"Le monte-en-l’air sentimental," un poème de Rotpier qui se conservera bien... je crois !
Image du net !
Le monte-en-l’air sentimental,
C’était il y a très longtemps,
il vivait de cambriolages
lui l’homme à la force de l’âge
et elle au fort tempérament.
Il en était fou amoureux
mais elle était cuisse légère
ses aventures passagères
le rendaient vraiment fou furieux.
Et un jour le drame arriva,
il serra fort une lanière
autour du cou de sa bergère :
en peu de temps elle expira.
Il la découpa en morceaux
de façon vraiment méthodique,
une manière bien pratique
pour désorienter les perdreaux.
Il savait manier le hachoir,
les couteaux ainsi que les scies,
il avait une décennie
derrière lui en abattoir.
Après trois mois de flottement
il avait expurgé sa peine
ainsi que le reste de haine,
il n’avait plus trop de tourments.
Il avait repris le métier
de monte-en-l’air par habitude,
il le faisait sans inquiétude,
tranquillement en vieux routier.
Dans le genre Arsène Lupin
un peu moins élégant quand même,
vivant de façon plus bohème
mais gagnant largement son pain.
En souvenir de son amour
et afin de penser à elle
de manière très solennelle
il gardait dans son sac toujours …
… à portée de main un tibia
taillé d’un bout en pied de biche
qu’il utilisait chez les riches
quand il faisait une razzia.
Un outil vraiment idéal
pour forcer fenêtres et portes
et toute la joie qu’il apporte
pour quelqu’un de sentimental.
On peut bien être monte-en-l’air
et s’enticher d’une friponne
au point que son cœur s’enjuponne
et que l’on commette un impair.
Et un jour il en commit un
alors qu’il forçait une porte
avec le tibia de la morte
il ne vit pas les argousins.
Ils lui tombèrent sur le dos
alors qu’il rêvait à sa belle,
il passa en correctionnelle
et se prit vingt ans à Clairvaux.
Moralité :
Quand on pratique ce métier
qui est assez funambulesque
on évite le romanesque :
pas la peine d’en rajouter !
En lieu et place d’un tibia
il aurait pu, sur l’étagère,
dans le formol et solitaire
garder son plus joli ténia.
Rotpier
Image du net !
Je ne suis pas certain que cela soit un ténia.
Ce dont je suis persuadé c'est que cela ne doit pas être très bon à manger !
Ah ! Poésie, quand tu nous tiens !
Rébus : réponse au petit rébus dominical de ... Rotpier !
Réponse pour le rébus :
Je viens de la mettre sur le billet d'avant … « rébus » !
Un grand bravo à ceux qui avaient trouvé !
Le petit rébus dominical de ... Rotpier !
Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ?
Juste comme ça, pour se dégourdir
un peu les neurones !
Petite aide au rébus
(les champions s'en passeront !) :
Réponse :
Au niveau de sa nourriture en matière de poisson, un long un court un long un court, c’est le régime préféré des morses mais ce n’est pas pour autant qu’ils connaissent leur alphabet !
Nota :
On m’a fait remarquer - à raison ! - que j’avais commis une faute de français : J’aurais du mettre « leur » à la place de « sa » devant nourriture puisque après je mets « des morses » !
Cela donne donc :
Au niveau de leur nourriture en matière de poisson, un long un court un long un court, c’est le régime préféré des morses mais ce n’est pas pour autant qu’ils connaissent leur alphabet !
( Alphabet morse bien entendu ! )
Didier Barbelivien : "Jean de France" ... Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
Une fois par semaine,
je vous propose de partager les chansons
et les artistes que j’aime !
Clip vidéo et paroles
Cette fois-ci :
Un superbe éloge à Jean Ferrat !
Jean De France,
J’aimais ton rire j’aimais ta voix
qui racontait nos différences
moustache rapportées de Cuba
de Santiago quelle importance
j’aimais tout ceux qui étaient toi
quand tu bousculais nos consciences
Jean ta belle môme ou Jean Ferrat
tes mots déchiraient nos silences
et je m’imaginais Créteil
quand tu me fredonnais
ma môme et ces deux enfants au soleil
Garcia Lorca en son royaume
moi j’écoutais nuit et brouillard
enfermé dans mon innocence
je comprendrais beaucoup plus tard
nul ne guérit de son enfance
Jean de France
tu chantais pour les gens de France
de la Bretagne à la Provence
avec la fièvre telle insolence
de dire ce mot ne disais pas Jean de France
Humain jusqu'à la transparence
de se regard qui fait confiance
pour le secret des confidences
quand tu croisais les yeux d’Elsa
D’ailleurs que serais-je sans toi
et voilà Aragon qui danse
même Ferré n’en reviens pas
de ces mélodies qui s’élancent
ces Potemkine et Maria unit
dans la même souffrance
mourir au soleil ça me va
mourir debout quelle élégance
Jean de France
tu chantais pour les gens de France
de la montagne aux plaines immenses
tu défendais tout ceux qui pensent
que le malheur n’existe pas
Tu mettais le vide hors la loi
du simple fait de ta présence
un jour futur un jour viendra
ou plutôt que l’indifférence
et tes chansons de ce temps là
ont bercé mon adolescence
un drapeau rouge au bout des bras
tous ces taureaux quand j’y repense
Bon partage !
Rotpier
Les hululucubrations des chouettes Chouettes du Rotpier : un poil d'humour à plumes !
Les hululucubrations abracadabrantesques
des chouettes Chouettes du Rotpier
... Spécial actualité !
.
... Je vous chouette une bonne distraction
... et une bonne journée !
Le poème du jour un peu plus que mordant : "Démangeaisons," de ... Pierre ... pas de pseudo !
Alors là, en ce moment, j'ai une crise aiguë ! Comme tous les ans au printemps, voila que cela me redémange ... et ce n'est pas le pollen !
J'ai envie de filer des coups de pompes aux imbéciles, aux indécis, aux emmerdeurs !
Image du net bidouillée par le Rotpier
Poème remanié et quelque peu plus mordant vu le contexte actuel !
Démangeaisons,
Il est des gens qui m’agacent
… qui m’escagacent au plus haut point !
Ils tournent en rond,
pour un oui, pour un non.
Jamais content de leur tête dans la glace !
Le steak ? Pas trop saignant … un peu quand même
… mais pas à point … quoique … dès fois, j’aime …
La voiture ? Couleur verte bien sûr !
Mais … quel vert ? Surtout pas trop clair !
Pas trop foncé non plus … quoique …
tiens … et si on la prenait bleue ?
Et ma sœur, t’as vu ses yeux !
Il y est des gens qui me pilent,
qui m’agacent,
qui m’horripilent,
qui m’escagassent !
Tiens, j’en ai des démangeaisons
au bout de ma godasse !
Et ça blablate et ça jacasse !
Et pis pas ci, et pis pas ça !
Ça c’est trop p’tit … ça c’est mastoc
… mais c’est pas sûr … y faudrait voir …
Et pis ma sœur, t’as vu son froc ?
et ses p’tits strings dans le tiroir ?
En politique c’est la cata
ça sent l’embrouille et le caca !
Un coup à gauche, un coup à droite,
le grand écart à l’extrèm’ droite !
Et que j’oublie tous les acquis
même ceux par le sang conquis !
Les congés payés ?
… Mais ils ont toujours existé !
Les heures supplémentaires majorées ?
… Pareil, on n’est pas des demeurés !
Retenez-moi, retenez moi
ou je vais en exploser trois !
L’histoire ils l’ont bien oubliée,
ils sont prêts à tout avaler,
les grands discours et les promesses
ils sont là qui tendent les fesses
pour mieux se faire … et là c’est dur
pour moi d’éviter la censure !
Et plus c’est gros et plus ça passe
la vaseline, c’est efficace !
Pas remboursée par la sécu
mais faut pas déconner non plus !
Et pis voila que le Macron
lèche les bottes des curetons
lorgnant sur les voix des cathos :
c'est sûr il n'y a pas photo !
Car les susdits avec Fillion
l'avaient carrément eu dans l'fion!
.
Il y a des gens qui m’hérissent
il serait temps qu’ils atterrissent
mais ils continuent à voler
sans savoir qu’ils vont s’écraser !
Ils suivent leur chef d’escadrille
qui bave et rebave et nazille
( J’ai mis un « z » au lieu d’un « s »
ça me plait bien et je le laisse ! )
Il est des gens qui m’horripilent,
qui me les pilent, qui me les cassent !
Tiens-toi tranquille, toi ma godasse,
appell’ ta sœur pour qu’on se casse :
faut s’ fair’ la paire avant qu’ ça chasse !
On s’ ra jugés sur la grand place,
mais ce sera par contumace !
Rébus : réponse au petit rébus dominical de ... Rotpier !
Réponse pour le rébus :
Je viens de la mettre sur le billet d'avant … « rébus » !
Un grand bravo à ceux qui avaient trouvé !
Le petit rébus dominical de ... Rotpier !
Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ?
Juste comme ça, pour se dégourdir
un peu les neurones !
Petite aide au rébus
(les champions s'en passeront !) :
Réponse :
Feindre de ne pas savoir ce que les selles de gays rendent relève de l’hypocrisie ! Cela aurait-il fait se marrer Salan l’un des quatre généraux du quarteron dénoncé par De Gaulle ?
C'est salé ça non ?... Salut !
Jacques Higelin : « Poil dans la main » ... Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
« Poil dans la main »
« Jacques Higelin »
… Le troubadour très fantaisiste
nous a quitté …
Poil Dans La Main
Poil dans la main payé à rien foutre
Regarder la poutre dans l`oeil du voisin
Poil dans la main payé à rien foutre
Regarder la poutre dans l`oeil du voisin
Qu`il est donc doux de rester sans rien faire
Tandis que tout s`agite autour de soi
Touche à tout sauf à la moustiquaire
Touche à tout juste bon à m`amadouer
Un jour j`ai vu une chaise
toute seule sur le trottoir
Une putain de belle chaise toute noire en fer
Avec des lanières de plastique tendues
Une vraie chaise de bar à putes
une chaise à l`état brut
Qui avait dû en voir et en recevoir des culs
Des gros lourdingues à fessier mou
Des p`tits malingres reserrés du trou
Ou des jolis voluptueux qui vous attirent le bout des yeux
Pour mieux leur passer les menottes
Qu`il est donc doux de rester sans rien faire
Tandis que tout s`agite autour de soi
Poil dans la main payé à rien foutre
Regarder la poutre dans l`oeil du voisin
Mais va savoir a c`moment-là
J`avais perdu le goût de m`asseoir
Et d`amarrer ma solitude
Mon cafard et mes habitudes
A celles des piliers d`abreuvoir
J`en ai eu marre d`les voir s`écrouler sur eux-mêmes
En s`raccrochantà des histoires qui tiennent pas d`bout
Ces pt`titres histoires qui vous entrainent
Au fil des heures des jours des soirs des s`maines
De soirs pisseux en matins blêmes
Direct au trou
Qu`il est donc doux de rester sans rien faire
Tandis que tout s`agite autour de soi
Touche à tout sauf à la moustiquaire
Touche à tout juste bon à m`amadouer
Bon partage !
Rotpier