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Le blog-notes poétique et autre de Rotpier
Articles récents

Humour : les petites conneries du jour de …Rotpier

26 Juin 2008 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Humour

Citations :

 

La première :

 

La plus perdue de toutes les journées est celle où l'on n'a pas ri.

 

Chamfort  (Maximes et pensées)

 

La seconde :

 

Et … si ça Chamfort, c’est que c’est bien fait !

 

Rotpier

 Mort de rire

 Mort de rire et, je continue !

 

 

1ère Rotpierrerie :

 

Dans le dos et bien plaqué !

 

Elle l’avait plaqué pour un rugbyman ! Au bout de six mois, elle avait le ballon  ( plutôt ovale ! ) et sa ligne avant avait subit une belle transformation ! Preuve qu’il avait dû lui faire une jolie passe dans le dos lors d’une mêlée rapprochée !

 

 

 

1ère Rotpierrerie :

 

Coué qui dit le Rotpier ?

 

Certains pratiquent la méthode Coué (du bon vieil Emile ! … appelée aussi la méthode à Mimile ! ).

Pour moi, cela ne marche pas, alors je pratique la méthode « Secoué » : je me bourre le pif et là, ça va beaucoup mieux !

 

 

 

Et pis c’est tout pour aujourd’hui !

 

Rotpier


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Le poème du jour : « Le chardon ou la rose » de Rotpier

25 Juin 2008 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie


 

Un de mes poèmes préférés, déjà publié .

 

 

Préambule à distiller soigneusement:

 La photo des chardons est de Jean-François Simon.

J’y ai rajouté les deux roses, mais le poème prouve que tout n’est pas si rose deux fois et que, si le besoin de prendre le large enivre, on en revient souvent avec une gueule de bois à vous fiche un bourdon épouvantable !

 

Pierre et Rotpier

 

 

Le chardon ou la rose

 

 

 

 

Le chardon ou la rose ?

 

Le chardon ou la rose ?

La rose ou le chardon ?

Méli-mélo de roses,

de roses et de chardons.

Une question se pose :

où ira le bourdon ?

Sur l’odorante rose

ou le piquant chardon ?

 

Sur la tombe de Rose,

un peu à l’abandon,

un vieil homme morose

se pose la question.

 

Bien loin le temps où Rose

partageait l’édredon,

l’amour se décompose

et devient moribond.

 

Pour chercher d’autres roses

il avait fait faux-bond,

il regrette la chose

et quête le pardon.

 

 Le chardon ou la rose ?

La rose ou le chardon ?

Une question se pose :

où ira le bourdon ?

 

Sur la tombe de Rose,

un peu à l’abandon,

un vieil homme dépose

des larmes de saison.

 

 

              Pierre Dupuis

 

 

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Le poème du jour: " Je veille au grain " de ... Rotpier

24 Juin 2008 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie



 
 
 Escalade 2
Image du net modifiée par moi-même
 
       

A propos d’un petit secret

 entre elle et moi.

 

 

Je veille au grain,

 

Moi seul connais l’endroit secret

où la nature, en fine mouche,

a déposé, sublime touche,

un grain doré : cachet discret !

 

De sa beauté, signe concret,

qui n’apparaît que sous la douche,

vous ne saurez pas de ma bouche

l’endroit précis : c’est indiscret !

 

Passez au loin tous les minets !

Je deviendrais méchant, farouche,

je brûlerais maintes cartouches,

j’ai la tête au ras du bonnet !

 

Une attaque à potron-minet ?

Moi je suis prêt à l’escarmouche

et vous pourrez chasser les mouches

des lésions de mes moulinets !

 

Grain de beauté,

sur toi je veille,

tout à coté,

comme une abeille !

Ma loyauté

est sans pareille,

te dorloter,

moi, m’émerveille !

 

                                       Pierre Dupuis

 

 

 

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Commentaires sur les blogs vus par … Rotpier !

23 Juin 2008 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Humour


 

Histoire de Com. (là, il ne faut pas faire de faute de frappe !)

 

L’abréviation  « com. » pour « commentaire » me va bien et je l’utilise très souvent.

Voyons comment l’on pourrait décliner les différents types de « com. » .

 

Il y a :

 

Le com. … A) ………. parfois éthylique !

 

Le com.   « matheux » ………… très rigoureux, mais qui finit parfois comme le premier !

 

Le com.    « Eh ! dis ! » ………… très interpellateur et souvent exagéré !

 

Le com.    « mis , sûr, du bout de lèvres » ……….. les com. des pince sans rire !

 

Le com.   « hic ! »  …………le com. du mec bourré qui se veut drôle !  ( Qui à pensé… Rotpier !)

 

Le com.   « mité »  ………… un vieux ressorti d’un placard et qui fait parfois dans le salut public !

 

Le com. « en dents de scie » … de là aussi, très discipliné et qui parfois nous scie !

 

Le com.  en « Do » ……….. celui du musicien ou du baroudeur !

 

Le com. en « C »  ………… et pas fini !

 

Le com.  « en terre » …….. celui du petit potier ou celui que tu ne mets jamais !

 

Le com.    en « T »  ………… très long et très circonstancié !

 

Le com.  « R »  ………….. très utilisé !

 

Le com.  « mis d’office »  …… pas question de passer à coté !

 

Le com.   « I »  ……….. sert … parfois à pas grand chose, mais il faut bien ajouter de l’eau au Moulin !

 

Le com.  « ode » ………… celui du musicien ou celui sur lequel on pose son cul !

 

Le com. « mission »  …….. celui qu’i faut réussir à tout prix ….. si l’on veut bouffer !

 

Le com. « missionnaire » …… pour évangéliser … de plus en plus rare !

 

Le com. « hué »  …….. celui que l’on n’aime pas et que l’on voudrait bien échanger !

 

Le com.  « U »  ……….. souvent niqué et bref !

 

Le com.  « U, tâteur » ………… un gros dégoutant qu’il faut éteindre !

 

 

Le com.  « U, noté » …….. très en faveur et rassembleur !

 

Le com.  « Hein ? »  ……….. celui des mortels !

 

Le com.  « union »  ………….. pour les croyants !

 

Le com.  «  Oh ! rien ! ) ……….. celui qui ne veut pas déranger !

 

Le com.  « en semant »  …… celui du jardinier avec son portable ! Ou …… celui de la fin !!!

 

Voici, voilà et ……………….. ne mettez pas votre com. en terre, mais bien ici !

 

Et pis c’est tout !

 

Rotpier

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Les pensées du jour de … Rotpier

22 Juin 2008 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Pensées et humour


 

Préface  ( et alors ! …  j’ai bien le droit aussi …non ? )

 

Qu’est-ce qu’une idée neuve, brillante, extraordinaire ?

Ce n’est point, comme se le persuadent les ignorants, une pensée que personne n’a jamais eue, ni dû avoir.

C’est au contraire une pensée qui a du venir à toute le monde et que quelqu’un s’avise le premier d’exprimer.

 

Boileau ( préface des « Œuvres » ) 

 

Sans nous comparer à Boileau ( d’ailleurs, moi, j’en bois assez peu ! ) nous pouvons quand même émettre quelques pensées pour épancher ainsi nos vies ! Sans avoir trop mal aux genoux ............ ?

 

Et pis c’est tout ! 

 

Rotpier

 

 

Ampoule, idée

 

 

Les pensées du jour de … Rotpier:

 

 

La pensée du jour pragmatique :

 

L’apprentissage des choses, en général, passe par trois étapes incontournables :

a)   Leur découverte

b)   Leur appropriation

c)    Leur utilisation

 

L’amour, cas particulier s’il en est, ne déroge pas à la règle fondamentale : culbutant … non ?

 

La pensée du jour tristounette :

 

Il était d’une tristesse qui faisait peine à voir … tiens, aussi triste qu’une vieille paire de fesses… c’est dire !

 

  

          Et pis c’est tout

 

         Pierre 

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Humour et déraison ! Le poème du jour : " J’ai la tignasse qui m’ gratte ! " de ... Rotpier

21 Juin 2008 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie - humour


 

Péter les plombs de temps à autre: ça fait du bien !
 
 
 Photo pour J'ai la tignasse qui m' gratte
Photo de Jean-François Simon, merci à lui ! 
 
 
 

J’ai la tignasse qui m’ gratte !

 

« Gelati » ou « lati » ?

Là est toute la question !

 

Parce que, mon titi,

ça ne sonne pas pareil

… à l’oreille !

 

Si c’est « Gelati » … on pourrait faire :

Heu …

Gela-t-y ?

Gela-t-y pas ?

J’ sais pas,

mais, ça caillait en tous cas !

 

Bon … ça va pas être le pied ça !

 

Pour « Gélati » …

Heu …

J’ai la tignasse qui m’ gratte !

 

C’est ce « Gélati » qui m’ scie les pattes !

… Si c’est un gélatineux

… au mieux …

 

- C’est peut-être de la vaseline

ma cousine !

-         J’ sais pas mon cousin,

j’ai la timidité qui m’ revient !

-         Ça n’ fait rien,

amène toi !

J’ai les clés du « Gélati »

c’est le bungalow d’un copain à bibi !

Viens dans ce coin,

y a un canapé en rotin !

- J’ veux bien,

mais j’ peux pas ôter ma robe :

j’ai la tirette qui coince !

-         Mince !

 

Et …

Et …

 

Zut ! … J’ai la tirade qui bloque !

C’est ma muse qui me convoque :

 

«- Dis donc toi !

C’est quoi ce truc total baroque,

pour ne pas dire total loufoque

… voir pire !

Tu ne serais pas devenu sinoque

… des fois ? »

 

Hou là là ! Pas contente du tout !

Du bout des pieds, je mets les bouts,

 je me carapate !

Non, ne vous dérangez pas :

j’ai la tire en bas !

Aïe ! C’était l’ dernier !

Promis juré, ma muse,

… je sais, je t’use !

J’ ai la ti …

Aïe ! aïe , aïe ! Non, non, c’est fini !

 

 Et pis c’est tout !

 

 

                                            Rotpier

 

 

 

Déjà publié ! 

 

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La fable du jour : "La grenouille et la marmite" de ... Rotpier

20 Juin 2008 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie


 

Fable inspirée par un texte du philosophe Olivier Clerc :

« Sommes nous déjà à moitié cuits ? »

 

 Je le mets à la suite .... le texte !

 

 

 

 la Grenouille et la marmite 1                        la Grenouille et la marmite 2

 

Images prises sur le net

 

 

La grenouille et la marmite,

 

Une verte grenouille un beau jour s’installa

bien confortablement au fond d’une marmite ;

un vaste récipient en fonte de Talla,

de rare qualité, venant des Dolomites !

 

A l’ombre du vieux mur d’un jardin déserté,

une moitié d’eau fraîche et des mouches en masse :

pas besoin de bouger de cet endroit ouaté,

un milieu idéal, hôtel de grande classe !

 

Un habitat de rêve où bien des batraciens

auraient voulu passer d’agréables vacances :

le gîte et le couvert dans un décor ancien,

loin du monde agité et de ses conséquences !

 

Doucement balancé sous un trépied de fer,

le récipient berçait la grenouille indolente.

Tranquille et sans soucis - le paradis offert ! -

elle menait, passive, une vie somnolente !

 

Vint à passer par là un brave vagabond.

Découvrant la marmite, il se dit : « quelle aubaine ! »

je mange toujours froid, ce qui n’est pas très bon,

pour une fois je vais me chauffer la bedaine !

 

Rapide il ramassa quelques morceaux de bois

qu’il installa, croisés, sous la grande marmite,

craquant une allumette, il se montra adroit :

la flamme vint lécher le large cul très vite !

 

Tout progressivement, l’eau s’en vint à tiédir,

ce qui fit le bonheur de la verte grenouille,

nageant béatement jusqu’à s’en étourdir,

alors que son destin se barrait en quenouille !

 

Mais la température augmentant peu à peu,

commença par gêner la croassante bête,

elle en vint à suer un liquide adipeux

mais resta toute amorphe en traînant des gambettes !

 

Quelques degrés de plus : la pauvre s’affola !

Mais ses forces déjà s’étaient évaporées,

son corps était plus mou qu’un vieux gorgonzola :

une situation vraiment désespérée !

 

Elle se résigna et se laissa couler,

succombant doucement au fond de la marmite,

quelques bouillons plus tard - fort durs à avaler ! -

elle avait rendu l’âme et était fine cuite !

 

Mais …

 

Prenons la même bête et recommençons tout !

Je veux dire en cela : changeons les paramètres !

Supposons la bestiole à l’ombre d’un bambou

chassant tranquillement en son vert périmètre !

 

Attrapons-la d’un coup et d’une ferme main

balançons-là - direct ! – dans le liquide tiède :

réaction immédiate et en un tournemain,

d’un violent coup de reins elle évite le piège !

 

Moralité :

 

L’instinct de la grenouille ou bien celui de l’homme

s’émousse peu à peu quand les évènements

se passent en douceur et je dirais en somme

qu’ils ne voient rien venir et dorment bêtement !

 

Il faudrait un grand choc -  quelque chose d’énorme ! -

pour frapper les esprits : un coup de pied au cul !

Un de ces coups de pieds d’une puissance hors norme,

car dans le cas contraire on sera cuits-foutus !

 

                                                     Pierre Dupuis

 

 

 

  Le texte de Olivier Clerc :

 

Olivier Clerc, écrivain et philosophe, a envoyé un petit conte d'une grande richesse d'enseignement.
Il s'agit du principe de la grenouille chauffée.

" Imaginez une marmite remplie d'eau froide dans laquelle nage tranquillement une grenouille.

Le feu est allumé sous la marmite, l'eau chauffe doucement. Elle est bientôt tiède. La grenouille trouve cela plutôt agréable et continue à  nager. 
 

La température continue à grimper. L'eau est maintenant chaude. C'est  un  peu plus que n'apprécie la grenouille, ça la fatigue un peu, mais elle ne  s'affole pas pour autant.

L'eau est cette fois vraiment chaude. La  grenouille commence à trouver cela désagréable, mais elle s'est affaiblie, alors elle supporte et ne fait  rien.
La température continue à monter jusqu'au moment où la grenouille  va  tout simplement finir par cuire et mourir.


Si la même grenouille avait été plongée directement dans l'eau à 50°,  elle aurait immédiatement donné le coup de patte adéquat qui l'aurait éjectée aussitôt de la marmite.

Cette expérience montre que, lorsqu'un changement s'effectue d'une  manière suffisamment lente, il échappe à la conscience et ne suscite la plupart  du temps aucune réaction, aucune opposition, aucune révolte ".


Si nous regardons ce qui se passe dans notre société depuis quelques  décennies, nous subissons une lente dérive à laquelle nous nous habituons. Des tas de choses qui nous auraient horrifiés il y a 20, 30  ou 40 ans, ont été peu à peu banalisées, édulcorées, et nous dérangent mollement à ce  jour, ou laissent carrément indifférents la plupart des gens.


AU NOM DU PROGRÈS et de la science, les pires atteintes aux libertés  individuelles, à la dignité du vivant, à l'intégrité de la nature, à la beauté et au bonheur de vivre, s'effectuent lentement et inexorablement  avec la complicité constante des victimes, ignorantes ou démunies.

Les noirs tableaux annoncés pour l'avenir, au lieu de susciter des réactions et des mesures préventives, ne font que préparer  psychologiquement le peuple à accepter des conditions de vie décadentes, voire DRAMATIQUE.


Le GAVAGE PERMANENT d'informations de la part des média sature les  cerveaux qui n'arrivent plus à faire la part des  choses...

Lorsque j'ai annoncé ces choses pour la première fois, c'était pour demain. Là, C'EST POUR AUJOURD'HUI.


Alors si vous n'êtes pas, comme la grenouille, déjà à moitié cuits,  donnez le coup de patte salutaire avant qu'il ne soit trop tard ! 

SOMMES NOUS DEJA A MOITIÉ "CUITS" ?

 

   

 

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Raymond Doménech à Estelle Denis … par Rotpier

19 Juin 2008 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Humour



 

 

Doménech

Image prise sur le net

 

Préambule :

 

Raymond Domémech a pour petite amie la jounaliste Estelle Denis !

 

 

Sur l’air de « Si vous voyez Estelle » de Pierre Perret

 

Petit rappel de l’air !

 

 

 

 

 

Si vous voyez Estelle

 

Si vous voyez Estelle

dites-lui mes amis

que je reviens près d’elle

l’Euro est bien fini !

Et qu’ ça n’a rien de drôle

de se la mett’ sous l’ bras

c’est de la ball’ que j’ cause

pas de mon bazooka !

 

Si vous voyez Estelle

dites-lui mes amis

que quand je pense à elle

je vois les seins Denis !

Je pense à ses doudounes

et moi je tends le bras

vers le bas, sa foufoune

se prête à ce jeu là !

 

Je vais m’occuper d’elle

et que mêm’ si ell’ veut

que j’arrach’ ses dentelles

je vais lui mett’ le feu !

On bai------ tout’ la s’ maine

je vais avoir le temps

pour eux, moi j’ai la haine

y vont m’ virer sûrement !

 

Si vous voyez Estelle

dites-lui mes amis

que je reviens près d’elle

l’Euro est bien fini !

Et qu’ ça n’a rien de drôle

de se la mett’ sous l’ bras

c’est de la ball’ que j’ cause

pas de mon bazooka !

 

 

                             Rotpier

 

 

 

 

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Le poème du jour: " Prémonition " de ... Rotpier

18 Juin 2008 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie


 
Prémonition
Image du net modifiée par moi-même
 
 

Prémonition,

 

Nous reposions, nus comme vers,

amants heureux, soif apaisée ;

mais le soleil, un peu pervers,

vint s’immiscer : visite osée !

 

Il profita d’un petit trou

dans tout le haut de la persienne,

pour introduire un rayon roux

de façon très aérienne !

 

Il s’attarda, mine de rien,

plus qu’il ne faut sur l’aréole

de ton sein droit. Oh ! le vaurien !

Vil sacripant digne d’Eole !

 

Faut-il y voir un changement ?

Un fait prochain … comme un présage ?

Plus d’exclusive, un autre amant,

venant troubler ton amour sage ?

 

 

                                    Pierre Dupuis

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Manifs obligent : Le poème du jour: " Manifestant " de ... Rotpier

17 Juin 2008 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie



 

Préambule :

J’ai, sous les semelles, des empreintes de pavés gravées en relief.

Pierre 

 
Manf
 
Image du net modifiée par mes soins
 

Ne vous y trompez pas :

 ceux de dessus auraient été à la place

de ceux du dessous, à cette époque.

Ils sont de la même race !

 

Prise de la Bastille

Prise de la bastille

 

 

Manifestant,

 

Respecté par les uns, méprisé par les autres,

arpenteur du pavé criant ses convictions,

portant ses idéaux  – qui sont souvent les vôtres ! –

bravant le mauvais temps, parfois l’interdiction !

 

Séculaire héritier des preneurs de bastilles,

pourfendeur sans répit de tous les coups tordus,

toujours prêt à bondir s’il sent qu’on l’entortille :

le chant en embuscade et le drapeau tendu.

 

Si tous ceux de sa race avaient courbé l’échine,

il y a deux cents ans à la révolution,

nous n’aurions pas montré, de l’Europe à la Chine,

la route à emprunter pour les constitutions !

 

Si l’on feuillette un peu nos bons livres d’histoire,

on s’aperçoit bien vite – et cela saute aux yeux ! –

que c’est sur le pavé – symbolique écritoire 

 que le peuple a gravé son avenir en mieux !

 

Inspirant à certains une crainte absolue,

au point qu’en le croisant  ils changent de trottoir,

quand le plus grand hasard les mène dans la rue,

où avec ses amis il s’en prend au pouvoir !

 

Le regard échangé, il va riant sous cape,

repensant à ce jour où croisant un voisin,

qui se frottait les yeux plus qu’en voyant le pape,

il reprenait un chant aux paroles zinzin !

 

Je n’ai pas peur de toi  – oh,non ! bien au contraire ! –

il faut à tout pouvoir quelques coups de canif :

je te connais très bien, manifestant  – mon frère ! –

nos coudes sont amis depuis bien des manifs !

                                                                             

                                                  Pierre Dupuis

 

 

 

 

Déjà publié .

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