Le poème du jour « Chat va bien … hein ! » de … Rotpier
A Jean-François qui m’autorise à utiliser ses photos comme catalyseur poétique.
Ecrire ce poème (enfin … cette farce ) , Chat m’a botté !
Photo de Jean-François
Chat va bien … hein !
Oh ! Eh ! Ça va … hein !
J’ai très bien entendu !
Les :
« Regarde cet empoté ! »
« Marrant ce chat-pot ! »
« Chat alors ! Un chat sur le pot ! »
«- Il dépare la coupelle :
je trouve ce chat peu rond !
Tu crois que son cou pèle ?
- J’ sais pas … j’aime pas les chats pelés !
… les chats laids non plus !
… les chats lents pas plus ! »
Oh ! ça va bien, hein !
Lâchez-moi les coussins !
Ou alors, ma patte de velours
vous allez la goûter,
toutes griffes déployées
… en plein dans le nez !
Je sais, parfois, me faire chat-teigne !
Et je distribue des marrons et des beignes !
Je suis un chat de garde !
Et, prenez bien garde :
je pourrais aussi me moquer
… dans le genre :
« Vous avez une démarche très … chaloupée !
… vous ne seriez pas un peu de la jaquette ?
Un peu tapette?
… Sans souris … c’est sûr !
Ah ! Ah ! C’est dur, hein les blaireaux ?
Chat vous la coupe
un chat qui se poile sur votre dos !
Fini de faire les zozos !
Là, c’est moi qui rit !
Et … c’est vache un chat qui rit !
Voilà !
Bien charrié, bien servi !
Non mais !
Chat se termine comme chat !!!
Et pis ch’est tout,
Chalut !
Pierre Dupuis
Chiens et enfants : du pire au meilleur ! Le poème du jour «Attente » de … Rotpier
Chiens et enfants : du pire au meilleur !
Du pire …
Photo prise sur le net
Au meilleur !
Photo prise sur le net
Retenons le meilleur !
Attente,
Deux jours à rester là, sans boire ni manger,
coincé sous des amas de poutrelles tordues ;
deux jours à rester là, face à tous les dangers :
plus un son ne sortait de ses lèvres fendues.
L’enfant, gris de poussière, avait le souffle haché,
sa main ne tenait plus depuis longtemps la pierre
qu’il cognait au début sur un bout de plancher ;
plus une seule larme irriguait ses paupières.
Vaguement il sentait qu’on s’activait en haut,
c’était un bruit de fond, à peine perceptible,
un mélange confus de pics et de marteaux,
mais rien venant vers lui, rien qui lui fut audible.
Pourtant il devina, bien plus qu’il n’entendit,
un bruit particulier - qu’il reconnut très vite ! -
aussitôt dans sa tête une image grandit
effaçant d’un seul coup toute vision maudite !
Le bruit devint très net et l’image eut le son :
des jappements joyeux et les appels du maître !
Ils progressaient sans cesse, il en eut un frisson :
une larme coula, qui fut bien longue à naître !
L’espoir était en face - à deux fois presque rien ! -
et sans le voir encore, il en savait la forme :
il se voyait déjà serrer très fort ce chien
qu’il chérissait d’avance avec un cœur énorme !
Pierre Dupuis
Déjà publié
Rotpierreries en vrac !!! …Par Rotpier ! … Surprenant … non ?
Rotpierreries en vrac !!! …Par Rotpier ! … Surprenant … non ?
Nota : Ces Rotpierreries ne sont certainement que des verroteries : normal, je ne suis pas riche !
Le dicton du jour ( il pleut et il vente en Normandie ! )
Si, contre le vent, tu t’obstines à uriner, tu auras les chaussures mouillées !
Pour aujourd’hui :
Aujourd’hui,
faites comme Narcisse :
buvez un bon coup !
Pas de l’eau de la fontaine ni du puits … Hein !
Non ! …… De l’eau de vie !
Et … vous vous aimerez !
Vous deviendrez : Narcisse … hic !
Pour demain :
Vous serez toujours les Bienvenue
( Bienvenu aussi ! ) sur mon blog !
Quentin jour plus tard … aussi !
( ça, c’est pour après-demain ! )
Et pis c’est tout pour aujourd’hui !
Tiens, j’ vais aller m’ payer un p’ tit gorgeon moi … toutes ces bêtises m’ont donné soif d’un seul coup !
Rotpier
PS : Solution du rébus d’hier en sous ……. le rébus ! Attention à ne pas vous faire écraser !
Très difficile ( les illustrations ne sont pas très nettes !) je vous le concède !
Le petit arrêt rebus de … Rotpier !
Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ? … Juste comme ça, pour se dégourdir un peu les neurones !
Le rébus écolo du jour :
Petite aide : Le 4ème de la 2ème ligne et le 3ème de la 3ème ligne sont des " U ". Le 5ème de la 2ème ligne est un poisson: une lotte !
Le tout est un constat très positif !
Bon travail !
Rotpier
Très difficile ( les illustrations ne sont pas très nettes !) je vous le concède !
Solution :
Chouette ! S’écria la hulotte, le Hulot a fait du bon boulot pour la planète !
Nota : il parait que Madonna a eu, autrefois, un petite hulotte et qu’elle l’aurait jetée ! Encore de la pollution : ça, c’est pas beau !
Rotpier
Le poème jour : « Ultime ponton » de … Rotpier
A Jean-François qui m’autorise à utiliser ses photos comme catalyseur poétique.
Photo de Jean-François
Ultime ponton,
Il revenait ici … sans vraiment le vouloir.
Ici c’était chez lui … en tout cas … dans sa tête.
Quand ils étaient enfants, c’était leur isoloir,
leur paradis à eux … eux seuls … en tête à tête.
Il revenait ici,
dans le froid, dans le calme.
Un jour tout s’obscurcit
et on a mal à l’âme.
Une moitié s’en va
… une entité est morte.
Une moitié de soi
met la clé sous la porte.
Il revenait ici
… sans vraiment le vouloir.
Il revenait ici
… le bout de son couloir.
Un jour, probablement, il finirait ici.
Il y avait songé … il aimait cette idée.
Se détacher de tout … balancer ses soucis
… se balancer avec … une pierre encordée.
Voyage vers l’infini
… chemin au bout de sa nuit.
Oui … il reviendrait ici.
Pierre Dupuis
Le poème-chanson-délire du jour : « Ami J.F. » de … Rotpier
Que Jean-François me pardonne !
Photo de Jean-François .............. par ?
Ami J.F.,
Ami J.F., ami J.F.,
sort donc ton blair
et surtout ne le renferme pas !
Et sort aussi :
ton frontibus
ta bouchibus,
tes brazibus
et tout’ tes puces
Igloo, igloo, igloo, igloo, igloo, igloo,
Igloo, igloo, igloo, igloo, igloo, igloo,
Il est des nôtres
il est sortit d’ sa tente
comme les autres
mais il grogne
il a des fourmis tout plein sa trogne !
Igloo, igloo, igloo, igloo, igloo, igloo,
Igloo, igloo, igloo, igloo, igloo, igloo,
Demain matin
il aura des boutons plein le tarin !
Mais il s’en fout :
il est en vacances un point c’est tout !
Ami J.F., ami J.F.,
sort donc ton blair
et surtout ne le renferme pas !
Et la la la et la la la et la la la !
Et la la la !
Rotpier
Le poème du jour : « Ecrin de classe » de … Rotpier
Et si on s’en repayait un petit air ?
Poème déjà publié sur une photo de Jean-François
Photo de Jean-François
Ecrin de classe,
Tout contre bas
la contrebasse
fait « la,la,la ! »
et se prélasse !
L’archet malin
qui la chatouille
se fait gredin
avec papouilles !
De grands frissons,
de longues plaintes,
voilà le son
de la complainte !
Et bien au chaud,
elle ronronne,
moite berceau :
la place est bonne !
Tout contre bas
la contrebasse
fait « la,la,la ! »
et se prélasse !
Rêve …
J’aimerais bien
avoir ma place
en cet écrin
de grande classe !
Je voudrais …
Aux noirs souliers,
faire la nique,
prendre mon pied
… tout en musique !
Pierre Dupuis
Sarko et Cécilia, parodie de la chanson « Cécilia » de Joe Dassin par Rotpier
Ne plus regarder dans la même direction, c’est déjà se séparer.
Pierre
Parodie de la chanson « Cécilia »
de Joe Dassin.
Vous pouvez chanter … vous devez chanter !
Cécilia,
Cécilia, c’est vraiment trop dur
tu as tout cassé mon beau rêve !
Ô Cécilia, j’en ai pris un coup,
comme un gros bourr’- pif sur les lèvres !
Cécilia ça fait plus d’un an
que tu n’es plus du tout fidèle !
Ô Cécilia, les corn’ dans le vent
ça ne fait pas trop top modèle !
Tu es belle et j’ train’ ma gamelle
quand pour voyager j’ prends le ciel !
Et c’est pir’ quand certaines fois
les gens que je reçois te cherch’ derrièr’ moi !
Cécilia, c’est vraiment trop dur
tu as tout cassé mon beau rêve !
Ô Cécilia, j’en ai pris un coup,
comme un gros bourr’- pif sur les lèvres !
Tu es bell’ , tu n’ fais pas tes ans
mais tu te barres tout le temps !
Le temps passe et à la maison,
moi, je reste tout seul et je trouv’ le temps long !
Cécilia, c’est vraiment trop dur
tu as tout cassé mon beau rêve !
Ô Cécilia, j’en ai pris un coup,
comme un gros bourr’- pif sur les lèvres !
Rotpier
Le poème du jour : « Habit de brume » de … Rotpier
Préambule :
Les plus optimistes, à part quelques rares cas ou des inconscients totaux, ont eu (ou auront) dans leur vie une période sombre, voir noire. Je pense qu’il faut en passer par là pour pouvoir explorer toutes les facettes de la sensibilité de l’homme et de son esprit. On en sort, sinon plus fort, tout au moins plus complet dans sa vision de soi-même et des autres.
C’est cette réflexion que vous trouverez en exorde de certains de mes poèmes gris sale, voir noirs.
Photo prise sur le net
Habit de brume,
Je ne suis certain de rien,
mais je crois bien
que la brume de ce petit matin
m’irait comme satin.
Je veux dire en cela
qu’elle m’irait à merveille
si, en la revêtissant la veille,
on me retrouvait, enveloppé d’elle,
couché au bout de mon chemin.
Je serais seul,
immobile,
oublieux de tout,
de la vie, de ses mensonges, de ses tabous
et me reposerais sous l’humide linceul ;
seul
… seul et tranquille.
Oui ! … Décidément !
Je crois que cette brume m’irait bien !
Pierre Dupuis
Déjà publié
A nos paysans ( surtout les anciens ! ) : le poème du jour : « Terre et éthers » de … Rotpier
Préambule :
Un sonnet direz-vous ! Il s’est pris un coup sur la tête le Ropier !
Il est complètement sonné ! … Peut-être … peut-être pas.
De temps à autre, il est bon de se plier à nouveau aux contraintes d’un petit classique : cela ne peut pas faire de mal.
Et aujourd’hui, tout particulièrement, je vous mets groggy
si vous vous moquez !
Et pis c’est tout !
Pierre
Merci à Marie Bretagne de m’avoir permis d’utiliser cette photo comme déclencheur poétique
Photo de Marie Bretagne
Terre et éthers,
Sous les premiers rayons d’un soleil un peu pâle,
La terre s’étirait exhalant ses odeurs ;
Des relents très divers, mélange de fadeurs,
Dont je connaissais bien la note principale.
J’allais le nez au vent en extase intégrale,
Mon esprit distillait les profondes senteurs,
Alambic naturel et annonciateur,
il donna son verdict : vérité cérébrale !
La vapeur s’échappant sur le haut des sillons,
N’était autre, à coup sûr, qu’un vaste échantillon
Du liquide que l’homme égrainait goutte à goutte
Quand, travailleur des champs, il s’usait au labeur.
La force du poète est de bannir le doute :
il montait des sillons des éthers de sueurs.
Pierre Dupuis
Note pour les connaisseurs :
Pierre, philosophe pâle, qui ne changerait pas pour tout l’or du monde !
Et pis c’est tout !
Rotpier