poesie - humour
Ce n'est pas encore le printemps ... mais on peut rêver un peu non ?... " Fantaisie au ras de pâquerettes, " un poème de … Rotpier
Bon, ce n'est pas encore le printemps, mais rien n'empêche de prendre un petit acompte ... pas vrai ?
Image du net
Fantaisie au ras de pâquerettes,
On s’était donné rendez-vous
au parc Monceau
… c’était pas sot
… c’était pas sot … qu’en pensez-vous ?
Il faut dire qu’elle était chouette,
c’était vraiment un joli lot
et tant pis si son p’ tit cerveau
était au ras des pâquerettes
… oui, bien au ras des pâquerettes !
On s’était donné rendez-vous
au parc Monceau,
joli morceau
… joli morceau … qu’en pensez-vous
… qu’en pensez-vous petites têtes ?
C’était pour lui compter fleurette,
vous, vous l’aviez deviné tôt
… vous, vous n’avez pas le cerveau,
le cerveau d’une midinette !
… Ça je l’avais deviné net !
On s’était donné rendez-vous
au parc Monceau
c’était pas sot ?
… c’était pas sot … qu’en pensez-vous ?
… qu’en pensez-vous petites têtes ?
A midi net … était-ce tôt ?
Je n’en sais rien mais son chapeau
je l’ai pas vu … pas plus qu’ sa tête !
J’en suis resté le bec dans l’eau :
c’est pas drôle une midinette !
Sûr qu’elle avait à midi net
rencard avec un rigolo
autre que moi … Oh ! Le salaud !
Vil séducteur de midinette !
Je n’irais plus au parc Monceau :
je pleurerais comme une bête !
Tout ça pour une midinette
qui m’a laissé sur le carreau,
sur le carreau à midi net.
C’est une histoire tristounette,
mais n’allez pas faire la tête :
c’est la mienne qui est sous l’eau !
Si un jour je deviens soûlot
pour oublier ma midinette,
je vous inviterai tout net
à picoler - et pas de l’eau ! -
dans un bistrot du parc Monceau
… y viendrez-vous petites têtes ?
… y viendrez-vous pour fair’ la fête ?
Rotpier
Image du net
.
Rouler une pelle au parc Monceau,
avec ou sans petit râteau
sur le sable ou bien en radeau
c’est le printemps et tout est beau !
La la la la ! La la la la !
Ça y est, je délire sévère !
Mais … le printemps … c’est vert aussi !
Épicétout !
Petite prime :
Une version chantée avec l'aide de l'IA ! Comme je ne peux pas mettre d'audio ici, je vous invite à l'écouter là :
Déjà publié sous une autre présentation !
Remarque :
L’Intelligence Artificielle, l’IA, peut être la meilleure ou la pire des choses selon les buts de ceux qui l’utilisent.
Si c’est pour améliorer des traitements médicaux ou mettre en place des nouvelles techniques de soin des personnes, c’est très positif. Tout comme améliorer la vie des gens en général. Par contre, par contre, si c’est pour faire la guerre ou essayez d’asservir des peuples en manipulant les élections par exemple ou encore manipuler le génome humain pour faire des sortes de zombies, là c’est hautement délictueux et condamnable. Le pire c’est que nous y sommes déjà !
Pour ma part, je n’utilise jamais l’IA pour écrire, que ce soit des pensées, des bêtises, des conneries ou bien des poèmes. Je ne m’en sers que pour mettre en musique certains de mes poèmes et je ne pense pas que cela soit très délictueux ! En plus, si cela vous plaît, c’est vraiment chouette !
Pierre
xxxxxxxxxxxxxxxx
Le poème-fable du jour et le dernier de l'année: " Coup de foudre," ... joli programme quand même pour le jour du réveillon ... non ?
Assemblage d'images du net !
.
Coup de foudre,
Une cane privée d’amour
Se morfondait sur une mare
Elle en avait vraiment très marre
Des canards de la basse-cour.
De désamour en désamour
A la longue l’esprit s’égare
Elle en venait à la bagarre
Plus violente de jour en jour.
Elle rencontra la fermière
Une femme des plus altières
Qui s’en revenait du marché.
Son cabas était bien rempli
Et dépassait façon dandy
Un flacon de Canard WC !
Continuation :
Apparition quasi magique
D’un coup de bec bien assuré
Elle fit tomber du panier
Le futur amant magnifique !
Elle l’entraîna vers la marre
Mais il ne savait pas nager
Il coula comme un gros pavé
N’ayant sous la main pas d’amarre !
Désespérée la pauvre cane
Se balança sous le tracteur
Du fermier remplit de stupeur
Suant et se grattant le crâne !
Moralité :
Si vous voyez sur une mare
Une cane tournant en rond
C’est que ça ne tourne pas rond
Dans sa tête ce n’est pas rare.
Rendez-lui un très grand service
Décrochez votre gros tromblon
Faite-lui sauter le caisson
La fin sera libératrice.
Que ce soit à Lille ou à Cannes
Peut importe l’heure et le lieu
Mais n’allez pas plomber les vieux
Sous prétexte qu’ils ont des cannes !
La justice serait sévère
Aux Beaumettes vous finiriez
Et dans les douches sans beurrier
A moins d’aimer ça c’est galère !
Ce n’était qu’une mise en garde
Mais si c’est cela qui vous sied
J’en prends note je me rassieds
Et je rallume ma bouffarde !
Le poème du jour : " Déception, " de ... Rotpier
Image du net légèrement modifiée !
Déception,
J’étais assis seul sur le seuil
De la grande maison du Seuil
Qui avait boudé mon recueil
Mon assurance était en deuil.
Un tout petit recueil d’humour
Où je ne parlais pas d’amour
Un peu de ce qui tourne autour
Mais surtout pas comme un vautour.
Et on m’a refusé la porte
Avec tout ce que ça comporte
De colère et de déception.
Il ne me restait que la corde
C’était une des solutions
Comme Nerval miséricorde !
Continuation :
Bien sûr j’en ai choisie une autre
C’est dans l’alcool que je me vautre
Ça vaut bien mille patenôtres
Ou de supplier les apôtres !
Opter de rejoindre Bacchus
Pour éponger un lourd déboire
Et lancer un incantatoire
Appel à un très grand caucus.
Celui des privés d’édition
Des auteurs de petite plume
Qui ressasse leur amertume
De ne pas avoir de piston.
Publier à compte d’auteur
Reste la solution possible
Mais voilà de bien belles cibles
Pour une foule d’arnaqueurs.
En plus il faut pas mal d’oseille
Et moi je n’en ai pas beaucoup
Je laisse tomber et du coup
Je me remets à la bouteille !
J’abandonne tout et je range
Mon tapuscrit dans le tiroir
Et je reviens vers mon terroir :
Du bon calva rien pour les anges !
Image du net !
Le poème du jour : " Lily la rousse ou Lily la secousse, " de ... Rotpier !
.
Préambule :
Vous reprendrez bien une petite réplique ... non ?
Stupeur et tremblements !
Il est certain que le tremblement de chairs évoqué ci-après est causé par une activité humaine de grande intensité. Je vous propose de l’étudier … avec ou sans sismographe !
Lily la rousse
ou
Lily la secousse,
Elle était rousse et pas manchote
pour tout ce qui touchait au lit
ses amis l’appelaient Lily
mais son prénom était Charlotte.
Elle n’aimait pas la parlote
qui disait-elle ramollit
« Ce serait un casus-belli
de ne pas ôter ma culotte ! »
Elle n’avait pas froid aux yeux
jouant à des jeux périlleux
d’une très grande magnitude :
Huit sur l’échelle de Richter
provoquant une foultitude
de violents tremblement de chairs !
Répliques du sonnet :
Et les répliques qui suivaient
étaient encore redoutables
l’épicentre étant très instable
prêt à repartir sans filet !
Nul besoin d’être un grand expert
du champ des plaques tectoniques
pour amorcer la mécanique
à l’endroit ou bien à l’envers !
.
Sur l’échelle de Mercalli
elle était aussi bien placée
championne des fortes poussées :
une épouvante pour les lits !
Pierre Perret l’aurait célébrée ainsi, sur l'air de ... Lily :
.
Un véritable tsunami, Lily
Une éruption du Stromboli, Lily
Une catastroph’ pour les lits
Un avant-goût du Paradis
L’antithèse du ramolli !
Ell’ n’aimait pas les mous du dos, Lily
« Vas-y ! » était son seul credo, Lily
Il ne faisait pas bon caler
Pendant la grande chevauchée
sous peine de méchants lazzis !
La la la la la li, Lily
La la la la la li, Lily
La la la la la li, Lily
La la la la la li, Lily
La la la la la li, Lily
Le poème-fable du jour : " Mon chat persan " de ... Rotpier
Image trafiquée par mes soins !
Poésie-fable.
Mon chat persan,
J’avais un beau chat un persan
Qui avait des yeux très perçants
Propriété du shah d’Iran
Domicilié à Téhéran.
Quand les barbus sont arrivés
Le shah d’Iran s’est débiné
Et lui est arrivé à pied
Chez moi et je l’ai adopté.
Contre quelques langues de chat
Il m’a appris le chachacha
Et enseigné les entrechats
A ma copine Natacha.
La situation s’est bloquée
Lors d’un séjour à la mosquée
De sa cervelle intoxiquée
Sortaient de très sombres idées.
C’était une mosquée à chat
Financée par un grand pacha
Qui détenait à Ankara
Multiples centrales d’achat !
Une fortune colossale
Ramifications transversales
Avec trafic d’armes létales
Si vous en voulez plus: j’étale !
L’imam était absolutiste
Un intransigeant islamiste
Prêchant le djihad belliciste
Et les postures intégristes.
Mon chat est devenu méchant
Citant sans cesse le Coran
Et il est parti en Iran
Dans un grand camp d’entraînement.
Il est revenu tout barbu
On ne le reconnaissait plus
Insultant les gens tant et plus
Un dangereux individu !
Il interdit à sa copine
Toute sortie de sa cuisine
La battant avec des épines
Il était d’une humeur chafouine !
Vite il soupçonna un voisin
De regarder sa femme en coin
Il le choppa dans son jardin
Le torturant jusqu’au matin.
Le G I G N arriva
En armes et tenues de combat
Fusils d’assaut et caméras
Et le grand siège commença.
Il refusa de leur parler
Exécuta son prisonnier
Sa femme aussi pas de quartier
Et se pointa sur le palier.
Avant qu’il ne puisse tirer
Il fut douze fois transpercé
Par les tirs des gars en cagoule
Son dernier miaou fut poussé !
Même s’il avait mis des cierges
Je ne crois pas qu’au paradis
L’attendaient avec l’air ravi
Soixante-douze chattes vierges !
.
Moralité première :
Que l’on soit un homme ou un chat
Évitons les prêchi-prêcha
Des imams des ayatollahs
Déformant les pensées d’Allah.
Ces gens-là veulent le pouvoir
Le pouvoir rien que le pouvoir
L’ignorance est le réservoir
Des allergiques aux rasoirs.
Le peuple est sous la soumission
Des cruels et ils sont légions
Gardiens de la révolution
Réprimant toute opposition.
Une véritable mafia
Un grand réservoir de malfrats
Un agrégat de scélérats
Un très nocif congloméra.
Qui pourra les éliminer
Et qui pourra éradiquer
Ceux qui sous couvert de piété
Prêchent la mort pour mieux régner ?
Moralité seconde :
Les religions sont populistes
Tout comme certains politiques
Promettant de démagogiques
Avancées des plus fantaisistes.
Car religion et politique
C’est bonnet blanc et blanc bonnet
Ils remplissent des wagonnets
De promesses fantomatiques.
Mais quitte à me faire rouler
Je préfère la politique
Qui est un peu moins hermétique
Et qu’on peut un peu plus mouler.
Prolongation :
Je vous pose cette question:
En tant que simple et petit scribe
Après cette verte diatribe
Dois-je demander protection ?
Si un mufti très pointilleux
Lance sur moi une fatwa
Ce sera le grand désarroi
Mon teint devient cadavéreux !
Le poème du jour : " C’est de la faute à Pierre " ou " Pauvre Rotpier " par ...Le Rotpier !
Préambule très important :
Tout ce qui suit, même conté de façon fantaisiste pour le pas dire loufoque est absolument véridique.
L’accident a eu lieu, en taillant un rosier grimpant, le 05 octobre, soit il y a 25 jours à ce jour.
J’ai toujours mal au dos au niveau du muscle rhomboïde ( muscle situé entre les omoplates et remontant jusqu’aux cervicales. )
Je n’ai toujours pas trouvé de kiné mais j’ai un rendez-vous demain avec une ostéopathe : Claire Hachoux. Elle partage son cabinet avec une collègue : Ludivine Tage dont le mari anglais est antiquaire et spécialisé dans les meubles et les objets des années passées d’une génération.
J’espère que Claire Hachoux me manipulera en chantant « Le bricoleur ».
Voilà. Je vous rappelle que tout est vrai sauf bien sûr les petites manipulations avec les noms des ostéopathes et je vous laisse le soin de démêler l’écheveau, sans prendre un coup de sabot, et en trouvant les tenants et les abêtissants de l’affaire comme dirait le Rotpier.
Pierre
Image trafiquée par le Rotpier !
Sur l’air de « La faute à Voltaire »,
la chanson de Gavroche dans
« Les misérables » de Victor Hugo.
C’est de la faute à Pierre
ou
Pauvre Rotpier
Je suis tombé par terre c’est de la faute à Pierre
Du haut d’un escabeau c’était pas rigolo
Ce crétin n’avait pas bloqué les pieds en bas
Au tapis le Rotpier tombé comme une pierre !
Et j’ai des cicatrices tête bras mais pas cuisse
Et dans mon caleçon pas de trace de pisse
J’ai vu trent’ six chandelles misère ô quelle pelle
Je n’avais même pas de corde de rappel !
Je suis tout courbatu complètement moulu
J’ai des bleus de partout mais pas un seul au cul
Je souffre le martyr’ ce n’est rien de le dire
Je vais gros me fâcher si je vous vois sourire !
J’ai passé des radios mais pas à la radio
Les médias s’en tamponnent des accidents idiots
C’était vraiment la gaffe type Gaston Lagaffe
Je m’en sors assez bien et le tout sans agrafes !
J’aurais pu me tuer j’ai eu vraiment du pot
Et même sans grigri j’ai bien sauvé ma peau
La camard’ fait la gueule qu’elle aille se fair’ voir
Chez les grecs ou ailleurs je lui dis au revoir !
D’après tous les toubibs pas de séquelles en vue
A moins qu’ils ne commettent une grosse bévue
Je vais avoir un temps la carcasse courbatue
Et puis ça ira mieux la cause est entendue !
Dénouement :
J’ai passé mes radios pas de bobos aux os
Et aux tendons non plus je ne suis pas foutu
Mais je vous l’ dit les pot’ j’ai le dos en compote
De ça prenez-en note ce n’est pas d’ la parlote !
Il m’ fallait un kiné je n’en ai pas trouvé
J’en connaissais un bon mais il m’a fait faux bon
J’ai pensé à prier mais le barbu là-haut
Devait être occupé à jouer au loto !
Un pot’ m’a conseillé d’aller voir un sorcier
Ou un esprit vaudou ou bien un marabout
Je ne crois pas vraiment à tous ces charlatans
Ils ont surtout le don de rafler vot’ pognon !
Lala lala lala lala lala lala
Lala lala lala lala lala lala
Lala lala lala lala lala lala
Lala lala lala lala lala lala
Épicétout !
Le poème du jour : " Entorse à la morale, " de Rotpier !
Image du net !
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Entorse à la morale,
Elle avait un joli pétard
Fait très courant en Jamaïque
Marley disait : « C’est très pratique
Pour collectionner les dollars ! »
Elle portait souvent un bob
Et cela sans aucun complexe
Le bob n’a pas vraiment de sexe
Ce qui n’est pas le cas du zob !
Ce court poème tendancieux
Fait grosse entorse à la morale
Mais parmi tous les gens qui râlent
Il y en a de très vicieux !
De ceux-là il faut se méfier
Ils savent retourner leur veste
Ils sont bien pires que la peste
Capables de vous sacrifier !
Si vous aviez croisé Camus
Sûr qu’il vous aurait mis en garde
Contre ces âmes vicelardes
Capables de coups très tordus !
Tout faire pour sauver leur peau
Quand la vérité les talonne
Des anti Sylvester Stallone
De la vraie graine de salauds !
Pas de pitié pour ces pourris
Tous à vouer aux gémonies
Et cela sans cérémonie
Ou les clouer au pilori !
Prolongement :
Ce poème un peu amoral
Pourrait être mis en musique
Dans le fond il n’est pas toxique
Juste un petit peu viscéral !
On le chanterait un peu gai
Tout en frappant sur les bouteilles
Accumulées depuis la veille
Et de préférence en reggae !
Bob Marley s’en retournerait
A tout va au fond de sa tombe
Les cafards sortiraient en trombe
Pour aller se mettre en retrait.
Je vous quitte car il est tard
Je dois être à l’heure à ma cure
De dexintoxe et elle est dure :
Je dois arrêter le pétard !
Ça me bousille le cerveau
Et mes idées sont très confuses
Mais si jamais ça vous amuse
Refilez-moi un p’ tit bédo !
.
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Le poème un peu bizarre du jour : " L’Henriette et le Gaston " de ... Rotpier
Petite gravure expresse de mon cru !
Parfois, le sort à du ressort
et il convient de le souligner.
L’Henriette et le Gaston
Ou
Remerciements de la nation
Elle n’aimait pas son prénom
Qu’elle trouvait très obsolète
Elle soutenait qu’Henriette
Sentait Le Mans et le cochon !
Son mec se prénommait Gaston
Ce n’était pas une vedette
Pas tout à fait une mauviette
Mais foncièrement un vrai con !
Cette expression est très vulgaire
Et j’en conviens très lapidaire
Mais il faut rester objectif.
Heureusement la providence
Sans le moindre contraceptif
Avait mis bas leur descendance.
Continuation :
Ils étaient tous les deux stériles
Soulagement pour la nation
Qui leur décerna la légion
Celle de la « Posture utile ! »
Sans booster leur intelligence
Cela fut pour eux un bon point
Ils surent rester dans leur coin
Et méritèrent l’indulgence !
Aujourd’hui avec émotion
On peut voir sur leur sépulture
« Pour votre non progéniture
Remerciements de la nation ».
Le poème-fable du jour concocté en vacances dans la Creuse : " Guère épais ou Guerre et paix ou Guéret-pets, " de ... Pierre
C'est en vacances, en Creuse, dans ce charmant chalet au bord de l'eau que j'ai écrit cette poésie.
Photo personnelle !
Nous avons eu des visiteurs !
Photo personnelle !
Photo personnelle !
Attention ! Canard "sauvage" se permettant de taper aux carreaux
de la porte fenêtre pour s'inviter dans le chalet!
Et aussi de venir manger des grains de maïs aux bout des doigts !
.
Maintenant, venons-en à cet écrit :
Ceci est un récit ou une fable ou bien l’inverse, je vous laisse le soin de choisir. Toujours est-il que l’écrit porte en son sein une morale, voire plus.
Image du net !
Guère épais ou Guerre et paix ou Guéret-pets,
Lors d’une brocante à Guéret
J’ai rencontré un bouquiniste
Affichant un air hédoniste
Et pour tout dire guilleret.
Il m’a tout de suite attiré
Et j’ai sorti ma longue liste
De bouquins un brin polémistes
Que j’aime beaucoup dévorer.
Sur son étal un écriteau
Donnait sur lui quelques repaires
Il demeurait vers Ladapeyre
Dans les environs d’un château.
Pas du genre à boire de l’eau
Qui rend triste et qui désespère
Les gens devenant suicidaires
On en voit plein dans les journaux !
Tout de suite le tutoiement
N’empêchant pas la politesse
Et comme disait la comtesse :
« Tu me tutoies et tu me prends ! »
Il m’expliqua très longuement
Qu’il n’aimait pas la petitesse
D’esprit de tous ceux qui professent
Le respect par le vouvoiement !
Il prit son temps pour m’expliquer
Qu’il était amateur d’ouvrages
Sur les traditions des villages
Répartis autour de Guéret.
« J’ai trouvé un petit livret
Où l’on parle d’un personnage
Qui organisait sans trucage
Le fameux concours « Guéret-pets »
Regarde ce petit trésor
Je pourrais en tirer fortune
Sûrement des milliers de thunes
Pour moi il vaut plus que de l’or !
Écrit à la plume major
D’une manière peu commune
Pas de quoi en faire une une
Mais réjouissant coquin de sort !»
Et il me sortit « Guéret-pets »
Une histoire de pétomanes
Très loin d’être des mélomanes
Le bouquin n’était guère épais !
Il aurait fait rire Léon
Tolstoï le champion du volume
Stakhanoviste de la plume
« Guerre et paix » et « Résurrection »
Pour les stars un vrai trublion
Triturant bouillon et écume
Et sortant de sous les enclumes
Des fondements de rébellion !
Nous avons longuement parlé
En nous mettant à la chopine
Une exquise Bénéventine
Une charmeuse de palais !
Et puis on a tout mélangé
« Guéret-pets » « Guerre et paix » Poutine
Tolstoï les tsars et les tsarines
On a chanté et puis dansé !
Des malfaisants on appelé
Les gendarmes pour le vacarme
Ils nous ont alpagué sans armes
Nous étions seulement beurrés !
Une nuit pour nous dégriser
Pas de quoi s’inonder de larmes
De tirer le signal d’alarme
Juste de quoi en rigoler !
Nous sommes devenus copains
On se revoie sur les brocantes
On se mouille moins les bacchantes
Et on mène moins de tintouin !
Il vend toujours de vieux bouquins
Histoires graves ou craquantes
Toujours de façon dilettante
Aux connaisseurs et aux pékins.
Quant à son trésor « Guéret-pets »
Il m’en garantit l’héritage
Si je lui promets que l’ouvrage
Sera traité avec respect.
« Ton amour pour les contrepets
Une passion que je partage
Est pour moi le meilleur des gages »
M’a-t-il dit après un souper.
« En plus de n’ai pas d’héritiers
J’ai vécu en concubinage
Mais ma compagne était volage
Et se farcissait des routiers !
J’ai un neveu un va-nu-pieds
Spécialiste des enfumages
Et ce depuis son plus jeune âge
Je l’ai rayé et répudié ! »
Je lui ai dit : « Craché juré
Temps que je resterais sur terre
Encore longtemps je l’espère
Il sera en sécurité.
Après ce sera un musée
Un temple des arts populaires
Qui sous une cloche de verre
L’exposera pour l’admirer.
Il était d’accord avec moi
Nous avons fêté nos promesses
Dans la joie et dans l’allégresse
Pour le coup nous étions les rois !
Cela fait dix ans de cela
La vie étant une traîtresse
Il est parti façon expresse
Sans pleurnicher vers l’au-delà.
Un de ces jours viendra mon tour
M’étant déclaré philosophe
Ce serait une catastrophe
Si je chialais comme un balourd !
Nul besoin d’avoir un Goncourt
Pour soigner sa dernière strophe
Il faut garder un brin d’étoffe
Pour bien terminer son parcours.
Terminaison :
Le temps qui reste devant moi
Fond plus vite que la banquise
Et comme disait la marquise :
« Mieux vaut partir en tapinois ! »
En attendant le coup sournois
De la camarde sans hantise
Je griffonnerai des bêtises
Des vers aussi ça va de soit !
J’ai encore dans mon carquois
Quelques flèches qu’on se le dise
Des acérées et des exquises
Je suis toujours dans le tournoi !
Le poème pas mal déjanté du jour : " L'okapi " ... Okapicétout ! ... Le Rotpier
Avertissement :
Je ne sortirais pas grandi de ce poème, mais il faut bien rigoler de temps en temps !
Je décline toute responsabilité pour le cas où vous voudriez tenter le coup !
Okapicétout !
Image du net !
L’okapi
Il avait eu le coup de foudre
Pour une okapi du Congo
Au point d’en devenir dingo
Drôle de problème à résoudre.
Il était prêt à en découdre
Avec n’importe quel gogo
Prêt à monter sur ses ergots
Et de réduire l’autre en poudre !
Il ne fallait pas le taxer
De personnage désaxé
Encore moins de zoophile !
Pour lui c’était tout naturel
Et il se montrait très agile
Au niveau des rapports sexuels !
Continuation :
Le bruit courait dans la savane
Qu’il honorait son okapi
Toujours coiffé de son képi
Et suspendu à une liane !
Pas d’escabeau et pas d’échelle
Pour se trouver à la hauteur
La bonne celle du bonheur
La liane était providentielle !
Ne me demandez pas mesdames
De vous esquisser un dessin
Ce serait vraiment très malsain
Et j’en aurais des états d’âme.
Allez ne soyez pas déçues
Souriez et séchez vos pleurs
Remballer vos airs enjôleurs
Il n’y a aucune autre issue !
Mais si l’aventure vous tente
Demandez à votre chéri
De s’entraîner dès aujourd’hui
Au bout d’une corde volante.
S’il refuse ce n’est qu’un lâche
Renvoyez-le chez sa maman
Vous trouverez bien un amant
Qui lui se mettra à la tâche !
Pour récompenser ses prouesses
N’oubliez pas c’est important
Pour profiter du grand moment
De vous être zébré les fesses !
Image du net !
En amour rien n’est impossible
Pour peu que l’on ait du ressort
Il faut s’affranchir du confort
Si l’on veut atteindre sa cible !
Moralité :
La nature se moque bien
Des qu’en-dira-t-on qu’on chuchote
En restant trop droit dans ses bottes
Proférant des propos mesquins !
Drôle de zèbre que ce gars
Gus à ajouter sur la liste
D’une gente très fantaisiste
Où l’on trouve Lady Gaga !
Moi qui ne suis qu’un touche-à-tout
Si j’apparais sur ce registre
Je n’en deviendrais pas un cuistre
Je vous le dis c’est mon atout !
Quant à m’acheter un képi
Et prendre l’avion pour l’Afrique
Je ne suis pas assez lubrique
Pour m’envoyer une okapi !
Péroraison et déraison :
Okapi kapi
Je ne veux pas passer mes nuits
A raconter que des conn’ ries
Okapi kapi
Il va falloir que je t’oublie
Avant qu’arrive la folie
Qui s’empare de mon esprit
Qui s’empare de mon esprit …