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Le blog-notes poétique et autre de Rotpier
Articles récents

Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier

24 Avril 2010 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Musiques et chansons que j'aime

 

 

 
 
 

Une fois par semaine,

je vous propose de partager les chansons

et les artistes que j’aime !

Clip vidéo et paroles

 

Cette fois-ci :

Michel Berger
« Seras-tu là »
 
 
 
 

Et quand nos regrets viendront danser
Autour de nous nous rendre fous
Seras-tu là ?

Pour nos souvenirs et nos amours
Inoubliables inconsolables
Seras-tu là ?

Pourras-tu suivre là ou je vais ?
Sauras-tu vivre le plus mauvais ?
La solitude le temps qui passe
Et l'habitude regardes-les
Nos ennemis dis-moi que oui
Dis-moi que oui

Quand nos secrets n'auront plus cours
Et quand les jours auront passé
Seras-tu là ?

Pour, pour nos soupirs sur le passé
Que l'on voulait que l'on rêvait
Seras-tu là ?
Le plus mauvais
La solitude le temps qui passe
Et l'habitude reqardes-les
Nos ennemis dis-moi que oui
Dis-moi que oui !
La la la la la la
Seras-tu là ?
Seras-tu là ?

 

  

Bon partage !

 

Rotpier

 

 

 

 

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Humour : les petites (ou les grosses !) conneries du jour de Rotpier

23 Avril 2010 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Humour

 

 
 
 

Je vous rappelle cette citation :

 

La plus perdue de toutes les journées est celle où l'on n'a pas ri.

 

Chamfort  (Maximes et pensées)

 

 

 

Image du net

 

J’ai souvent été mort de rire

et pourtant je suis encore là !

 

Rotpier

 

 

1ère Rotpierrerie :

 

Après de longues recherches, j’affirme que :

 Les Cyclopes n’avaient qu’un œil, mais six bouches !

Ce qui les rendaient experts en roulage de pelles, mais aussi, hélas, très gros fumeurs ! …………Si, c’est vrai !

 

Note de Pierre :

( dans quel Etna il est le Rotpier ! )

 

2ème  Rotpierrerie :

 

J’ai bien connu un mec qui avait une maîtrise d’arts appliqués. Les filles étaient toutes folles de lui et de ses cours particuliers !

Sa 1ère devise était : Qui aime bien, chatte y vient !

 

Il avait passé sa maîtrise à la Sorbonne, d’où le principe de sa 2ème devise : 

 Si tu la Sorbonne, c’est qu’elle peut encore servir !

 

C’était un sacré gaillard qui travaillait fort dard !

 

  

3ème  Rotpierrerie :

 

J’avais un choix de lecture à faire entre la philosophie de Géo Trouvetout et celle de Jéhovah. J’ai opté pour celle de Géo Trouvetout : c’est quand même quelque chose d’infiniment plus sérieux: j’en suis témoin !

 

 

Et pis c’est tout pour aujourd’hui !

 

Rotpier

 

 

 

 

 

 

 

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Judo et tatami ami d'Annie ! Le poème du jour : " Annie et le tatami, " de ... Rotpier

22 Avril 2010 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie - humour

 

 
 

" Pour le tatami,

bien caler Annie

fut un vrai cadeau ! " ...

 
 
 
Images du net
 
 

Annie et le tatami,

 

Son petit ami,

sur un tatami,

faisait du judo !

 

La petite Annie

- belle anatomie,

joli bas de dos ! -

 

… se dit :

 

« Moi, petite Annie

pourquoi donc ici

ferais-je rideau ? »

 

Et elle lui dit :

 

« Mon petit ami,

ce soir à minuit,

pas de gros dodo !

 

Nous venons ici

sur le tatami :

ce s’ ra rigolo ! »

 

Son petit ami

lui dit : « ma chérie,

quelle libido !

 

 

C’est juré promis,

ce soir à minuit,

ce sera bingo ! »

 

Le combat promis

ne fut pas remis

et il fut très chaud !

 

Pour le tatami,

bien caler Annie

fut un vrai cadeau !

 

En catimini :

un guili-guili

juste au bas du dos !

 

Le dos fut surpris,

pas du tout Annie

qui aima sitôt !

 

« Je te remercie

gentil tatami

pour ce beau cadeau !

 

Nous serons amis,

ami pour la vie

sans aucun accroc !

 

Tout petit ami

te sera soumis

sans aucun veto !

 

Et si tu dis oui,

il m’aura au lit

un mois de facto !

 

… Peut-être deux si

c’est un dégourdi

du petit oiseau !

 

 

                                     Rotpier

  

  

  

Retourement de situation !

  

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" Tenue de circonstance, " ... le poème du jour de ... Pierre

20 Avril 2010 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie - humour

 

 

 
 

" Un costume de couleur sombre

très élimé sur bien des bords " ...

 

 

 

Image du net

 

 

 

Tenue de circonstance,

 

Il avait des cheveux bien tristes

- de couleur noire, évidemment ! -

d’un noir corbeau plutôt sinistre

clairsemés par emplacements.

 

C’était un grand perfectionniste :

il s’employait activement

à cultiver son humanisme

chaque jour avec dévouement !

 

Un costume de couleur sombre

très élimé sur bien des bords

faisait qu’on l’oubliait dans l’ombre :

 

important pour un croque-mort !

Et aux pieds ce drôle de zèbre

arborait des pompes funèbres !

 

                                   Pierre Dupuis

 

 

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Sisyphe : La mythologie gréco-romaine revisitée et expliquée par … Rotpier !

19 Avril 2010 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Humour

 

 

  

  

La mythologie gréco-romaine revisitée et expliquée par … Rotpier !

 

 



Notons, comme disait Amélie,

que la Créte se trouve en bas et non en haut !

J'ai relevé cela: cocorico !

 

Préambule important dont tout lecteur nouveau doit bien s’imprégner pour appréhender correctement la suite.

 

 

1)   La mythologie gréco-romaine n’a rien à voir avec des salades débitées par Juliette : je l’affirme !

2)   Je vous fiche mon billet (d’ailleurs, il y en aura plusieurs et j’espère que vous n’allez pas vous en liasser !) qu’après m’avoir lu, vous serez bien plus à l’aise dans les soirées où vous aborderez les fabuleuses facettes de cette épique époque avec vos amis !

3)   Les explications que je donne ici sont de sources sûres : mon lointain ancêtre étant Achille. Achille était un bel héros (Deravel était son père) et les filles, très amoureuses de lui, lui demandaient toujours : « t’as long Achille ? » et lui, répondait immanquablement en se grattant le pied : « vérifie toi-même ! »

4)   Les dieux, demi-dieux et autres personnages étaient les mêmes chez les grec et les romains, mais ils s’appelaient différemment. Prenons pour exemple la déesse de l’amour et de la fécondité : elle s’appelait « Aphrodite » chez les grecs et « Vénus » chez les romains.

 

Ceci étant exposé, vous allez pouvoir suivre pas à pas la véritable histoire de ces temps fabuleux !

 

 
 

Aujourd’hui,

  

 

 

 

Image du net

 

 

 

Sisyphe

Hein ?... Sisyphe … ça tranche … non ?

 

Sisyphe, fils d'Eole, épousa la fille d'Atlas, Mérope Sontusées, l'une des Pléiades,  qui lui donna trois fils: Glaucos qui avait des os sordides, Ornytion et Sinon (l’inventeur de la formule : un Ricard Sinon rien !. si !)

LEGENDE

Sisyphe possédait un beau troupeau dans l'isthme de Corinthe où il y avait beaucoup de raisins. Non loin de lui vivait Autolycos, frère d’ Automobilos et fils de Chioné par hasard et de père inconnu dont le frère jumeau Philammon était né des œuvres d'Apollon, alors qu'Autolycos se disait fils d'Hermès, bref : un pataquès pas possible !

 Autolycos était passé maître dans l'art de voler, un peu moins que Madoff mais quand même, Hermès lui avait donné le pouvoir de métamorphoser toutes les bêtes qu'il volait. Ainsi et bien que Sisyphe eût remarqué que ses propres troupeaux diminuaient tous les jours, alors que ceux d'Autolycos augmentaient, il fut tout d'abord dans l'incapacité de l'accuser de vol. Un jour donc, il grava sous le sabot de ses animaux son monogramme qui pesait presque un kilo !
Cette nuit, Autolycos se servit en gazoil, comme à l'ordinaire, et, à l'aube, les empreintes de sabots sur la route fournirent à Sisyphe des preuves suffisamment concluantes pour convoquer les voisins et les prendre à témoin du vol. Il inspecta l'étable d'Autolycos, reconnut les animaux qui lui avaient été volés à leurs sabots gravés, et laissant aux témoins le soin de punir le voleur il fit le tour de la maison, y pénétra et devint l'amant de la fille d'Autolycos, Anticlée de démarrage ( elle démarrait au ¼ de tour rien qu’au doigt … et à l’œil en plus !) ce qui prouve qu’il n’avait pas pénétré que la maison !  Elle donna la vie à Ulysse, un type assez rugueux d'ailleurs  qui, avec un grand-père et un père si rusés et si habiles sut de qui tenir en toutes circonstances et quand on cire Constance, il faut bien la faire reluire !

Sisyphe fonda Ephyra des champs et Ephyra des villes, c’est cette dernière qui sera connue par la suite sous le nom de Corinthe, et la peupla d'hommes nés de champignons : leurs pères ayant choppé une schtouille d’enfer lors d’une partouze sur le mont de Vénus d’une vieille prostituée des bas fonds d’un cartier douteux en Lybie.

 
Après que Zeus eut enlevé Egine (il avait essayé d’enlever Régine, mais avait du renoncer à cause du poids !) son père le dieu-Fleuve Asopos vint à Corinthe pour essayer de la retrouver. Sisyphe savait fort bien ce qui était arrivé à Egine mais il ne consentit à parler qu'à la condition qu'Asopos donnât une source perpétuelle à la citadelle de Corinthe. Asopos acquiesça et fit jaillir la source Pirène d’où sortaient des sirènes non avares en pompiers. Sisyphe alors lui raconta tout ce qu'il savait.

 

PUNITION

Zeus qui avait échappé de justesse à la vengeance d'Asopos, donna l'ordre à son frère Hadès de mener Sisyphe au Tartare et de lui infliger un châtiment éternel pour avoir divulgué des secrets divins. Mais Sisyphe ne voulait pas se soumettre; usant d'une ruse, il convainquit Thanatos, le frère de Tétanos envoyé par Hadès d'essayer des chaîne pour voir comment elles fonctionnaient et aussitôt qu'il les eut au poignet il les boucla. Il faut bien dire qu’Hadès avait choisi le sujet le plus con pour cette mission !

Ainsi Thanatos fut prisonnier dans la maison de Sisyphe pour plusieurs jours; si bien qu’a la fin, Arès, arriva en toute hâte, le délivra et remit Sisyphe entre ses griffes. 
Sisyphe, cependant, avait encore un tour dans son sac. Avant de descendre au Tartare avec ses fines herbes, il recommanda à Mérope, sa femme de ne pas l'enterrer; et quand il arriva au palais d'Hadès, il alla droit à Perséphone ( celle qui paumait toujours ses portables ) et lui déclara, qu'étant sans sépulture, il n'avait aucun droit d'être là et qu'on aurait dû le laisser sur l'autre rive du Styx à poils ras, aussi proposa-t-il de revenir sur terre pour y remédier. Perséphone se laissa tromper et lui accorda ce qu'il demandait; mais Sisyphe, aussitôt qu'il se trouva à nouveau sous le soleil renia sa promesse. Et, finalement, il fallut faire appel à Hermès, montre au poignet, pour le ramener de force.

Il fut condamné à remonter inlassablement un énorme rocher qui redescedait sans fin d'une la montagne.

 

Voici, voilà ce que vous devez savoir sur Sisyphe pour ne pas passer pour un gland autour d’une table de discussion, surtout si elle est en chêne !

 

A la semaine prochaine pour la suite ... si vous le voulez bien … et les dieux aussi !

 Rotpier ........ à qui il ne reste qu'un tout petit rien de jeunesse comme disait Lucien !

 

 
 
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Rébus : Réponse pour le rébus de … Rotpier

19 Avril 2010 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Rébus

 

 

 

Réponse pour le rébus …  sur le billet « rébus » !

 

Bravo à ceux qui avaient trouvé !

Et pis c’est tout !

 

Rotpier

 

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Rébus : le petit arrêt rébus de … Rotpier !

18 Avril 2010 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Rébus

 

 

 
 
 

Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ? … Juste comme ça, pour se dégourdir un peu les neurones !

 

 

 

Petite aide au rébus (les champions s'en passeront !) : 

  

C'est une pensée profonde de ... Pierre

 

 

1ère ligne, 4ème image, en direct: " art "

2ème ligne, 1ère image: en direct : " gre ! "  ... dernière image, comme d'ab: la moitioé du truc de Titeuf !

3ème ligne, 3ème image: il ne faut pas prendre le court !

4ème ligne, 1ère image: ce que cela coûte !

 

 

Réponse :

 

Commencer à regretter les décisions que l'on a prises c'est commencer à se renier !

 

Je vous avais prevenu que c'était du sérieux !

 

  

Ça, c’est juste la signature !

 

 

 

 

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" Il est mort le soleil " de Nicoletta : Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier

17 Avril 2010 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Musiques et chansons que j'aime

 

 

 
 
 

Une fois par semaine,

je vous propose de partager les chansons

et les artistes que j’aime !

Clip vidéo et paroles

 

Cette fois-ci :

Nicoletta:
« Il est mort le soleil »
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Il est mort le soleil,

  

Il est mort,
Il est mort, le soleil
Quand tu m'as quittée
Il est mort, l'été
L'amour et le soleil,
C'est pareil.

Il est mort,
Il est mort, le soleil
Mais je suis la seule à porter le deuil
Et le jour ne franchit plus mon seuil.

Hier, on dormait sur le sable chaud
Hier pour nous il faisait beau
Il faisait beau même en hiver
C'était hier

Il est mort,
Il est mort, le soleil
L'ombre est sur ma vie,
Dans mon cœur, la pluie
Et mon âme s'habille de gris.

Hier, la couleur que j'aimais le mieux
C'était la couleur de tes yeux
C'était la couleur de la mer
C'était hier.

Il est mort,
Il est mort, le soleil
Quand tu m'as quittée
Il est mort, l'été
L'amour et le soleil,
C'est pareil,
Il est mort, le soleil.

 
 

Bon partage !

 

Rotpier

 

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" Triangle d’or, " : un poème de ... Pierre

16 Avril 2010 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie - humour

 

 

 
  
  
Attention au nuage volca ... nique
qui peut conduire vers le triangle des Bermudes !
 
 
 
Imae du net  
 
 

Triangle d’or,

 

C’était une authentique blonde,

pouvant sur le champ le prouver !

Silhouette des plus girondes

troublant et faisant saliver !

 

Absolument pas pudibonde :

conduite à faire disjoncter,

des paquets de gars à la ronde

qui ne rêvait que de monter !

 

Que de monter en altitude,

les instruments : grillés, foutus !

S’aventurer dans l’inconnu

 

de son triangle des Bermudes !

Un triangle tout ourlé d’or :

paradis pour petite mort !

 

 

                                 Pierre Dupuis

 

 

  

  

  

 

  

  

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" Derrière la vieille porte, " : le poème du jour de ... Pierre

15 Avril 2010 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

 

 
 
 

" Tout est resté figé,

tout est resté en place ! "

 

 
 
 
Photo de Jean-François Simon
 
 
 

Derrière la vieille porte,

 

Un loquet bricolé

un peu à la va-vite,

pas du tout fignolé :

une invite à visite !

 

Un peu comme un voleur

j’entrebâille la porte :

une vague lueur

que des ombres déportent

 

descend de tout en haut,

de l’antique verrière

dont les étroits carreaux

sont mangés par le lierre.

 

Une odeur de copeaux

un peu moisis domine,

la poussière au repos

agace les narines !

 

Un oiseau prend son vol

… deux … trois ! Je les dérange !

J’entends aussi au sol

des petits bruits étranges.

 

Et dans le clair-obscur,

là-bas, quelques yeux brillent !

Les toiles sur les murs

et les poutres fourmillent !

 

C’est un vrai paradis

pour légions d’araignées

rejoignant leurs abris

dans de larges saignées.

 

Dans ce vaste local,

des ombres se détachent :

des squelettes bancals

jouant à cache-cache !

 

L’éclairage manquant,

je retourne à la porte

et tire en grand l’ouvrant

que trois vieux gonds supportent.

 

Leur grincement râleur

me perce les oreilles :

l’huile, pour leur malheur,

a cessé ses merveilles !

 

Et … je découvre alors

que la vieille bâtisse

recèle un vrai trésor :

une antre d’ébéniste !

  

  

Image prise sur le net

 

  

Tout est resté figé,

tout est resté en place !

Un buffet étagé,

juste au milieu, rêvasse.

 

Il se sent estropié

sans sa belle rosace

qui gît là, à ses pieds,

et n’a jamais prit place !

 

 

Les grands squelettes noirs

ne sont que les machines

qui du matin au soir

sentaient bon la résine.

 

Une scie à ruban

dont la lame rouillée

entoure ses volants

qui semblent verrouillés.

 

Un gros tas de copeaux

sur la dégauchisseuse,

lui fait comme une peau

épaisse et granuleuse.

 

Le profil compliqué

du fer de la toupie

attend pour fabriquer

des profils en copie.

 

La mèche à mortaiser

semble toujours vaillante,

prête à réaliser

son action pénétrante !

 

Dans le fond l’établi,

de construction solide,

est encombré d’outils

semblants des plus valides !

 

Des valets, des rabots,

une grande varlope,

des gouges, des ciseaux,

une équerre cyclope.

 

Un compas d’épaisseur

et puis un autre à verges,

des tampons polisseurs

et une ardoise vierge.

 

Un pot de brou de noix

et de la cire en boite,

du vernis, un chinois

et aussi de la ouate.

 

De nombreux gabarits

aux formes travaillées,

de la toile émeri

dans des bandes taillée.

 

Des chiffons de coton

et d’autres en longue laine,

des pinceaux à poils longs :

au moins une dizaine !

 

Tout est resté figé,

tout est resté en place.

J’entends un bruit léger

et je fais volte-face !

 

Des cheveux en chignon

d’une blancheur parfaite,

un corsage en crépon,

pas du tout stupéfaite :

 

la vielle dame est là

et son pâle sourire :

« - Mon mari n’est plus là,

je voulais vous le dire.

 

Voilà vingt ans déjà

qu’il dort au cimetière,

mais rien n’a bougé là,

même pas la poussière.

 

Le vieux buffet attend

sagement sa rosace,

il attendra le temps

que je cède la place.

 

Peut-être bien qu’après,

un tout jeune ébéniste

tirera un long trait

sur ce silence triste ?

 

En repartant, Monsieur,

refermez bien la porte,

le loquet est très vieux

… à mon image en sorte. »

 

 

                                       Pierre Dupuis

  

  

 

 

 

 

 
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