Le dicton météorologique du jour et de la semaine aïe, aïe, aïe ! de Rotpier !
Un petit jeu de mot, une petite bêtise ou …. une grosse,
un personnage caché ou bien toute autre chose : juste pour vous faire sourire ! Enfin, je l’espère !
Le dicton météorologique du jour et de la semaine … aïe, aïe, aïe ! de … Rotpier !
Si Gilbert Médard à Diane - mon Dieu ! – ce sera pour Barnabé, la danse de St Guy assurée et sur un air Padoue du tout ! A moins … à moins qu’ Elisée ne lui coupe l’envie de prendre son pied !
Note importante :
Toute interprétation dans le sens politique serait le pur fruit de l’imagination la plus débridée du lecteur.
« Elysée » prenant un nid grec et non un nid, et les locataires actuels ne se prénommant ni Gilbert, ni Diane !
Rotpier décline toute responsabilité en cas de transgression de cette note !
Et pis c’est tout !
Rotpier
Les souvenirs débarquent de Rotpier
Chanson d'automne
Les sanglots longs
Des violons
De l'automne
Blessent mon coeur
D'une langueur
Monotone.
Tout suffocant
Et blême, quand
Sonne l'heure,
Je me souviens
Des jours anciens
Et je pleure,
Et je m'en vais
Au vent mauvais
Qui m'emporte
Deçà, delà,
Pareil à la
Feuille morte.
Le souvenir
des souvenirs
qui débarquent,
et ce six juin
est un matin
qui me marque.
Pierre Du puis ……………… pour un tout petit bout !!!!!!!
Le poème du jour: " La démesure "
Là, vous avez de la chance, je n'ai pas de trou ... de mémoire !
La démesure,
J’ai, vous n’allez pas me croire,
une formidable mémoire !
Quelque chose de colossal :
un puits de souvenirs abyssal !
C’est une mémoire énorme,
une mémoire hors normes !
Bref, quelque chose d’ébouriffant :
une mémoire d’éléphant !
Mais hélas, tout étant à la mesure
- pour ne pas dire à la démesure ! -
il m’arrive, comme tout à chacun,
au moment le plus inopportun,
d’avoir une panne dantesque :
un trou de mémoire gigantesque !
Et là, mon pauvre auditoire
Attend trois bons jours que ma mémoire
… revienne !
Les petits haïkus jaunes du jour selon Rotpier
Les haïkus du jour … selon Rotpier
Avertissement aux nouveaux lecteurs :
Définition du haïku selon Rotpier (qui n’engage que lui !) :
Le haïku est un concentré de poésie obtenu par déshydratation du superflu. Pour peu que le lecteur verse dessus, une perle de paupière, une goutte de sueur ou encore la fraîcheur d’un éclat de rire, il déborde en tous sens.
Nota : Haïku se prononce en français : « aiku » sans liaison. Exemple :
dans l’expression « un haïku », on prononce « aiku » et non « naiku »
J’ai rarement le haïku triste.
J’ai souvent le haïku leste
mais je ne l’ai jamais pompeux !
On a, après tout, que le haïku qu’on peut,
c’est tout !
Les petits haïkus jaunes du jour … selon Rotpier
Pof pof pof pof pof
torticolis assuré
mais de grande classe
Bacheliers spoliés
privés de courts
pas d’ la ball’ le bac !
Champagne oublié
finalement pour les bulles
reste le Perrier
Où mes haïkus vous ont-ils conduit ? … clic ! un petit commentaire !
Le poème du jour : « Cur aride »
Merci à Marie Bretagne pour m’avoir permis d’utiliser cette photo comme source d’inspiration pour ce poème.
Vous pouvez retrouver un grand nombre de ses clichés sur
www.zyeuter.com et en tapant « Marie Bretagne » dans « recherche ».

Cœur aride,
Entre sable et mer,
entre mer et sable
un bout de désert
indéfinissable.
Et, sur l’horizon
incommensurable
comme en flottaison
le soleil instable.
Que fais-je ici, moi ?
Faute au grand accroc
non raccommodable
de ton cœur escroc
sur mon cœur friable.
Je ne vois plus rien
… dans les yeux du sable ?
Vide saharien
incommensurable.
Ce vertigineux
roulis inlassable ;
Ce cafard poisseux,
mon cœur qui s’ensable.
Je crois que je vais
crever là, moi.
Fête des mères oblige, le poème du jour : « Maman »
A toutes les mamans !
Petit cadeau de mon épouse : une rose de notre jardin
Maman,
Tu es maman craquante,
tu es maman fondante :
chocolat sous la dent
mais tout tendre en dedans !
Tu es maman délice,
tu es maman complice :
ma maman roudoudou
aux longs baisers tout doux !
Quand parfois tu me grondes
je sens passer une onde
de honte et de remords :
je sais bien que j’ai tort !
Mais …
Tu es maman câline,
tu es toujours encline
à tout me pardonner
et à tout me donner !
Tu es maman tendresse,
tu es la bonne adresse
pour soigner mes bobos,
les petits et les gros !
Tu es maman cuisine,
tu es maman bassine,
mais quand vers toi j’accours,
tu es - Maman ! - … tout court !
Les petits haïkus jaunes du jour selon Rotpier
Les haïkus du jour … selon Rotpier
Avertissement aux nouveaux lecteurs :
Définition du haïku selon Rotpier (qui n’engage que lui !) :
Le haïku est un concentré de poésie obtenu par déshydratation du superflu. Pour peu que le lecteur verse dessus, une perle de paupière, une goutte de sueur ou encore la fraîcheur d’un éclat de rire, il déborde en tous sens.
Nota : Haïku se prononce en français : « aiku » sans liaison. Exemple :
dans l’expression « un haïku », on prononce « aiku » et non « naiku »
J’ai rarement le haïku triste.
J’ai souvent le haïku leste
mais je ne l’ai jamais pompeux !
On a, après tout, que le haïku qu’on peut,
c’est tout !
Les petits haïkus jaunes du jour … selon Rotpier
Oh ! Terre battue
Oh ! Terre martyrisée
piétinée sans cesse !
Vols de balles jaunes
dedans dehors sur les lignes
le printemps se pointe !
Festival de jambes
c’est de la Rolls en Garros
ces mini jupettes !
PS : Une petite partie avec moi ?
J’ai beaucoup pratiqué le tennis en pension !
Rotpier
Où mes haïkus vous ont-ils conduit ? … clic ! un petit commentaire !
Le poème du jour ... à en perdre les pétales ?
Je n'irai pas jusqu'à vous offrir un petit bout de mon jardin : vous pouvez cultiver facilement le vôtre ...
Jardin de rêve,
Pétales roses
que l’on effleure doucement.
Pétales roses
au très léger frémissement.
Doux … tout doux …
Pétales roses
dont la rosée va grandissant.
Pétales roses :
profond calice aux bords luisants.
Doux … tout doux …
Pétales roses
où l’on dépose
un long baiser
tendre et brûlant.
Doux … encore doux …
Mais … pour combien de temps ?
Dédale rose
où l’on explose
en soupirant.
Pierre DUPUIS
Les pensées du jour selon Rotpier !
Les pensées du jour :
Aujourd’hui, coup de tabac sur les cigarettes !
La 2ème :
Les larmes sont les pompiers du cœur.
La 3ème :
Ne devient pas imbécile qui veut : c’est un don … que certains s’emploient activement à cultiver !
La p’tite dernière :
On peut très bien être et avoir tété !
Le mamelon vient nous servir à boire
quand on lui prend ………………… la la la la la la ………..
Oh ! la la !
Elle n’est pas mal celle-là ! … Je tiens le bon bout !
Et pis c’est tout !
Rotpier
Le poème du jour : « La main »
Préambule :
Main dans la main, nous dérivions, la main, mon esprit, ma folie et moi ; jusqu’ au moment ultime où nous fûmes avalés par un prodigieux trou noir …
Ecrit en 1999
La main,
Comme enfin je soufflais - bonheur compréhensible -
Assis sur une table enduite de couleurs,
Récupérant un peu d’une classe impossible,
Je vis le tableau noir partager ma douleur !
La craie courrait sans fin, par une main guidée,
Une main je vous dis ! Toute seule ! Sans bras !
D’une pâleur extrême, assurément vidée
Du sang dont une goutte échappait vers le bas.
S’égrainait sous mes yeux et très bizarrement
Je comprenais le sens des phrases contenues
Dans ce message étrange écrit si clairement.
Je m’en vais essayer de vous donner lecture
- Pas du message écrit : il n’était que pour moi ! -
De ce qui se passa, c’est vrai, je vous le jure !
Et je saurais comprendre ensuite votre émoi !
La main - d’autorité - me pris alors en charge
en pointant son index sur un ordinateur
Qui afficha de suite en écran extra-large
Une image incroyable : un plan fascinateur !
Je reconnus, malgré la façade noircie,
Le profil évident du Lycée Aragon
Qui avait dû subir un très grave incendie,
une porte battait, pendant à un seul gond.
Un bruit de fond montait et je vis une bande
Déboucher en hurlant de derrière un muret,
Des propos venimeux rythmaient la sarabande :
« A mort ces cons de profs, il faut les capturer ! »
On pouvait reconnaître en tête de la horde,
Les clones de certains du fond de nos paniers
Qui nous posent problème en refusant tout ordre :
Ils étaient à coup sûr les fils de ces derniers !
Et d’un bûcher fumant, les pages calcinées
Des livres déchirés s’envolaient dans le soir,
Un vent ascensionnel, volutes déchaînées,
Entraînait vers le ciel ce vol de corbeaux noirs.
La main vint à placer - je ne vis pas de suite -
Son index tremblant à un endroit précis :
Tout en bas du brasier, une forme réduite
Agitait sous le feu cinq doigts tout rétrécis.
La main comme une folle agita ses phalanges,
Son cri désespéré me vrilla les tympans
Et je la vis pleurer, libérant un mélange
Composé pour moitié, de larmes et de sang !
Je la pris dans mes mains, ce ne fut pas facile,
De calmer sa douleur, d’éteindre ses sanglots :
La peur de formuler des propos imbéciles,
Quoi dire à une main qui hante les tableaux ?
A force de discours et de maintes caresses
- Une main, comme un homme, a besoin de chaleur ! -
Je parvins à calmer sa profonde détresse :
Je partageais alors sa terrible pâleur.
Le tableau s’effaça, supprimant le message.
L’ordinateur se tut, son écran devint noir.
Un tourbillon me prit : j’étais sur son passage
et je fus avalé par un grand entonnoir.
Pierre Dupuis
Déjà publié