Le pastiche du jour: " Le déserteur "de Boris Vian qui devient : " L’accusateur, " de ... Pierre Dupuis
Un petit pastiche de la chanson de Boris Vian par … Pierre
Ceux qui me suivent connaissent mes démêlées avec le maire de ma commune en temps de vice-président et webmestre de l'association l'AMG créée pour contrer ses dérives .
Allez !
Je vous offre un petit … pastiche !
A la vôtre !
Cette fois-ci :
« Le déserteur »
de Boris Vian
qui devient :
« L'accusateur … »
- Un petit clic sur le triangle pour démarrer si cela ne se fait pas automatiquement !
- On écoute religieusement l’artiste !
- On descend et l’on chante sur les paroles de Pierre !
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Pastiche du « Déserteur » de Boris Vian.
L’accusateur,
Monsieur le maire autant
Vous dire que la lettre
Que j’ai osé commettre
A assez de mordant
Elle est dans le droit-fil
Des vers et des poèmes
Bâtis en anathème
Aux confins du civil
Forme d’objurgations
Qui de marbre vous laissent
Mais dont j’ai la faiblesse
De croire en leur action
Du haut de votre ego
Vous avez de l’aisance
Beaucoup de suffisance
Et vous toisez de haut
Mon regret le plus grand
Est mon action tardive
À contrer vos dérives
Et tous vos errements
J’aurais du m’impliquer
Bien plutôt dans la danse
Entrer en dissidence
Et je dois m’expliquer
Je ne connaissais pas
La façon arbitraire
De mener les affaires
Que vous aviez déjà
Il a fallut un heurt
Pour en prendre conscience
Et entrer en défiance
Et j’y vais de bon cœur
Je ne suis pas certain
De percer la cuirasse
Mais d’y laisser des traces
Ça je l’espère bien
Nul besoin d’être sûr
De gagner pour se battre
Il faut toujours combattre
Même contre des murs
Vous connaissez les lois
Il faut le reconnaître
Il faut bien les connaître
Pour s’en jouer parfois
Vous avez votre cour
Et vous savez y faire
Vous avez la manière
Le verbe et le discours
Vous les avez choisis
Pour leur coté docile
Comportement servile
Certains sont vos nervis
Vous en avez besoin
Pour couvrir vos manœuvres
Afin de mettre en œuvre
Vos plans et vos dessins
Je ne crois plus en ceux
Prônant l’indépendance
Ils restent dans la danse
Même quand c’est vaseux
Ils sont inféodés
Mais resterons coupables
De leur indubitable
Statut d’embrigadés
Comment ne pas penser
Que certains en profitent
Ceux de la proche orbite
du cercle rapproché
« Je te donne la main
C’est toi qui fait la donne »
La recette est très bonne
On connaît le refrain
Ça marche à tous les coups
L’omerta est de mise
Sur les choses promises
Tout reste dans le flou
En dehors de la cour
Des favoris gravitent
Genre bernard-l’ermite
Jamais trop au grand jour
L’opacité c’est net
Vous convient à merveille
L’encre de la bouteille
À l’heure d’internet
Moins il y a de gens
Informés plus ça passe
Les tours de passe-passe
Aiment l’ombre vraiment
Il faudra bien un jour
Les mettre sur la place
Car tout laisse des traces
Malgré les beaux discours
Combien auront coûté
D’argent à la commune
Sûrement pas des prunes
Tous vos mandats passés
Si l’on fait le bilan
Sec de vos mandatures
Et sans caricature
Il n’est guère brillant
Vous avez dirigé
la commune en despote
Système lèche-bottes
Avec des obligés
Les résultats sont là
Les communes voisines
Et cela me chagrine
Ont beaucoup plus d’éclat
Voila ce que j’avais
Sur le cœur à vous dire
Vous allez en sourire
Ou pas du tout qui sait
Mais si vous vous fâchez
Vous pourrez porter plainte
J’assume ma complainte
Et ça vous le savez
Dans ce que j’ai écrit
Il n’y a nul mensonge
Depuis longtemps j’y songe
Et c’est sans compromis
Mais je dois m’arrêter
Et déposer ma plume
Et tant pis si j’écume
Il me faut clôturer
Je ne crois pas que vous
Aimerez ces paroles
Car les paroles volent
Et se posent partout
Aux lecteurs et à ceux qui vont fredonner :
Parti dans mon élan
Lors de cette apostrophe
J’ai ajouté des strophes
Au chant de Boris Vian
Veuillez me pardonner
Ce flux excédentaire
Ma plume est cavalière
je dois la refreiner
J’ai beau m’y employer
Elle n’est pas docile
Et ce n’est pas facile
À moins de la noyer
Si cela vous a plu
Vous pouvez tout reprendre
J’aimerai vous entendre
La chanter tant et plus
… La chanter tant et plus…
Pierre Dupuis
Et pis c’est tout !
A la vôtre !
Avec modération SVP !
Sinon, cela donne ça!
Pierre
Blog en veilleuse pour cause de surcharges diverses !
Avis à la population !
Blog en veilleuse pour une semaine pour cause de :
Gros travaux !
+ Fiesta
Ça va être dur !
Que dis-je : terrible !
A mardi prochain si tout va bien
et … si vous le voulez bien !
Rotpier
Rébus : réponse au petit rébus dominical de ... Rotpier !
Réponse pour le rébus :
Je viens de la mettre sur le billet d'avant … « rébus » !
Un grand bravo à ceux qui avaient trouvé !
Le petit rébus dominical de ... Rotpier !
Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ?
Juste comme ça, pour se dégourdir
un peu les neurones !
Petite aide au rébus
(les champions s'en passeront !) :
Réponse :
Madame, votre mari vous trompe, vengez-vous ! Sous couvert de jeu érotique offrez-lui un étui pénien à fermeture éclair : c’est le traquenard assuré !
J'ai l'intention de déposer le brevet de l’étui pénien à fermeture éclair … si ! Qui veut me financer ?
Serge Lama : "Les glycines" ... Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
Cette fois-ci :
Serge Lama
« Les glycines »
Allez, un peu de fraîcheur à l'ombre des glycines...
Les glycines,
Sur le mur y avait des glycines
Sur le mur y avait des glycines
Toi, tu portais un tablier bleu
Toi, tu portais un tablier
Toujours le nez dans tes bassines
Toujours le nez dans tes bassines
En ce temps-là, on se parlait peu
En ce temps-là, on se taisait.
C'est pas d'l'amour, pauvre Martha !
C'est pas d'l'amour, mais ça viendra
Paraît que cousin et cousine
Paraît que cousin et cousine
Ça ne doit pas s'aimer d'amour, non
Ça ne doit pas parler d'amour
Alors on parlait du beau temps
De la pluie et des fleurs des champs
De la vendange et du labour, mais
On ne parlait jamais d'amour
C'est pas d'l'amour, pauvre Martha !
C'est pas d'l'amour, mais ça viendra
Puis je suis parti en usine
Puis je suis parti en usine
Je n'voulais pas être fermier, moi
Je voulais être le premier
Merci beaucoup, petit Jésus
J'ai bien mangé et j'ai bien bu
Je suis aimé ou respecté, moi
On me dit "vous" pour me parler
C'est pas d'l'amour, pauvre Martha
C'est pas d'l'amour, mais ça viendra
Pourtant quand je vois des glycines
Pourtant quand je vois des glycines
J'ai envie de les arracher, moi
J'ai envie de les arracher
Paraît que t'aurais eu deux filles
Qui font partie de ma famille
Mais comme l'amour ne me dit plus rien
Elles n'auront jamais de cousins
C'est pas d'l'amour, pauvre Martha
C'est pas d'la haine, mais ça viendra.
Bon partage !
La pensée du jour de ... Rotpier
.
Sans nous comparer à Boileau (d’ailleurs, moi, j’en bois assez peu !) nous pouvons quand même émettre quelques pensées pour épancher ainsi nos vies ! Sans avoir trop mal aux genoux ....... ?
Et pis c’est tout !
Rotpier
Statue dans mon jardin
Dans la quasi-totalité des cas, une pensée, même brillante, n’est que le résultat du glanage de fragments d’autres pensées avec un ordonnancement des mots différents et, pour ne pas être carrément un plagiat, un petit bout (ou un grand : soyons généreux !) d’idée neuve apportant une valeur ajoutée certaine à ladite pensée. Je ne changerais d’avis sur cette affirmation que lorsque l’on me présentera un enfant qui, à peine sortit du ventre de sa mère ait dit : « Merde ! Le monde, ce n’est que ça ? »
Est-une pensée pertinente ou suis-je resté un peu trop au soleil ces jour derniers ?
Et pis c’est tout !
Bonne méditation !
Rotpier
" Épopée sibylline, " un poème-fable de ... Pierre
.
Second devoir de vacances ... j'ai un peu traîné pour le finaliser !
.
Au pays du grand Rabelais
où la fabulation est reine
et l’absurdité souveraine
le bon mensonge n’est pas laid.
Ce n’est qu’un petit canular
entre le fromage et la pomme
« Le rire est le propre de l’homme »
et contre l’ennui un rempart.
Alors amis rions souvent
cela met du baume à nos peines
cela rend la vie plus sereine
et gomme nos emmerdements !
J’aurais pu c’est bien évident
choisir une toute autre rime
mais Rabelais nous a en prime
pondu le bon mot « excrément » !
Sortons provisions et bouteilles,
mangeons buvons jusqu’à plus tard
on entend mieux bien remplis car :
« Ventre affamé n’a pas d’oreille ! »
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Photo personnelle
Épopée sibylline,
Alors que j’étais en vacances
au gîte du Moulin Giraud
un très beau gîte au bord de l’eau
j’ai nagé dans l’extravagance.
Il faut préciser c’est notoire
afin de bien comprendre tout
que la commune de Panzoult
est fortement chargée d’histoire.
Parmi les abris troglodytes
il en est un particulier
le logis craint ou recherché
d’une sibylle et de ses mythes.
Situé juste au dessus du gîte
- joli poste d’observation ! -
j’avais la fâcheuse impression
d’être espionné par la susdite !
Photo personnelle
.
Pas n’importe quelle sibylle
mais la Sibylle de Panzoult
dont Rabelais citait le trou
et dont l’image m’obnubile !
Si je vous brosse ce contexte
c’est pour que vous compreniez mieux
que vous soyez moins suspicieux
sur la véracité du texte.
Je vais vous relater l’histoire
n’allez surtout pas vous moquer
d’un pauvre barde très marqué
par cette épreuve vexatoire.
xxxxxxxxxxxx
C’est par un soir de pleine lune
que me parvint comme une voix
un murmure étrange ma foi
qui enclencha mon infortune.
« Que fais-tu près de ma demeure ?
Es-tu venu me consulter ?
Tu me parais bien emprunté :
tu es plus mou qu’un quart de beurre !
Viens donc et entre dans ma grotte
je ne vais pas te dévorer
et mon vieux chien a bien mangé
dépêche-toi crotte de crotte ! »
Son antre sentait la fumée
ça bouillait dans un vieux chaudron
une mixture à gros bouillons
n’ayant pas été écumée.
Dans un coin une vielle chouette
dardait sur moi ses yeux tout ronds
de quoi me filer les jetons
heureusement qu’elle était muette !
Sur une paillasse douteuse
un chat pelé se prélassait
autour de son cou un lacet
sa peau était exémateuse !
Le chien qui était une chienne
m’observait de façon bizarre
prêt à entamer la bagarre
dans une ambiance kafkaïenne !
Croassant de façon lugubre
un gros crapaud tout rabougri
à la peau couleur vert-de-gris
bavait de façon insalubre !
Cela faisait de grosses bulles
venant s’écraser au plafond
qui retombaient dans le brouillon
en formant une pellicule !
J’avais une de ces pétoches
je frémissais de toutes parts
tout prêt à souiller mon falzar
… ne riez pas ce serait moche !
Tout en remuant sa mixture
elle me dit : « N’aie donc pas peur
je ne tue pas mes visiteurs
ou rarement je te le jure.
Je te trouve très sympathique
bien que tu sois un peu simplet
c’est cela chez toi qui me plait
dans le fond tu es drôlatique.
Quand Épistémon et Panurge
sont venus pour me consulter
nous nous sommes bien disputés :
pour trois fois rien moi je m’insurge !
Je leur ai montré mon derrière
car ils m’avaient poussé à bout
et quand on me cherche des poux
je sais me faire cavalière !
En raison de ta bonne bouille
tout mon travail sera gratuit
mais ne le dit pas à autrui
ou je te transforme en grenouille !
Donne-moi tes mains que je lise
dans leurs lignes ton avenir
et ne fais pas tous ces soupirs
vraiment tu te ridiculises !
Je vois … je vois … Oh ! Quelle chance
tu vas avoir prochainement
tu peux partir tranquillement
là tu peux me faire confiance !
Tiens trois louis d’or de ma cagnotte
tu vois ça commence déjà
cela ira bien au-delà
car tu as marché dans ma grotte ! »
Me raccompagnant à sa porte
elle m’embrassa goulûment
puis disparut en un instant
sa chouette en tomba raide morte !
Grosse montée d’adrénaline
de quoi me perturber l’esprit
au bout d’un moment j’entrepris
de redescendre la colline.
A peine entamé la descente
j’ai glissé sur je ne sais quoi
dévalé le ravin tout droit
une culbute ahurissante !
J’ai bel et bien fait une chute
mais tout simplement de mon lit
car je rêvais et sapristi
ce rêve était sans parachute !
Il faut préciser que la veille
j’avais un peu trop abusé
d’un chinon pour le moins corsé
une véritable merveille !
Quand on ne tient pas la chopine
mieux vaut y aller très mollo
mais c’est bien meilleur que de l’eau
quand ce n’est pas de la bibine !
Cette histoire rabelaisienne
je me devais de la conter
du doigt n’allez pas me montrer
ou je me jette dans la Vienne !
Comme les moutons de Panurge
bien d’autres viendront s’y jeter
dans un élan d’absurdité
ce sera une grande purge !
Faites en plutôt le partage
plus on est de fous plus on rit
et Rabelais dans ses écrits
nous a légué cet héritage.
La vie n’est pas sans anicroche
amusons-nous tant qu’on le peu
avant que de devenir vieux
et que le moral s’effiloche !
Foin des guerres picrocholines
qu’un petit rien peut déclencher
prenons la vie du bon coté
érigeons ça en discipline !
Rébus : réponse au petit rébus non dominical de ... Rotpier !
.
Réponse pour le rébus :
Je viens de la mettre sur le billet d'avant … « rébus » !
Un grand bravo à ceux qui avaient trouvé !
Le petit rébus dominical de ... Rotpier !
Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ?
Juste comme ça, pour se dégourdir
un peu les neurones !
Petite aide au rébus
(les champions s'en passeront !) :
Réponse :
Elle était un peu bécassine et il l’avait fait boire avant de l’entraîner au festival des Vielles Charrues pour mieux la bourrer. Elle en était toute retournée !
Jacques Brel : « La Fanette » ... Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
« La Fanette »
« Jacques Brel »
… L’incontournable grand Jacques …
La Fanette
La plage était déserte et dormait sous juillet
Si elles s'en souviennent les vagues vous diront
Combien pour la Fanette j'ai chanté de chansons
Faut dire qu'elle était belle
Comme une perle d'eau
Faut dire qu'elle était belle
Et je ne suis pas beau
Faut dire qu'elle était brune
Tant la dune était blonde
Et tenant l'autre et l'une
Moi je tenais le monde
Faut dire que j'étais fou
De croire à tout cela
Je le croyais à nous
Je la croyais à moi
Qu'on ne nous apprend pas
A se méfier de tout
La plage était déserte et mentait sous juillet
Si elles s'en souviennent les vagues vous diront
Comment pour la Fanette s'arrêta la chanson
Faut dire
Faut dire qu'en sortant
D'une vague mourante
Je les vis s'en allant
Comme amant et amante
Faut dire
Faut dire qu'ils ont ri
Quand ils m'ont vu pleurer
Faut dire qu'ils ont chanté
Quand je les ai maudits
Faut dire
Que c'est bien ce jour-là
Qu'ils ont nagé si loin
Qu'ils ont nagé si bien
Qu'on ne les revit pas
Faut dire
Qu'on ne nous apprend pas
Mais parlons d'autre chose
Nous étions deux amis et Fanette l'aimait
La plage est déserte et pleure sous juillet
Et le soir quelquefois, quand les vagues s'arrêtent
J'entends comme une voix
J'entends c'est la Fanette
Bon partage !
Rotpier