Rébus : réponse au petit rébus dominical de ... Rotpier !
Réponse pour le rébus :
Je viens de la mettre sur le billet … « rébus » !
Bravo à ceux qui avaient trouvé !
Et pis c’est tout !
Rotpier
Le petit rébus dominical de ... Rotpier !
Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ?
4ème ligne, dernière image : " - - - " est ce personnage ?
7ème ligne, 3ème image : ce n'est pas le crayon qu'il faut prendre !
8ème ligne, 2ème image : quand son nez s'allonge, il " - - - - " ! 3ème image : début de la prière du muezzin ! Dernière image : le marin est presque en haut du " - - - " ... comme Alexandre !
9ème ligne, 1ère image : le dernier des frères Dalton ! 3ème image : la boisson favorite des rosbifs !
10ème ligne: dernière image : après avoir tété, le bébé fait son " - - - " !
Dernière ligne, 1ère image : c'est celui affiché ! 2ème image : la suite de l'onomatopée du chanteur Antoine !
Et pis c'est tout !
Réponse :
J’aime les chevaux parce qu’il y en a peu qui pètent plus haut que leur cul contrairement à la majorité de leurs propriétaires !
Nota : Les plus chanceux, je parle des chevaux, sont ceux qui appartiennent à des petits propriétaires qui les aiment et les soignent avec attention.
Nolwenn Leroy : " Tri Martolod " Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
Une fois par semaine,
je vous propose de partager les chansons
et les artistes que j’aime !
Clip vidéo et paroles
Cette fois-ci :
« Tri martolod yaouank... la la la...
Tri martolod yaouank i vonet da veajiñ (bis)
E vonet da veajiñ, gê!
E vonet da veajiñ (bis)
Gant 'n avel bet kaset... la la la...
Gant 'n avel bet kaset betek an Douar Nevez (bis)
Beteg an Douar Nevez, gê!
Beteg an Douar Nevez (bis)
E-kichen mein ar veilh... la la la...
E-kichen mein ar veilh o deus mouilhet o eorioù (bis)
O deus mouilhet o eorioù, gê!
O deus mouilhet o eorioù (bis)
Hag e-barzh ar veilh-se... la la la...
Hag e-barzh ar veilh-se e oa ur servijourez (bis)
E oa ur servijourez, gê!
E oa ur servijourez (bis)
Hag e c'houlenn ganin... la la la...
Hag e c'houlenn ganin pelec'h 'n eus graet konesañs (bis)
Pelec'h 'n eus graet konesañs, gê!
Pelec'h 'n eus graet konesañs (bis)
E Naoned er marc'had... la la la...
E Naoned er marc'had hor boa choazet ur walenn (bis)
Hor boa choazet ur walenn, gê
Hor boa choazet ur walenn (bis) »
Trois jeunes marins tra la la... Trois jeunes marins s’en allant voyager
S’en allant voyager,
S’en allant voyager
Conduits par le vent tra la la... Conduits par le vent jusqu’à Terre Neuve
Jusqu'à Terre Neuve,
jusqu'à Terre Neuve
Près des pierres du moulin, tra la la... Près des pierres du moulin ils ont mouillé l’ancre
Ils ont mouillé l'ancre,
ils ont mouillé l'ancre
Et dans ce moulin, tra la la... Et dans ce moulin il y avait une servante
Il y avait une servante, i
l y avait une servante
Et elle me demande, tra la la... Et elle me demande où nous avions fait connaissance
Où nous avions fait connaissance,
où nous avions fait connaissance
À Nantes au marché, tra la la... À Nantes au marché nous avions choisi un anneau
Nous avions choisi un anneau,
nous avions choisi un anneau
Bon partage !
Rotpier
Alzheimer: le poème du jour: "En désapprenance" ... de ... Pierre
Pour faire écho à dimanche dernier qui était la journée consacrée à la maladie d’Alzheimer …
Image du net
En désapprenance,
Dans son regard … rien que du vide
… même en cherchant … plus un ressort.
Ses yeux, autrefois si limpides,
si pétillants … là, quasi morts.
Et il se tient en face d’elle,
la regardant … mains dans les mains,
yeux dans les yeux … plus d’étincelle
… la grande peur du lendemain.
Tout au début, rien de bien grave,
dans la mémoire, des petits trous,
pas de quoi en faire un conclave,
quelques oublis de rendez-vous.
« Tu te souviens du nom d’Octave ?
Où ai-je mis mon grand fait-tout ?
Tiens, elle est ouverte la cave ?
… J’avais pourtant mis le verrou … ? »
Et puis un jour en promenade,
plus d’une heure à tourner en rond
et les jambes en cotonnade :
« Mais où se trouve la maison ? »
A reculons, elle consulte,
le verdict tombe :il est amer !
Ça claque pire qu’une insulte :
les faits sont là : c’est Alzheimer.
Après c’est la dégringolade :
l’esprit, les sens, en flottaison.
Une mémoire en marmelade
et des atteintes à la raison.
Et les visages qui s’effacent,
de mois en mois, de jour en jour.
Des souvenirs, plus une trace :
un grand désert et rien autour.
Et lui est là, tout en souffrance,
n’y pouvant rien que de pleurer,
témoin de la désapprenance
de l’être cher… tout apeuré.
Pierre Dupuis
La forêt de Brocéliande peut réserver des surprises ! La fable du jour de ... Rotpier !
Allez, un autre devoir de vacances !
Une fable à la mode de Rotpier, c'est-à-dire … un peu corsée !
Fable,
Rencontre féerique en forêt de Brocéliande,
Dans la forêt de Brocéliande
alors que je me promenais,
je vis déboucher de la lande
une fée sortant des genets.
Elle avait une longue robe
de tissu blanc très transparent,
avant que je ne me dérobe
elle me dit en souriant :
« Alors mon gars on se promène,
tu n’as pas peur tout seul ici ?
Sur cette ancienne voie romaine
plusieurs gars ont été occis !
Je suis la bonne fée Viviane,
tu peux avoir confiance en moi,
je suis souple comme une liane
et peux faire beaucoup pour toi !
Si tu le veux je te protège
et pour passer le temps vois-tu,
je t’accorde le privilège
de disposer de ma vertu. »
Mon grand charme ayant fait son œuvre
( un fort pouvoir de séduction ! )
je mis en route la manœuvre
pour concrétiser notre union !
C’est alors que d’une voix douce
elle me dit « C’est cent euros,
si c’est trop cher tu mets les pouces
et moi je repars au boulot ! »
Elle m’avait coupé la chique,
et j’en devins tout ramollo,
de quoi devenir psychotique
quand d’un seul coup dans notre dos …
… Surgit toute une sarabande
de korrigans vêtus de bleu,
sortis eux aussi de la lande,
qui nous cerna en moins de deux !
« Alors Mado on se retrouve,
tu t’es recollée au turbin ?
Qui est donc celui qui te couvre ?
Ne me dis pas que c’est Merlin !
Tu te fais appeler Viviane,
c’est bien trouvé, joli boulot,
d’idées tu n’es jamais en panne
… ou est-ce un coup de ton julot ?
Vu le travail que tu pratiques
tu aurais pu sans discussion,
tout en étant moins poétique,
prendre pour nom : La fée Lation ! »
C’est ainsi que le chef des gnomes
lui parla en gesticulant,
il collectionnait les syndromes
du flic blasé et truculent !
C’est quand le panier à salade
vint se ranger sirène hurlant
qu’avec la tête en marmelade
je tombais du lit haletant !
Car …
Vous aviez compris tout de suite
qu’il s’agissait d’un cauchemar
consécutif à une cuite
due au chouchen et au pinard !
Tout cela mêlé aux légendes
qui fleurissent dans le pays
et dans la tête, en sarabande,
ça provoque un sacré tournis !
Moralité :
Il faut rester très raisonnable
et pour faire glisser le far,
boire modérément à table
pour éviter les cauchemars !
Surtout ne pas prendre la route
car des Korrigans tout en bleu
vous font souffler en cas de doute
dans des ballons et … pas par jeu !
Et là pas question de magie
pour escamoter l’infraction :
ils n’ont aucune fantaisie
et il faut payer l’addition !
Même la baguette magique
du bon Merlin n’y pourrait rien,
leur héritage est génétique
et se moque des magiciens !
Rotpier
Image du net + petit montage du Rotpier
Rébus : réponse au petit rébus dominical de ... Rotpier !
Réponse pour le rébus !
Je viens de la mettre sur le billet … « rébus » !
Bravo à ceux qui avaient trouvé !
Et pis c’est tout !
Rotpier
Le petit rébus dominical de ... Rotpier !
Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ?
4ème ligne, 1ère image : l'homme est en haut du - - - d'un voilier ! Dernière image : la moitié du prénom du volatil !
Je me sauve ... et pis c'est tout !
Réponse :
Pour un zoophile passer du coq à l’âne est une manière comme une autre de prendre le large !
C’est du costaud … mais j’avais prévenu !
" Le moulin de la Boulaye " : le poème du jour de ... Pierre !
Allez, je vous propose un petit devoir de vacances !
Poème écrit sur place, dans le moulin, en Bretagne, dans le Morbihan pour être précis ( à Pluméliau à 12 Km de Pontivy )
A Madame et Monsieur Kervarrec
qui ont restauré, avec beaucoup de goût
et d’authenticité, le moulin de la Boulaye.
Le moulin de la Boulaye,
« Ah ! Vieux moulin tu as tourné,
tourné, tourné et retourné ;
la force de l’eau sur tes pales
était ton énergie vitale !
Les paysans des alentours
qui venaient à chacun leur tour
guigner ta belle mécanique
la trouvait vraiment fantastique !
Ils n’avaient rien vu de pareil
à ce formidable appareil,
qui pouvait moudre sans relâche
sans se fatiguer à la tâche ! »
Il fallait pour être meunier
réfléchir et savoir manier
une mécanique complexe
qui laissait bien des gens perplexes.
Tout l’art était de réguler
le débit pour faire tourner
la roue à la bonne vitesse,
ce qui demandait de l’adresse.
Selon le niveau de l’étang,
selon les caprices du temps,
il fallait surveiller l’étiage
et réagir sans cafouillage !
Et puis il y avait les grains
pour les bêtes ou le pétrin :
mouture grossière ou farine
pour les auges ou les cuisines.
Chaque fois c’était différent,
il fallait varier tout le temps,
bien affiner tous les réglages
du broyage et du tamisage.
Ajoutez qu’en plus du cerveau,
il fallait être aussi costaud :
les sacs de grains ou de farine
pesaient très lourd sur les échines !
Sans compter que dans le moulin
la poussière battait son plein,
c’était à peine respirable
rendant les poumons irritables !
Le danger était permanent
de se faire happer par les dents
des boulimiques engrenages
capables des pires carnages !
Même s’il aimait son métier
et son beau moulin le meunier
mourrait souvent bien avant l’âge
épuisé par tout cet ouvrage !
« Combien as-tu mon vieux moulin
usé de ces hommes enclins
à ne vouloir jamais se plaindre,
à faire le travail sans geindre ?
Puis un jour il est arrivé
quelque chose qui a scellé
ta disparition programmée
malgré ta grande renommée.
C’est la fée électricité
qui a très vite supplanté
toutes autres forces motrices
et s’est faite dominatrice !
Sont apparus les grands moulins
qui ont grignoté un à un
les petits sans aucun complexe :
tâche facile dans le contexte !
Au grand dam du dernier meunier,
tes engrenages, tes paliers,
sont entrés dans un grand silence
sans aucun espoir de relance.
Et le temps a pris tout son temps
pour ronger inlassablement
ta merveilleuse mécanique
en se moquant de tes suppliques !
Il a commencé par le bois
de ta roue et puis de ton toit,
s’attaquant ensuite à tes pierres
aidé des ronces et des lierres.
Tes arbres se sont descellés,
tes alignements décalés,
de ta mécanique complète
il n’est resté qu’un grand squelette !
Mais un jour vint, béni pour toi,
des gens ont réparé ton toit
pour que cessent tes avanies
te conduisant à l’agonie.
Ils t’ont redonné du cachet
de haut en bas et sans tricher :
ta mécanique est exposée
comme on le fait dans les musées !
Ta fonction a beaucoup changé
puisque tu sers à héberger
des gens qui viennent en vacances
et admire ton élégance !
C’est reparti pour très longtemps
et je sens que tu es content,
car même sans ta mécanique,
au temps tu peux faire la nique !
Il est possible – pourquoi pas ? -
que tu te rappelles de moi :
un vieux monsieur un brin poète
avec un chapeau sur la tête.
Un vieux monsieur qui t’a parlé
et que tu as su écouter
sans être étonné de l’affaire,
un vieux monsieur aimant les pierres.
Porte-toi bien mon vieux moulin,
tu m’enterreras c’est certain,
les hommes jamais ne revivent :
leurs forces sont beaucoup moins vives !
Si l’on peut les rafistoler
un peu quand ils sont très usés,
cela ne les prolonge guère :
la vie de l’homme est éphémère. »
Pierre Dupuis
Le poème du jour (un petit sonnet branché !) : "La vibrante nonne," de ... Rotpier
Bonjour à toutes et à tous !
Le Rotpier est de retour !
Je vous propose, pour démarrer tout en délicatesse, un petit sonnet branché qui vous fera peut-être vibrer ?
Il est tout frais tapé de ce matin !
Image du net modifiée par mes soins !
La vibrante nonne,
Toute jeune elle était entrée
Au couvent sans grande passion,
Elle avait subi des pressions
Et son âme était sinistrée.
Elle devait rester cloîtrée
Alors que la grande éclosion
De son corps en ébullition
Lui laissait les joues empourprées !
Un jour de la fin février
Elle alla voir le jardinier :
« Je t’en supplie, viens-moi en aide
J’ai vraiment le feu au valseur ! »
Il lui dit pendant le remède :
« Bon dieu ! Que tu vibres ô ma sœur ! »
Moralité … si ! Il y en a une !
Une nonne n’est qu’une femme,
il suffit de bien la brancher
pour qu’elle soit tout feu tout flamme
et qu’elle se mette à vibrer !
Rotpier