St Valentin bientôt oblige : " Les dictons rimés coquins de la Saint Valentin, " de ce coquin de ... Rotpier
Attention ! Bientôt la Saint Valentin !
Avis de tempête en cas d’oubli !
Le meilleur moyen de ne plus oublier la Saint Valentin,
c’est, tout simplement de… l’oublier une année !
Et pis c’est tout,
Le Rotpier
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Les dictons rimés coquins de la Saint Valentin,
En ce jour de Saint valentin
où les cœurs deviennent maboules,
on n’enfile pas les patins
mais suavement on les roule !
Il n’y a pas de meilleur jour
pour draguer sa belle voisine :
pas besoin d’une longue cour
surtout si c’est une coquine !
Si ta collègue de bureau
traîne ses fesses callipyges
juste à portée de ton stylo
ce n’est pas pour rien … ça, tu piges ?
Bouquet à la Saint Valentin
ouvre l’accès à bien des portes,
pas de détails, pas de dessins :
chez moi le puritain l’emporte !
Selon que l’on soit hétéro
ou bien gay le chemin diverge
… j’arrête-là mon numéro
avant que de glisser vers … cierge ! *
Rotpier
* Une rime plus riche aurait écorné ma réputation de grande réserve, aussi, je vous la laisse, vous qui n’avez pas mes scrupules.
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Rébus : réponse au petit rébus dominical de ... Rotpier !
Réponse pour le rébus :
Je viens de la mettre sur le billet … « rébus » !
Bravo à ceux qui avaient trouvé !
Et pis c’est tout !
Rotpier
Le petit rébus dominical de ... Rotpier !
Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ?
Juste comme ça, pour se dégourdir
un peu les neurones !
Réponse :
En dehors de leur similitude les verbes trousser et détrousser ont un point commun : cela conduit immanquablement à des bourses plates !
Qu'il dit l'animal !
Léo Ferré : « La mémoire et la mer » ... Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
Une fois par semaine,
je vous propose de partager les chansons
et les artistes que j’aime !
Clip vidéo et paroles
Cette fois-ci :
.
La mémoire et la mer
La marée, je l´ai dans le cœur
Qui me remonte comme un signe
Je meurs de ma petite sœur, de mon enfance et de mon cygne
Un bateau, ça dépend comment
On l´arrime au port de justesse
Il pleure de mon firmament
Des années lumières et j´en laisse
Je suis le fantôme jersey
Celui qui vient les soirs de frime
Te lancer la brume en baiser
Et te ramasser dans ses rimes
Comme le trémail de juillet
Où luisait le loup solitaire
Celui que je voyais briller
Aux doigts de sable de la terre
Rappelle-toi ce chien de mer
Que nous libérions sur parole
Et qui gueule dans le désert
Des goémons de nécropole
Je suis sûr que la vie est là
Avec ses poumons de flanelle
Quand il pleure de ces temps là
Le froid tout gris qui nous appelle
Je me souviens des soirs là-bas
Et des sprints gagnés sur l´écume
Cette bave des chevaux ras
Au raz des rocs qui se consument
Ö l´ange des plaisirs perdus
Ö rumeurs d´une autre habitude
Mes désirs dès lors ne sont plus
Qu´un chagrin de ma solitude
Et le diable des soirs conquis
Avec ses pâleurs de rescousse
Et le squale des paradis
Dans le milieu mouillé de mousse
Reviens fille verte des fjords
Reviens violon des violonades
Dans le port fanfarent les cors
Pour le retour des camarades
Ö parfum rare des salants
Dans le poivre feu des gerçures
Quand j´allais, géométrisant,
Mon âme au creux de ta blessure
Dans le désordre de ton cul
Poissé dans des draps d´aube fine
Je voyais un vitrail de plus,
Et toi fille verte, mon spleen
Les coquillages figurant
Sous les sunlights cassés liquides
Jouent de la castagnette tans
Qu´on dirait l´Espagne livide
Dieux de granits, ayez pitié
De leur vocation de parure
Quand le couteau vient s´immiscer
Dans leur castagnette figure
Et je voyais ce qu´on pressent
Quand on pressent l´entrevoyure
Entre les persiennes du sang
Et que les globules figurent
Une mathématique bleue,
Sur cette mer jamais étale
D´où me remonte peu à peu
Cette mémoire des étoiles
Cette rumeur qui vient de là
Sous l´arc copain où je m´aveugle
Ces mains qui me font du fla-fla
Ces mains ruminantes qui meuglent
Cette rumeur me suit longtemps
Comme un mendiant sous l´anathème
Comme l´ombre qui perd son temps
À dessiner mon théorème
Et sous mon maquillage roux
S´en vient battre comme une porte
Cette rumeur qui va debout
Dans la rue, aux musiques mortes
C´est fini, la mer, c´est fini
Sur la plage, le sable bêle
Comme des moutons d´infini...
Quand la mer bergère m´appelle
Bon partage !
Rotpier
" Le haut du bas " : un poème de ... Pierre !
Même si je le remets,
vous ne me trouverez pas trop collant ?
Des hauts et des bas, des bas et des hauts,
des bas en haut, des bas en bas : vaste débat ...
Le haut du bas,
Première fois (oh ! quel délice !)
Qu'il m'est permis, depuis le bas,
De remonter ( elle est complice ? )
Ma main si haut le long du bas.
J'entre en tournoi : je suis en lice !
Preux chevalier, prompt au combat !
Mais... Doucement ! Tout en malice !
Ne gâche pas de doux ébats.
Deux bas en haut , pour commencer,
Deux bas en bas : c’est pas gagné !
Faut-il ou pas tout dévoiler ?
Débat sans fin
Et fin débat !
Plus que deux doigts (je me débats)
Pour parvenir, exquis supplice,
A la frontière (oh ! Mon cœur bat)
Entre couture et cuisse lisse.
Et c'est gagné ! J’en suis baba !
Un doux froufrou : les bas coulissent.
Joli travail et chapeau bas !
Pas de voyeurs ! (Le rideau glisse).
Deux bas en haut , pour commencer,
Deux bas en bas : oui ! J’ai gagné !
Fallait-il ou pas dévoiler ?
Débat sans fin
Et fin débat !
Mais…
Pour le moment, j’en reste là,
Elle est en bas, mais n’en a plus !
Je suis en haut ? Je ne sais plus !
J’ai faim du haut et puis du bas !
Et… j’en profit’ puisqu’elle est là !
Pierre Dupuis
" Le plombier et la petite Zézette ," : un poème fable de ... Rotpier !
Le plombier et la petite Zézette,
Dans la vie il était plombier
et il avait croisé Zézette
en réparant un robinet,
il l’avait trouvée vraiment chouette !
Avec elle il prenait son pied
plus qu’ avec sa clé à molette
et pas besoin de marchepied
pour escalader sa Zézette !
Moins d’un mètre cinquante deux
mais un corps à mettre le feu
et aussi du chien à revendre !
Elle aimait la bête à deux dos
et c’était vraiment un cadeau
pour celui qui savait la prendre !
Rotpier
Moralité :
Coluche l’avait dit naguère :
la bonne taille pour quelqu’un
c’est quand les pieds touchent par terre
et au lit ça ne se voit point !
L’important c’est le savoir faire
pour ce qui touche au bigoudi :
un petit peut faire l’affaire :
c’est un pygmée qui me l’a dit !
Chaque fois qu’une exploratrice
tentait l’expérience avec lui
elle en sortait admiratrice
et répudiait tous ses amis !
Conclusion valable pour les gars et les filles :
En amour ce n’est pas la taille
des acteurs ni du matériel
l’atout majeur pour que ça aille :
le savoir faire est essentiel !
Rotpier
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Rébus : réponse au petit rébus dominical de ... Rotpier !
Réponse pour le rébus :
Je viens de la mettre sur le billet … « rébus » !
Bravo à ceux qui avaient trouvé !
Et pis c’est tout !
Rotpier
Le petit rébus dominical de ... Rotpier !
Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ?
Juste comme ça, pour se dégourdir
un peu les neurones !
Réponse :
Pour le prix d’un enterrement classique on peut se payer deux crémations il faudrait être bête pour ne pas en profiter !
Qu'il dit l'animal !
Georges Brassens : " Le pornographe " ... Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
Une fois par semaine,
je vous propose de partager les chansons
et les artistes que j’aime !
Clip vidéo et paroles
Cette fois-ci :
i
Le pornographe,
Autrefois, quand j'étais marmot
J'avais la phobie des gros mots
Et si j'pensais " merde " tout bas
Je ne le disais pas
Mais
Aujourd'hui que mon gagne-pain
C'est d'parler comme un turlupin
Je n'pense plus " merde ", pardi
Mais je le dis
[Refrain] :
J'suis l'pornographe
Du phonographe
Le polisson
De la chanson
Afin d'amuser la gal'rie
Je crache des gauloiseries
Des pleines bouches de mots crus
Tout à fait incongrus
Mais
En m'retrouvant seul sous mon toit
Dans ma psyché j'me montre au doigt
Et m'crie: " Va t'faire, homme incorrec'
Voir par les Grecs "
[Refrain]
Tous les sam'dis j'vais à confess'
M'accuser d'avoir parlé d'fess's
Et j'promets ferme au marabout
De les mettre tabou
Mais
Craignant, si je n'en parle plus
D'finir à l'Armée du Salut
Je r'mets bientôt sur le tapis
Les fesses impies
[Refrain]
Ma femme est, soit dit en passant
D'un naturel concupiscent
Qui l'incite à se coucher nue
Sous le premier venu
Mais
M'est-il permis, soyons sincèr's
D'en parler au café-concert
Sans dire qu'elle a, suraigu
Le feu au cul ?
[Refrain]
J'aurais sans doute du bonheur
Et peut-être la Croix d'Honneur
A chanter avec décorum
L'amour qui mène à Rom'
Mais
Mon ang' m'a dit : " Turlututu
Chanter l'amour t'est défendu
S'il n'éclôt pas sur le destin
D'une putain "
[Refrain]
Et quand j'entonne, guilleret
A un patron de cabaret
Une adorable bucolique
Il est mélancolique
Et
Me dit, la voix noyée de pleurs
" S'il vous plaît de chanter les fleurs
Qu'ell's poussent au moins rue Blondel
Dans un bordel "
[Refrain]
Chaque soir avant le dîner
A mon balcon mettant le nez
Je contemple les bonnes gens
Dans le soleil couchant
Mais
N'me d'mandez pas d'chanter ça, si
Vous redoutez d'entendre ici
Que j'aime à voir, de mon balcon
Passer les cons
[Refrain]
Les bonnes âmes d'ici bas
Comptent ferme qu'à mon trépas
Satan va venir embrocher
Ce mort mal embouché
Mais
Mais veuille le grand manitou
Pour qui le mot n'est rien du tout
Admettre en sa Jérusalem
A l'heure blême
Le pornographe
Du phonographe
Le polisson
De la chanson
Bon partage !
Rotpier
Un très ancien poème déjà publié : " L’hiver indien, " de ... Pierre
Préambule :
Je vous propose ce très ancien poème libre ( 1999 ) qui rejoint ma 3ème pensée d’hier ou, peut-être, était-ce elle qui découlait de lui ?
Dans mon crâne-laboratoire alterne le net et le moins net, voir le flou qui par moment, par bref moment seulement, semble plus net que le net … et … dans ces moment-là, rien n’est plus clair du tout …
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Prémonition ?
L’hiver indien,
Depuis longtemps déjà, dans mes sommeils agités,
mon esprit mélange les choses :
des faits lointains qui me reviennent avec clarté,
des faits actuels puisés dans des journaux du soir,
des faits futurs déjà gravés dans ma mémoire.
Et dans mon crâne-laboratoire
s’effectue la lente et profonde alchimie de tout cela.
Bouillonnait ensemble cette nuit-là :
une très vieille légende indienne,
une caisse de retraite avec un trou béant,
des voitures incendiées dans la plaine
et un vieillard me ressemblant.
Le tout était liquéfié dans le creuset combinatoire,
de mon crâne-alambic qui recueillait avec soin
la quintessence de ce magma malsain
d’où s’échappaient d’inquiétantes fumerolles noires.
La pression montait.
Tout allait exploser, quand…
jaillit un rêve en exutoire !
Un vieil indien me ressemblant
tenant deux torches en sautoir
et sous le bras un réservoir
s’éloignait de son pas pesant.
Dans sa démarche oscillatoire,
on sentait bien sa volonté :
« il fallait en finir ce soir !»
Toute la tribu, sans s’émouvoir,
perdait de vue le vieil indien
lorsque soudain, dans le lointain
jaillit le feu libératoire.
Hochant la tête pour tout adieu
la grappe humaine se disloqua ,
matérialistes et ambitieux
les jeunes oubliaient déjà.
… Un vieil indien me ressemblant
tenant deux torches en sautoir
venait de faire son devoir.
Pierre Dupuis