cela vous donne la frite
Revenez donc jeudi matin
J’aurais alors écrit la suite :
il faut que je gagne mon pain !
Rotpier
Rébus : réponse au petit rébus dominical de ... Rotpier !
Réponse pour le rébus :
Je viens de la mettre sur le billet … « rébus » !
Bravo à ceux qui avaient trouvé !
Et pis c’est tout !
Rébus : le petit arrêt rébus de … Rotpier !
Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ?
Juste comme ça, pour se dégourdir
un peu les neurones !
Petite aide au rébus
(les champions s'en passeront !) :
1ère ligne, 2ème image: il ne faut pas prendre le petit ! 3ème image : une " - - - - - " de tennis!
2ème ligne, 1ère image: Eros est le dieu de l' " - - - - - " !
3ème ligne, 2ème image: c'est la couleur qu'il faut retenir ! 3ème image : en direct : "che"!
4ème ligne, 2ème image: le plus petit des frangins !
5ème ligne, 3ème image :la boisson favorite des rosbifs !
Dernière ligne, 2ème image : " - - - " est ce personnage ?
Réponse :
Au grand bal de l’amour les femelles ours blanches pas très jolies font-elles banquise ?
Qu'il dit l'animal !
"A Guy Môquet " un poème de Pierre en hommage à un grand jeune homme.
Poème écrit après une visite à la carrière des fusillés de Châteaubriant où Guy Môquet et vingt-six de ses amis ont été assassinés par les nazis le 22 octobre 1941.
Lien : https://fr.wikipedia.org/wiki/Guy_M%C3%B4quet
Image du net
A Guy Môquet,
Je suis allé dans la carrière
où avec tes vingt-six amis
vous avez chanté la dernière
Marseillaise au nez des nazis.
Vous êtes tombés sous les balles
de ces ignobles assassins
à la volonté animale
de faire souffrir à dessein.
Vous étiez les vint-sept otages
désignés arbitrairement
pour venger sur un coup de rage
la mort d’un de leurs commandants.
Vous aviez déjà connaissance
des méthodes de vos bourreaux
pour juguler la résistance
de ceux qui étaient des héros.
Vous en étiez déjà les frères
arrêtés et puis internés
dans des conditions arbitraires,
pris sur le fait ou dénoncés.
L’emploi des lettres anonymes
en ces temps-là était courant,
moyen avec risques minimes
d’éliminer des tas de gens.
Domaine réservé aux lâches
où l’on dénonce son voisin
pour des rancœurs que l’on remâche
depuis des temps parfois lointains.
Un concurrent ou bien encore
un rival de cœur ou d’argent
et tant pis si l’on collabore :
l’anonymat rend transparent !
La vie dans les camps était dure
et à Choizel pas d’exception,
les barbelés et les clôtures
rendaient ardues les évasions.
Les collabos et la milice,
les cloportes et les salauds
s’étaient ligués et mis en lice
pour vous mener droit aux poteaux.
Un gouvernement à la botte
avec des serviteurs zélés
qui avec les SS fricotent
sans même être manipulés !
Au Mont Valérien et à Nantes
d’autres pour la même raison
ont subi l’inique et sanglante
fin au poteau d’exécution.
Toi, Guy Môquet, le tout jeune homme,
tu avais rejoins tous ceux qui
se battaient sans être économes
dans les réseaux ou les maquis.
En entrant dans la résistance
malgré les risques encourus
tu as rendu gloire à la France
par ton courage et ta vertu.
Ta poignante lettre à ta mère
et le message à tes amis
prouve que devant l’adversaire
tu fus toujours un insoumis.
Exemple parmi les exemples,
malgré ta jeunesse tu as
montré ton courage et ta trempe
en écrivant ces lignes-là.
Des lignes qui tirent des larmes
quand on s’en empreigne vraiment,
des lignes devant servir d'armes
contre tout recommencement.
Si par malheur la barbarie
revenait un jour dans nos murs
par le fait de quelque incurie
envers les droits venus d’obscurs,
Il faudrait que pour la patrie
des « Guy Môquet » aux souffles purs
se lèvent vivement et crient :
« Tous au combat pour le futur ! »
« Que ma mort serve à quelque chose »
c'est ta dernière volonté :
soyons et restons en osmose
avec ta soif de liberté !
Pierre Dupuis
Image du net
Poème écrit après une visite à la carrière des fusillés de Châteaubriant où Guy Môquet et vingt-six de ses amis ont été assassinés par les nazis le 22 octobre 1941.
Lien : https://fr.wikipedia.org/wiki/Guy_M%C3%B4quet
Image du net
A Guy Môquet,
Je suis allé dans la carrière
où avec tes vingt-six amis
vous avez chanté la dernière
Marseillaise au nez des nazis.
Vous êtes tombés sous les balles
de ces ignobles assassins
à la volonté animale
de faire souffrir à dessein.
Vous étiez les vint-huit otages
désignés arbitrairement
pour venger sur un coup de rage
la mort d’un de leurs commandants.
Vous aviez déjà connaissance
des méthodes de vos bourreaux
pour juguler la résistance
de ceux qui étaient des héros.
Vous en étiez déjà les frères
arrêtés et puis internés
dans des conditions arbitraires,
pris sur le fait ou dénoncés.
L’emploi des lettres anonymes
en ces temps-là était courant,
moyen avec risques minimes
d’éliminer des tas de gens.
Domaine réservé aux lâches
où l’on dénonce son voisin
pour des rancœurs que l’on remâche
depuis des temps parfois lointains.
Un concurrent ou bien encore
un rival de cœur ou d’argent
et tant pis si l’on collabore :
l’anonymat rend transparent !
La vie dans les camps était dure
et à Choizel pas d’exception,
les barbelés et les clôtures
rendaient ardues les évasions.
Les collabos et la milice,
les cloportes et les salauds
s’étaient ligués et mis en lice
pour vous mener droit aux poteaux.
Un gouvernement à la botte
avec des serviteurs zélés
qui avec les SS fricotent
sans même être manipulés !
Au Mont Valérien et à Nantes
d’autres pour la même raison
ont subi l’inique et sanglante
fin au poteau d’exécution.
Toi, Guy Môquet, le tout jeune homme,
tu avais rejoins tous ceux qui
se battaient sans être économes
dans les réseaux ou les maquis.
En entrant dans la résistance
malgré les risques encourus
tu as rendu gloire à la France
par ton courage et ta vertu.
Ta poignante lettre à ta mère
et le message à tes amis
prouve que devant l’adversaire
tu fus toujours un insoumis.
Exemple parmi les exemples,
malgré ta jeunesse tu as
montré ton courage et ta trempe
en écrivant ces lignes-là.
Tes lignes qui tirent des larmes
quand on s’en empreigne vraiment
doivent être pour nous des armes
contre tout recommencement.
Si par malheur la barbarie
revenait un jour dans nos murs
par le fait de quelque incurie
envers les droits venus d’obscurs,
Il faudrait que pour la patrie
des « Guy Môquet » aux souffles purs
se lèvent vivement et crient :
« Tous au combat pour le futur ! »
« Que ma mort serve à quelque chose » :
une dernière volonté
qui serait alors en osmose
avec ta soif de liberté !
Pierre Dupuis
Image du net
"Balade au Pays des Fées, ou Dolmen réservé," Un poème de ... Rotpier ! + Avis de vacances !
Comme je repars dans le même secteur ( Loire Atlantique ) qu'il y a 3 ans, je vous propose le devoir de vacances très féerique que j'avais écrit alors !
Une légende … à ne pas mettre
entre toutes les mains !
Balade au Pays des Fées,
ou
Dolmen réservé,
.
Alors que j’étais en vacances
pour un repos bien mérité
dans un très joli coin de France
d’une grande authenticité,
j’ai fait un soir la connaissance
d’étranges personnalités.
Tout en bas de l’Ile et Vilaine,
en arrivant coté orient,
commence dans de vastes plaines
la Bretagne au passé vaillant.
J’y ai croisé une dizaine
de fées dansant et babillant.
Ce lieu nommé « La Roche aux Fées »
est un dolmen très imposant,
les soirs de lune et bien coiffées
les fées choisissent un passant
pour l’accompagner dans l’allée
et bavarder chemin faisant.
Je ne peux vraiment pas vous dire
pourquoi elles m’avaient choisi,
je n’ai rien fait pour les séduire
ou alors je n’ai pas saisi.
Je vais quand même les décrire
mais épargnez-moi vos lazzis !
La première était agitée
comme une femme de la ville,
courant comme une dératée :
elle se nommait « La Fée Brile » !
La seconde aimait l’unité
et était bien considérée,
elle ignorait la vanité
et se nommait « La Fée Dérée » !
La troisième avait deux frangines
et lâchait des pets affolants,
elle était souvent aux latrines
et s’appelait « La fée Culant » !
Pour sa sœur ce n’était pas mieux,
soyons clairs et soyons limpides,
elle sentait le bouc très vieux
et on la nommait « La Fée Tide » !
La cinquième était bien leur sœur :
sa peau était couperosée,
elle sentait fort la sueur
on la nommait « La Fée Zandée » !
La septième riait très fort
pendant des heures d’affilées
en tressautant comme un ressort
et on la nommait « Le Fée Lée » !
La huitième portait bonheur
et l’on pouvait devenir riche
rien qu’en lui touchant le valseur
et on la nommait « La Fée Tiche » !
La neuvième ne fichait rien,
baillant d’une façon constante,
c’est couchée qu’elle se sentait bien ,
on la nommait « La Fée Néante » !
Jusque là rien de bien brillant
malgré leurs baguettes magiques,
pas grand-chose d’émoustillant
mais … la dernière … oh ! Magnifique !
C’était de très loin la plus belle
et elle avait je ne sais quoi,
… dans le regard, une étincelle ?
Elle avait un joli minois !
J’en oubliais toutes les autres
quand elle me prit par la main
et m’entraîna sans patenôtres
sous le dolmen d’un air câlin !
Je ne pus que rester pantois
quand elle passa à l’action,
c’est là que je compris pourquoi
on la nommait « La Fée Lation » !
Depuis je vais la retrouver
quand la lune brille le soir,
c’est mon dolmen réservé
… je sais, ça va vous décevoir !
Si vous voulez un bon conseil :
ne venez pas traîner vos guêtres,
même du bout de vos orteils,
pour mater nos ébats champêtres !
Notre amour n’est pas platonique :
elle n’aime pas les voyeurs,
un coup de baguette magique
et vous finissez en choux fleur !
Ou bien encore en châtaignier
ou en breton à chapeau rond,
vous n’avez rien à y gagner
… sauf à vouloir être marron !
Mais tout cela n’est que légende,
je sais que vous l’avez compris,
ne me mettez pas à l’amande :
j’en serais ma foi fort contrit !
Si vous aimez les mégalithes
et que vous passez près de là,
visitez ce site insolite
mais ne pensez pas trop à ça !
Croire aux fées n’est plus de votre âge !
Avalez donc un gardénal :
vous êtes déjà tout en nage,
vous allez vous faire du mal !
Rotpier
Image du net
Nota : Je serais absent jusqu’à la fin juin … que les fées soient avec vous !
Comme je repars dans le même secteur ( Loire Atlantique ) qu'il y a 3 ans, je vous propose le devoir de vacances très féerique que j'avais écrit alors !
Une légende … à ne pas mettre
entre toutes les mains !
Balade au Pays des Fées,
ou
Dolmen réservé,
Alors que j’étais en vacances
pour un repos bien mérité
dans un très joli coin de France
d’une grande authenticité,
j’ai fait un soir la connaissance
d’étranges personnalités.
Tout en bas de l’Ile et Vilaine,
en arrivant coté orient,
commence dans de vastes plaines
la Bretagne au passé vaillant.
J’y ai croisé une dizaine
de fées dansant et babillant.
Ce lieu nommé « La Roche aux Fées »
est un dolmen très imposant,
les soirs de lune et bien coiffées
les fées choisissent un passant
pour l’accompagner dans l’allée
et bavarder chemin faisant.
Je ne peux vraiment pas vous dire
pourquoi elles m’avaient choisi,
je n’ai rien fait pour les séduire
ou alors je n’ai pas saisi.
Je vais quand même les décrire
mais épargnez-moi vos lazzis !
La première était agitée
comme une femme de la ville,
courant comme une dératée :
elle se nommait « La Fée Brile » !
La seconde aimait l’unité
et était bien considérée,
elle ignorait la vanité
et se nommait « La Fée Dérée » !
La troisième avait deux frangines
et lâchait des pets affolants,
elle était souvent aux latrines
et s’appelait « La fée Culant » !
Pour sa sœur ce n’était pas mieux,
soyons clairs et soyons limpides,
elle sentait le bouc très vieux
et on la nommait « La Fée Tide » !
La cinquième était bien leur sœur :
sa peau était couperosée,
elle sentait fort la sueur
on la nommait « La Fée Zandée » !
La septième riait très fort
pendant des heures d’affilées
en tressautant comme un ressort
et on la nommait « Le Fée Lée » !
La huitième portait bonheur
et l’on pouvait devenir riche
rien qu’en lui touchant le valseur
et on la nommait « La Fée Tiche » !
La neuvième ne fichait rien,
baillant d’une façon constante,
c’est couchée qu’elle se sentait bien ,
on la nommait « La Fée Néante » !
Jusque là rien de bien brillant
malgré leurs baguettes magiques,
pas grand-chose d’émoustillant
mais … la dernière … oh ! Magnifique !
C’était de très loin la plus belle
et elle avait je ne sais quoi,
… dans le regard, une étincelle ?
Elle avait un joli minois !
J’en oubliais toutes les autres
quand elle me prit par la main
et m’entraîna sans patenôtres
sous le dolmen d’un air câlin !
Je ne pus que rester pantois
quand elle passa à l’action,
c’est là que je compris pourquoi
on la nommait « La Fée Lation » !
Depuis je vais la retrouver
quand la lune brille le soir,
c’est mon dolmen réservé
… je sais, ça va vous décevoir !
Si vous voulez un bon conseil :
ne venez pas traîner vos guêtres,
même du bout de vos orteils,
pour mater nos ébats champêtres !
Notre amour n’est pas platonique :
elle n’aime pas les voyeurs,
un coup de baguette magique
et vous finissez en choux fleur !
Ou bien encore en châtaignier
ou en breton à chapeau rond,
vous n’avez rien à y gagner
… sauf à vouloir être marron !
Mais tout cela n’est que légende,
je sais que vous l’avez compris,
ne me mettez pas à l’amande :
j’en serais ma foi fort contrit !
Si vous aimez les mégalithes
et que vous passez près de là,
visitez ce site insolite
mais ne pensez pas trop à ça !
Croire aux fées n’est plus de votre âge !
Avalez donc un gardénal :
vous êtes déjà tout en nage,
vous allez vous faire du mal !
Rotpier
Image du net
Nota : Je serais absent jusqu’à la fin juin … que les fées soient avec vous !
Le poème du jour: "Autoportrait" à partir d'un des nombreux autoportraits de Vincent Van Gogh ... par ... Pierre
Hommage sous forme de deux sonnets et même un peu plus à Vincent Van Gogh.
Image du net
Petite broderie poétique autour du tableau
de Vincent Van Gogh : « Autoportrait ».
Peut-être le dernier de ses quelques
quarante-trois tableaux sur le sujet.
Liminaire :
C’est à Saint-Rémy-de-Provence
Que Van Gogh a peint ce tableau,
L’asile était alors son lot
Pour des attaques de démence.
Arabesques entremêlées
À l’image de son esprit,
Celui d’un artiste incompris
Et prisonnier de la mêlée.
xxxxxxxx
Autoportrait,
Entre deux crises de démence
Vincent se cherche à l’infini,
L’esprit en embrouillamini
Ses pinceaux entrent dans la danse.
Il trouve vite la cadence,
Le geste est là qui est précis
Même noyé sous les soucis
L’artiste reste à l’évidence !
Adepte des autoportraits
- Il aimait étaler ses traits ! -
on en compte une quarantaine !
Combinaisons d’ondulations
Maîtrisées de façon certaine :
Une belle composition !
xxxxxxxxxx
Que de tourments sur ce visage,
L’angoisse perle sous les traits,
Lui le sait qui se dévisage :
La fin est proche ou à peu près.
Se supprimer ? … Il l’envisage
Ce n’est pas un concept abstrait,
C’est lors d’un dernier décrochage
Que cela deviendra concret.
Une balle en pleine poitrine,
il fallait bien qu’il en termine
de ses trop nombreux errements.
Dernière et ultime épopée
Mettant fin à tous les tourments
De l’homme à l’oreille coupée.
Petit hommage sous forme de deux sonnets et même un peu plus à Vincent Van Gogh.
Image du net
Petite broderie poétique autour du tableau
de Vincent Van Gogh : « Autoportrait ».
Peut-être le dernier de ses quelques
quarante-trois tableaux sur le sujet.
Liminaire :
C’est à Saint-Rémy-de-Provence
Que Van Gogh a peint ce tableau,
L’asile était alors son lot
Pour des attaques de démence.
Arabesques entremêlées
À l’image de son esprit,
Celui d’un artiste incompris
Et prisonnier de la mêlée.
xxxxxxxx
Autoportrait,
Entre deux crises de démence
Vincent se cherche à l’infini,
L’esprit en embrouillamini
Ses pinceaux entrent dans la danse.
Il trouve vite la cadence,
Le geste est là qui est précis
Même noyé sous les soucis
L’artiste reste à l’évidence !
Adepte des autoportraits
- Il aimait étaler ses traits ! -
on en compte une quarantaine !
Combinaisons d’ondulations
Maîtrisées de façon certaine :
Une belle composition !
xxxxxxxxxx
Que de tourments sur ce visage,
L’angoisse perle sous les traits,
Lui le sait qui se dévisage :
La fin est proche ou à peu près.
Se supprimer ? … Il l’envisage
Ce n’est pas un concept abstrait,
C’est lors d’un dernier décrochage
Que cela deviendra concret.
Une balle en pleine poitrine,
il fallait bien qu’il en termine
de ses trop nombreux errements.
Dernière et ultime épopée
Mettant fin à tous les tourments
De l’homme à l’oreille coupée.
Rébus : réponse au petit rébus dominical de ... Rotpier !
Réponse pour le rébus :
Je viens de la mettre sur le billet … « rébus » !
Bravo à ceux qui avaient trouvé !
Et pis c’est tout !
Rébus : le petit arrêt rébus de … Rotpier !
Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ?
Juste comme ça, pour se dégourdir
un peu les neurones !
Petite aide au rébus
(les champions s'en passeront !) :
1ère ligne, dernière image, en direct : "hêtre" !
2ème ligne, 2ème image: endroit où se tenait la vigie sur les anciens voiliers ! Dernière image : il ne faut pas prendre le fils ... ni le St Esprit !
3ème ligne, 3ème image: autre nom pour un char !
4ème ligne, 3ème image: la fin du refrain d'une chanson d'Antoine !
5ème ligne, 1ère image : le serpent fait toujours "s" ... c'est sa manie ! Dernière image : ce n'est pas la brosse qu'il faut prendre !
6ème ligne, 1ère image : restera-t-elle toujours aussi belle ? 2ème image : des poches de " - - - - " pour sauver des vies ! 3ème image : petite, la bête est lente ! Dernière image : quand il a fini de téter, le bébé fait son " - - - " ... comme Pierre !
7ème ligne, 1ère image: la sale bête pique et ça fait très mal ! Dernière image : autre nom pour les bollets !
8ème ligne, 1ère image: la boisson favorite des rosbifs !
10ème ligne, 1ère image: des bobines de " - - - " !
Dernière ligne, 1ère image : un diagramme de " - - - " ! Dernière image : tous ces objets sont " - - - - - " ... moi, ça va !
Réponse :
On peut être une vraie perle en temps qu’employée ou secrétaire sans pour autant accepter de se laisser enfiler par son patron !
J’aurais pu être un bon avocat dans un conseil de prud’hommes … non ?
Qu'il dit l'animal !
Richard Cocciante : "Avec simplicité" ... Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
"Richard Cocciante"
« Avec simplicité »
Pour écrire d'aussi belles chansons, je pense qu'il a un Cocciante intellectuel au dessus de la moyenne ... quand pensez-vous?
Avec Simplicité :
Tu m'as dit des mots d'amitié, l'amour s'est glissé en moi
Avec simplicité
De tous petits mots parfumés d'oiseaux sont tombés du ciel
Avec simplicité
Je ne crierai plus au secours
Le chagrin d'hier tourne court
C'est toi qui l'as tué
Avec simplicité
Je t'emporte dans ma chanson d'amour inventée pour toi
Avec simplicité
Quelle soit belle ou non, ma chanson, elle suit le fil de ta voix
Avec simplicité
Je n'ai plus de fête sans toi
La seule fête pour moi
C'est seulement de t'aimer
Avec simplicité
Et je sais très bien désormais
Pour qui j'ai envie de chanter
Tu me quittes une heure, je suis mort
Je n'ai plus ni cœur ni corps, je suis désenchanté
Par une ombre aux yeux de soleil
Qui a cambriolé presque tout mon sommeil
Avec simplicité
Il y a ton orage dans l'air
Il y a ton sourire sur la mer
Il y a ton éclair, ton électricité
Le printemps peut battre tambour
La fleur qui fait mon cœur moins lourd
C'est toi qui l'as semé
Avec simplicité
Et je sais pour qui désormais
Le soir j'ai envie de chanter
Je n'existe plus quand tu sors
J'ai toute ma vie dehors, je suis désenchanté
Par une ombre au cœur qui sommeille
Qui a cambriolé presque tout mon soleil
Avec simplicité
Il y a ton parfum doux amer
Cette eau pure au cœur du désert
Il y a chaque nuit sur mes nerfs
Cette éventualité
De ta simplicité
Bon partage ... tout en simplicité !
Rotpier
"Richard Cocciante"
« Avec simplicité »
Pour écrire d'aussi belles chansons, je pense qu'il a un Cocciante intellectuel au dessus de la moyenne ... quand pensez-vous?
Avec Simplicité :
Tu m'as dit des mots d'amitié, l'amour s'est glissé en moi
Avec simplicité
De tous petits mots parfumés d'oiseaux sont tombés du ciel
Avec simplicité
Je ne crierai plus au secours
Le chagrin d'hier tourne court
C'est toi qui l'as tué
Avec simplicité
Je t'emporte dans ma chanson d'amour inventée pour toi
Avec simplicité
Quelle soit belle ou non, ma chanson, elle suit le fil de ta voix
Avec simplicité
Je n'ai plus de fête sans toi
La seule fête pour moi
C'est seulement de t'aimer
Avec simplicité
Et je sais très bien désormais
Pour qui j'ai envie de chanter
Tu me quittes une heure, je suis mort
Je n'ai plus ni cœur ni corps, je suis désenchanté
Par une ombre aux yeux de soleil
Qui a cambriolé presque tout mon sommeil
Avec simplicité
Il y a ton orage dans l'air
Il y a ton sourire sur la mer
Il y a ton éclair, ton électricité
Le printemps peut battre tambour
La fleur qui fait mon cœur moins lourd
C'est toi qui l'as semé
Avec simplicité
Et je sais pour qui désormais
Le soir j'ai envie de chanter
Je n'existe plus quand tu sors
J'ai toute ma vie dehors, je suis désenchanté
Par une ombre au cœur qui sommeille
Qui a cambriolé presque tout mon soleil
Avec simplicité
Il y a ton parfum doux amer
Cette eau pure au cœur du désert
Il y a chaque nuit sur mes nerfs
Cette éventualité
De ta simplicité
Bon partage !
Rotpier