musiques et chansons que j'aime
Michel Sardou : « Le surveillant général » ... Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
« Le surveillant général »
« Michel Sardou »
… On aime ou l’on n’aime pas Sardou, mais
il ne laisse jamais indifférent …
Le Surveillant Général,
En ce temps-là
Monsieur le surveillant des classes secondaires
Etait un peu efféminé
En ce temps-là
Je lisais " Le Grand Meaulnes"
Et après les lumières
Je me faisais plaisir
Je me faisais dormir
Je m'inventais un monde
Rempli de femmes aux cheveux roux
J'ai dit de femmes pas de jeunes filles
Cette année-là
Je n'oublierai jamais le regard de vipère
Que m'avait lancé ce vieux rat
Cette année-là
J'avais posé les yeux sur la croupe incendiaire
De ma professeur de droit
Elle avait mis le feu en moi
J'avais avalé la lumière
J'aurais aimé la terre entière
Seulement les femmes pas les jeunes filles
Pauvre de moi
Monsieur le surveillant des classes secondaires
Passait ses nuits à espionner
Pauvre de moi
Du couloir des secondes au dortoir des premières
Comment les jeunes étaient couchés
Bien sur le dos les bras croisés
Sur la couverture de laine
Des fois qu'on aurait des idées
Pauvre taré pauvre Chimène
C'est pourtant là
Que durant des années j'ai rêvé d'adultère
Que je n'ai jamais consommé
Et que chaque nuit je tiens dans mes bras
Une femme trop fière
Qui se refuse à me donner
Un peu plus que le nécessaire
Parce que j'hésite à la défaire
De son carcan de préjugés
Parce que je n'ai pas la manière
J'ai presque envie de lui confier
Qu'en ce temps là
J'avais un surveillant des classes secondaires
Mais ça la ferait rigoler
Bon partage !
Rotpier
Serge Lama : " Je suis malade " ... Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
Une fois par semaine,
je vous propose de partager les chansons
et les artistes que j’aime !
Clip vidéo et paroles
Serge Lama :
« Je suis malade »
Un grand texte ...
« Je suis malade »
Je ne rêve plus je ne fume plus
Je n’ai même plus d’histoire
Je suis sale sans toi je suis laid sans toi
Je suis comme un orphelin dans un dortoir
Je n’ai plus envie de vivre ma vie
Ma vie cesse quand tu pars
Je n’ai plus de vie et même mon lit
Se transforme en quai de gare
Quand tu t’en vas
Je suis malade complètement malade
Comme quand ma mère sortait le soir
Et qu’elle me laissait seul avec mon désespoir
Je suis malade parfaitement malade
T’arrives on ne sait jamais quand
Tu repars on ne sait jamais où
Et ça va faire bientôt deux ans
Que tu t’en fous
Comme à un rocher comme à un péché
Je suis accroché à toi
Je suis fatigué je suis épuisé
De faire semblant d’être heureux quand ils sont là
Je bois toutes les nuits mais tous les whiskies
Pour moi ont le même goût
Et tous les bateaux portent ton drapeau
Je ne sais plus où aller tu es partout
Je suis malade complètement malade
Je verse mon sang dans ton corps
Et je suis comme un oiseau mort quand toi tu dors
Je suis malade parfaitement malade
Tu m’as privé de tous mes chants
Tu m’as vidé de tous mes mots
Pourtant moi j’avais du talent avant ta peau
Cet amour me tue, si ça continue
Je crèverai seul avec moi
Près de ma radio comme un gosse idiot
Écoutant ma propre voix qui chantera :
Je suis malade complètement malade
Comme quand ma mère sortait le soir
Et qu’elle me laissait seul avec mon désespoir
Je suis malade c’est ça je suis malade
Tu m’as privé de tous mes chants
Tu m’as vidé de tous mes mots
Et j’ai le cœur complètement malade
Cerné de barricades t’entends je suis malade
Paroles: Serge Lama
Musique : Alice Dona
Bon partage !
Rotpier
Michel Sardou : « Vladimir Ilitch » ... ... Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
Une fois par semaine,
je vous propose de partager les chansons
et les artistes que j’aime !
Clip vidéo et paroles
Vladimir Ilitch
Les femmes sont en colère aux portes des moulins
Des bords de la Volga au delta du Niémen
Le temps s'est écoulé il a passé pour rien
Puisqu'aucun dieu du ciel ne s'intéresse à nous
Lénine relève-toi, ils sont devenus fous
Toi qui a voyagé dans un wagon plombé
Quand tu vois le Saint-Père ton cousin de Pologne
Bénir tous ses fidèles dans son auto blindée
En voyant les tiroirs de la bureaucratie
Remplis de tous ces noms de gens qu'on emprisonne
Ou qu'on envoie mourir aux confins du pays
Combien d'années faut-il pour gagner quatre sous
Quand on connaît le prix qu'on met dans une bombe
Lénine relève-toi ils sont devenus fous
Dans quelle nuit, au fond de quel brouillard
Rien n'a changé, les damnés de la Terre
N'ont pas trouvé la sortie de l'Enfer
Tu dois tomber de haut dans ton éternité
Devant tous ces vieillards en superbe uniformes
Et ces maisons du peuple, dans des quartiers privés
Viens nous parler encore en plein cœur de Moscou
Et répands la nouvelle à travers la planète
Amis du genre humain, ils sont devenus fous
Bon partage !
Rotpier
Georges Moustaki : "Le métèque" ... Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
Cette fois-ci :
Georges Moustaki
« Le métèque »
... Avec la tête de l'emploi en prime !
Le métèque
Avec ma gueule de métèque
De Juif errant, de pâtre grec
Et mes cheveux aux quatre vents
Avec mes yeux tout délavés
Qui me donnent l´air de rêver
Moi qui ne rêve plus souvent
Avec mes mains de maraudeur
De musicien et de rôdeur
Qui ont pillé tant de jardins
Avec ma bouche qui a bu
Qui a embrassé et mordu
Sans jamais assouvir sa faim
Avec ma gueule de métèque
De Juif errant, de pâtre grec
De voleur et de vagabond
Avec ma peau qui s´est frottée
Au soleil de tous les étés
Et tout ce qui portait jupon
Avec mon cœur qui a su faire
Souffrir autant qu´il a souffert
Sans pour cela faire d´histoires
Avec mon âme qui n´a plus
La moindre chance de salut
Pour éviter le purgatoire
Avec ma gueule de métèque
De Juif errant, de pâtre grec
Et mes cheveux aux quatre vents
Je viendrai, ma douce captive
Mon âme sœur, ma source vive
Je viendrai boire tes vingt ans
Et je serai prince de sang
Rêveur ou bien adolescent
Comme il te plaira de choisir
Et nous ferons de chaque jour
Toute une éternité d´amour
Que nous vivrons à en mourir
Et nous ferons de chaque jour
Toute une éternité d´amour
Que nous vivrons à en mourir
Bon partage !
Rotpier
" Barbara " de Jacques Prévert, chanté par Yves Montant : Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
Une fois par semaine,
je vous propose de partager les chansons
et les artistes que j’aime !
Clip vidéo et paroles
Cette fois-ci :
Barbara
Rappelle-toi Barbara
Il pleuvait sans cesse sur Brest ce jour-là
Et tu marchais souriante
Épanouie ravie ruisselante
Sous la pluie
Rappelle-toi Barbara
Il pleuvait sans cesse sur Brest
Et je t'ai croisée rue de Siam
Tu souriais
Et moi je souriais de même
Rappelle-toi Barbara
Toi que je ne connaissais pas
Toi qui ne me connaissais pas
Rappelle-toi
Rappelle-toi quand même ce jour-là
N'oublie pas
Un homme sous un porche s'abritait
Et il a crié ton nom
Barbara
Et tu as couru vers lui sous la pluie
Ruisselante ravie épanouie
Et tu t'es jetée dans ses bras
Rappelle-toi cela Barbara
Et ne m'en veux pas si je te tutoie
Je dis tu à tous ceux que j'aime
Même si je ne les ai vus qu'une seule fois
Je dis tu à tous ceux qui s'aiment
Même si je ne les connais pas
Rappelle-toi Barbara
N'oublie pas
Cette pluie sur la mer
Sur ton visage heureux
Sur cette ville heureuse
Cette pluie sur la mer
Sur l'arsenal
Sur le bateau d'Ouessant
Oh Barbara
Quelle connerie la guerre
Qu'es-tu devenue maintenant
Sous cette pluie de fer
De feu d'acier de sang
Et celui qui te serrait dans ses bras
Amoureusement
Est-il mort disparu ou bien encore vivant
Oh Barbara
Il pleut sans cesse sur Brest
Comme il pleuvait avant
Mais ce n'est plus pareil et tout est abîmé
C'est une pluie de deuil terrible et désolée
Ce n'est même plus l'orage
De fer d'acier de sang
Tout simplement des nuages
Qui crèvent comme des chiens
Des chiens qui disparaissent
Au fil de l'eau sur Brest
Et vont pourrir au loin
Au loin très loin de Brest
Dont il ne reste rien
Bon partage !
Rotpier
Mouloudji : "Mon pot' le gitan " ... Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
« Mouloudji »
« Mon pot’ le gitan »
Allez, je vous propose une petite
balade en roulotte …
Mon Pot' Le Gitan
Mon Pot' Le Gitan c'est un gars curieux
Une gueule toute noir, des carreaux tout bleus
Y reste des heures sans dire un seul mot
Assis près du poêle au fond du bistrot
C'gars-là une roulotte s'promène dans sa tête
Et quand elle voyage jamais ne s'arrête
Des tas d'paysages sortent de ses yeux
Mon Pot' Le Gitan c'est un gars curieux
Mon Pot' Le Gitan, c'est pas un marrant
Et dans notre bistrot personne le comprend
Comme tous ces gars-là il a sa guitare
Une guitare crasseuse qui vous colle le noir
Quand y s'met à jouer la vieille roulotte
Galope dans sa tête, les joueurs de belote
S'arrêtent et plus rien... on a mal en dedans
Mon Pot' Le Gitan c'est pas un marrant
Mon Pot' Le Gitan un jour est parti
Et Dieu seul sait où il ballade sa vie
Ce type là était un grand musicien
Ça j'en étais sûr, moi je l'sentais bien
Le tôlier m'a dit qu'on est venu l'chercher
Un grand music-hall voulait l'acheter
Mon Pot' Le Gitan il a refusé
Un haussement d'épaules et il s'est taillé
J'ai eu l'impression de perdre un ami
Et pourtant c'gars-là ne m'a jamais rien dit
Mais il m'a laissé un coin de sa roulotte
Et dans ma petite tête j'ai du rêve qui trotte
Sa drôle de musique en moi est restée
Quand je pense à lui, m'arrive de chanter
Toi sacré gitan qui sentait l'cafard
Au fond ta musique était pleine d'espoir.
Bon partage !
Rotpier
Alain Souchon : « Ames fifties » ... Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
« Alain Souchon »
« Ames fifties »
La remarque :
Une de son dernier album !
Il vieillit bien le Souchon !
Âme fifties
Un ballon qui s'ennuie
Sur la plage du Crotoy
Des gens qui rient
Ils ont un petit peu froid
Ces gens de Paris
Sur la plage du Crotoy
En face de St-Valery
Qui rendent fier
Dans les cabines de plage
Derrière
Âme fifties
André Verchuren
Les enfants soldats
Dans les montagnes algériennes
La Picardie est belle
Sur la route ravie
En Aronde plein ciel
Qui rentre à Paris
Âme fifties
Personne le ramasse
Quand il tombe par terre
Qu'est-ce que c'est dégueulasse
Au salon de l'auto sous le dos
Touche pas au grisbi, du con
Dans sa vedette Vendôme
Gabin bougon
Jeanne la fatale
File au festival à 200 à l'heure
Dans le train mistral
Y a un coiffeur
Âme fifties
Bernard, Marie-Claude
Gérard (âme fifties), Monique
Frégate Transfluide, Vedette Abeille
Patrick (âme fifties)
Peugeot 203
Monique, Alain, Françoise
4CV Renault (âme fifties)
Roger, Jacqueline (âme fifties)
Renée, Micheline
Viens sous la marquise
Dans un verre de gin fizz
Une légère brise
Bon partage !
Rotpier
Charles Aznavour : " Je bois " Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
« Charles Aznavour »
« Je bois »
La remarque :
Une cuvée … très acide !
Je bois
Je bois pour oublier mes années d´infortune
Et cette vie commune
Avec toi mais si seul
Je bois pour me donner l´illusion que j´existe
Puisque trop égoïste
Pour me péter la gueule
Et je lève mon verre à nos cœurs en faillite
Nos illusions détruites
A ma fuite en avant
Et je trinque à l´enfer qui dans mon foie s´impose
En bouquet de cirrhose
Que j´arrose en buvant
Je bois au jour le jour à tes fautes, à mes fautes
Au temps que côte à côte
Il nous faut vivre encore
Je bois à nos amours ambiguës, diaboliques
Souvent tragi-comiques
Nos silences de mort
A notre union ratées, mesquine et pitoyable
A ton corps insatiable
Roulant de lit en lit
A ce serment, prêté la main sur l´Evangile
A ton ventre stérile
Qui n´eut jamais de fruit
Je bois pour échapper à ma vie insipide
Je bois jusqu´au suicide
Le dégoût la torpeur
Je bois pour m´enivrer et vomir mes principes
Libérant de mes tripes
Ce que j´ai sur le cœur
Au bonheur avorté, à moi et mes complexes
A toi, tout feu, tout sexe
A tes nombreux amants
A ma peau boursouflée, striée de couperose
Et à la ménopause
Qui te guette au tournant
Je bois aux lois bénies de la vie conjugale
Qui de peur de scandale
Poussent à faire semblant
Je bois jusqu´à la lie aux étreintes sommaires
Aux putes exemplaires
Aux froids accouplements
Au meilleur de la vie qui par lambeaux nous quitte
A cette cellulite
Dont ton corps se rempare
Au devoir accompli comme deux automates
Aux ennuis de prostate
Que j´aurais tôt ou tard
Je bois à en crever et peu à peu j´en crève
Comme ont crevé mes rêves
Quand l´amour m´a trahi
Je bois à m´en damner le foie comme une éponge
Car le mal qui me ronge
Est le mal de l´oubli
Je m´enivre surtout pour mieux noyer ma peine
Et conjurer la haine
Dont nous sommes la proie
Et le bois comme un trou qu´est en tout point semblable
A celui que le diable
Te fait creuser pour moi
Je bois mon Dieu, je bois
Un peu par habitude
Beaucoup de solitude
Et pour t´oublier toi
Et pour t´emmerder toi
Je bois, je bois
Bon partage et ... à la votre !
Rotpier
Françoise Hardy: " La maison où j'ai grandi " ... Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
« Françoise Hardy »
« La maison où j’ai grandi »
… Un lointain souvenir …
La maison où j’ai grandi
Quand je me tourne vers mes souvenirs,
je revois la maison où j'ai grandi.
Il me revient des tas de choses:
je vois des roses dans un jardin.
Là où vivaient des arbres, maintenant
la ville est là,
et la maison, les fleurs que j'aimais tant,
n'existent plus.
Ils savaient rire, tous mes amis,
ils savaient si bien partager mes jeux,
mais tout doit finir pourtant dans la vie,
et j'ai dû partir, les larmes aux yeux.
Mes amis me demandaient "Pourquoi pleurer?"
et "Couvrir le monde vaut mieux que rester.
Tu trouveras toutes les choses qu'ici on ne voit pas,
toute une ville qui s'endort la nuit dans la lumière."
Quand j'ai quitté ce coin de mon enfance,
je savais déjà que j'y laissais mon cœur.
Tous mes amis, oui, enviaient ma chance,
mais moi, je pense encore à leur bonheur.,
à l'insouciance qui les faisait rire,
et il me semble que je m'entends leur dire:
"Je reviendrai un jour, un beau matin
parmi vos rires,
oui, je prendrai un jour le premier train
du souvenir."
La temps a passé et me revoilà
cherchant en vain la maison que j'aimais.
Où sont les pierres et où sont les roses,
toutes les choses auxquelles je tenais?
D'elles et de mes amis plus une trace,
d'autres gens, d'autres maisons ont volé leurs places.
Là où vivaient des arbres, maintenant
la ville est là,
et la maison , où est-elle, la maison
où j'ai grandi?
Je ne sais pas où est ma maison,
la maison où j'ai grandi.
Où est ma maison?
Qui sait où est ma maison?
Ma maison, où est ma maison?
Qui sait où est ma maison?
Bon partage !
Rotpier
Barbara : "Nantes" ... Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
Comme il pleut beaucoup en Normandie ...
.
Nantes
Il pleut sur Nantes, donne-moi la main
Le ciel de Nantes rend mon cœur chagrin
Un matin comme celui-là, il y a juste un an déjà
La ville avait ce teint blafard lorsque je sortis de la gare
Nantes m'était encore inconnue, je n'y étais jamais venue
Il avait fallu ce message pour que je fasse le voyage
"Madame soyez au rendez-vous, vingt-cinq rue de la Grange-au-Loup
Faites vite, il y a peu d'espoir, il a demandé à vous voir"
A l'heure de sa dernière heure, après bien des années d'errance
Il me revenait en plein cœur, son cri déchirait le silence
Depuis qu'il s'en était allé, longtemps je l'avais espéré
Ce vagabond, ce disparu, voilà qu'il m'était revenu
Vingt-cinq rue de la Grange-au-Loup, je m'en souviens du rendez-vous
Et j'ai gravé dans ma mémoire cette chambre au fond d'un couloir
Assis près d'une cheminée, j'ai vu quatre hommes se lever
La lumière était froide et blanche, ils portaient l'habit du dimanche
Je n'ai pas posé de questions à ces étranges compagnons
J'ai rien dit, mais à leurs regards, j'ai compris qu'il était trop tard
Pourtant j'étais au rendez-vous, vingt-cinq rue de la Grange-au-Loup
Mais il ne m'a jamais revue, il avait déjà disparu
Voilà, tu la connais l'histoire, il était revenu un soir
Et ce fut son dernier voyage, et ce fut son dernier rivage
Il voulait avant de mourir se réchauffer à mon sourire
Mais il mourut à la nuit même sans un adieu, sans un "je t'aime"
Au chemin qui longe la mer, couché dans le jardin des pierres
Je veux que tranquille il repose, je l'ai couché dessous les roses
Mon père, mon père
Il pleut sur Nantes et je me souviens
Le ciel de Nantes rend mon cœur chagrin