poesie
Le poème du jour : " Évolution " ou " Comment je suis passé à autre chose " par ... Pierre
Nota :
C’est un poème autobiographique à peine enjolivé.
Image du net
Évolution
ou
Comment je suis passé à autre chose
Petit je faisais du patin
Pas à glace mais à roulettes
La patinoire c'est très chouette
Mais à la campagne tintin !
Ou bien alors en plein hiver
Sur les étangs ou les marettes
Quand la glace épaisse et complète
Est bien porteuse sans impair.
J'étais bien loin d'être un champion
Je me cassais la margoulette
Plus souvent qu'à mon tour - mazette ! -
Et bien sûr pas de protections !
Des ecchymoses de partout
Heureusement rien au squelette
Quelques petites bandelettes
Du mercurochrome et c'est tout !
Pas de jérémiades - ça non ! -
Sinon confisquées les roulettes
Au placard saperlipopette
Terminé pour toi mon garçon !
Pour éviter les quolibets
Je m'entraînais seul et en douce
Les railleries ça éclabousse
et c’est difficile à gober !
Jusqu'à seize ans j'ai insisté
À ma dernière pirouette
J'ai boité bas d'une gambette
Alors là j'ai laissé tomber !
Mais comme il faut bien s'occuper
J'ai eu une intuition très nette :
« Si t'allais voir chez les nénettes
Il y a de quoi s'agripper ! »
Passer des patins aux patins
Ça roule tout seul et c'est chouette
Et ça finit en galipettes
Parfois même jusqu'au matin !
Fini les chutes et les bleus
Les pansements les bandelettes
Ça va comme sur des roulettes
Et c'est beaucoup moins dangereux !
L’équilibre est bien plus aisé
Ça part rarement en sucette
Sauf à faire un beau queue-à-tête
Dans un virage un peu serré !
J'ai conservé j'en suis certain
Ces engins dans une mallette
Cela confine au casse-tête
Je les cherche souvent en vain !
Un jour je vais les retrouver
Et les sortir de leur cachette
Ils ne sont pas aux oubliettes
Et j’ai besoin de leur parler !
Le voudront-ils ? Je ne sais pas
Est-ce la fâcherie complète
Suite à la basse entourloupette
Que je leur ai fait ici-bas ?
Car les objets ont leur fierté
Ne dites pas « Il perd la tête ! »
C’est juste mon coté poète
Je vous le dit en aparté.
Pierre Dupuis
Nota :
C’est un poème autobiographique à peine enjolivé.
Image du net
Évolution
ou
Comment je suis passé à autre chose
Petit je faisais du patin
Pas à glace mais à roulettes
La patinoire c'est très chouette
Mais à la campagne tintin !
Ou bien alors en plein hiver
Sur les étangs ou les marettes
Quand la glace épaisse et complète
Est bien porteuse sans impair.
J'étais bien loin d'être un champion
Je me cassais la margoulette
Plus souvent qu'à mon tour - mazette ! -
Et bien sûr pas de protections !
Des ecchymoses de partout
Heureusement rien au squelette
Quelques petites bandelettes
Du mercurochrome et c'est tout !
Pas de jérémiades - ça non ! -
Sinon confisquées les roulettes
Au placard saperlipopette
Terminé pour toi mon garçon !
Pour éviter les quolibets
Je m'entraînais seul et en douce
Les railleries ça éclabousse
et c’est difficile à gober !
Jusqu'à seize ans j'ai insisté
À ma dernière pirouette
J'ai boité bas d'une gambette
Alors là j'ai laissé tomber !
Mais comme il faut bien s'occuper
J'ai eu une intuition très nette :
« Si t'allais voir chez les nénettes
Il y a de quoi s'agripper ! »
Passer des patins aux patins
Ça roule tout seul et c'est chouette
Et ça finit en galipettes
Parfois même jusqu'au matin !
Fini les chutes et les bleus
Les pansements les bandelettes
Ça va comme sur des roulettes
Et c'est beaucoup moins dangereux !
L’équilibre est bien plus aisé
Ça part rarement en sucette
Sauf à faire un beau queue-à-tête
Dans un virage un peu serré !
J'ai conservé j'en suis certain
Ces engins dans une mallette
Cela confine au casse-tête
Je les cherche souvent en vain !
Un jour je vais les retrouver
Et les sortir de leur cachette
Ils ne sont pas aux oubliettes
Et j’ai besoin de leur parler !
Le voudront-ils ? Je ne sais pas
Est-ce la fâcherie complète
Suite à la basse entourloupette
Que je leur ai fait ici-bas ?
Car les objets ont leur fierté
Ne dites pas « Il perd la tête ! »
C’est juste mon coté poète
Je vous le dit en aparté.
Pierre Dupuis
Le poème du jour, tout frais tout chaud : " Le nouveau marabout, " de ... Rotpier !
Image bidouillée par le Rotpier !
Le nouveau marabout,
Lors d'un séjour à Tombouctou
J'ai rencontré un marabout
Qui m'a appris des tas de choses
Même à travailler sous hypnose !
Il m'a dit : " Tu es vraiment doué
Tu es du genre à amadouer
N'importe qui surtout les femmes
Je vois dans ton regard la flamme !
En moins de trois ans t'as appris
À te servir de mes grigris
Tu as fait flamber mon commerce
À en tomber à la renverse !
Je vais partir je me fais vieux
J'ai toujours bossé de mon mieux
Maintenant un désir m'habite
Je veux devenir cénobite !
Tiens je t'offre ce beau boubou
Ce collier venant des bantous
Aussi toutes ces amulettes
Plus les poudres dans la mallette.
Ma clientèle est tout à toi
Je te confie aussi un roi
Fou amoureux d'une servante
Qu'il voudrait prendre pour amante !
Cela dure depuis dix ans
Et il raque toujours comptant
J'ai dans ma poche la soubrette
Qui lui distille des risettes !
Si tu veux agrandir ton fond
Tu fais comme les autres font
La magopinaciophilie
De nos jours marche à la folie !
Dans les pays développés
Il existe un très bon marché
Tout se fait par correspondance
Et le pognon entre en cadence !
Partout il y a des gogos
Je t'assure que c'est bingo
De les faire croire aux pendules
Ces gens-là sont vraiment crédules !
Et puis pour ton fameux sirop
Garanti bave de crapaud
Tu construis une big usine
Ici ou bien aux Philippines !
Les grenouilles de bénitier
Vont c'est certain se l'arracher
Elles n'iront plus à confesse
Bien trop occupées par leur fesses !
Car je connais les ingrédients
De ton sirop très tonifiant :
Que des plantes aphrodisiaques
Ticket d'entrée pour bal orgiaque !
Les curés n'en reviendront pas
Quand elles ôteront leurs bas
Et sans hésiter tout le reste
Avant même qu'ils ne protestent !
Les enfants de chœur soulagés
N'auront plus à se débiner
Ce sera une vraie première:
Ne plus surveiller leurs arrières !
Ils pourront rejouer au foot
Et aller dans les camps de scouts
Sous avoir peur pour la toilette
De ramasser leur savonnette !
Au grand congrès des marabouts
N'hésite pas à faire ton coup
Du soufflage d'anthologie
Des trois milles cinq cent bougies !
Le tout par un pet magistral
À rendre jaloux le Mistral
Ils vont t'installer sur le trône
Et tu deviendras une icône !
Les femmes te voudront au lit
Et te mettront à bout d'habits
En moins de deux dans leur folie
Et là pas question de magie!
Il te faudra bien assurer
Pas question de te défiler
Ton sirop te sera utile
Pour fortifier ton ustensile !
Tu seras le marabout blanc
Le respecté l'époustouflant
Le plus grand sorcier de l'Afrique
Une géniale pompe à fric !
Tu auras beaucoup d'ennemis
Méchants comme il n'est pas permis
Prépare tes flèches au curare
Cramponne-toi bien à la barre !
À ce prix tu deviendras vieux
Au milieu de tous les envieux
Qui viendront te lécher les bottes
Tell' ment ils auront les chochottes !
Pour survivre dans le métier
Il ne faut pas fair' de quartier
La compassion et la clémence
Sont à rayer de ta conscience !
Méfie-toi des trop bons amis
Les Brutus sont légion ici
Prends toujours soin de tes arrières
Pour perdurer dans la carrière !
C'est un adage universel
Car partout plein de demi-sels
Sont prêts à tout pour une place
Pour régner sur les populaces !
Regarde même au Vatican
C'est la bagarre entre les clans
C'est magouilles et chausse-trapes
Au moment d'élire le pape !
Je veillerai sur toi encor’
Je peux toujours jeter des sorts
Et du fin fond de ma caverne
Les réduire en vielles lanternes !
Quand on a au milieu du dos
Un solide et très long couteau
Les regrets ne sont plus de mise
Comme le disait la Marquise ! »
Le Ropier
" L'affaire est dans la poche " ou " L'art de ne pas prendre les vessies pour des lanternes " le poème du jour bien ciblé par ... Rotpier
Préambule :
Ceux qui me connaissent ne seront pas trop étonnés du chemin tortueux que peut prendre mon esprit. Certains passent facilement du coq à l'âne, sans forcément être zoophiles, moi je peux passer du pipi à la publicité sans forcément émarger chez Havas.
Le Ropier
L'affaire est dans la poche
Ou
L'art de ne pas prendre les vessies pour des lanternes
N'allez pas déjà vous gausser
Ou sur vos ergots vous hausser
Si je vous entretiens d'urine
Ce sujet-là je l'entérine !
J'assume de parler pipi
Youpi youpi pomme d'api
J'en entends déjà qui glapissent
Que ceux-là fuient qu'ils déguerpissent !
Si un jour ils sont confrontés
À ce problème compliqué
D'être cloué au lit mazette
Ils comprendront qu'ils étaient bêtes !
Ce n'est vraiment pas rigolo
Quand on vous met un long tuyau
Dans la foufoune ou la quéquette
Ce n'est vraiment pas jour de fête !
Sonde urinaire c'est son nom
Ce n'est pas marrant non de non
Tu fais la paire avec la poche
Sur les photos c'est plutôt moche !
Si tu peux un peu te lever
Il faut à tout prix l'emmener
Vous devenez inséparables
Partageant les impondérables !
Le jour où on peut l'enlever
Tu te sens vraiment soulagé
Mais l'épreuve n'est pas finie
La sortie est endolorie !
Réapprendre à faire pipi
N'est pas simple je vous le dis
Le sphincter était en vacances
Et il fait de la résistance !
Quand il se remet au boulot
Ce n'est pas sans quelques accros
Les reprises sont difficiles
Les sphincters sont très versatiles !
Si l'urètre est très irrité
Ça pique et ne veut pas passer
Tu passes de longues minutes
C'est un combat de haute lutte !
Et tu as envie de prier
Toi le pur et vaillant athée
" Mon dieu faites que cela coule
Je vous en prie j'ai trop les boules ! "
Et enfin petit à petit
Goutte à goutte il sort le pipi
Pas besoin d'aller mettre un cierge
Ou bien d'appeler la concierge !
Au bout d'un temps plus ou moins long
Reviennent les bonnes mictions
Ça fait du bien et ça soulage
On a enfin tourné la page !
Prolongation première :
Les grincheux et les pisse-froids
Diront que ce n'est pas l'endroit
Pour exposer cette expérience
Qu'importe si on a l'audience !
L'impact de la publicité
Dépend de l'effet déclenché
Que ce soit le choc ou le rire
C'est bingo dans la tirelire !
Dans la pub j'aurais fait mon trou
J'aurais été un grand gourou
Un publiciste visionnaire
Même dans la sonde urinaire !
Ségéla a vendu de tout
C'était un très grand manitou
Nous aurions été des confrères
Rivaux mais révolutionnaires !
Nous nous serions bien chamaillés
Pour tenter d'être le premier
Celui qui aurait bouffé l'autre
Sans concession ni patenôtre !
Pour lequel des deux la Rolex ?
Rouler en Rolls ou en Solex ?
Ou bien aurions-nous fait la paire
Cochons-copains dans les affaires ?
Prolongation seconde :
Mais je vous laisse mes amis
J'ai un gros besoin de pipi
Je ne vous vends pas de salade
Ce n'est pas de la rigolade !
J'y cours car c'est vraiment urgent
Vous comprenez mes braves gens
Même la Reine d'Angleterre
A ces soucis très terre à terre !
Quand l’envie de pipi la prend
Elle met de coté son rang
Et se précipite aux toilettes
Quitte à chiffonner sa voilette !
Moralité :
Que l’on soit manant ou puissant
Nous sommes tous égaux devant
Certaines fonctions naturelles
A tout jamais intemporelles.
Le Rotpier
Le poème du jour qui fait son poids : " Barbara et la barbe à papa " de ... Rotpier !
Image du net bidouillée par le Rotpier
Barbara et la barbe à papa,
Elle s'appelait Barbara
Elle aimait la barbe à papa
Cent-vingt kilos et du diabète
Et tout qui partait en sucette !
Les garçons même les plus laids
À son approche s'enfuyaient
En voyant son derrière énorme
Bien au-delà de toute norme !
Pourtant un jour un zigoto
Lui dit malgré tous tes kilos
Tu as une jolie frimousse
Viens par ici que je te trousse !
Je peux résorber ton surpoids
Et ton diabétique oui crois-moi
En balayant ta dépendance
Au sucre et à la déchéance !
Même si je n'en ai pas l'air
J'ai passé six ans cher Wagner
Les explosifs et les grenades
Je manie ça comme un malade !
J'ai laissé tomber les Wagner
Ils me tapaient trop sur les nerfs
Lécheurs de bottes de Poutine
Générateurs d'hémoglobine !
Le roi de la barbe à papa
Celui qui t'a fait ce coup là
Va tirer une de ces frittes
Quand je vais le mettre en orbite !
Je vais le piéger au Semtex
Et lui faire péter le cortex
J'enverrai aussi sa machine
Planer au dessus de la Chine !
En attendant ma Barbara
Viens ici au creux de mes bras
Je vais m'appliquer pour te faire
Le fameux coup du mercenaire !
Tous les jours la bête à deux dos
Et tu vas perdre tes kilos
Et les montées d'adrénaline
Valent largement l'insuline !
En plus se sera du boni
Pour la sécu c'est garanti
Terminé toutes les piqûres
Tu as devant toi ton Mercure !
Tu seras ma belle Vénus
Je t'aimerai avec tonus
Je serai ton dieu je le jure
Accepte-moi je t'en conjure !
Je grimperai comme un démon
Sur ta plastique et sur ton mont
Tu perdras tes kilos très vite
Ce sera une réussite !
Rotpier
Le poème du jour : " Tout de guingois, tout de travers, " de ... Rotpier
Tout de guingois, tout de travers,
Ils s'étaient connus à Auvers
Lors d'un congrès avec les verts
Voulant protéger l'univers
En ne mangeant plus que des vers !
Il n'était pas du tout pervers
Mais il l'avait prise à l'envers
A l'auberge du cheval vert
Tout en lui déclamant des vers !
Il avait un côté trouvère
Il lui cueillit des primevères
Qu'elle mit dans un joli verre
A côté d'un fauteuil voltaire !
Elle enleva son pull-over
Et ils remirent le couvert
A l’endroit tout comme à l'envers
Il faut se réchauffer l'hiver !
A la fin du congrès des verts
Il partit au diable vauvert
Elle mit fin au révolver
A sa vie devant ce revers !
Continuation :
N'ayez pas ce regard sévère
Je vis déjà un long calvaire
Offrez-moi plutôt quelques verres
J'ai des grands besoins salivaires !
Car ...
Le vert trouvère était mon frère
On l'a retrouvé avant-hier
Pendu à un vieux réverbère
Boulevard des Filles du Calvaire !
Revenu du diable vauvert
Il avait appris par Mamers
Le suicide non temporaire
De la fille aimée à Auvers.
Noël avait bien essayé
De relativiser la chose
Mais s'enfonçant dans la psychose
Il finit par se supprimer.
Voilà l'histoire et je vous jure
Que c'est à peine romancé
N'en venez pas à me tancer
En me qualifiant de parjure.
Car contrairement à mon frère
Je sais jouer du révolver
Et je fonce comme un panzer
Quand on me pousse à la colère !
Le Rotpier
Le poème-devinette du jour : " DFC " ... du Rotpier !
DFC,
Son surnom était DFC
Un raccourci plein de justesse
Qui lui collait très bien aux fesses
Bien qu'il fût assez épicé !
Dans le fond pas si déplacé
Pour qui connaissait la bougresse
Chafouine rusée et traîtresse
A l'arrière-train prononcé !
Pas de quoi en faire une icône
C'eût été vraiment incongru
Un hommage très mal venu
Aux adeptes du silicone !
Voilà le décor est planté :
A quoi correspond DFC !
Continuation :
Faites fonctionner vos méninges
Vous repousserez Alzheimer
L'enverrez au diable vauvert
Ou se faire voir chez les singes !
Encore que ces braves bêtes
N'aient rien fait pour mériter ça
Mais les rimes ça vient ça va
Allez ne faites pas la tête !
Ne cherchez pas d'échappatoire
Occupez-vous de DFC
Ou d'un coup de pied bien placé
Je vous remets en trajectoire !
Le Rotpier
Réponse à lire dans une glace :
Épicétout !
Confessez-vous et allez en paix, même avec les pires péchés sur la conscience ! Le poème du jour : "Confession peu banale d’un vieux … confessionnal ! " de ... Pierre !
Un très ancien poème déjà publié qui n'est pas prêt de ne plus être d'actualité !
Vous avez tué, torturé, violé,
volé, mais vous vous êtes confessés :
allez-en paix mes frères,
vous êtes ... pardonnés !
Et, si vous l'avez fait au nom de votre dieu,
vous serez sanctifiés !
Sur une superbe photo de Marie Lecorre :
Confession peu banale
d’un vieux … confessionnal !
Si je suis tout en bois,
je ne suis pas de bois !
Je vous dirais ma foi
que j’ai perdu la foi !
Abritant en confesses
de drôles de bougresses
oscillant en souplesse
entre messes et fesses :
J’ai fini - je le dis ! -
par être très instruit
sur les grands interdits
touchant au bigoudi !
Ah ! j’en ai vu passer
quelques uns de curés !
Célibat enduré
ou bien lit partagé !
Dame de compagnie,
simple bonne ou amie ?
carrément bonne amie,
dans le lit endormie !
Presbytère occupé
par rejetons d’abbé :
pas généralité
… pas non plus rareté !
Des bouffeuses d’hosties
hantant les sacristies,
oeillades garanties
pour de fines parties !
« Mon mari est absent
pour un travail pressant :
le lit est bien trop grand
et je m’ennuie dedans ! »
Et voilà - rebelote ! -
l’ aquicheus’ de calotte
mini jup’ ras de motte
avec ou sans culotte !
Mais les péchés de cœur
sont pour moi des liqueurs
quand j’entends les horreurs
de certains dits - d’honneur ! -
Le cul a ses faiblesses
et quand les mains caressent
d’un peu trop près les tresses
ça glisse vite aux fesses !
De tout ça j’en rigole :
ce n’est que gaudriole !
Ce qui vraiment m’affole
c’est les types qui violent !
Venez tous les pécheurs !
Venez tous les tricheurs
Venez les débaucheurs
et aussi les violeurs !
Venez en ribambelle,
la repentance est belle !
Quelques soient les gamelles :
virginité nouvelle !
Venez tous les banquiers,
tous les grands financiers,
les plumeurs d’ouvriers :
vous serez pardonnés !
Venez les politiques,
c’est le coté pratique :
promesses mirifiques
et … pas d’autocritique !
Venez les malfaiteurs,
venez les dictateurs,
tous les exécuteurs,
les bourreaux, les tueurs !
Venez en ribambelle
la repentance est belle !
Deux sous dans la coupelle
et la vie éternelle !
Deux pater, trois avé
« merci Monsieur l’ curé,
ça va mieux vous savez
depuis qu’ j’ai plus d’ péchés !
Allez, à la prochaine,
ma croyance est certaine,
je viendrai en neuvaine :
c’est vraiment une aubaine ! »
Et moi tous ces aveux
me rendent cafardeux
et plus d’un jour sur deux
je me foutrais le feu !
Les flammes seraient belles,
terminé les chapelles,
les vieilles, les nouvelles
qui poussent en kyrielles !
Toutes les religions
accordent le pardon
sur simple invocation
et repentir bidon !
Halte à l’hypocrisie !
Halte aux fautes blanchies !
A bas les homélies
et autres conneries !
Je voudrais m’immoler
pour que le monde entier
arrête de prier
des dieux tous inventés !
Pour certains bien pratique
pour asseoir leurs boutiques
qu’elles soient politiques
ou des plus mercatiques !
Les sermons orientés,
les versets détournés,
les peuples abusés
par des prêcheurs roués !
Je n’en peux plus de vivre,
de tout ça j’en suis ivre
je veux qu’on me délivre :
je veux fermer le livre !
Le seul dieu : c’est la loi,
que l’on soit humble ou roi !
C’est à ce prix, je crois,
que reviendra ma foi
en … les hommes !
Pierre Dupuis
Épicétout !
Allez en paix mes sœurs et mes frères ... de blogs !
Le poème-pamphlet du jour : " Petite balade en politique " ou " Le grand jeu du poker menteur " de ... Pierre
Image du net
Je pense que ce petit pamphlet ne peut
pas tomber plus à pic qu'en ce moment !
Petite balade en politique
ou
Le grand jeu du poker menteur,
La politique n'est qu'un jeu
Poker menteur pour la famille
Quand on gagne on rafle les billes
Et on fait pléthore d'envieux !
Quand on perd on peut s'arrêter
En oubliant toutes ses mises
Et aller vendre des chemises
Ou au contraire s'entêter !
Mais le plus grand nombre est accro
La politique est une drogue
Nul besoin d'être psychologue
Pour voir au fond de leurs cerveaux !
Chaque fois ce sont des paris
Et parfois c'est du pile ou face
Certains font même volte-face
Pour rester dans les favoris !
C'est du cent quatre-vingt degré
Le beau retournement de veste
La pirouette manifeste
Le grand cocufiage avéré !
Si le virage est réussi
- Certains maîtrisent l'exercice ! -
S'ensuit et c'est un vrai délice
Un laïus sentant le ranci !
Langue de bois quand elle tient
Elle écharde et elle s'accroche
Comme une tique et ça c'est moche
Sur le cou ou le cul d'un chien !
L'emploi de la toile émeri
Reste une technique hasardeuse
Pour rendre lisse la menteuse
Rien ne vaut un bon bistouri !
Pierre Dupuis
Le poème-fable du jour : " Jean de Nadette, " de Pierre ou Rotpier : c'est au choix !
Image du net !
Préambule :
La légende qui suit vient de Bretagne et non de Bigorre, encore qu'elle se termine de drôle de façon. Mais celles et ceux qui me connaissent savent bien que je suis un drôle de pèlerin.
Jean de Nadette,
De toute petite noblesse
Peu fortuné mais fier breton
Il portait son drôle de nom :
Jean de Nadette sans faiblesse.
Nom venant d'un petit estuaire
Un aber comme on dit là-bas
Nadette n'étant pas ma foi
Très répandu dans les annuaires.
Il courait souvent la campagne
Avec son chien nommé Biroux
Un grand épagneul blanc et roux
Qu'il préférait à des compagnes !
Un chien est toujours plus fidèle
Qu'une femme répétait-il
Un axiome pas très subtil
Mais qu'il défendait en rebelle !
Il allait jusqu'à la bagarre
Pour étayer son énoncé
Ce qui n'était pas très censé
Mais pas non plus une vraie tare !
Un jour de grosse échauffourée
Il ramassa un mauvais coup
Tout juste à la base du cou :
La mort lui paya sa tournée !
Blessé en voulant le défendre
Son chien Biroux mourût aussi
En vaillant et fidèle ami
Ce qui valait mieux à tout prendre.
Quand vint l'heure des funérailles
Conformément à ses souhaits
On l'enterra avec respect
Avec son chien sous la pierraille.
Lui d'abord et puis son chien roux
Ce fut un instant déchirant
A le voir enseveli dans
L'aber Nadette sous Biroux.
L'endroit ne devint pas sacré
Telle la grotte de Massabielle
Où se pressent en ribambelle
Les pèlerins et les curés !
Seuls quelques habitants du cru
Perpétuent la belle légende
En déposant quelques offrandes
Et parfois même des écus !
Ça porte chance paraît-il
Il suffit simplement d'y croire
Il n'y a rien d'obligatoire
C'est comme ça ainsi soit-il !
Péroraison :
On va encore me taxer
de vil païen ou d’agnostique
De tirer trop sur l’élastique
Ou pire d’être désaxé !
Mais à tout prendre j'aime mieux
écrire des choses légères
Que de voir sur des étagères
Moult colifichets religieux !
Vendus avec salamalecs
Par des boutiquiers mercantiles
Aux airs adipeux et serviles
Prêts à accepter des kopecks !
Si jamais Jésus existait
Il expulserait pour l'exemple
Tous ces maudits marchands du temple
A coup de lance ou de balai !
Si Poutine passait par là
Pour aller envahir la grotte
Il se ferait lécher les bottes
Et la Marine serait là !
Terminaison :
Oui je sais c'est plus fort que moi
Quand je m'attaque à une histoire
Je brode pour mon auditoire
Et certains en restent pantois !
Mais je m'en fiche car je sais
Que d'autres sous cape rigolent
Se bidonnent voir se gondolent
Et c'est bien cela qui me plait !
Le poème du jour : " Le chat shah " de ... Pierre
Crédit du net !
Fable
Le chat shah,
C'était un chat très surprenant
Aimant partir à l'aventure
C'était ancré dans sa nature
Il avait l'esprit bouillonnant.
Lors d'un séjour à Téhéran
Profitant de la conjoncture
Il renversa la dictature
Des mollahs devenu tyrans !
Des mollahs chats restons crédibles
Pour éviter les quolibets
De ceux qui m'auraient pris pour cible
Et conduit tout droit au gibet.
Révolution menée sans faille
Sans aucun revers de médaille !
Couronnement :
Installé au tout premier rang
D'une organisation féline
Il devint sans lutte intestine
L'incontesté chat shah d'Iran !
Contrairement à Pahlavi
Et aux mollahs impitoyables
Il régna de façon louable
Et ses sujets étaient ravi !
Quand il mourut on l'enterra
Sous les lamentations sincères
Sauf celles de ses adversaires
Qui s'entredéchiraient déjà !
Rien de nouveau sous le soleil
Quand il s'agit de politique
La langue de bois se pratique
Chats et hommes sont bien pareils !
Ce fut un mollah qui gagna
Un mollah chat restons plausible
Aux colères imprévisibles
La dictature s'installa.
Ce chat là s’appelait Mollard
Un baveux pire qu’une teigne
Qui faisait tout pour que déteigne
Sur les autres son esprit noir !
Mollahs hommes et mollahs chats
S'allièrent vous pouvez me croire
Tout comme des larrons en foire
Pour installer tous leurs diktats !
Achèvement :
Au lieu des mille et une nuits
Troublantes et enchanteresses
Ce fut la terreur barbaresque
Qui s'installa dans le pays.
Tous ceux qui n’étaient pas d’accord
Connurent prisons et tortures
Pressions sur leur progéniture
Et pour beaucoup ce fut la mort.
Les médias furent mis au pas
Et chargés de la propagande
Des fakes news en sarabande
Et le peuple se résigna.
Moralité :
Par intérêt ou lâcheté
Ou tout simplement par bêtise
Ne donnons pas aux âmes grises
Les armes pour nous dominer !
Pierre Dupuis