poesie - humour
Le poème un peu bizarre du jour : " L’Henriette et le Gaston " de ... Rotpier
Petite gravure expresse de mon cru !
Parfois, le sort à du ressort
et il convient de le souligner.
L’Henriette et le Gaston
Ou
Remerciements de la nation
Elle n’aimait pas son prénom
Qu’elle trouvait très obsolète
Elle soutenait qu’Henriette
Sentait Le Mans et le cochon !
Son mec se prénommait Gaston
Ce n’était pas une vedette
Pas tout à fait une mauviette
Mais foncièrement un vrai con !
Cette expression est très vulgaire
Et j’en conviens très lapidaire
Mais il faut rester objectif.
Heureusement la providence
Sans le moindre contraceptif
Avait mis bas leur descendance.
Continuation :
Ils étaient tous les deux stériles
Soulagement pour la nation
Qui leur décerna la légion
Celle de la « Posture utile ! »
Sans booster leur intelligence
Cela fut pour eux un bon point
Ils surent rester dans leur coin
Et méritèrent l’indulgence !
Aujourd’hui avec émotion
On peut voir sur leur sépulture
« Pour votre non progéniture
Remerciements de la nation ».
Le poème-fable du jour concocté en vacances dans la Creuse : " Guère épais ou Guerre et paix ou Guéret-pets, " de ... Pierre
C'est en vacances, en Creuse, dans ce charmant chalet au bord de l'eau que j'ai écrit cette poésie.
Photo personnelle !
Nous avons eu des visiteurs !
Photo personnelle !
Photo personnelle !
Attention ! Canard "sauvage" se permettant de taper aux carreaux
de la porte fenêtre pour s'inviter dans le chalet!
Et aussi de venir manger des grains de maïs aux bout des doigts !
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Maintenant, venons-en à cet écrit :
Ceci est un récit ou une fable ou bien l’inverse, je vous laisse le soin de choisir. Toujours est-il que l’écrit porte en son sein une morale, voire plus.
Image du net !
Guère épais ou Guerre et paix ou Guéret-pets,
Lors d’une brocante à Guéret
J’ai rencontré un bouquiniste
Affichant un air hédoniste
Et pour tout dire guilleret.
Il m’a tout de suite attiré
Et j’ai sorti ma longue liste
De bouquins un brin polémistes
Que j’aime beaucoup dévorer.
Sur son étal un écriteau
Donnait sur lui quelques repaires
Il demeurait vers Ladapeyre
Dans les environs d’un château.
Pas du genre à boire de l’eau
Qui rend triste et qui désespère
Les gens devenant suicidaires
On en voit plein dans les journaux !
Tout de suite le tutoiement
N’empêchant pas la politesse
Et comme disait la comtesse :
« Tu me tutoies et tu me prends ! »
Il m’expliqua très longuement
Qu’il n’aimait pas la petitesse
D’esprit de tous ceux qui professent
Le respect par le vouvoiement !
Il prit son temps pour m’expliquer
Qu’il était amateur d’ouvrages
Sur les traditions des villages
Répartis autour de Guéret.
« J’ai trouvé un petit livret
Où l’on parle d’un personnage
Qui organisait sans trucage
Le fameux concours « Guéret-pets »
Regarde ce petit trésor
Je pourrais en tirer fortune
Sûrement des milliers de thunes
Pour moi il vaut plus que de l’or !
Écrit à la plume major
D’une manière peu commune
Pas de quoi en faire une une
Mais réjouissant coquin de sort !»
Et il me sortit « Guéret-pets »
Une histoire de pétomanes
Très loin d’être des mélomanes
Le bouquin n’était guère épais !
Il aurait fait rire Léon
Tolstoï le champion du volume
Stakhanoviste de la plume
« Guerre et paix » et « Résurrection »
Pour les stars un vrai trublion
Triturant bouillon et écume
Et sortant de sous les enclumes
Des fondements de rébellion !
Nous avons longuement parlé
En nous mettant à la chopine
Une exquise Bénéventine
Une charmeuse de palais !
Et puis on a tout mélangé
« Guéret-pets » « Guerre et paix » Poutine
Tolstoï les tsars et les tsarines
On a chanté et puis dansé !
Des malfaisants on appelé
Les gendarmes pour le vacarme
Ils nous ont alpagué sans armes
Nous étions seulement beurrés !
Une nuit pour nous dégriser
Pas de quoi s’inonder de larmes
De tirer le signal d’alarme
Juste de quoi en rigoler !
Nous sommes devenus copains
On se revoie sur les brocantes
On se mouille moins les bacchantes
Et on mène moins de tintouin !
Il vend toujours de vieux bouquins
Histoires graves ou craquantes
Toujours de façon dilettante
Aux connaisseurs et aux pékins.
Quant à son trésor « Guéret-pets »
Il m’en garantit l’héritage
Si je lui promets que l’ouvrage
Sera traité avec respect.
« Ton amour pour les contrepets
Une passion que je partage
Est pour moi le meilleur des gages »
M’a-t-il dit après un souper.
« En plus de n’ai pas d’héritiers
J’ai vécu en concubinage
Mais ma compagne était volage
Et se farcissait des routiers !
J’ai un neveu un va-nu-pieds
Spécialiste des enfumages
Et ce depuis son plus jeune âge
Je l’ai rayé et répudié ! »
Je lui ai dit : « Craché juré
Temps que je resterais sur terre
Encore longtemps je l’espère
Il sera en sécurité.
Après ce sera un musée
Un temple des arts populaires
Qui sous une cloche de verre
L’exposera pour l’admirer.
Il était d’accord avec moi
Nous avons fêté nos promesses
Dans la joie et dans l’allégresse
Pour le coup nous étions les rois !
Cela fait dix ans de cela
La vie étant une traîtresse
Il est parti façon expresse
Sans pleurnicher vers l’au-delà.
Un de ces jours viendra mon tour
M’étant déclaré philosophe
Ce serait une catastrophe
Si je chialais comme un balourd !
Nul besoin d’avoir un Goncourt
Pour soigner sa dernière strophe
Il faut garder un brin d’étoffe
Pour bien terminer son parcours.
Terminaison :
Le temps qui reste devant moi
Fond plus vite que la banquise
Et comme disait la marquise :
« Mieux vaut partir en tapinois ! »
En attendant le coup sournois
De la camarde sans hantise
Je griffonnerai des bêtises
Des vers aussi ça va de soit !
J’ai encore dans mon carquois
Quelques flèches qu’on se le dise
Des acérées et des exquises
Je suis toujours dans le tournoi !
Le poème pas mal déjanté du jour : " L'okapi " ... Okapicétout ! ... Le Rotpier
Avertissement :
Je ne sortirais pas grandi de ce poème, mais il faut bien rigoler de temps en temps !
Je décline toute responsabilité pour le cas où vous voudriez tenter le coup !
Okapicétout !
Image du net !
L’okapi
Il avait eu le coup de foudre
Pour une okapi du Congo
Au point d’en devenir dingo
Drôle de problème à résoudre.
Il était prêt à en découdre
Avec n’importe quel gogo
Prêt à monter sur ses ergots
Et de réduire l’autre en poudre !
Il ne fallait pas le taxer
De personnage désaxé
Encore moins de zoophile !
Pour lui c’était tout naturel
Et il se montrait très agile
Au niveau des rapports sexuels !
Continuation :
Le bruit courait dans la savane
Qu’il honorait son okapi
Toujours coiffé de son képi
Et suspendu à une liane !
Pas d’escabeau et pas d’échelle
Pour se trouver à la hauteur
La bonne celle du bonheur
La liane était providentielle !
Ne me demandez pas mesdames
De vous esquisser un dessin
Ce serait vraiment très malsain
Et j’en aurais des états d’âme.
Allez ne soyez pas déçues
Souriez et séchez vos pleurs
Remballer vos airs enjôleurs
Il n’y a aucune autre issue !
Mais si l’aventure vous tente
Demandez à votre chéri
De s’entraîner dès aujourd’hui
Au bout d’une corde volante.
S’il refuse ce n’est qu’un lâche
Renvoyez-le chez sa maman
Vous trouverez bien un amant
Qui lui se mettra à la tâche !
Pour récompenser ses prouesses
N’oubliez pas c’est important
Pour profiter du grand moment
De vous être zébré les fesses !
Image du net !
En amour rien n’est impossible
Pour peu que l’on ait du ressort
Il faut s’affranchir du confort
Si l’on veut atteindre sa cible !
Moralité :
La nature se moque bien
Des qu’en-dira-t-on qu’on chuchote
En restant trop droit dans ses bottes
Proférant des propos mesquins !
Drôle de zèbre que ce gars
Gus à ajouter sur la liste
D’une gente très fantaisiste
Où l’on trouve Lady Gaga !
Moi qui ne suis qu’un touche-à-tout
Si j’apparais sur ce registre
Je n’en deviendrais pas un cuistre
Je vous le dis c’est mon atout !
Quant à m’acheter un képi
Et prendre l’avion pour l’Afrique
Je ne suis pas assez lubrique
Pour m’envoyer une okapi !
Péroraison et déraison :
Okapi kapi
Je ne veux pas passer mes nuits
A raconter que des conn’ ries
Okapi kapi
Il va falloir que je t’oublie
Avant qu’arrive la folie
Qui s’empare de mon esprit
Qui s’empare de mon esprit …
Le Rotpier
Le poème du jour : " Gigolo contre poulaga et juge, " de ...Rotpier !
Avertissement :
Ce poème n'est pas la quintessence de la moralité, loin s'en faut, mais je ne tiens pas à m'en excuser puisque cela doit arriver !
Image du net, je le précise afin de ne pas finir en prison !
.
Gigolo contre poulaga et juge,
Il avait la réputation
D’être doté d’un bel organe
Comme on dit chez les courtisanes :
« Le greluchon a le bout long ! »
Il en profitait largement
Très bien coté auprès des femmes
Il se montrait tout feu tout flamme
Très près du vice assurément !
Il vivait bien sûr au crochet
De la dernière femme en date
Qui s’amusait petite chatte
Bien autrement qu’au bilboquet !
Mais il avait en février
Dérapé de façon sévère
En s’occupant de la bergère
D’un intransigeant policier.
Le condé avait pour le coup
Très mal pris la plaisanterie
Et c’était juré à l’envie
De le mettre sous les verrous.
Comme la justice n’est pas
Prête à punir le cocufiage
Il lui restait le magouillage
Pour mouiller au maxi le gars.
Il le coinça dans un troquet
Classé par les flics comme louche
Et où il y avait une mouche
Il lui passa les bracelets.
Sans que le gus puisse faire ouf
Il lui glissa dans une poche
En lui rabotant les baloches
Un accusant paquet de schnouf !
Il lui avait rivé son clou
Un mauvais rictus à la bouche
Pour le gars une sale douche:
Sur le champ sous mandat d’écrou !
C’est une fois sous les verrous
Qu’il comprit toute la combine
La justice lourde machine
Lui tomba d’un coup sur le cou !
Gigolo contre poulaga
C’était râpé plié d’avance
Ça sentait le sûr et le rance
Et c’est huit ans qu’il récoltât !
Une sœur qui était barmaid
Lui en apprit une pas tiède
Il s’était tapé - elle est raide ! -
La femme d’un gradé du RAID !
En prison pour passer le temps
Il s’intéressa aux serrures
Aux gonds et aussi aux ferrures
Et il devint très compétent.
En sortant de taule il ouvrit
Une belle quincaillerie
Il n’avait plus du tout envie
De cocufier tout les maris !
Pourtant un jour il replongea
Une cliente très coquine
Lui fit le coup de la bottine
À relancer de haut en bas !
C’était la femme d’un procureur
Qui lui procura une place
A l’ombre et pas dans un palace
Pour quelques petites erreurs.
Erreurs de comptabilité
Il soupçonna la peau de vache
D’avoir falsifié en surface
Ses comptes pourtant réguliers.
Il reprit les études en prison
Et il devint expert comptable
Gérant plein de dessous de table
Et il y en a à foison !
Il se trouva une gisquette
A la fois active et jolie
Il n’avait plus du tout envie
De se retrouver aux Baumettes !
Moralité :
Être gigolo c’est risqué
Surtout quand on s’attaque aux femmes
Des flics ou des juges infâmes
Qui traficotent les procès !
Le Rotpier
Deux anciens poèmes : " Apologie du mâle " + " Le grand Devin du vin, " A votre santé à toutes et à tous !
Bonjour tout le monde !
Je vous propose deux anciens poèmes et j’ai évoqué le 1er ce matin chez l’ami Géhèm que je soupçonne de jouer du piano tout nu ! Ce qui, avec cette chaleur se comprend aisément !
http://gehem.over-blog.fr
Premier poème :
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Image du net bidouillée par Pierre
Apologie du mâle,
Combien de fois le poète a,
Dessous la lampe, usé sa plume,
Pour célébrer en tout état
La femme avec ou sans costume ?
C'est devenu tout naturel,
Et ça leur plaît à ces bougresses,
Ces compliments, ce doux rituel,
Encensant à jamais leurs fesses !
Est-ce qu'un jour ça changera ?
En est-il une assez honnête,
Qui sans pudeur célébrera
La beauté pure en la planète ?
Un homme sans le moindre habit !
Nu comme un vers, viril en diable,
Inspirateur très ébaubi
D'un poème ou bien d'une fable !
Pierre Dupuis
Image du net ........... ( j'ai servi de modèle ... si !!! )
Déjà publié !
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Second poème :
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Image du net
Le grand Devin du vin,
Sa boule de cristal:
C'était une bouteille !
Effet transcendantal
Du vin qui fait merveille.
Le regard aimanté
Par l'élément liquide,
Mais son esprit hanté:
Toujours la peur du vide !
Pour le modique prix
D'une côte du Rhône,
Au badaud très surpris,
Il promettait un trône !
De son air sérieux
Il affirmait sans peine,
Qu'il voyait beaucoup mieux
Dans la bouteille pleine
J'ai cherché - mais en vain -
Cette âme originale,
Ce grand Devin du vin
Aux façons peu banales.
Lassé de le chercher
Je me suis mis à boire,
Et j'ai vite épanché
Le gros de mes déboires.
Et... Fait certain - qu'aucun
Raisonnement n'étaye -
J 'ai trouvé ce pasquin
Au fond de ma bouteille !
Le vin est un ami,
Doublé d'un très grand mage
Je me suis endormi
Et... J 'ai vu Mon image !
Pierre Dupuis
Image du net
A la vôtre à toutes et à tous !
Mieux vaut être bourré que con : ça dure moins longtemps !
Déjà publié !
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Reste la classe … épicétout ! Un poème augmenté de Rotpier: " Dernière élégance "
Nota important :
Le premier sonnet date, pas d'Anouar el-Sadate, mais pas si loin que ça ! Le second est de ce matin même !
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Je ne suis pas encore dans cet état mais cela arrive tranquillement : ça commence à grincer de partout !
Sur une idée du père Honnet et de soeur Caty Bia,
avec l'aimable autorisation de Monseigneur Radius,
évêque du bassin du mets ta carpe à l'eau, que je
remercie beaucoup.
Rotpier
Dernière élégance,
.
A fréquenter plus bancs que routes
je commence à m’ankyloser,
mon pauvre corps est en déroute,
mon cœur est prêt à imploser !
.
Une santé en banqueroute,
une tendance à scléroser,
des vieux artères qui s’encroûtent :
l’ensemble est bien décomposé !
.
Terminés les marivaudages,
voici le temps du ravaudage !
Accroc par-ci, accroc par là :
.
Ça s’effiloche à toute allure !
Squelette à poil … sauf un galure
… reste la classe et puis voilà !
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Rotpier
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Sonnet second :
Tenir son rang où que l'on soit,
d'où que l'on vienne,
.
Car la classe reste la classe
Quelle que soit la situation
Où l’on se trouve et quoi qu’on fasse
Pas d’écart ni de reddition !
On tient son rang on tient sa place
De haut en bas sans exception
Du couvre-chef jusqu’aux godasses
Vaste et large compétition.
De la petite ou de la haute
Classe se serait une faute
De lui laisser un peu de mou
De la laisser partir en vrille
On lui met une banderille
On la recadre épicétout !
Le Rotpier
Le poème à rallonge du jour ( ce n'est pas du pipeau ! ) : " On ne se méfie jamais assez des chasseurs de potorous, " du ... Rotpier !
Nota :
Lien pour savoir ce que sont les potorous qui n’ont rien à voir avec des copains rouquins.
Le lien : https://fr.wikipedia.org/wiki/Potorous_tridactylus
On ne se méfie jamais assez des chasseurs de potorous,
Il avait affûté sa flûte
Solide instrument en bambou
En la taillant pointue au bout
Arme efficace en cas de lutte !
Mal fagoté et tout hirsute
( Certains disaient qu’il était fou )
Il attrapait des potorous
Pour les cuisiner sous sa hutte.
Plus savoureux que le lapin
Réputé comme un met très fin
Ce rat-kangourou d’Australie
Était son grand péché mignon
Il le chassait à la bougie
A la lueur du lumignon.
Continuation :
Mais l’espèce était protégée
Des gardes la nuit se planquaient
Pour prendre les gens sur le fait
Il leur tenait haut la dragée !
La traque était à l’apogée
Il aimait ça c’était parfait
Et tous les soirs il affûtait
Sa flûte très bien arrangée.
Un garde une nuit l’alpaga
Ne se méfiant pas trop du gars
Il lui fit mordre la poussière
Il l’invita au grand départ
Le transperçant de part en part
D’un coup de flûte traversière !
Terminaison :
Sans être Jean-Pierre Rampal
Le gredin était virtuose
De la flûte et de la psychose
Le roi du supplice du pal !
Moralité :
Il faut toujours bien prendre garde
Des braconniers de potorous
Hirsutes et virant sur le roux
Qui rendent les nuits très blafardes.
Comme partout en Australie
Il faut faire appliquer les lois
Il faut traquer les hors-la-loi
Pour qu’un jour vienne l’embellie.
Mais …
Il faut le faire avec prudence
Mourir pour des idées d’accord
Mais mieux vaut sur son lit de mort
Ou bien lors d’une folle danse !
Continuation :
Ceux qui doutent de cette histoire
Et affirment : « C’est du pipeau ! »
Devraient faire gaffe à leur peau
Leurs propos sont diffamatoires.
J’ai gardé du conservatoire
Une solide flûte en bois
Certaines soirées quand je bois
J’ai l’esprit contradictoire !
Alors j’affûte l’instrument
Pour qu’il soir prêt au bon moment
Quand je tendrais une embuscade
À ceux qui me traitent de fou
En rien de temps passez muscade
Je leur ferais de larges trous !
Et pour terminer :
Je partirais oui pourquoi pas
Pour un voyage à Canberra
Pour étudier les potorous
Dont je deviendrais le gourou.
Je piègerais tous les chasseurs
Afin qu’ils n’aient plus jamais peur
De se faire trouer la peau
Et ça ce n’est pas du pipeau !
Épicétout !
Le Rotpier
Le poème du jour à déguster ( ou sucer ) sans modération : " La cambrésienne " de ... Rotpier !
Image du net !
Préambule:
Ne pas faire de bêtises quand on demeure à Cambrai relève de l’inconséquence totale et devrait être puni par les instances locales.
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La cambrésienne,
J’ai connu une cambrésienne
Qui avait les reins bien cambrés
Elle avait tendance à chambrer
Les hommes plus que la moyenne.
Une drôle de paroissienne
Pas dans le genre à s’encombrer
De blabla avant de montrer
Franchement sa région pubienne.
Le tout sans tarification
Le plaisir étant dans l’action
D’ôter savamment sa chemise
En évitant de palabrer.
On peut bien faire des bêtises
Lorsque l’on est née à Cambrai !
Prolongement :
Je pourrais rendre un grand service
Aux pisse-froid aux complexés
Ma cambrésienne pourrait aller
Les réchauffer en self-service !
Je vais lui en toucher deux mots
Elle n’est pas indifférente
Sa désinvolture apparente
Cache un cœur d’or cerclé d’émaux !
Bien sûr ce n’est pas une sainte
Pas un seul poil de religion
Mais on peut faire avec passion
Le bien en pratiquant l’étreinte.
Terminaison :
Une histoire salée-sucrée
Comme j’aime à les raconter
Sans être par trop effronté :
Une tradition bien ancrée ! *
Le Rotpier
Image du net !
Le poème du jour salé et iodé à souhait : " Le homard et la langouste, " de ... Rotpier
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Images du net !
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Le homard et la langouste,
Un vieil homard très belliqueux
Tout couturé de cicatrices
Dues aux visées dominatrices
D’être le seul maître des lieux.
Il se battait avec tous ceux
Qui tentaient de monter en lice
Et ses pinces dévastatrices
Les coupaient carrément en deux.
Une langouste affriolante
Ne fut pas assez vigilante
Quand un jour il lui fit la cour.
Elle refusa ses avances
Un instant il fut pris de court
Puis il agit avec violence.
Continuation :
Il l’a viola brutalement
Elle essaya de se défendre
Mais la brute put la reprendre
Se démenant comme un dément.
Il s’éloigna en claudiquant
Pour ne pas se laisser surprendre
Par un policier en scaphandre :
La hantise des délinquants !
Il la croyait tout à fait morte
Et se cacha comme un cloporte
Mais tout juste avant de mourir
Elle put graver sur le sable
Avant son ultime soupir
Ces quelques lettres incroyables.
Épilogue :
Le vieux crabe fut retrouvé
Retrouvé et ébouillanté
Une justice à la mesure
Du crime de la vieille ordure !
On lança sa carcasse aux chiens
Qui la sucèrent et au matin
Ils étaient devenus féroces
Commettant des forfaits atroces !
De peur qu’ils n’aient choppé la rage
On les piqua un vrai carnage
Tout ça pour un odieux homard
Un véritable cauchemar.
Maigrir sans s'aigrir ! Régimes alimentaires: les grands gourous, d'Australie ou non, sont sur le pont … un pont d’or !
Cette petite satyre ( pour ne pas dire cette grosse ! ) a une douzaine d’années et je pense qu’elle a encore pris de la brioche. Moi, je ne suis pas concerné, 55 Kg pour 1,70, j’ai encore pas mal de marge et je me dis que j’ai de la chance.
.
Attention !
... Je balance du lourd !
Pratiquement tout le monde
se fait avoir avec les régimes !
… C’est alimentaire mon cher Watson !
Toutes les images proviennent du net !
.
La dictature des régimes,
Tu as le moral à zéro,
Ton IMC est hors limite !
Sergent Garcia plus que Zorro :
toujours un œil sur la marmite !
Tu ne rentres plus dans tes jeans,
plus Maïté que Marilyne !
Jour et nuit tu traînes ton spleen
tes kilos et ta gélatine !
Là, vous êtes le pain béni
des grands charlatans des régimes,
les rois de l’embrouillamini
ceux qui surfent sur les déprimes !
Difficile d’y échapper :
la dictature est bien en place !
Comment éviter d’être happés,
comment peut-on y faire face ?
Ils ont flairé le bon filon :
médecins et filous prospèrent !
Les premiers comme les seconds
possèdent le sens des affaires !
A coup de pub et de gros sous
et de promesses d’embellie,
ils deviennent des grands gourous
… pas seulement en Australie !
Cela commence par :
« Eh ! Tu te fais du bedon,
il faudrait penser au régime !
Laisse donc tomber les lardons :
ton profil n’est plus bellissime ! »
« Tu as les fesses en chamallow
et des bourrelés à la taille !
Pour ta ligne c’est Waterloo :
maintenant tous les mecs se taillent ! »
Et là ( pas Fitzgerald ! ) :
Que tu sois fille ou bien garçon,
tu te regardes dans la glace,
plus à poil qu’un colimaçon
et là, du coup, ton sang se glace !
Tu n’avais pas fait attention
à l’aiguille de la balance,
pas de grande révolution :
la graisse a beaucoup de patience !
Mais d’un coup ça te saute aux yeux :
tu as augmenté de volume !
Ton corps est beaucoup moins gracieux :
ta sveltesse est plus que posthume !
Joli durillon de comptoir,
poignées d’amour bien préhensibles !
Tu fais bien plier le plongeoir
… heureusement qu’il est flexible !
« Mais c’est terrible ! Oh ! Quelle horreur !
J’ai le moral qui se délite !
C’est sans la moindre ombre d’erreur
une attaque de cellulite ! »
Alors :
C’est la ruée sur le clavier :
« régime » tapé sur Google !
Il y a des liens par milliers
et ça devient très casse-gueule !
Le marché doit être juteux :
sur la place il y a du monde !
Vingt mille entrées … c’est fabuleux :
la recherche est plus des fécondes !
Les noms que l’on trouve en avant
sur cette interminable liste :
docteur Cohen, docteur Dukan,
deux des éminents spécialistes !
Si l’on remonte dans le temps
on en rencontre une flopée :
belle tribu de charlatans
chantant la même mélopée !
Judy Mazel, Herman Taller :
l’un joue les fruits, l’autre les graisses !
Ma pauvre sœur de quoi t’as l’air
… dès que c’est fini tu engraisses !
Soupe pour Marguerite Dambrot :
la soupe aux choux et pas une autre !
Du coté des grands cérébraux :
le yin, le yang, vous ferez vôtres !
Groupe sanguin pour d’Amato :
chaque groupe a sa nourriture !
Et là tu maigris aussitôt
… après c’est la déconfiture !
Pour Montignac, bien dissocier
les glucides et les lipides !
Vous voyez ce n’est pas sorcier :
il sera tout plat votre bide !
Tu peux choisir les Weigt Watchers
si tu aimes les assemblées,
mais ça te coûtera plus cher :
la somme peut être doublée !
Revenons-en aux deux premiers :
Dukan, Cohen qui sont en guerre :
passages d’armes coutumiers
qui n’étonnent vraiment plus guère !
Pour Dukan c’est sans discussion :
uniquement des protéines !
C’est bien la seule solution :
il le confirme et l’entérine !
Pour Cohen, très logiquement,
ça va vers l’hypocalorique :
et là tu la sautes vraiment,
tu tournes comme une bourrique !
Mais tous régimes confondus,
quand on regarde les sondages,
on sait que les kilos perdus
reviennent vite à l’abordage !
Plus de quatre vingt dix pour cent
des gens qui croyaient au miracle,
en ont été pour leur argent
encaissé par les grands oracles !
Moralité :
Il ne faut surtout pas rêver :
maigrir sans effort est un leurre !
Il faut accepter d’en baver
un minimum et pas qu’une heure !
Si tu veux perdre des kilos,
il faut te remuer les fesses !
N’écoute pas tous ces charlots
qui font grossir leurs tiroirs caisses !
En mangeant raisonnablement
et en faisant de l’exercice,
tu peux maigrir durablement
sans être taxé de jocrisse !
Pierre Dupuis