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"Juste une évidence," ... un poème de Pierre
On dit que les gens simples n'ont pas d'histoire ... ce n'est pas toujours exact ...
Juste une évidence,
Elle l’avait quitté.
Bien sûr, il buvait un peu
… peut-être un peu trop
… mais il n’avait pas le vin mauvais.
Enfin … rarement.
Il ne l’avait pas souvent battue
et il ne l’avait jamais trompée
enfin … juste un peu et seulement physiquement.
Elle l’avait quitté,
quitté pour un clerc de notaire.
Un clerc pas très clair.
Un trou du cul entre deux âges
qui n’avait même pas besoin de rasage !
Une espèce de lope !
Un clerc qui jouait au notaire
quand son patron se faisait la paire !
Ah ! La salope !
Il avait décidé de les supprimer.
Sans haine,
…sans trop de haine.
Juste une question de justice
… sa justice à lui.
Il n’y avait rien à comprendre
… c’était comme ça,
normal.
Ça s’imposait.
On disait de lui que c’était un rustre,
que c’était un frustre.
Ça voulait dire quoi rustre… frustre ?
Il l’ignorait et s’en fichait.
Il avait décidé de les supprimer
et il l’avait fait.
Maintenant il attendait les gendarmes.
Ils allaient venir les gendarmes.
Normal.
Il les attendait en fumant une cigarette
et en nettoyant soigneusement son vieux fusil
… une belle arme.
Ce n’était pas pour brouiller les pistes… non.
C’était juste qu’une arme doit être toujours propre,
de la crosse au canon.
Une arme doit toujours être prête à servir
et … elle avait servi,
il devait la nettoyer
… normal
… ça s’imposait.
Pierre Dupuis
Rébus : réponse au petit rébus dominical de ... Rotpier !
Réponse pour le rébus :
Je viens de la mettre sur le billet d'avant … « rébus » !
Un grand bravo à ceux qui avaient trouvé !
Le petit rébus dominical de ... Rotpier !
Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ?
Juste comme ça, pour se dégourdir
un peu les neurones !
Petite aide au rébus
(les champions s'en passeront !) :
C'est un rébus d'actualité brûlante du Rotpier ou de Pierre ( il est correct et imagé ! ) et qui concerne celui dont Gabrielle avait brûlé l'esprit ... Ah ! que oui !
1ère ligne, 2ème image : il parait que le bonheur est dedans ... pour l'instant, c'est la vache qui y est ! Dernière image : ce qui sort amplifié de l'appareil !
2ème ligne, 2ème image : c'est la marque de fameux petit beurre qu'il faut retenir !
4ème ligne, 1ère image : la moitié du personnage ! Dernière image : le serpent fait toujours "s" !
5ème ligne, dernière image : des poche de " - - - - " pour sauver des vies !
6ème ligne, 1ère image : Accessoire de pêche pour tromper les poissons carnassiers, plus généralement, tout ce qui peut tromper ... sauf les éléphants !
7ème ligne, 2ème image : il ne fait pas prendre le manche ni me prendre pour un manche... non mais !
8ème ligne, 3ème image : la moitié de prénom du volatile !
10ème ligne, 1ère image : en direct : " brrrrrrrrrr " ... le mec se les gèle !
12ème ligne, avant dernière image : c'est la marque (pétrolière) représentée par le sein bol qu'il faut retenir !
Dernière ligne, 1ère image : lieu où se tiennent encore des marchés ... sans Georges puisqu'il est mort !
Petit coup de paluche en argot :
La braise, l'aura, l'aura pas la belle-doche ? C'est ce qui s'appelle Smet dans une drôle d'embrouille ... ça va s' barrer en quenouille ! Ça sniff le David contre Goliath ! Pour la suite, vous serez au parfum en suivant les prochains épisodes de "Razzia sur la braise" !
Et pis c'est tout !
A vous de jouer ! Il n'est pas trop long et l'aide est conséquente !
Réponse :
Après avoir allumé le feu il s’est éteint mais cela sent le roussi dans la maison à cause d’une chasse à la braise ! Rien n’est simple chez les Hallyday !
Bernard Lavilliers : "Les mains d'or" ... Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
.
Une fois par semaine,
je vous propose de partager les chansons
et les artistes que j’aime !
Clip vidéo et paroles
Cette fois-ci :
En pensant à ceux de Florange ou d'ailleurs …
et un peu à moi aussi qui ait bossé 13 ans en usine...
Image du net
Bernard Lavilliers
« Les mains d’or »
« Les mains d’or »
Un grand soleil noir tourne sur la vallée
Cheminée muettes - portails verrouillés
Wagons immobiles - tours abandonnées
Plus de flamme orange dans le ciel mouillé
On dirait - la nuit - de vieux châteaux forts
Bouffés par les ronces - le gel et la mort
Un grand vent glacial fait grincer les dents
Monstre de métal qui va dérivant
J'voudrais travailler encore - travailler encore
Forger l'acier rouge avec mes mains d'or
Travailler encore - travailler encore
Acier rouge et mains d'or
J'ai passé ma vie là - dans ce laminoir
Mes poumons - mon sang et mes colères noires
Horizons barrés là - les soleils très rares
Comme une tranchée rouge saignée sur l'espoir
On dirait - le soir - des navires de guerre
Battus par les vagues - rongés par la mer
Tombés sur le flan - giflés des marées
Vaincus par l'argent - les monstres d'acier
J'voudrais travailler encore - travailler encore
Forger l'acier rouge avec mes mains d'or
Travailler encore - travailler encore
Acier rouge et mains d'or
J'peux plus exister là
J'peux plus habiter là
Je sers plus à rien - moi
Y a plus rien à faire
Quand je fais plus rien - moi
Je coûte moins cher
Que quand je travaillais - moi
D'après les experts
J'me tuais à produire
Pour gagner des clous
C'est moi qui délire
Ou qui devient fou
J'peux plus exister là
J'peux plus habiter là
Je sers plus à rien - moi
Y a plus rien à faire
Je voudrais travailler encore - travailler encore
Forger l'acier rouge avec mes mains d'or
Travailler encore - travailler encore
Acier rouge et mains d'or...
Bon partage !
Rotpier
Les hululucubrations des chouettes Chouettes du Rotpier : un poil d'humour à plumes !
Certains ont leurs Zozios, le Rotpier a ses chouettes Chouettes !
Elles sont féminines ou masculines et assez BCBG… quoique !
Il leur arrive fréquemment de se voler dans les plumes sans ménagement !
Elles sont, selon les circonstances, sentencieuses, drôles, percutantes, graves, irrévérencieuses, taclantes et même parfois … grivoises, mais toujours en utilisant un vocabulaire respectueux… enfin presque !
Les hululucubrations abracadabrantesques
des chouettes Chouettes du Rotpier
.
... Je vous chouette une bonne distraction
... et une bonne journée !
Coloscopie … késako ? … “Hé ben, mon côlon !” : le poème du jour de Rotpier !
Préambule :
J’ai commis cette douce comptine il y a une vingtaine d’années. Je ne suis donc plus vierge de ce coté-là … il me semblait important de le préciser afin qu’aucune ambiguïté ne puisse ternir ce haut moment de poésie.
Puisque je vais y passer aujourd'hui et que l’humour est encore la meilleure échappatoire tous nos maux …
Petite conversation …
Image du net
Eh ! ben, mon côlon !
- Je dois subir, on me l’a dit,
une coloscopie !
- Une colos … quoi ?
- Une co…lo…sco…pie !
Oui !
C’est un truc bizarre
qui peut aussi vous arriver !
Rien à voir avec une grosse imitation !
( Colosse-copie ! ) … non !
C’est en fait … une visite intime …
de mon gros intestin !
Mon côlon quoi !
- Hein !
Hé ben, mon colon !
- Comme vous dites !
Pour cela, il faut,
mon toubib me l’a dit tout de go
m’endormir !
Je ne vais pas y couper :
a…nes…thé…sie !
Si !
Et … je vous l’avoue :
cela ne me plaît pas du tout !
Je n’ai jamais, je vous l’assure,
été visité … de ce côté !
Je vous le jure !
Alors, je trouve cela très navrant :
que pendant tout ce temps,
je doive dormir !
Je ne saurais jamais,
l’effet que ça fait
… que d’être visité de ce côté !
Pour une fois que je pouvais essayer
- en tout bien tout honneur ! -
ce que certains appellent le bonheur :
je dormirais !
Avouez, avouez quand même,
que ce n’est pas de veine !
Non ?
Rotpier
Rébus : réponse au petit rébus dominical de ... Rotpier !
Réponse pour le rébus :
Je viens de la mettre sur le billet d'avant … « rébus » !
Un grand bravo à ceux qui avaient trouvé !
Le petit rébus dominical de ... Rotpier !
Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ?
Juste comme ça, pour se dégourdir
un peu les neurones !
Petite aide au rébus
(les champions s'en passeront !) :
C'est un rébus sonnant et odorant du Rotpier ... bon appétit !
1ère ligne, 1ère image : le personnage a une sacrée " - - - - " ... et pis c'est tout !
5ème ligne, 2ème image : pantalons en Denim, il faut bien scinder les deux sons, le second s'enchaînant à l'image suivante ! 4ème image : petite, la sale bête est lente !
6ème ligne, 1ère image : les rouges sont en voie de disparition ( pas les communistes ... encore que ... ) Dernière image : " - - -" est un python et il est l'ami de Mowgli ! ( les autres aussi ! )
8ème ligne, 1ère image : 0,3 KM/h, c'est très " - - - - " !
9ème ligne, 1ère image : celle-ci est ferroviaire ! 3ème image : charbon brut !
10ème ligne, 1ère image : quand son nez s'allonge, il " - - - - " ... quand c'est autre chose on ne sais pas ! Dernière image : le serpent fait toujours "s" !
11ème ligne, 1ère image : en direct "ti" ... oui mes titis!
14ème ligne, 4ème image : le sein bol de la " - - - - " !
Et pis c'est tout !
A vous de jouer ! Il n'est pas trot long et il résonne bien je pense !
J'espère que l'Académie française va retenir cette proposition, qui semble quand même éminente !
Réponse :
Tout bien pesé et dans le cadre de la néologie ne pourrait-on pas qualifier un mélange de gargouillements intestinaux accompagné d’une sarabande de pets de cacaphonie ?
Georges Brassens : " Supplique pour être enterré sur la plage de Sète " ... Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
Une fois par semaine,
je vous propose de partager les chansons
et les artistes que j’aime !
Clip vidéo et paroles
Cette fois-ci :
« Supplique pour être enterré sur la plage de Sète »
« Georges Brassens »
… jolie supplique …
Supplique pour être enterré sur la plage de Sète
La Camarde qui ne m'a jamais pardonné
D´avoir semé des fleurs dans les trous de son nez
Me poursuit d'un zèle imbécile
Alors cerné de près par les enterrements
J´ai cru bon de remettre à jour mon testament
De me payer un codicille
Trempe dans l'encre bleue du Golfe du Lion
Trempe, trempe ta plume, à mon vieux tabellion
Et de ta plus belle écriture
Note ce qu'il faudra qu'il advint de mon corps
Lorsque mon âme et lui ne seront plus d'accord
Que sur un seul point, la rupture
Quand mon âme aura pris son vol à l'horizon
Vers celle de Gavroche et de Mimi Pinson
Celles des titis, des grisettes
Que vers le sol natal mon corps soit ramené
Dans un sleeping du Paris-Méditerranée
Terminus en gare de Sète
Mon caveau de famille, hélas! n'est pas tout neuf
Vulgairement parlant, il est plein comme un œuf
Et d'ici que quelqu'un n'en sorte
Il risque de se faire tard et je ne peux
Dire à ces braves gens, poussez-vous donc un peu
Place aux jeunes en quelque sorte
Juste au bord de la mer à deux pas des flots bleus
Creusez si c'est possible un petit trou moelleux
Une bonne petite niche
Auprès de mes amis d'enfance, les dauphins
Le long de cette grève où le sable est si fin
Sur la plage de la corniche
C'est une plage où même à ses moments furieux
Neptune ne se prend jamais trop au sérieux
Où quand un bateau fait naufrage
Le capitaine crie "Je suis le maître à bord!
Sauve qui peut, le vin et le pastis d'abord
Chacun sa bonbonne et courage"
Oh, et c'est là que jadis à quinze ans révolus
A l'âge où s'amuser tout seul ne suffit plus
Je connu la prime amourette
Auprès d'une sirène, une femme-poisson
J'ai reçu de l'amour la première leçon
Avalait la première arête
Déférence gardée envers Paul Valéry
Moi l'humble troubadour sur lui je renchéris
Le bon maître me le pardonne
Et qu'au moins si ses vers valent mieux que les miens
Mon cimetière soit plus marin que le sien
N'en déplaise aux autochtones
Cette tombe en sandwich entre le ciel et l'eau
Ne donnera pas une ombre triste au tableau
Mais un charme indéfinissable
Les baigneuses s'en serviront de paravent
Pour changer de tenue et les petits enfants
Diront, chouette, un château de sable!
Est-ce trop demander, sur mon petit lopin
Planter, je vous en prie une espèce de pin
Pin parasol de préférence
Qui saura prémunir contre l´insolation
Les bons amis venus faire sur ma concession
D'affectueuses révérences
Tantôt venant d'Espagne, tantôt d'Italie
Tous chargés de parfums, de musiques jolies
Le Mistral, la Tramontane
Sur mon dernier sommeil verseront les échos
De villanelle, un jour, un jour de fandango
De tarentelle, de sardane
Et quand prenant ma butte en guise d'oreiller
Une ondine viendra gentiment sommeiller
Avec moins que rien de costume
J'en demande pardon par avance à Jésus
Si l'ombre de sa croix s'y couche un peu dessus
Pour un petit bonheur posthume
Pauvres rois pharaons, pauvre Napoléon
Pauvres grands disparus gisant au Panthéon
Pauvres cendres de conséquence
Vous envierez un peu l'éternel estivant
Qui fait du pédalo sur la vague en rêvant
Qui passe sa mort en vacances
Qui passe sa mort en vacances
Bon partage !
Rotpier
Les hululucubrations des chouettes Chouettes du Rotpier : un poil d'humour à plumes !
Certains ont leurs Zozios, le Rotpier a ses chouettes Chouettes !
Elles sont féminines ou masculines et assez BCBG… quoique !
Il leur arrive fréquemment de se voler dans les plumes sans ménagement !
Elles sont, selon les circonstances, sentencieuses, drôles, percutantes, graves, irrévérencieuses, taclantes et même parfois … grivoises, mais toujours en utilisant un vocabulaire respectueux… enfin presque !
Les hululucubrations abracadabrantesques
des chouettes Chouettes du Rotpier
.
... Je vous chouette une bonne distraction
... et une bonne journée !