Petites pensées sérieuses (si,si !) du jour de Rotpier
Petites pensées sérieuses (si,si !) du jour …
de Rotpier
Les poèmes sont comme les vrais amis, même si on les délaisse un peu, quand on les retrouve, ils donnent toujours le meilleur d’eux même.
Un ami, un vrai, même manchot, t’accueillera toujours à bras ouverts.
Nota : J’ai connu un manchot qui avait le bras long ... le bon bien sûr ! Et cela faisait quand même énormément dans la démesure !
C’est tout pour aujourd’hui !
Le poème du jour (atelier décriture N° 31) Impasse du ruisseau
A Jean-François qui m’autorise à utiliser ses photos comme catalyseur poétique.
Jean-François : http://jfsj7483.spaces.live.com/ de superbes photos et toute les semaines, un atelier d’écriture !

Atelier d’écriture N° 31
Impasse du ruisseau,
A deux pas,
presque à deux doigts,
à trois vaguelettes de moi,
juste en face :
la voilà qui passe !
Image fugace
qui agace … mes sens !
Entre elle et moi ?
Juste la largeur de l’impasse,
une fenêtre basse
et mon regard plongeur :
indécence ?
Oui ! … Mais à double sens !
Elle fait volte-face !
La revoilà qui passe
aussi nue qu’un miroir !
On crève de chaleur ce soir !
Incandescence ?
…des sens ? C’est sûr !
Et ses profils
son pile ou face
sa taille fine
tout ça défile,
et … laisse des traces
sur mes rétines !
Persistance ?
Mais … Qu’est-ce ?
Que vient faire cette chose velue
qui, avec frénésie,
manœuvre la jalousie
et occulte
l’ébauche d’un culte ?
Ingérence !
Et me voilà, pauvre idiot,
planté là, le bec dans l’eau,
rêves en panne
libido en rideau …
et cette image que je ressasse.
Tous mes rêves à vau-l’eau.
Désespérance !
Désespérance et … impasse !
Pierre DUPUIS
Le dicton - poème - délire du jour selon Rotpier !
Un petit jeu de mot, une petite bêtise ou …. une grosse,
un personnage caché ou bien toute autre chose : juste pour vous faire sourire ! Enfin, je l’espère !
Encore plus grave que d'habitude ! Mais bon ...
A la Saint Maxime,
les dictons : faut qu’ ça rime !
Dès le lendemain,
faut pas perdre la main
pour qu’à la Saint Paterne
cela ne devienne pas trop terne !
Saint Benoît-Joseph
nous apportera-t-il du zéph ?
Qu’il ne soit surtout pas trop fort
pour qu’ Anicet
puisse trouver le port
le lendemain !
ce qui serait, en fait,
pratiquement Parfait !
Bon, je suis d’accord,
ce ne sont point là, des rimes en or !
Emma sœur fait pas mieux
et la tienne, mon vieux :
elle a de jolis yeux ?
Et pis c’est tout !
Election Présidentielle : cest du sérieux, mais il faut quand même bien se marrer Non ?
Campagne Présidentielle : les haïkus cucul politico-rigolos du jour … de Rotpier !
Haïkus rez-de-campagne, pour gravir un perron …
du père Rotpier
Ils sont idiots : c’est sûr !
Mais … grattez un peu le cucul et
… vous trouverez des vérités !
Les haïkus cucul politico-rigolos du jour :
Être Président
ne serait-ce point inscrit
génétiquement ?
Je pense qu’il le croit !
xxxxxxxxxx
Insécurité
émigration il lui vole
son fond de commerce !
Le bouledogue est en rogne !
xxxxxxxxxx
Serait-ce à l’affiche
le tout nouveau remake
des douze salopards ?
Certains le pensent !
Où mes haïkus vous ont-ils conduit ? … clic ! un petit commentaire !
Quils soient de La Baule, de La Rochelle ou de Bayonne ou bien encore de Sète, de Nice ou de Saint-Tropez, ils sont là, face à la mer, qui attendent
A Jean-François qui m’autorise à utiliser ses photos comme catalyseur poétique.
Jean-François : http://jfsj7483.spaces.live.com/ de superbes photos et toute les semaines, un atelier d’écriture !

Atelier d’écriture N° 30
Calme et volupté,
J’entends au loin claquer la toile
de ce bateau très élancé ;
moi je suis nu, pas une voile :
je ne suis pas prêt d’avancer !
On m’a fait banc et non pas coque
et en plus j’ai les pieds scellés !
Je ne verrais jamais de phoques
tout l’hiver je suis esseulé.
Pourtant je ne suis pas à plaindre,
même sans île sous le vent,
il m’arrive parfois d’atteindre
les paroxysmes d’un divan !
Quand l’été devient mon complice,
quand le soleil cligne de l’œil,
je tends les bras et mon bois lisse
sait se faire terre d’accueil.
Certaines fois, j’ai de la chance,
il m’arrive de bien caler,
tout en subissant sa mouvance,
un vrai trésor des plus hâlé !
Privilège que je confesse,
qui adoucit mon dur boulot,
une douce paire de fesses
et parfois plus : c’est le gros lot !
Dans tous les sens, je me gondole,
ma bienséance est aux abois,
je vous le dit et c’est parole :
j’ai du mal à rester de bois !
Le poème du jour : choix bien pesé
J’ai toujours détesté les gens qui savent tout :
les « y a qu’à !», les « faut qu’on !», les « pour moi, pas de doute ! »
les « moi j’aurais fait ça ! » sans oublier surtout
ceux qui, bien mieux que vous, connaissent votre route !
Choix bien pesé,
Vous aviez mis longtemps à bien tout soupeser,
abondant les plateaux du « pour » et puis du « contre » ;
le travail terminé, le choix s’est imposé
regard sur la balance : un verdict sans encontre !
… de peu quand même !
Et …
vous avez eu – malheur ! – l’imprudence coupable
d’en parler à un tiers afin de vérifier
que votre décision n’était pas contestable !
Prenant le contre-pied de vos choix de plateaux
avec une assurance à vous donner envie,
la personne arriva, comme on coule un bateau,
à vous faire douter de la route suivie !
Alors ...
Il ne vous restait plus qu’à tout recommencer,
avec bien plus de mal à charger la balance :
coté « pour » ? … coté « contre » ? encore influencé
par le « je connais tout ! » facteur de turbulences !
Heureusement pour vous,
le choix premier s’imposa de nouveau !
Moralité :
Pour quérir un avis - quand vraiment il le faut ! –
adressez-vous plutôt aux personnes modestes,
conseillers mesurés - ce n’est pas un défaut ! –
les autres sont à fuir … à fuir comme la peste !
Petites pensées sérieuses (si,si !) du jour de Rotpier
Petites pensées sérieuses (si,si ! c'est possible ! ) du jour :
Dans l’art de transmettre ses idées, le plus bavard des bavards n’arrive pas à la cheville du muet qui écrit les siennes.
Rien n’est plus ennuyeux que la compagnie de quelqu’un de sérieux qui ne sait pas ne pas l’être.
C’est tout pour aujourd’hui !
Poésie un peu cavalière, mais sans oeillères !
Sensations,
Elle me caressa le front.
Puis, doucement,
tout doucement,
posa sa joue contre la mienne.
Mon corps fut secoué par une onde
de cent mille électrons !
Etait-elle magicienne ?
Sa main descendit contre mon flanc
et …… d’un coup, elle m’enfourcha !
A cru !
Cela me plut !
C’était il y a quelques temps déjà.
Aujourd’hui, je l’attends.
J’en piaffe d’impatience !
Elle doit venir, c’est convenu.
Ah ! Renouveler cette expérience !
Partager une nouvelle fois nos sentiments !
Elle et moi avions apprécié - je crois -
les joies de cette monte sans selle,
qui ne manquait pas de piment !
Elections présidentielles : le dicton-poème du jour par Rotpier !
Un petit jeu de mot, une petite bêtise ou …. une grosse,
un personnage caché ou bien toute autre chose : juste pour vous faire sourire ! Enfin, je l’espère !
Si, à Pâques,
personne ne veut descendre,
ils seront toujours douzaine
à la Saint Alexandre !
Ensuite, après deux semaines
de bagarre dense,
nous connaîtrons,
à la Sainte Prudence,
du président ou de la présidente, le nom !
Mais pour le moment : prudence !
Allez, comme ce n’est pas tous les jours Pâques, je vous en offre un deuxième pour pas un rond de plus ! J’espère qu’il n’est pas trop cloche !
A Pâques - comme n’importe quand d’ailleurs ! - il ne faut pas mettre tous les vieux dans le même panier si l’on ne veut pas être chocolat !
Les politiques l’ont bien compris : une (petite) partie à l’assemblée et une (grosse) au sénat !
Et pis, bonnes fêtes de Pâques à tout le monde : croyants ou pas !
Rotpier qui, à Pâques danse toujours la guigue !
Et il lève la guige haut : c'est pas un mouton!
Il est des lieux qui transpirent la tristesse
Il est des lieux qui, sous la bruine, exaltent encore un peu plus les sentiments de tristesse et de désolation.
Je connais ce vieux cimetière depuis mon enfance et déjà, à cette époque là, des grilles partaient en lambeaux.

De Frédéric Dard :
« Si j’avais su que je l’aimais tant,
je l’aurais encore aimé davantage »
Regrets,
Grisaille.
Oui, « grisaille » était le mot
qui habillait le mieux l’homme.
… Qui habillait tout d’ailleurs.
Le lieu.
Un vieux cimetière aux grilles aussi délabrées
qu’un rêve de ferrailleur.
Le temps.
Un crachin soutenu qui vous traverse
un pardessus aussi sûrement qu’une averse.
L’atmosphère.
Lourde, pesante, plombifère.
Il était là. Droit. Figé.
Devant lui, une tombe
où finissaient de faner quelques fleurs.
Etait-ce ses larmes sur son visage ?
Etait-ce la pluie qui lui prêtait les siennes ?
Nul ne pouvait savoir … mais elles coulaient.
Une pensée, lue bien avant, ne le quittait plus.
Elle était là, prenante, lancinante.
Il ne se souvenait plus de l’auteur
… peu importait d’ailleurs,
il l’avait faite sienne, elle était son adage :
« Si j’avais su que je l’aimais tant,
je l’aurais encore aimée davantage. »
Et il restait là. Droit. Figé.
Les larmes étaient salées.
Pendant ce temps,
tranquillement, imperceptiblement, inexorablement,
les grilles continuaient à se délabrer.