Le baiser, le vrai ! Le poème du jour " Le baiser " de .... Rotpier !
Le baiser,
Le baiser, le vrai !
Le vrai de vrai !
Pas le petit bécot
qu’on s’ fait dans le métro,
pas la petite touche
sur le coin de la bouche,
le truc du bout des lèvres
tout mou et des plus mièvres
qui fait autant d’effet
qu’un ersatz de café !
Ne parlons pas de ça,
ça c’est à mettre au tas !
Parlons du vrai de vrai,
de celui qui effraie
les nones du couvent
qui se touchent pourtant !
Laissons toute pudeur
et comme dit ma sœur :
« Quand il est l’heur’ c’est l’heure
il faut battre le beurre ! »
Le baiser qui dégèle,
celui qui interpelle,
qui vous coupe le souffle,
pas le baiser pignouf !
Le patin sans pantoufle
bien roulé sans esbroufe !
La superbe gamelle
et pas d’ la béchamel !
Foin du bécot chameau
plus mou que mou de veau !
Pas le palot pâlot :
le gros méli-mélo !
La pelle que l’on roule
en se mettant en boule,
le baiser qui secoue
de la tête aux genoux,
qui étant bien mené
conduit tout droit au pied !
Bref !
Je parle du baiser,
du gros, du bon, du vrai
pas du baiser distrait
qui est plus ou moins frais !
Ce baiser-là, mon gars,
il faut le savourer
sans arrière pensée
et aller jusqu’au bout :
c’est cadeau avant tout !
Pas se prendre le chou :
rien à signer au bout !
Surtout bien éviter
que la raison ne tangue,
car même un vrai baiser
n’engage que … la langue !
Rotpier
" Triangle d’or, " : le poème du jour de ... Pierre
Triangle d’or,
C’était une authentique blonde,
pouvant sur le champ le prouver !
Silhouette des plus girondes
troublant et faisant saliver !
Absolument pas pudibonde :
conduite à faire disjoncter,
des paquets de gars à la ronde
qui ne rêvait que de monter !
Que de monter en altitude,
les instruments : grillés, foutus !
S’aventurer dans l’inconnu
de son triangle des Bermudes !
Un triangle tout ourlé d’or :
paradis pour petite mort !
Pierre Dupuis
Déjà publié, mais je l'ai retouché :
je ne m'en lasse pas !!!
Pacs : vive les dix ans du Pacs ! Humour : les petites (ou les grosses !) conneries du jour de Rotpier
Je vous rappelle cette citation :
La plus perdue de toutes les journées est celle où l'on n'a pas ri.
Chamfort (Maximes et pensées)
J’ai souvent été mort de rire
et pourtant je suis encore là !
Rotpier
Quelques petites remarques
pour fêter les dix ans du Pacs !
Mise au point :
De nombreux pacsés n’ont pas le bac C et inversement : de nombreux bac C ne sont pas Pacsés !
Enquête :
Le passé des pacsés fut passé à la moulinette !
Nécrologie :
Son pacsé est décédé : il a trépacsé ! Du coup, il se retrouve totalement dépacsé et son avenir aussi : cette fois encore, même l’autre mort, il l’a dans le dos ! ( Il convient de remarquer que je suis très poli ! )
Petit anagramme qui ne pèse pas lourd :
« T’es pas scap de signer un pacs ! »
Philosophie :
Le pacsé, c’est le pacsé, même en regardant devant (surtout !) on l’a toujours derrière soi !
Nota :
Quelques unes de ces fines remarques ne collent que pour les pacsés mec-mec ! …Tiens, j’aime bien le terme !
J’espère que vous ne me pacserez pas un gros savon pour ces quelques conneries !
Et pis c’est tout pour aujourd’hui !
Rotpier
Diane ou Artémis : La mythologie gréco-romaine revisitée et expliquée par … Rotpier !
La mythologie gréco-romaine revisitée et expliquée par … Rotpier !
Notons, comme disait Amélie,
que la Créte se trouve en bas et non en haut !
J'ai relevé cela: cocorico !
Préambule important dont tout lecteur nouveau doit bien s’imprégner pour appréhender correctement la suite.
1) La mythologie gréco-romaine n’a rien à voir avec des salades débitées par Juliette : je l’affirme !
2) Je vous fiche mon billet (d’ailleurs, il y en aura plusieurs et j’espère que vous n’allez pas vous en liasser !) qu’après m’avoir lu, vous serez bien plus à l’aise dans les soirées où vous aborderez les fabuleuses facettes de cette épique époque avec vos amis !
3) Les explications que je donne ici sont de sources sûres : mon lointain ancêtre étant Achille. Achille était un bel héros (Deravel était son père) et les filles, très amoureuses de lui, lui demandaient toujours : « t’as long Achille ? » et lui, répondait immanquablement en se grattant le pied : « vérifie toi-même ! »
4) Les dieux, demi-dieux et autres personnages étaient les mêmes chez les grec et les romains, mais ils s’appelaient différemment. Prenons pour exemple la déesse de l’amour et de la fécondité : elle s’appelait « Aphrodite » chez les grecs et « Vénus » chez les romains.
Ceci étant exposé, vous allez pouvoir suivre pas à pas la véritable histoire de ces temps fabuleux !
Vous pouvez retrouver chaque lundi, depuis le 17 août, un billet sur le sujet !
Aujourd’hui :
Image d'époque prise sur le net
Artémis pour les grecs
Diane pour les romains
Diane était la fille de Zeus et de Léto ( qui eut le cœur très serré en la voyant si belle lors de sa naissance ). Elle était la sœur jumelle d’Apollon et avait une longue vue.
Elle avait demandé à son père, Zeus (qui était un dieu, ne l’oublions pas !) la virginité éternelle et se contentait de souffler dans les appeaux longs des garçons pour attirer le gibier, car elle était quand même et avant tout la déesse de la chasse.
Ses attributs étaient son arc, son carquois et ses flèches. Un croissant de lune ornait son front et l’on ne pouvait pas, sans affront, lorgner sa lune … non !
Les Cyclopes, des mecs qui fumaient beaucoup, lui avaient forgé un arc et un carquois en argent et Pan ( le roi de la flûte ) lui avait fournit les chiens de sa meute.
En plus d’être la déesse de la chasse, elle était aussi celle de la nature, de la danse, des chants (mais elle n’aimait pas le foot contrairement à J.C. ! ), de la beauté, d’Yves Rocher ( c’était une belle plante ! ) et travaillait chez Citroën comme dessinatrice ( la déesse avait eu l’ID de crée la Diane, une cousine de la 2 CV ! )
Elle était aussi la déesse des Amazones et avait son site Internet pour faire du commerce de bouquins.
Farouche et vindicative, les anciens lui attribuaient certaines morts comme celles des femmes en couches ou des morts subites.
Diane de Poitiers ( favorite et maîtresse d’Henri II ) était sa cousine. Elle est morte au château d’Anet en préparant des déserts chocolatés ! ( allez, tout le monde se lève pour applaudir ! )
Entre nous, elle a aussi une cousine canadienne au Québec, une acadiane nommée Diane Tell.
Pour être tout à fait précis, elle est américaine et a pour grands-pères, Sitting bull et Guillaume Tell, d’où l’extrême habileté de sa cousine au tir à l’arc … vous suivez bien ? … Parfait !
Un jour, un nommé Actéon, la regarda alors qu’elle se baignait, nue, dans un torrent. Pour se venger, elle le transforma en cerf et le fit mettre en pièces par sa meute de chiens : une gentille petite déesse pas méchante pour deux sous !
Voilà qui était Diane telle qu’elle était !
A la semaine prochaine pour la suite ... si vous le voulez bien !
Rotpier ........ à qui il ne reste qu'un tout petit rien de jeunesse !
Rébus : réponse pour le rébus de … Rotpier
Réponse pour le rébus … sur le billet « rébus » !
Bravo à ceux qui avaient trouvé !
Et pis c’est tout !
Rotpier
Rébus : le petit arrêt rébus de … Rotpier !
Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ? … Juste comme ça, pour se dégourdir un peu les neurones !
Petite aide au rébus (les champions s'en passeront !) :
Une pensée très courte de Pierre et ......................................... pas d'aide !!!
C'est très court et plutôt facile !
Réponse :
L’ennemie jurée de l’angoisse est la philosophie
Ça, c’est juste la signature !
" Mistral gagnant " de Renaud : Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
Une fois par semaine,
je vous propose de partager les chansons
et les artistes que j’aime !
Clip vidéo et paroles
Cette fois-ci :
Et regarder les gens tant qu'y en a
Te parler du bon temps qu'est mort ou qui r'viendra
En serrant dans ma main tes p'tits doigts
Pis donner à bouffer à des pigeons idiots
Leur filer des coups d' pieds pour de faux
Et entendre ton rire qui lézarde les murs
Qui sait surtout guérir mes blessures
Te raconter un peu comment j'étais mino
Les bonbecs fabuleux qu'on piquait chez l' marchand
Car-en-sac et Minto, caramel à un franc
Et les mistrals gagnants
A r'marcher sous la pluie cinq minutes avec toi
Et regarder la vie tant qu'y en a
Te raconter la Terre en te bouffant des yeux
Te parler de ta mère un p'tit peu
Et sauter dans les flaques pour la faire râler
Bousiller nos godasses et s' marrer
Et entendre ton rire comme on entend la mer
S'arrêter, r'partir en arrière
Te raconter surtout les carambars d'antan et les cocos bohères
Et les vrais roudoudous qui nous coupaient les lèvres
Et nous niquaient les dents
Et les mistrals gagnants
A m'asseoir sur un banc cinq minutes avec toi
Et regarder le soleil qui s'en va
Te parler du bon temps qu'est mort et je m'en fou
Te dire que les méchants c'est pas nous
Que si moi je suis barge, ce n'est que de tes yeux
Car ils ont l'avantage d'être deux
Et entendre ton rire s'envoler aussi haut
Que s'envolent les cris des oiseaux
Te raconter enfin qu'il faut aimer la vie
Et l'aimer même si le temps est assassin
Et emporte avec lui les rires des enfants
Et les mistrals gagnants
Et les mistrals gagnants
Bon partage !
Rotpier
Marée basse sur le bitume : Le poème du jour : " Marée basse sur le bitume " de ... Rotpier
Coup de filet,
Comme filet tendu,
elle attendait ses proies,
plutôt marins perdus
que poissons ou lamproies !
Tous charmes en avant
et réserve en arrière,
un mélange savant
et quasi sans barrière !
Maîtrisant son travail
de superbe façon
comme avec un tramail
on rafle tout poisson !
Client au bout du quai,
tentative d’approche :
- alors chéri … OK ?
mais … c’est quoi dans ta poche ?
- C’est mon filet à moi,
présente tes menottes !
Cette fois-ci, c’est toi,
qui va payer la note !
Code opération : « Marée basse sur le bitume »
Vrai flic et pas marin
en mission dans la rue,
un travail sous- marin
pour pêcher la morue !
Pierre Dupuis
Chalut à tous !
Fallait bien que cela se termin en ... queue de poisson !
Le désert de la vieillesse : Le poème du jour " La vieille dame, " de ... Pierre
" Sa peau, sahélisée,
raide tendue sur l’armature décalcifiée ... "
Image du net
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Cliché mémorisé, le passant de hasard que j’étais se surprit à allonger le pas. Certains m’avaient doublé depuis longtemps et d’autres me dépassaient encore.
La vieille dame,
Ses yeux,
profondément encastrés,
avaient la fragilité et la transparence gênante
d’un œuf sans coquille, bleu.
Un bleu aussi délavé
que celui d’un jean très longtemps porté.
Les quelques fils d’argent,
disséminés sur sa tête, avaient oublié
les descendantes cascades d’antan.
Sa peau, sahélisée,
raide tendue sur l’armature décalcifiée
de ses os protubérants,
semblait prête à se rompre à tout instant.
La moindre esquisse de sourire
- vague grimace pour qui ne savait pas la lire -
lui demandait un effort considérable.
Et elle restait là, greffe de fauteuil,
dans l’interminable attente
d’un avenir en deuil.
Condition misérable.
" Strass et paillettes, " : un poème sur un sujet de détresse très grave de ... Rotpier !
Strass et paillettes,
Je m’étais dit : « A moi la fête !
C’est à mon tour de m’amuser !
Boulangère ou bien sous-préfète,
je vais jaillir, je vais fuser !
Elle sera très satisfaite
et pourra même en abuser,
ma réputation sera faite :
je ne pourrait rien refuser ! »
Mais la surprise fut complète
car au moment de débouler,
au lieu d’une belle poulette :
un tube et mon rêve écroulé !
Je me morfonds en éprouvette,
ras le bol de me les geler !
A moins deux cent, ce n’est pas chouette :
j’ai le moral tout ébranlé !
Mais …
L’azote met ma tête en miette,
je ne me suis pas présenté :
tout en strass et tout en paillettes,
je suis le sperme congelé !
Rotpier
Image prise sur le net et vous pourrez remarquer
que pour le sujet traité, elle est très correcte !