Le poème du jour : "Hello, Lola !" de ... Pierre
Aujourd’hui, un poème pour une charmante petite nièce.
Poème remis à ses parents pour qu’il soit donné maintenant avec quelques explications de vocabulaire et de texte ou bien un peu plus tard selon leur choix !
Pierre
Photo personnelle détourée !
A Lola,
Hello, Lola !
Dans tes cheveux Lola,
pas de méli-mélo,
ils descendent très bas :
jusqu’au bas de ton dos !
De tes grands yeux Lola
émanent des halos
qui plus tard - holà là ! -
rendront les mecs accros !
Dans peu de temps Lola
tu auras des lolos
et à ce moment-là
attention aux cocos
qui voudront - les goujats ! -
s’attaquer à tes hauts
et ensuite à tes bas
sans plus de distinguo !
Mais tu sauras Lola
faire tout ce qu’il faut
car ta maman aura
su te glisser les mots
qu’il faut dans ces cas-là
balancer aussitôt :
« Bas les pattes mon gars,
range ta libido ! »
Mais un beau jour Lola
tu prendras au lasso
de tes yeux, de tes bras,
un garçon de facto !
Il n’en reviendra pas
de ton joli culot,
il en sera baba
mais ravi aussitôt !
Jamais il n’admettra,
en ville ou au boulot,
de raconter cela :
bobo à son ego !
Mais … mais …
Peut-être bien Lola
que ce court fabliau
ne se produira pas
comme disent mes mots !
Peut importe Lola
le rythme du tempo,
c’est toi qui choisiras
ton propre scénario !
Et quand tu reliras
plus tard ces quelques mots,
en riant tu diras :
« Sacré tonton Pierrot ! »
Pierre Dupuis
Le poème du jour : "Dans la maison vide," ... un poème de Pierre
Dans la maison vide,
Bien sûr, il lui restait la vie
… et aussi son petit chien noir,
mais elle n’avait plus envie,
souvent, de quitter son peignoir.
Pendant ces jours longs et sinistres,
sans fin, elle tournait en rond,
tout en puisant dans le registre
de sa mémoire … au plus profond.
Elle passait de pièce en pièce
dans la maison beaucoup trop grande,
revivant les scènes de liesses
… les jours de bonheur à revendre !
Mais maintenant tout était vide,
le lourd silence étourdissant
rendait son visage livide
et son moral déliquescent.
Les quelques pas sur la terrasse
et son regard sur le jardin,
la rendaient encore plus lasse :
les beaux massifs étaient bien loin.
Le chiendent y régnait en maître,
le gazon n’était plus tondu,
la haie faisait plus de trois mètres
et le vieux puits était fendu.
L’entretien n’était plus possible :
trop onéreux pour son budget,
dans les charges incompressibles,
pas de place pour le sujet.
Car en plus de la solitude
l’argent commençait à manquer,
de plus en plus d’incertitudes :
des revenus bien étriqués.
Il n’y avait pas de mystère,
elle avait compris que malgré
un train de vie des plus austères
viendrait le jour tant redouté.
Un jour vraiment épouvantable :
celui de vendre la maison !
Un jour - ô combien - détestable,
un jour à perdre la raison !
Un pan entier de son histoire
allait alors de détacher,
une secousse vibratoire
où son cœur pourrait bien lâcher !
Sans croire, elle priait quand même :
« Que je voudrais mourir avant !
Ne jamais trancher ce dilemme
… peut-être avancer le cadran ? »
Et ces jours-là la vieille dame,
revivant les scènes d’antan,
n’essuyait même plus ses larmes :
il y en avaient tant et tant.
Pierre Dupuis
Les images sont du net, la première est retouchée.
Rébus : réponse au petit rébus dominical de ... Rotpier !
Réponse pour le rébus :
Je viens de la mettre sur le billet … « rébus » !
Bravo à ceux qui avaient trouvé !
Et pis c’est tout !
Rotpier
Le petit rébus dominical de ... Rotpier !
Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ?
Juste comme ça, pour se dégourdir
un peu les neurones !
Réponse :
Les chirurgiens esthétiques devraient être jugés et condamnés pour faux et usage de faux !
Qu'il dit l'animal !
Georges Brassens : « Le temps ne fait rien à l’affaire » ou " Quand on est con " ... Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
Une fois par semaine,
je vous propose de partager les chansons
et les artistes que j’aime !
Clip vidéo et paroles
Cette fois-ci :
Quand ils sont tout neufs
Qu´ils sortent de l´œuf
Du cocon
Tous les jeunes blancs-becs
Prennent les vieux mecs
Pour des cons
Quand ils sont d´venus
Des têtes chenues
Des grisons
Tous les vieux fourneaux
Prennent les jeunots
Pour des cons
Moi, qui balance entre deux âges
J´leur adresse à tous un message
Le temps ne fait rien à l´affaire
Quand on est con, on est con
Qu´on ait vingt ans, qu´on soit grand-père
Quand on est con, on est con
Entre vous, plus de controverses
Cons caducs ou cons débutants
Petits cons d´la dernière averse
Vieux cons des neiges d´antan
Vous, les cons naissants
Les cons innocents
Les jeun´s cons
Qui n´le niez pas
Prenez les papas
Pour des cons
Vous, les cons âgés
Les cons usagés
Les vieux cons
Qui, confessez-le
Prenez les p´tits bleus
Pour des cons
Méditez l´impartial message
D´un type qui balance entre deux âges
Le temps ne fait rien à l´affaire
Quand on est con, on est con
Qu´on ait vingt ans, qu´on soit grand-père
Quand on est con, on est con
Entre vous, plus de controverses
Cons caducs ou cons débutants
Petits cons d´la dernière averse
Vieux cons des neiges d´antan
Bon partage !
Rotpier
Suite de ... Le ras le bol des taxes de tout poil : L’actualité vue par le Rotpier !
Nota :
Après une fulgurante remarque de Durdan ( un type qui a souvent la dent dure ! ) je vous présente un ajout à mon précédent billet.
Je vous remets le tout pour vous faciliter la tâche !
Vous ne serez pas taxés pour cette lecture !
Le Rotpier

Le ras le bol des taxes de tout poil :
ça bouge dans les rues !
Le Mont St Michel ... "Le ras le bol de l’Archange St Michel" un poème déjanté de ... Rotpier !
Salut brav’ gens !
Un autre souvenir bien mûri de mon passage au Mont St Michel !
Grenouilles de bénitier … s’abstenir !
Le Rotpier
Le ras le bol de l’Archange St Michel
… du mont St Michel !
De passage au Mont Saint Michel
j’ai vu l’archange haut dans le ciel,
zoom à fond j’ai pris ma visée
pour une photo maîtrisée !
Il était tout transi de froid,
d’un coup j’ai entendu sa voix,
j’ai d’abord cru à un mirage :
j’étais un peu dans le cirage !
Mais pas du tout c’était bien lui,
parmi tous il m’avait choisi
pour que je transmette à l’église
des doléances bien précises.
Il s’adressait à moi par je ne sais quelles ondes…
« Tu es impie mais je m’en fous !
Tu me sembles même un peu fou,
mais je t’accorde ma confiance :
je n’ai pas pour toi de défiance !
Tu m’as l’air d’être un citoyen
un peu au-dessus du moyen,
tu vas dire de façon franche
ceci aux calotins d’Avranches :
.
Si j’ai demandé à Auber
une église au bord de la mer,
je n’ai jamais fait de demande
pour la coiffer : je veux descendre !
J’en ai marre d’être là-haut,
d’être grillé quand il fait beau,
l’hiver de me geler les choses
et en plus je fais de l’arthrose !
A force de bouffer du sel
j’ai tout oublié des missels,
je chante des chansons paillardes
aux paroles très égrillardes !
On m’entend jusqu’à Montaigu
quand je monte dans les aigus
et l’on reprend avec mézigue
mes refrains derrière les digues !
J’en ai assez, j’en ai soupé,
je veux descendre du clocher,
retrouver le plancher des vaches
et je veux que cela se sache !
Je veux me réchauffer le lard,
manger chez la mère Poulard !
J’exige une belle omelette
bien baveuse avec des mouillettes !
Et pour faire descendre ça
je veux du cidre et du calva,
pas d’addition et du champagne :
ils me doivent tout ce qu’ils gagnent !
Aussi beurré qu’un petit lu,
je chanterais pour les cocus,
les tristes, les gais et les autres :
je me dois d’être bon apôtre !
A la suite de ce festin,
j’irais retrouver les lutins :
on ira faire la bamboche,
j’ai des pièces d’or plein les poches !
En chemin on trouvera bien
- je ne crache pas sur les seins ! -
quelques bonnes sœurs en goguette
bien chaudes pour les galipettes !
Et si ce n’est pas leur credo
de faire la bête à deux dos,
le Mont ne manque pas de filles
en hauts talons et bas résilles !
Voila ce que tu leur diras,
c’est mon nouvel apostolat,
je veux reprendre ma revanche
sur tous les calotins d’Avranches !
Je les ai sauvés du démon
qui ravageait tout sur le Mont,
alors il me doivent la vie
et satisfaire mes envies !
Si jamais au nez ils me rient,
je déclenche un gros tsunami
qui mettra le Mont dans les terres :
le climat sera délétère !
Image du net bidouillée par le Rotpier
Si tu croises sur le sentier
des grenouilles de bénitier,
mets-leur un bon coup de tatane
si elles te cherchent chicane !
Le jour du jugement dernier
je me souviendrais du Rotpier :
pour toi pas de souffre et de flammes,
je te le jure et le proclame !
Si tu réussis ta mission,
je te donne la permission
de te joindre à notre bamboche
et on ira sonner les cloches ! »
Et … et …
C’est juste à ce moment précis
que je suis tombé de mon lit :
les nuits sont passablement dures
quand on a pris une biture !
De chaque coté du Couesnon
on peut se rincer le gorgeon :
entre chouchen, calva et cidre
on peut garder la gorge humide !
Vous aviez compris, c’est certain,
que ce délire de païen
venait de la soûlographie,
n’en faites pas d’apoplexie !
Si vous avez quelques amis
un peu du genre culs-bénits,
offrez-leur donc ce doux délire
afin qu’ils puissent aussi le lire !
Ils vont passer du rouge au blanc,
trouver cela très accablant !
Ah! Je voudrais bien voir leurs têtes,
ce serais un grand jour de fête !
Ils vont sûrement s’offusquer,
demander qui est ce Rotpier,
ne leur donnez pas mon adresse :
j’abhorre avoir des bleus aux fesses !
Rotpier
Photo perso !
Rébus : réponse au petit rébus dominical de ... Rotpier !
Réponse pour le rébus :
Je viens de la mettre sur le billet … « rébus » !
Bravo à ceux qui avaient trouvé !
Et pis c’est tout !
Rotpier
Le petit rébus dominical de ... Rotpier !
Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ?
Juste comme ça, pour se dégourdir
un peu les neurones !
Réponse :
On ne décrète pas la croissance, les nains en savent quelque chose !
Salut les petits !
Qu'il dit l'animal !
En hommage à Nelson Mandela : « Noir et blanc » de Bernard Lavilliers ... Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
Une fois par semaine,
je vous propose de partager les chansons
et les artistes que j’aime !
Clip vidéo et paroles
Cette fois-ci :
Noir et blanc,
C´est une ville que je connais
Une chanson que je chantais.
Y a du sang sur le trottoir
C´est sa voix, poussière brûlée
C´est ses ongles sur le blindé.
Ils l´ont battu à mort, il a froid, il a peur.
De n´importe quel pays, de n´importe quelle couleur.
Po Na Ba Mboka Nionso Pe Na Pikolo Nionso
Il vivait avec des mots
Qu´on passait sous le manteau
Qui brillaient comme des couteaux.
Il jouait d´la dérision
Comme d´une arme de précision.
Il est sur le ciment, mais ses chansons maudites
On les connaît par cœur,
La musique a parfois des accords majeurs
Qui font rire les enfants mais pas les dictateurs.
De n´importe quel pays, de n´importe quelle couleur.
La musique est un cri qui vient de l´intérieur.
Ça dépend des latitudes
Ça dépend d´ton attitude
C´est cent ans de solitude.
Y a du sang sur mon piano
Y a des bottes sur mon tempo.
Au-dessous du volcan, je l´entends, je l´entends
J´entends battre son cœur.
La musique parfois a des accords mineurs
Qui font grincer les dents du grand libérateur.
De n´importe quel pays, de n´importe quelle couleur.
La musique est un cri qui vient de l´intérieur.
C´est une ville que je connais
Une chanson que je chantais
Une chanson qui nous ressemble.
C´est la voix de Mendela
Le tempo docteur Fela
Ecoute chanter la foule
Avec les mots qui roulent et font battre son cœur.
De n´importe quel pays, de n´importe quelle couleur.
La musique est un cri qui vient de l´intérieur
Po Na Ba Mboka Nionso... Pe Na Pikolo Nionso
Bon partage !
Rotpier