Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
Une fois par semaine,
je vous propose de partager les chansons
et les artistes que j’aime !
Clip vidéo et paroles
Cette fois-ci :
Et quand nos regrets viendront danser
Autour de nous nous rendre fous
Seras-tu là ?
Pour nos souvenirs et nos amours
Inoubliables inconsolables
Seras-tu là ?
Pourras-tu suivre là ou je vais ?
Sauras-tu vivre le plus mauvais ?
La solitude le temps qui passe
Et l'habitude regardes-les
Nos ennemis dis-moi que oui
Dis-moi que oui
Quand nos secrets n'auront plus cours
Et quand les jours auront passé
Seras-tu là ?
Pour, pour nos soupirs sur le passé
Que l'on voulait que l'on rêvait
Seras-tu là ?
Le plus mauvais
La solitude le temps qui passe
Et l'habitude reqardes-les
Nos ennemis dis-moi que oui
Dis-moi que oui !
La la la la la la
Seras-tu là ?
Seras-tu là ?
Bon partage !
Rotpier
Humour : les petites (ou les grosses !) conneries du jour de Rotpier
Je vous rappelle cette citation :
La plus perdue de toutes les journées est celle où l'on n'a pas ri.
Chamfort (Maximes et pensées)
Image du net
J’ai souvent été mort de rire
et pourtant je suis encore là !
Rotpier
1ère Rotpierrerie :
Après de longues recherches, j’affirme que :
Les Cyclopes n’avaient qu’un œil, mais six bouches !
Ce qui les rendaient experts en roulage de pelles, mais aussi, hélas, très gros fumeurs ! …………Si, c’est vrai !
Note de Pierre :
( dans quel Etna il est le Rotpier ! )
2ème Rotpierrerie :
J’ai bien connu un mec qui avait une maîtrise d’arts appliqués. Les filles étaient toutes folles de lui et de ses cours particuliers !
Sa 1ère devise était : Qui aime bien, chatte y vient !
Il avait passé sa maîtrise à la Sorbonne, d’où le principe de sa 2ème devise :
Si tu la Sorbonne, c’est qu’elle peut encore servir !
C’était un sacré gaillard qui travaillait fort dard !
3ème Rotpierrerie :
J’avais un choix de lecture à faire entre la philosophie de Géo Trouvetout et celle de Jéhovah. J’ai opté pour celle de Géo Trouvetout : c’est quand même quelque chose d’infiniment plus sérieux: j’en suis témoin !
Et pis c’est tout pour aujourd’hui !
Rotpier
Judo et tatami ami d'Annie ! Le poème du jour : " Annie et le tatami, " de ... Rotpier
" Pour le tatami,
bien caler Annie
fut un vrai cadeau ! " ...
Annie et le tatami,
Son petit ami,
sur un tatami,
faisait du judo !
La petite Annie
- belle anatomie,
joli bas de dos ! -
… se dit :
« Moi, petite Annie
pourquoi donc ici
ferais-je rideau ? »
Et elle lui dit :
« Mon petit ami,
ce soir à minuit,
pas de gros dodo !
Nous venons ici
sur le tatami :
ce s’ ra rigolo ! »
Son petit ami
lui dit : « ma chérie,
quelle libido !
C’est juré promis,
ce soir à minuit,
ce sera bingo ! »
Le combat promis
ne fut pas remis
et il fut très chaud !
Pour le tatami,
bien caler Annie
fut un vrai cadeau !
En catimini :
un guili-guili
juste au bas du dos !
Le dos fut surpris,
pas du tout Annie
qui aima sitôt !
« Je te remercie
gentil tatami
pour ce beau cadeau !
Nous serons amis,
ami pour la vie
sans aucun accroc !
Tout petit ami
te sera soumis
sans aucun veto !
Et si tu dis oui,
il m’aura au lit
un mois de facto !
… Peut-être deux si
c’est un dégourdi
du petit oiseau !
Rotpier
Retourement de situation !
" Tenue de circonstance, " ... le poème du jour de ... Pierre
" Un costume de couleur sombre
très élimé sur bien des bords " ...
Image du net
Tenue de circonstance,
Il avait des cheveux bien tristes
- de couleur noire, évidemment ! -
d’un noir corbeau plutôt sinistre
clairsemés par emplacements.
C’était un grand perfectionniste :
il s’employait activement
à cultiver son humanisme
chaque jour avec dévouement !
Un costume de couleur sombre
très élimé sur bien des bords
faisait qu’on l’oubliait dans l’ombre :
important pour un croque-mort !
Et aux pieds ce drôle de zèbre
arborait des pompes funèbres !
Pierre Dupuis
Sisyphe : La mythologie gréco-romaine revisitée et expliquée par … Rotpier !
La mythologie gréco-romaine revisitée et expliquée par … Rotpier !
Notons, comme disait Amélie,
que la Créte se trouve en bas et non en haut !
J'ai relevé cela: cocorico !
Préambule important dont tout lecteur nouveau doit bien s’imprégner pour appréhender correctement la suite.
1) La mythologie gréco-romaine n’a rien à voir avec des salades débitées par Juliette : je l’affirme !
2) Je vous fiche mon billet (d’ailleurs, il y en aura plusieurs et j’espère que vous n’allez pas vous en liasser !) qu’après m’avoir lu, vous serez bien plus à l’aise dans les soirées où vous aborderez les fabuleuses facettes de cette épique époque avec vos amis !
3) Les explications que je donne ici sont de sources sûres : mon lointain ancêtre étant Achille. Achille était un bel héros (Deravel était son père) et les filles, très amoureuses de lui, lui demandaient toujours : « t’as long Achille ? » et lui, répondait immanquablement en se grattant le pied : « vérifie toi-même ! »
4) Les dieux, demi-dieux et autres personnages étaient les mêmes chez les grec et les romains, mais ils s’appelaient différemment. Prenons pour exemple la déesse de l’amour et de la fécondité : elle s’appelait « Aphrodite » chez les grecs et « Vénus » chez les romains.
Ceci étant exposé, vous allez pouvoir suivre pas à pas la véritable histoire de ces temps fabuleux !
Aujourd’hui,
Image du net
Sisyphe
Hein ?... Sisyphe … ça tranche … non ?
Sisyphe, fils d'Eole, épousa la fille d'Atlas, Mérope Sontusées, l'une des Pléiades, qui lui donna trois fils: Glaucos qui avait des os sordides, Ornytion et Sinon (l’inventeur de la formule : un Ricard Sinon rien !. si !)
LEGENDE
Sisyphe possédait un beau troupeau dans l'isthme de Corinthe où il y avait beaucoup de raisins. Non loin de lui vivait Autolycos, frère d’ Automobilos et fils de Chioné par hasard et de père inconnu dont le frère jumeau Philammon était né des œuvres d'Apollon, alors qu'Autolycos se disait fils d'Hermès, bref : un pataquès pas possible !
Autolycos était passé maître dans l'art de voler, un peu moins que Madoff mais quand même, Hermès lui avait donné le pouvoir de métamorphoser toutes les bêtes qu'il volait. Ainsi et bien que Sisyphe eût remarqué que ses propres troupeaux diminuaient tous les jours, alors que ceux d'Autolycos augmentaient, il fut tout d'abord dans l'incapacité de l'accuser de vol. Un jour donc, il grava sous le sabot de ses animaux son monogramme qui pesait presque un kilo !
Cette nuit, Autolycos se servit en gazoil, comme à l'ordinaire, et, à l'aube, les empreintes de sabots sur la route fournirent à Sisyphe des preuves suffisamment concluantes pour convoquer les voisins et les prendre à témoin du vol. Il inspecta l'étable d'Autolycos, reconnut les animaux qui lui avaient été volés à leurs sabots gravés, et laissant aux témoins le soin de punir le voleur il fit le tour de la maison, y pénétra et devint l'amant de la fille d'Autolycos, Anticlée de démarrage ( elle démarrait au ¼ de tour rien qu’au doigt … et à l’œil en plus !) ce qui prouve qu’il n’avait pas pénétré que la maison ! Elle donna la vie à Ulysse, un type assez rugueux d'ailleurs qui, avec un grand-père et un père si rusés et si habiles sut de qui tenir en toutes circonstances et quand on cire Constance, il faut bien la faire reluire !
Sisyphe fonda Ephyra des champs et Ephyra des villes, c’est cette dernière qui sera connue par la suite sous le nom de Corinthe, et la peupla d'hommes nés de champignons : leurs pères ayant choppé une schtouille d’enfer lors d’une partouze sur le mont de Vénus d’une vieille prostituée des bas fonds d’un cartier douteux en Lybie.
Après que Zeus eut enlevé Egine (il avait essayé d’enlever Régine, mais avait du renoncer à cause du poids !) son père le dieu-Fleuve Asopos vint à Corinthe pour essayer de la retrouver. Sisyphe savait fort bien ce qui était arrivé à Egine mais il ne consentit à parler qu'à la condition qu'Asopos donnât une source perpétuelle à la citadelle de Corinthe. Asopos acquiesça et fit jaillir la source Pirène d’où sortaient des sirènes non avares en pompiers. Sisyphe alors lui raconta tout ce qu'il savait.
PUNITION
Zeus qui avait échappé de justesse à la vengeance d'Asopos, donna l'ordre à son frère Hadès de mener Sisyphe au Tartare et de lui infliger un châtiment éternel pour avoir divulgué des secrets divins. Mais Sisyphe ne voulait pas se soumettre; usant d'une ruse, il convainquit Thanatos, le frère de Tétanos envoyé par Hadès d'essayer des chaîne pour voir comment elles fonctionnaient et aussitôt qu'il les eut au poignet il les boucla. Il faut bien dire qu’Hadès avait choisi le sujet le plus con pour cette mission !
Ainsi Thanatos fut prisonnier dans la maison de Sisyphe pour plusieurs jours; si bien qu’a la fin, Arès, arriva en toute hâte, le délivra et remit Sisyphe entre ses griffes.
Sisyphe, cependant, avait encore un tour dans son sac. Avant de descendre au Tartare avec ses fines herbes, il recommanda à Mérope, sa femme de ne pas l'enterrer; et quand il arriva au palais d'Hadès, il alla droit à Perséphone ( celle qui paumait toujours ses portables ) et lui déclara, qu'étant sans sépulture, il n'avait aucun droit d'être là et qu'on aurait dû le laisser sur l'autre rive du Styx à poils ras, aussi proposa-t-il de revenir sur terre pour y remédier. Perséphone se laissa tromper et lui accorda ce qu'il demandait; mais Sisyphe, aussitôt qu'il se trouva à nouveau sous le soleil renia sa promesse. Et, finalement, il fallut faire appel à Hermès, montre au poignet, pour le ramener de force.
Il fut condamné à remonter inlassablement un énorme rocher qui redescedait sans fin d'une la montagne.
Voici, voilà ce que vous devez savoir sur Sisyphe pour ne pas passer pour un gland autour d’une table de discussion, surtout si elle est en chêne !
A la semaine prochaine pour la suite ... si vous le voulez bien … et les dieux aussi !
Rotpier ........ à qui il ne reste qu'un tout petit rien de jeunesse comme disait Lucien !
Rébus : Réponse pour le rébus de … Rotpier
Réponse pour le rébus … sur le billet « rébus » !
Bravo à ceux qui avaient trouvé !
Et pis c’est tout !
Rotpier
Rébus : le petit arrêt rébus de … Rotpier !
Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ? … Juste comme ça, pour se dégourdir un peu les neurones !
Petite aide au rébus (les champions s'en passeront !) :
C'est une pensée profonde de ... Pierre
1ère ligne, 4ème image, en direct: " art "
2ème ligne, 1ère image: en direct : " gre ! " ... dernière image, comme d'ab: la moitioé du truc de Titeuf !
3ème ligne, 3ème image: il ne faut pas prendre le court !
4ème ligne, 1ère image: ce que cela coûte !
Réponse :
Commencer à regretter les décisions que l'on a prises c'est commencer à se renier !
Je vous avais prevenu que c'était du sérieux !
Ça, c’est juste la signature !
" Il est mort le soleil " de Nicoletta : Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
Une fois par semaine,
je vous propose de partager les chansons
et les artistes que j’aime !
Clip vidéo et paroles
Cette fois-ci :
Il est mort,
Il est mort, le soleil
Quand tu m'as quittée
Il est mort, l'été
L'amour et le soleil,
C'est pareil.
Il est mort,
Il est mort, le soleil
Mais je suis la seule à porter le deuil
Et le jour ne franchit plus mon seuil.
Hier, on dormait sur le sable chaud
Hier pour nous il faisait beau
Il faisait beau même en hiver
C'était hier
Il est mort,
Il est mort, le soleil
L'ombre est sur ma vie,
Dans mon cœur, la pluie
Et mon âme s'habille de gris.
Hier, la couleur que j'aimais le mieux
C'était la couleur de tes yeux
C'était la couleur de la mer
C'était hier.
Il est mort,
Il est mort, le soleil
Quand tu m'as quittée
Il est mort, l'été
L'amour et le soleil,
C'est pareil,
Il est mort, le soleil.
Bon partage !
Rotpier
" Triangle d’or, " : un poème de ... Pierre
Triangle d’or,
C’était une authentique blonde,
pouvant sur le champ le prouver !
Silhouette des plus girondes
troublant et faisant saliver !
Absolument pas pudibonde :
conduite à faire disjoncter,
des paquets de gars à la ronde
qui ne rêvait que de monter !
Que de monter en altitude,
les instruments : grillés, foutus !
S’aventurer dans l’inconnu
de son triangle des Bermudes !
Un triangle tout ourlé d’or :
paradis pour petite mort !
Pierre Dupuis
" Derrière la vieille porte, " : le poème du jour de ... Pierre
" Tout est resté figé,
tout est resté en place ! "
Derrière la vieille porte,
Un loquet bricolé
un peu à la va-vite,
pas du tout fignolé :
une invite à visite !
Un peu comme un voleur
j’entrebâille la porte :
une vague lueur
que des ombres déportent
descend de tout en haut,
de l’antique verrière
dont les étroits carreaux
sont mangés par le lierre.
Une odeur de copeaux
un peu moisis domine,
la poussière au repos
agace les narines !
Un oiseau prend son vol
… deux … trois ! Je les dérange !
J’entends aussi au sol
des petits bruits étranges.
Et dans le clair-obscur,
là-bas, quelques yeux brillent !
Les toiles sur les murs
et les poutres fourmillent !
C’est un vrai paradis
pour légions d’araignées
rejoignant leurs abris
dans de larges saignées.
Dans ce vaste local,
des ombres se détachent :
des squelettes bancals
jouant à cache-cache !
L’éclairage manquant,
je retourne à la porte
et tire en grand l’ouvrant
que trois vieux gonds supportent.
Leur grincement râleur
me perce les oreilles :
l’huile, pour leur malheur,
a cessé ses merveilles !
Et … je découvre alors
que la vieille bâtisse
recèle un vrai trésor :
une antre d’ébéniste !
Image prise sur le net
Tout est resté figé,
tout est resté en place !
Un buffet étagé,
juste au milieu, rêvasse.
Il se sent estropié
sans sa belle rosace
qui gît là, à ses pieds,
et n’a jamais prit place !
Les grands squelettes noirs
ne sont que les machines
qui du matin au soir
sentaient bon la résine.
Une scie à ruban
dont la lame rouillée
entoure ses volants
qui semblent verrouillés.
Un gros tas de copeaux
sur la dégauchisseuse,
lui fait comme une peau
épaisse et granuleuse.
Le profil compliqué
du fer de la toupie
attend pour fabriquer
des profils en copie.
La mèche à mortaiser
semble toujours vaillante,
prête à réaliser
son action pénétrante !
Dans le fond l’établi,
de construction solide,
est encombré d’outils
semblants des plus valides !
Des valets, des rabots,
une grande varlope,
des gouges, des ciseaux,
une équerre cyclope.
Un compas d’épaisseur
et puis un autre à verges,
des tampons polisseurs
et une ardoise vierge.
Un pot de brou de noix
et de la cire en boite,
du vernis, un chinois
et aussi de la ouate.
De nombreux gabarits
aux formes travaillées,
de la toile émeri
dans des bandes taillée.
Des chiffons de coton
et d’autres en longue laine,
des pinceaux à poils longs :
au moins une dizaine !
Tout est resté figé,
tout est resté en place.
J’entends un bruit léger
et je fais volte-face !
Des cheveux en chignon
d’une blancheur parfaite,
un corsage en crépon,
pas du tout stupéfaite :
la vielle dame est là
et son pâle sourire :
« - Mon mari n’est plus là,
je voulais vous le dire.
Voilà vingt ans déjà
qu’il dort au cimetière,
mais rien n’a bougé là,
même pas la poussière.
Le vieux buffet attend
sagement sa rosace,
il attendra le temps
que je cède la place.
Peut-être bien qu’après,
un tout jeune ébéniste
tirera un long trait
sur ce silence triste ?
En repartant, Monsieur,
refermez bien la porte,
le loquet est très vieux
… à mon image en sorte. »
Pierre Dupuis