poesie
Euthanasie, le poème du jour: "La politique de l'autruche" de ... Pierre
Poème écrit et publié pour la première fois le 8 septembre 2003. Je le republie chaque fois que l’actualité rattrape ceux qui se bouchent les oreilles et les yeux quand il faudrait prendre des décisions.
Parce que, dans une démocratie évoluée comme la nôtre, il est totalement injuste de refuser ce choix à quelqu’un qui le fait, en toute lucidité, à un moment donné.
La politique de l’autruche
ou … la tête dans l’urne,
Chaque jour, un peu plus, des rigoles se creusent
sur mon pauvre visage agité par des tics ;
nul besoin d’un expert pour faire un diagnostic :
c’est la pile des ans qui se fait dévoreuse !
Ma carcasse se tasse et devient dérangeante,
la couleur de ma peau s’approche du mastic ;
dans les yeux des enfants, je lis le pronostic :
« il me fait peur ce vieux avec sa voix tremblante ! »
Mon passage ici-bas c’est avéré fertile,
si j’en fais le bilan, le solde est positif ;
il ne faut surtout pas aggraver le passif
en restant trop longtemps une charge inutile.
Je ne suis plus capable en toute indépendance
d’assurer mon départ par un acte discret,
il fallait y penser - c’est mon plus grand regret ! - :
il faut savoir trancher avant la décadence !
Il est temps - oui ! grand temps - de quitter cette terre,
je ne peux ni ne veux, à la vie, m’amarrer ;
je demande à la loi de ne plus me barrer
l’accès de ce chemin : j’en suis propriétaire !
C’est un choix personnel mais j’en connais tant d’autres
qui voudraient bien pouvoir décider de leur sort,
qui peut mettre un veto, qui peut nous donner tort :
c’est notre volonté, n’imposez pas la vôtre !
Un simple mot chez vous provoque l’amnésie,
mais dans certains pays il ne fait plus frémir :
les gens ont tout compris, leur âme a su mûrir,
ce mot que vous boudez ce nomme « euthanasie » !
Si vous ne voulez pas passer pour des baudruches,
vous, messieurs les élus, il faut légiférer,
il est passé le temps de toujours différer
il va falloir cesser de jouer les autruches !
De gauche ou bien de droite, oubliez les clivages !
Ce sujet délicat n’est pas des plus porteur ?
Raison de plus pour vous : soyez à la hauteur
et vous serez alors dignes de nos suffrages !
Arrêtez d’esquiver au nom de la Patrie !
Le sujet est tabou ? A vous de l’expliquer !
Quant aux grands offusqués, il faut les impliquer :
obligez-les, deux jours, à vivre en gériatrie !
Pierre Dupuis
Mirabelle ? ... Allez, croquez encore un peu dedans ! Le poème du jour : "Mirabelle" de ... Pierre !
Allez ... croquez !
Image du net
Mirabelle,
Elle s’appelait Olivia,
Mais nous l’appelions Mirabelle,
On ne savait pas trop pourquoi
Mais bon dieu comme elle était belle !
Peut-être à cause de sa peau
Aussi brillante que la prune,
Au goût sucré qui donnait chaud :
Blonde de la tête à la lune !
Nous nous faisions Pierrots gourmands
Pour croquer cette colombine
Qui ne comptait plus ses amants,
Nous connaissions tous la combine !
Au grand tourniquet de l’amour,
Elle ne faisait pas fortune,
Pour allez faire un petit tour,
C’était gratis : pas une tune !
Mais elle seule choisissait
Et savait se montrer teigneuse
Eloignant ceux qui insistaient
D’un coup de pied dans les valseuses !
Elle s’appelait Olivia,
Mais nous l’appelions Mirabelle,
Elle était notre alléluia :
Pas très madone la rebelle !
Pierre DUPUIS
Dernière minute … une petite contrepèterie que je viens de trouver :
Croque la mirabelle et ris ma belle !
Mignonne … non ?
Le poème du jour : "Agora ! Agora !" de ... Pierre
Je publie aujourd’hui ce long poème en gestation depuis 2 mois ½, parce qu’il faut bien arrêter un jour de le reprendre sans cesse. Dire qu’il n’évoluera plus est une autre histoire tant il est lié à une brûlante actualité !
Pierre
Photo du net
Agora ! Agora !
Venez donc les amis il y a de la place
sur les places de France et de tous les pays,
montrons aux dirigeants que nous, la populace,
ne voulons plus payer pour des banquiers pourris !
Car ce sont bien ceux-là qui sont à l’origine
de la crise mondiale et de tous ses effets :
montages financiers de très basse cuisine
dont le grand chef Madoff a été le reflet !
Pour un qui a payé combien d’autres sont libres ?
Les états ont couvert d’abyssaux déficits,
mais aussitôt qu’ils ont retrouvé l’équilibre
ils ont recommencé sous les satisfecits !
Satisfecits de ceux qui tirent les ficelles :
les grands groupes mondiaux et leurs bons serviteurs
qui en profitent pour remplir leurs escarcelles
en s’infiltrant partout auprès des décideurs !
Ne nous y trompons pas quand ces vautours spéculent
sur le riz et le blé ou autres aliments,
ils savent tout à fait - mais n’ont aucun scrupule ! -
qu’ils condamnent à mort un grand nombre d’enfants !
Et le jour et la nuit et sans aucune pause,
sur leurs ordinateurs des logiciels dédiés,
triturent les marchés pour extraire leur dose
de profits sans savoir ce que c’est que semer !
On peut les rapprocher du genre des sangsues :
ils ne produisent rien et ne sont que saigneurs
qui pompent sans arrêt de manière goulue
une sorte d’impôt comme au temps des seigneurs !
Véritable racket, dîme des temps modernes,
faisant grimper les prix - certains au grand galop ! -
sous les yeux bienveillants de ceux qui nous gouvernent
et nous prennent vraiment pour de pauvres charlots !
Ils ont des revenus qui donnent le vertige,
on s’y perd en cherchant à compter les zéros !
Mais ils en veulent plus à un point qui afflige
quitte à recourir à des actes immoraux !
Ils ont échafaudé des systèmes d’embrouille :
agences à leurs pieds, dites de notation,
des outils pernicieux servant à leurs magouilles,
capables de couler sans remords des nations !
Quand je dis « à leurs pieds » ce n’est qu’un euphémisme
ces agences les ont pour principaux clients !
Pour ne citer qu’un cas illustrant un séisme
les subprimes en sont un exemple criant !
Ces agences ont donné, pendant nombre d’années,
à ces micmacs nocifs la note triple « A »,
la meilleures qui soit sans être condamnées :
laxisme ou connivence aux sommets des états ?
Taxer les plus-values : action prioritaire !
Remettre la morale enfin au goût du jour !
Resserrer nettement l’échelle des salaires :
regonfler les plus bas en pompant les plus lourds !
Un riche un peu moins riche à encore une marge
bien plus que confortable alors qu’un pauvre lui,
même avec un peu plus peine à couvrir ses charges
et petit à petit se retrouve hors circuit !
Si l’on n’y prend pas garde : attention à la casse !
N’ayant plus rien à perdre on devient très méchant,
cela peut glisser vers une lutte des classes :
l’histoire l’a prouvé qui se souvient du sang !
Essayons de rester calmes et pacifiques,
il faut en premier temps exposer nos griefs
de façon claire et nette à tous les politiques
qui vont solliciter nos votes dans leur fief !
C’est des engagements qu’il nous faut et des fermes !
Terminé le blabla : nous voulons des contrats !
A bas le baratin, il faut y mettre un terme :
ils devront rendre compte à la fin des mandats !
Ils ne sont pas à court d’annonces mensongères,
comédiens affirmés ils maîtrisent leur art,
bonimenteurs patents et dupeurs de première :
ce qui ce fait de mieux dans le genre roublards !
Ils surfent sur la vague haute de l’ignorance
de certains citoyens qui ne s’informent plus,
qui ont tout oublié de l’histoire de France
préférant aux débats la télé torche-cul !
Il faudra mettre en place un plan de vigilance
car ils vont - c’est certain ! - essayer de biaiser !
Dans ce domaine là ils frôlent l’excellence
mais il n’est plus question de se laisser baiser !
Le terme est un peu cru mais il a le mérite
d’être clair et précis et sans aucun détour :
pas de langue de bois, pas de mots hypocrites
car en face il a des chevaux de retour !
Monsieur Stéphane Hessel nous a montré la voie !
Indignons-nous vraiment, reprenons le flambeau !
Les purs politicards et bien on les renvoie,
il y a trop longtemps qu’on les a sur le dos !
Agora ! Agora ! Tout comme en Grèce antique,
décidons tout d’ici, reprenons tout en main !
Dictons nos conditions aux hommes politiques :
ils sont là pour servir les peuples souverains !
Beaucoup on oublié, seul un rappel à l’ordre
et un contrat très clair pourraient nous amener
un retour aux valeurs car il est temps de tordre
le cou à un système ô combien gangrené !
Pierre Dupuis
Photo du net
Le poème du jour : "Echouage" ... de Pierre
Le temps coule les vies
aussi sûrement que les embarcations.
Comme cette barque,
Superbe photo prise sur le net
Echouage,
Sa barque … il l’avait bien menée !
Tenant la barre fermement
Et gardant le cap vaillamment
Pendant un bon paquet d’années.
Capable de vivre en apnée
Des jours et des jours, crânement,
Refusant dédaigneusement
Toute aide, y compris spontanée !
Mais, avec ses coups de boutoir,
Le temps, inlassable matoir,
Avait ébranlé sa carcasse.
Il avait dès lors dérivé
Et, comme une vieille barcasse,
L’échouage était arrivé.
Pierre Dupuis
Le poème du jour : "Belles épineuses," ... en deux mots ... de ... Pierre
Photo de roses du jardin perso !
Préambule Baudelairien :
Dans une vie antérieure, je fus troubadour.
Pas italien, mais, j’ai quand même plus de souvenirs que si j’avais connu Milan.
Belles épineuses,
Je t’offre, Madame, ces quelques roses
dont les fraîches pétales
à peine écloses
n’ont d’égal
que le délicat velouté de ton teint.
Acceptes-tu, Madame, ce présent
qui ne t’engage à rien ?
Tes joues, rose pale,
s’auréolent doucement.
A quoi jouent tes joues ?
Et tes cils ?
Pourquoi amorcent-ils
ce subtil tangage ?
Me donneraient-ils, en gage,
une bribe d’espoir pour plus loin ?
Tes lèvres, elles,
ne disent rien.
Seras-tu là demain ?
Je t’offre, Madame, ces quelques roses
dont les fraîches pétales
à peine écloses
me donnent l’avant-goût
d’un baiser tendre et frais
que je n’aurais peut-être jamais.
Mais …
Je me sauve, Madame !
Ce n’est point ma verve qui se tarit,
mais mon sixième sens qui m’avertit
de l’arrivée imminente
de votre mari !
Bonsoir Madame.
Pierre Dupuis
Le poème du jour : "Le chardon ou la rose" de ... Pierre
C'est un poème très ancien
que j'aime beaucoup ...
Sur une photo de Jean-François Simon ...
Le chardon ou la rose,
Le chardon ou la rose ?
La rose ou le chardon ?
Méli-mélo de roses,
de roses et de chardons.
Une question se pose :
où ira le bourdon ?
Sur l’odorante rose
ou le piquant chardon?
Sur la tombe de Rose,
un peu à l’abandon,
un vieil homme morose
se pose la question.
Bien loin le temps où Rose
partageait l’édredon,
l’amour se décompose
et devient moribond.
Pour chercher d’autres roses
il avait fait faux-bond,
il regrette la chose
et quête le pardon.
Le chardon ou la rose ?
La rose ou le chardon ?
Une question se pose :
où ira le bourdon ?
Sur la tombe de Rose,
un peu à l’abandon,
un vieil homme dépose
des larmes de saison.
Pierre Dupuis
" La femme caméléon " ... le poème du jour de ... Pierre !
La femme caméléon,
La belle avait des yeux de biche
et un profil intéressant,
fringante comme une pouliche
qui désarçonne en meurtrissant !
Elle savait se faire chatte
pour attirer les beaux matous,
transformant en velours sa patte
mais en gardant griffes dessous !
Une oasis à elle seule
pour en amour soigner les maux,
une gazelle pas bégueule
sachant se faire aussi chameau !
Légère comme libellule
elle savait se déplacer,
même muer en tarentule
pour n’importe quel sang glacer !
Elle avait un coté vipère
capable de cracher venin
et de regagner son repaire :
un réflexe tout féminin !
Parfaitement insaisissable,
sachant se faire ange ou démon,
l’art et la manière haïssable
d’une femme caméléon !
Pierre DUPUIS
Souvenir de vacances à Saint-Saulge dans la nièvre : "Le gîte de Ranceau" ... un acrostiche de ... Pierre
Souvenirs de vacances …
Ranceau est un petit hameau situé sur la commune de Saint-Saulge, un gros bourg de la Nièvre entre Nevers et Château-Chinon.
Saint-Saulge est connu pour ses circuits VTT, ses vitraux et ses légendes dont je vous parlerais plus avant dans un prochain billet qui préparera une fable assez spéciale !
Carte de la Nièvre
Petit acrostiche en l’honneur du gîte de Ranceau,
un gîte très sympathique sur la commune de Saint-Saulge
où il fait bon se reposer !
Ascension pour ascension, je vous propose celle du Puy de Dôme ! ... Le poème du jour : "Le chemin des muletiers," de ... Pierre
Sans me hâter, au fil du temps de mes expériences
et de mes réflexions : je suis devenu athée.
Aussi, en ce jour d’Ascension, je vous propose
… une autre ascension : celle du Puy de Dôme !
Je ne suis pas monté au ciel,
mais …je m’en suis rapproché !
Petit retour en Auvergne !
Souvenir d’une escalade avec mon épouse
et … pas de commentaires graveleux S.V.P. !
Le chemin des muletiers, que l’on voit sur la photo
monter en lacets, fait 2,2 Km de long pour
un dénivelé de 350 m : ça grimpe sec !
Image du net
Le chemin des muletiers,
Pour accéder comme autrefois
tout au sommet du Puy de Dôme
il existe un chemin de choix
tracé par des bêtes de somme.
C’est un sentier très escarpé,
tout en lacets et qui élève
ceux qui ne sont pas éclopés
et qui aiment jouer aux chèvres !
Il faut se dire en démarrant :
« Plus que trois cent cinquante mètres
pour arriver en conquérant
au bon niveau de l’altimètre ! »
La grimpette est une attraction,
mais il faut des jambes solides,
pour le cœur la raréfaction
de l’air freine les plus valides !
Il faut beaucoup de volonté
pour continuer l’escalade,
il ne faut pas se démonter
et céder à la reculade !
Pour éviter tout abandon,
surtout si l’on est néophyte,
il faut bien prendre son bidon
d’eau et pas de Château Lafite !
Il convient de prendre son temps,
quitte à passer pour des tortues,
pour ménager son palpitant
car la bêtise ou l’orgueil tue !
Sans être parmi les travaux
dans le genre de ceux d’Hercule,
pour monter je crois que mieux vaut
avoir bon pied … comme la mule !
Pierre Dupuis
Image du net
Déjà publié !
Bientôt la fêtes des mamans, le poème du jour de Pierre : "Maman," ... tout simplement !
Allez, c'est bientôt et cela nous
rappelera notre jeunesse !
… Vous pourrez toujours le glisser
à un de vos petits enfants pour … sa maman !
Image du net
Maman,
Tu es maman craquante,
tu es maman fondante :
chocolat sous la dent
mais tout tendre en dedans !
Tu es maman délice,
tu es maman complice :
ma maman roudoudou
aux longs baisers tout doux !
Quand parfois tu me grondes
je sens passer une onde
de honte et de remords :
je sais bien que j’ai tort !
Mais …
Tu es maman câline,
tu es toujours encline
à tout me pardonner
et à tout me donner !
Tu es maman tendresse,
tu es la bonne adresse
pour soigner mes bobos,
les petits et les gros !
Tu es maman cuisine,
tu es maman bassine,
mais quand vers toi j’accours,
tu es - Maman !- … tout court !
Déjà publié !