Le poème du jour « Trois petites taches rousses » par Rotpier
Il est des inventaires
beaucoup moins fastidieux
que d’autres !
Il est des inventaires
dont les comptes, mon dieu,
sont bien plus agréables à faire !
Pierre
( si je signe Pierre, c’est qu’ici, cela sonne mieux que Rotpier ! Ce qui ne veut pas dire que Rotpier soit fêlé … quoique ! )
Trois petites taches … rousses,
Parc’ qu’ t’avais trois petit’ taches,
trois petit’ tach’ sur ta frimousse,
Parc’ qu’ t’avais trois petit’ taches,
trois petit’ tach’ qui ont fait mouche !
J’ai voulu bien les détailler,
mon regard a pesé trop lourd,
tu l’as senti, tu l’as capté
tout cool, tranquill’ : du vrai velours !
Mes yeux se sont rivés aux tiens
et dans la toile de tes cils,
en peu de temps, en deux fois rien,
ils se sont englués facile !
Parc’ qu’ t’avais trois petit’ taches,
trois petit’ tach’ sur ta frimousse,
Parc’ qu’ t’avais trois petit’ taches,
trois petit’ tach’ qui ont fait mouche !
Depuis qu’ j’ compt’ tes petit’ taches,
j’ai élargi mon champ d’action
à tous les endroits que tu caches :
tu m’as donné la permission !
Ell’ sont passée de trois à cent,
petit’ gommett’ sur ta peau douce
et j’ai la preuve à cent pour cent :
que tu es bien une vraie rousse !
Parc’ qu’ t’avais trois petit’ taches,
trois petit’ tach’ sur ta frimousse,
Parc’ qu’ t’avais trois petit’ taches,
trois petit’ tach’ qui ont fait mouche !
Le poème du jour : « Spirale » de Rotpier
Merci à Marie de m’avoir autorisé à utiliser l’un de ses clichés !
Marie : http://boetschi.spaces.live.com/
Il est des clichés que l’on apprécie, que l’on admire.
Parfois , parmi ceux là, et sans savoir pourquoi, il arrive qu’une petite sonnerie se déclanche dans nos têtes : c’est notre muse qui tire le signal d’alarme !

Photo Marie
Spirale,
Selon le sens où tu la prends,
elle te hisse ou bien te broie ;
elle t’apprend, te désapprend,
dans les deux cas, toi, tu tournoies.
La tête en l’air, la tête en bas :
c’est là toute la différence !
c’est jour de fête ou de combat,
le goût sucré ou le goût rance !
Tout un symbole en un cliché :
toute l’image de la vie !
De bas en haut, prime moitié,
de haut en bas, l’autre asservie.
Rester en haut le plus longtemps,
est un pari, est un challenge !
Sachant qu’il est compté le temps
dès que tu es sorti des langes !
Plus tu restes de temps perché
et plus belle est ton existence,
mais un jour il faut décrocher :
tu descends où tu te balances !
Pierre Du puis
PS, pour les connaisseurs :
J’ai faillit prendre un pseudo : Elie Coïdal, mais j’ai finalement renoncé !
Enseignement: les pensées de Rotpier sur retour vers le passé !
Préface ( et alors ! .... j’ai bien le droit aussi …non ? )
Qu’est-ce qu’une idée neuve, brillante, extraordinaire ?
Ce n’est point, comme se le persuadent les ignorants, une pensée que personne n’a jamais eue, ni dû avoir.
C’est au contraire une pensée qui a du venir à toute le monde et que quelqu’un s’avise le premier d’exprimer.
Boileau ( préface des « Œuvres » )
Sans nous comparer à Boileau ( d’ailleurs, moi, j’en bois assez peu ! ) nous pouvons quand même émettre quelques pensées pour épancher ainsi nos vies !
Et pis c’est tout !
Rotpier
Les pensées de Rotpier sur … l’enseignement : retour vers le passé !
1ère Pensée :
Trouver la frontière entre l’animation et le bordel, voilà tout l’art que doit maîtriser un prof. qui veut enseigner dans un cours vivant. Ce n’est pas facile du tout à obtenir et quand on y parvient, les plus dur reste à faire : s’y maintenir !
2ème Pensée :
Si un élève mérite un zéro, il faut le lui mettre. Mais ensuite, il faut en discuter librement et ouvertement en équipe pédagogique pour bien expliquer à l’élève la motivation de la mise de cette note. Il ne faut en aucun cas qu’il y ait de conciliabule.
3ème Pensée :
L’enseignement, c’est facile : c’est le principe des vases communicants : le savoir passe de l’enseignant vers l’enseigné.
Un petit bémol quand même : avec certains élèves, on se demande bien où coller l’entonnoir !
Et pis c’est tout pour aujourd’hui !
Le poème du jour « Passage à gay » Hou, hou ! Oh ! Le vilain Rotpier !
Préambule :
Dans la jungle,
Dans la terrible jungle des inversés du yoyo fleuri !
Dans cette terrible jungle où, souvent, le gay guette sa proie près du gué ( oh ! gué, oh ! gué ! ) pour la victime, c’est le guêpier ainsi que pour le prédateur … au moins phonétiquement !
Mais là, mélasse … mais qu’est-ce que je raconte moi ! … Mais là, hélas, c’est un autre bourbier !
Et pis c’est tout !
Passage à gay,
Son petit ami le quitte :
un gay part,
un gay pleure.
C’est la jungle : tout va vite !
Léo part,
tout à l’heure.
Gaspard pleure.
Pleure pas Gaspard :
ainsi vont les vits …
qui se rencontrent,
s’aiment, se mesurent, s’affrontent
et puis s’enfuient !
Eh ! oui, mon petit Gaspard :
C’est comm’ ça la vie !
Quoi ?
…c’est touffu ?
Non ! C’est concis !
C’est concis et … pas si con !
… Si ? … Ah bon !
Mais c’est tout vu,
triste ou gai, ce sera tout !
Ce n’est pas très académique :
Je …le… sais !
… J’ai trop à faire ce soir !
… Hou hou !
Rotpier
Et pis c’est tout ! … une nouvelle fois !!!
Déjà publié sans le préambule hautement réfléchit !
Le poème du jour : « La cabane de logre-miroir » atelier décriture N° 39
A Jean-François qui m’autorise à utiliser ses photos comme catalyseur poétique.
Jean-François : http://jfsj7483.spaces.live.com/ de superbes photos et toute les semaines, un atelier d’écriture ! ( en pause actuellement )
Atelier d’écriture N° 39
La cabane de l’ogre-miroir,
Cabanon sur la plage
… tout du moins en aspect,
mais avaleur d’images
sans remords ni respect.
Une alliance infernale,
sous un air innocent,
de planches très banales
et d’un miroir stressant.
Une glace qui glace
au pouvoir tout puissant,
un tain au teint de crasse
qui fait glacer les sangs.
Planches faussement frêles
impossibles à scier.
Volets avec paumelles,
cadenas en acier.
Combien de silhouettes
prisonnières dedans ?
Combien aux oubliettes
parmi les imprudents ?
se débattant en vain,
déjà presque avalée
par le miroir malsain.
Je sens que l’on m’enferme,
déjà je ne suis plus
que l’ombre de moi-même :
du présent révolu.
Le poème du jour " A fleur de peau " ... pas mal culotté ! ... par Rotpier
Préambule :
Il en est des Jeans comme des hommes : quand ils ont un petit cul dans la peau, ils ont bien du mal à admettre qu’il les lâchent pour aller se frotter ailleurs.
A fleur de peau,
Ah ! C’est sûr : il l’avait vu
de près son petit cul !
Combien de temps s’y était-il frotté ?
Quand on aime, on ne compte pas,
quand on aime, on ne compte plus !
Il s’y était tendu …détendu.
Il s’y était blanchit.
Il s’y était usé.
Il s’y était trempé … aussi … parfois !
Elle lui était restée fidèle
… des années et des années !
Puis un jour : largué ! Evincé ! Balancé !
Depuis … depuis, il traînait misère et rancune
sur l’étal d’un fripier
… quelque part entre Barbès et Trinité.
Pour pardonner il avait des lacunes,
passant nombre de nuits blanches
à ressasser des rêves rances
… des rêves de jean en déshérence.
Déjà publié
Le dicton - poème du jour + la pensée du jour ... selon Rotpier !
Le dicton-poème du jour :
Si tu es crevé à la Saint Alban,
pour te reposer : t’as l’ banc !
Et, si une Audrey
y pointe ses fesses,
tu as jusqu’à la Saint Jean
pour tenter une caresse
( pas forcément sur les ------ ! Hein ! )
Mais, si elle ne veut pas,
à la Sainte Léonore,
tu y seras encore !
Tout particulièrement destiné à J.C. … ça lui va comme un … banc !
La pensée du jour :
Je ne sais pas si, dans le programme du Parti Socialiste, il est prévu la réouverture des maisons closes, mais dans tous les cas, ils s’y préparent en interne : c’est déjà un fameux bordel !
…………… Peut-être en prévision d’une porte ouverte ?
Et pis c’est tout !
Rotpier, qui n’a aucun respect pour Pierre, socialiste pratiquant!
Et pis c’est tout !
Fête de la musique oblige: " J connais la musique ! " de ... Rotpier !
Bon, ce n'est pas un poème classique, loin de là ! Mais il faut bien s'éclater de temps en temps !
J’ connais la musique !
Ce soir, mon pot’, c’est la teuf !
Tu sors ou pas avec ta meuf,
mais tu sors ! Tu rappliques :
c’est la fête de la musique !
C’est du rap ou du classique,
du cousu, du décousu,
du parfois tout électrique :
ça fait marrer les statues !
Ne reste pas enfermé :
viens en bas pour t’éclater !
On va faire un beau chahut :
on va fair’ vivre la rue !
Que tu sois jeune ou grand-père,
on boira un p’tit coup d’ bière
et si on est fin bourré :
on squett’ra chez les poulets !
On soufflera dans l’ ballon :
on finira au violon !
Plon,plon ,plon, plon, plon !
C’est fini, c’est bon !
Non?
et pis c’est tout !
Rotpier
Les pensées et le dicton politico-rigolos du jour selon Rotpier
Les pensées et le dicton politico-rigolos du jour … selon Rotpier
Première pensée :
Ni pute ni soumise, mais sachant parfaitement retourner sa chemise !
Deuxième pensée :
Qu’il gagne ou qu’il perde, il ne sera pas à la porte : il se retrouvera avec des potes haut placés. Certains, dans l’équipe titulaire, rêvent d’un placage sauvage !
Troisième pensée :
A Bercy, ça va ferrailler sec : quelques soient les coups bas, Lagarde meurt, mais ne se rend pas !
Le dicton du jour :
Si tu joues mal
la T.V.A. sociale,
tu passes pour un rigolo
et tu finis écolo !
Et pis c’est tout !
Rotpier
Bombes anatomiques : les retombées selon Rotpier
Préambule :
Bombes anatomiques, retombées fort toniques
d’entités teutoniques !
Amoureux, l’était-on ?
J’avais en ce temps là
identifié mes cibles ;
négligeant le tout plat
et les pulls trop paisibles !
Mon regard accrochait
les beaux swings en cadence
que des seins ébauchaient
pour leur indépendance.
Sous le pull de Gréta
ça s’agitait sévère !
C’était le coup d’état,
pour la laine un calvaire !
Des assauts obusiers
écartelaient les mailles
pour peu que vous osiez
la prendre par la taille !
Délivrant les frérots
de leur cellule injuste,
nous devenions héros,
aussi grands que les justes !
Amoureux, l’était-on ?
… Eh bien … pas plus que ça !
Sauf … des tétons teutons
de la belle Gréta !
P.S. :
Bien sûr, je sais que ce n’est guère et paix … mais, qu’est-ce que je raconte ! … que ce n’est guère beau pour Gréta de parler comme cela, mais je n’y suis pour rien, c’est le Rotpier !
Signé : Pierre
Et alors ? J’assume tout ! D’abord, ce n’était pas guère et paix : c’était volumineux !
Et pis c’est tout !
Signé : Le Rotpier