Le poème du jour : " Conversation au coin du pieu, " de ... Rotpier
Conversation au coin du pieu,
- Salut toi !
Comment t’appelles-tu ?
- Je m’appelle Lican
- « Lican » quoi ?
- Lican tout court !
Et pis c’est tout !
- Ah ! bon ! Et … comment ça s’écrit ?
Épelle « Lican » pour voir !
- L, i, c, a, n ! ça te va comm’ ça ?
- Ouais … ouais, ouais ! N’empêche
… ta silhouette m’interpelle Lican !
… comment fais- tu quand tu pêches ?
- Regarde mon bec
…blanc-bec !
- Ah bah zut ! … Jamais vu ça !
C’est pas un bec que t’as
… c’est un godet d’ grue !
- Mais non ! Tu n’y connais rien !
Moi, je sais : j’ai une copine grue
et elle a de longues pattes
et un petit bec !
- D’accord, d’accord ! … toi, c’est l’inverse :
t’as des petites pattes et un grand bec !
… ça doit pas être facile, quand t’es avec ta grue
pour ... lui rouler des pelles Lican !
- Oh ! Il commence à m’échauffer les plumes
le p’tit mec !
Ça va finir par une sérieuse prise de bec !
- Bon, bon ! allez, c’est fini … je plaisantais !
Allez, on fait la paix !
N’empêche, on s’ les gèle ici !
… hein ? Hein qu’ ça pèle Lican ?
- Oh ! le p’tit mec,
je vais me l’ faire !
Je vais lui voler dans les plumes,
ça va l’ faire taire !
Je vais lui clouer l’ bec !
… Bon, allez, on va pas se fâcher ce soir,
il commence à se faire tard
… hein, mon canard !
Oh ! Là-haut !
Tu la fermes la lumière, oui ?
On s’ couche !
Allez, tout l’ monde au pieu,
demain, ça ira mieux !
Rotpier
( pas de grue …hein !)
Les pensées de Rotpier, aujourd’hui : la mort !
Préface ( et alors ! … j’ai bien le droit aussi …non ? )
Qu’est-ce qu’une idée neuve, brillante, extraordinaire ?
Ce n’est point, comme se le persuadent les ignorants, une pensée que personne n’a jamais eue, ni dû avoir.
C’est au contraire une pensée qui a du venir à toute le monde et que quelqu’un s’avise le premier d’exprimer.
Boileau ( préface des « Œuvres » )
Sans nous comparer à Boileau ( d’ailleurs, moi, j’en bois assez peu ! ) nous pouvons quand même émettre quelques pensées pour épancher ainsi nos vies !
Et pis c’est tout !
Rotpier
Les joyeuses pensées du jour sur … la mort !
1ère pensée :
L’idée même de la mort me laisse froid.
Prémices de l’accoutumance et sage anticipation ?
2ème pensée :
Un brave homme reposait sous son abri de marbre, encore tout étonné d’être mort.
3ème pensée :
N’attend de la mort aucun cadeau : elle fauche même les croque-morts !
Et pis c’est tout pour aujourd’hui ! A demain … peut- être !
Rotpier
Chiens et enfants, du meilleur au pire … Le poème du jour : « ils avaient grandi en même temps, » de … Rotpier
Préambule :
La race, berger allemand, est citée dans ce poème comme bien d’autres races auraient pu l’être et même certainement avec beaucoup plus de risque encourus.
Il n’y donc pas là, de stigmatisation de cette race, mais le risque existe et les dégâts sont souvent proportionnels à la taille du chien qui les provoque.
Ils avaient grandi en même temps,
Ils avaient grandi en même temps.
Lui, le petit garçon tant attendu,
et lui, le superbe berger allemand ;
les deux à quatre pattes … au tout début !
Une complicité de tous les instants !
Combien de fois était-il arrivé
au papa ou à la maman de trouver l’enfant
endormis contre le flanc du berger ?
Au début, un peu de méfiance pourtant,
au vu de la puissance de l’animal,
à la manière qu’il avait souvent
de déchiqueter des branches : phénoménal !
Mais tout se passait bien, alors, méfiance : adieu !
Rien ne venait troubler leur grande complicité,
leurs longues courses et tous leurs jeux !
On les laissait ensemble en toute tranquillité.
Pourtant, au bout de huit à neuf ans,
quelques signes étaient apparus
chez le chien, de courts instants d’énervement.
Pas souvent … mais quand même aperçus.
De rythmes biologiques bien différents,
les deux vieillissaient mais … - capital ! -
l’un passait de prime enfant à enfant,
l’autre de jeune à vieux ! … Fondamental !
Et puis un jour, un jour comme les autres, banal :
le drame ! Les hurlements ! La course folle et … le sang !
L’horrible vision ! L’horreur faite animal !
Et cet incroyable, ce monstrueux acharnement !
Impossible que ce soit le même chien !
Si doux, si calme, si rempli d’amitié
… surtout pour l’enfant ! Et puis … plus rien.
Le SAMU, les gendarmes et … l’espoir crucifié.
Pourtant … pourtant
… ils avaient grandi en même temps,
lui, le chien … lui, l’enfant.
Pierre Dupuis
Sectes : toujours d’actualité. Le poème du jour «Arnaque cosmique ou … Au-delà du Raël » de … Rotpier
Préambule :
Parce que je m’imagine parfaitement ce que je ressentirais si une secte venait à voler (à violer) la personnalité d’un de mes petits-enfants.
Mes trois fils et mes trois belles-filles sont, je le pense, hors de portée de ces organisations maléfiques et tentaculaires, basées sur la soif de pouvoir et le fric, avec pour porte d’entrée la faiblesse ou la crédulité des personnes …………….. mais, sait-on jamais !
Poème déjà publié, mais, actualité oblige, je vous le présente de nouveau : un petit vaccin de rappel en quelque sorte !
Pierre Dupuis
Photomontage de Pierre
Arnaque cosmique
ou … Au-delà du Raël
Elsa restait là … immobile,
presque fascinée par ce personnage habile
et fin tacticien.
Tout de blanc vêtu,
il vissait son regard pointu
dans le sien.
Sa propre mère l’avait convaincue de
« venir Voir ! »
Voir l’élu ! Le grand théoricien :
le fils d’une Terrienne et d’un extraterrestre :
Un dieu vivant … très, très intéressé par
… son ego, le fric et le sexe !
En arrière plan : une soucoupe !
Pour la mise en scène, il avait les moyens :
il ne crachait pas dans la soupe !
- Non ! Il ne crachait pas dans la soupe ! -
Sa mère, béate, le regard illuminé,
était subjuguée.
Autour du grand ordonnateur,
des personnages satellites se déplaçaient :
« Les apôtres du Maître ! »
Des méritants ? Pour lui, sûrement !
En réalité, des complices, des profiteurs !
Les profiteurs de cette belle arnaque
qui, s’appuyant sur la crédulité humaine,
organisaient des initiations orgiaques !
Des scènes qui n’avaient rien à envier
aux débauches romaines :
réjouissances émanant du même vivier !
Elsa réagit !
Son regard s’arracha de celui du gourou
et effectua un balayage panoramique :
le cliché enregistré déclancha son courroux !
Elle n’avait que dix-sept ans,
mais elle avait la chance
d’avoir le caractère bien trempé :
sûrement l’héritage des leçons de son père !
Instantanément, elle avait mesuré
les dangers de la clique :
un jugement sûr,
basé sur de solides repères.
Tournant le dos, elle s’en alla.
Le front plissé, elle pensait avec rage
aux irréparables ravages
que ces hommes pouvaient causer
à bien des filles de son âge !
Pierre Dupuis
Le dicton du jour et ceux des jours suivants … selon Rotpier !
Les dictons de la semaine … selon Rotpier !
Un petit jeu de mot, une petite bêtise ou …. une grosse,
un personnage caché ou bien toute autre chose : juste pour vous faire sourire ! Enfin, je l’espère !
Bonne fête à tous les saints de la semaine !
A la Saint Roméo,
les Juliette se montent aigu !
( Mais il y a des cas plus laids ! … Si ! )
Ou
A la Saint Roméo
si tu veux boire un coup
sans te fatiguer trop
met la bouteille plus basse !
A la Saint Nestor,
les filles s’arrachent le « Totor »
car Nestor, des burnes , a !
A la Sainte Honorine,
on crie « vive la marine »
mais on trouve Rocard gonflant !
A la Mi-carême,
si bouffer tu aimes,
tu vas avoir encore longtemps
… les dents !
En attendant, mon cousin,
souhaite leur fête aux Romain !
A la Saint Auguste,
le 29 février se déguste
une fois tous les quatre ans !
A la Saint Aubin,
sale ou pas sale mon cousin,
tous les ans
tu prends ton bain !
A la Saint Charles le bon,
n’étant pas téméraire,
le Rotpier tourne les talons :
et se fait la paire …
de quoi ? … Là, mystère !
Et pis c’est tout !
Rotpier
French cancans : la revue de presse du Rotpier !
French cancans : la revue de presse du Rotpier !
Avertissement :
Même si n’est pas tout à fait sûr, c’est quand même fortement probable.
Et si c’était tout à fait le contraire, j’aurais au moins eu le mérite de mettre le doigt dessus afin que vous y jetiez un œil !
Petites nouvelles du salon de l’agriculture :
Photo prise sur le net
Ambiance euphorique chez les céréaliers : ils ne se sont jamais fait autant de blé : 50% d’augmentation de bénef, ce n’est pas mal ! Et tout ça, en travaillant moins !
Ambiance toute autre et très morose du coté des éleveurs
( une ambiance de cochon quoi ! Quoique qu’il y en a de plus en plus de noirs : c’est Le Pen qui ne va pas être content !)
Ils n’arrivent plus à équilibrer leurs comptes vu que les céréales que les premiers leur vendent deviennent hors de prix ! Ils gagne moins en travaillant plus : bonjour l’ambiance entre les deux catégories !
Ambiance morose aussi chez la gente animale !
Les cochons grognent tout le temps et se demandent si tout ça, c’est du lard ou du cochon !
Quant aux vaches, elles sont tristes et elles pleurent : si Jacques Chirac, leur préféré, vient leur tâter la croupe, ce sera en temps de simple citoyen, ce qui est quand même beaucoup moins prestigieux !
Les animaux de basse-cour sont soulagés : le virus H5N1 leur à lâché les ergots ! Plus de grippe aviaire en vue !
Par contre, un peu plus haut, Rue Saint-Denis, les poules caquettent sec : elles en ont marrent de se faire bouffer le blé par les macs ! Elles envisagent de faire un mémoire et de l’envoyer par mèl au P.C. ! Si le PC. prend en compte leur dossier, elles envisagent de prendre leurs cartes !
C’est Marie- Georges qui va être contente: elle commençait à danser autour du buffet, les caisses était vides !
Et pis c’est tout pour aujourd’hui !
Rotpier
Les haïkus du jour … selon Rotpier
Avertissement aux nouveaux lecteurs :
Définition du haïku selon Rotpier (qui n’engage que lui !) :
Le haïku est un concentré de poésie obtenu par déshydratation du superflu. Pour peu que le lecteur verse dessus, une perle de paupière, une goutte de sueur ou encore la fraîcheur d’un éclat de rire, il déborde en tous sens.
Nota : Haïku se prononce en français : « aiku » sans liaison. Exemple :
dans l’expression « un haïku », on prononce « aiku » et non « naiku »
J’ai rarement le haïku triste.
J’ai souvent le haïku leste
mais je ne l’ai jamais pompeux !
On a, après tout, que le haïku qu’on peut,
c’est tout !
Les haïkus du jour : à Dieu ou à Diable ? Sûrement aux deux !
A contre courant
grenouille de bénitier
passant athée tard
Trottoir occupant
des filles belles et putes
damnaient les passants
Où mes haïkus vous ont-ils conduit ? … clic ! un petit commentaire !
Messieurs qu’on nomment grands et qui tournent dans la sphère Sarkosyenne ……….. parodie du « Déserteur » " L'interpellateur " par … Rotpier !
Préambule :
Cette parodie du « Déserteur » de Boris Vian
( Musique: Boris Vian & Harold Berg 1954 Voir et entendre l’air et les paroles sur le billet d’hier ) est un pamphlet plutôt sévère pour le Président Nicolas Sarkosy. Mais il l’est encore, plus pour les personnes de sa sphère rapprochée qui trouvent encore le moyen de l’excuser ou pire, de le soutenir, quand il dérape dans l’un de ses discours, quand ………. ils ne se chargent pas eux même d’en faire autant !
L’interpellateur,
Messieurs qu’on nomme grands
je vous fais une lettre
que vous lirez peut-être
si vous avez le temps !
Je viens de le revoir
il ne peut pas se taire
et ça fait la première
dans les journaux du soir !
Messieurs qu’on nomme grands
c’est le roi des impairs
et devant des parterres
il dévisse vraiment !
C’est pas pour vous fâcher
il faut que je vous dise
il balanc’ des bêtises
un jour il va lâcher !
C’est vraiment le champion
car depuis le Karcher
transformé en torchère
les conn’ries sont légion !
Bourde à répétition
il remet le couvert
en mer ou bien sur terre
ou encore en avion :
« Il y a des prisonniers
on a volé leur âme
il y a même des dames
moi j’irais les chercher !
J’irais dans les pays
et j’ouvrirais les portes
et si les chefs s’emportent
ils camp’ront à Paris
Je s’ rais le président
qui booste les salaires
y aura plus de misères
vous verrez brav’ gens !
Je saurais bollorer
votre avenir en rose
vous n’ serez plus moroses
vous allez m’adorer !
Et vous petits enfants
vous serez la mémoire
de ceux des crématoires
pour des ans et des ans !
Pour la laïcité
je m’en bats la soutane
j’obligerais ces ânes
de profs à s’incliner !
Et puis j’ai pas fini
j’en ai d’autres en réserve
faut bien qu’ les micros servent
tant pis pour les conn’ ries !
C’est moi le Président
et il faut vous y faire
c’est moi le titulaire
vous m’avez pour cinq ans ! »
Messieurs qu’on nomme grands
il faut fair’ quelque chose
ça frôle la névrose
avec ce Président !
Voyez dans les pays
qu’elle image on trimbale
stoppez-le c’est vital
car là ça m’ rembrunit !
Messieurs qu’on nomme grands
vous ne pourrez pas dire
« on savait pas » ou pire
vous étiez bien présents !
Oui vous le souteniez
n’allez pas contredire
vous étiez du navire
il faudra pas le nier !
Si la France descend
ce sera votre faute
messieurs les bons apôtres
Messieurs qu’on nomme grands !
Si vous me poursuivez
prévenez vos gendarmes
que je n’aurais pour arme
que ma langue à tirer
… que ma langue à tirer !
Rotpier
Je reprends les termes d’un autre billet :
Bon, d’accord, c’est très irrévérencieux, mais il va quand même nous mettre une pagaille monstre pour la conduite de la France !
Et je ne parle même pas du deuxième semestre où la France va présider les destinées de l’Europe !
Quelle crédibilité, les autres pays, vont-ils accorder à la France ?
Persiste et signe : Rotpier
PS :
Il me plairait beaucoup que quelqu’un chante cela et en fasse un clip vidéo ! Je l’autoriserais volontiers à utiliser mon texte !
Nous aurions, alors, une arme de poids : nos deux langues à tirer !
Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
Une fois par semaine, je vous propose de partager les chansons et les artistes que j’aime !
Clip vidéo et paroles
Cette fois-ci :
Une chanson légendaire et provocatrice pour le pouvoir en place à l'époque, de Boris Vian :
Le déserteur
Parodie dans un prochain billet oblige !
Je vous fais une lettre
Que vous lirez peut-être
Si vous avez le temps
Je viens de recevoir
Mes papiers militaires
Pour partir à la guerre
Avant mercredi soir
Monsieur le Président
Je ne veux pas la faire
Je ne suis pas sur terre
Pour tuer des pauvres gens
C'est pas pour vous fâcher
Il faut que je vous dise
Ma décision est prise
Je m'en vais déserter
Depuis que je suis né
J'ai vu mourir mon père
J'ai vu partir mes frères
Et pleurer mes enfants
Ma mère a tant souffert
Elle est dedans sa tombe
Et se moque des bombes
Et se moque des vers
Quand j'étais prisonnier
On m'a volé ma femme
On m'a volé mon âme
Et tout mon cher passé
Demain de bon matin
Je fermerai ma porte
Au nez des années mortes
J'irai sur les chemins
Je mendierai ma vie
Sur les routes de France
De Bretagne en Provence
Et je dirai aux gens:
Refusez d'obéir
Refusez de la faire
N'allez pas à la guerre
Refusez de partir
S'il faut donner son sang
Allez donner le vôtre
Vous êtes bon apôtre
Monsieur le Président
Si vous me poursuivez
Prévenez vos gendarmes
Que je n'aurai pas d'armes
Et qu'ils pourront tirer
Nota:
La version initiale des 2 derniers vers était:
"que je tiendrai une arme ,
et que je sais tirer ..."
Boris Vian a accepté la modification de son ami Mouloudji
pour conserver le côté pacifiste de la chanson !
Bon partage !
Rotpier
En Sarkosye : analyse cartésienne de la conduite de la « Maison France » par … Rotpier ! ...Aïe, Aïe, Aïe !
En Sarkosye : analyse cartésienne de la conduite de la « Maison France » par … Rotpier !
Image du net trafiquée par le Rotpier
Constatation :
Déduction :
Nicolas Sarkosy est un mauvais castor !
Même en étant très volubile,
n’est pas castor qui veut,
car il faut être aussi habile
avec sa tête qu’avec sa q - - - e !
Rotpier, Descartes, même combat : un raisonnement implacable !
Bon, d’accord, c’est très irrévérencieux, mais il va quand même nous mettre une pagaille monstre pour la conduite de la France !
Et je ne parle même pas du deuxième semestre où la France va présider les destinées de l’Europe !