poesie
Le poème un peu spécial du jour : " Desiderata posthume, " de ... Pierre
Préambule du préambule :
La semaine passée, nous avons rendu un dernier hommage à un collègue professeur disparu. C'était plus qu'un collègue, c'était un ami. Toujours disponible, toujours souriant, même s'il savait aussi pousser des coups de gueule quand il le fallait !
Il était professeur de dessin industriel et il faisait très bien son travail. Nous avons travaillé plus de vingt ans dans les mêmes équipes pédagogiques et siégé aux mêmes conseils de classes. Nous avons aussi travaillé ensemble sur l'élaboration de sujets d'examens.
Il se chargeait des dossiers techniques et ce n'était pas une mince affaire: nous bossions des dizaines d'heures sans être rémunérés bien sûr ! (fainéants de profs, toujours en vacances !)
Aujourd'hui je vous présente un petit écrit qu'il aurait, je pense, bien partagé avec moi.
Quand je dis " je pense ", j'en suis pratiquement certain.
Pierre
.
Image du net
Préambule :
Après la mort, il n'est pas très aisé de s'exprimer, aussi je prends un peu d'avance pour le faire dans cet écrit .
Vous n'êtes pas sans avoir remarqué que dans les hommages post-mortem, les disparus n'avaient pratiquement que des qualités : la grande gomme à défauts étant de rigueur en ces moments-là.
Aussi vous demanderais-je de faire un bilan honnête de mes qualités et de mes défauts que vous garderez pour vous ou que vous partagerez si vous le souhaitez.
Je vous en remercie à l'avance tout comme je remercie celui ou celle qui donnera sa voix pour lire ceci.
Bien cordialement,
Pierre Dupuis
Desiderata posthume,
Bien sûr je n'étais pas un saint
Mais pas non plus un mauvais homme
Dans la bonne moyenne en somme
Mais se juger n'est pas très sain.
Je vous offre donc un blanc-seing
Pour que vous soyez autonomes
Papier crayon et bien sûr gomme
Ne soyez pas trop assassins.
Pas non plus trop de mansuétude
Foin de toute lèche attitude
Travail honnête et pondéré.
C'est une tâche délicate
J'ai confiance et je vous mandate
Levez la main pour accepter.
Continuation :
Vous pouvez bien sûr décliner
Et je n'accablerais personne
C'est un travail qui désarçonne
Pour qui n'est pas déterminé.
Surtout que le bénévolat
Sera de rigueur pour la tâche
Les intérêts souvent entachent
Mieux vaut un bon apostolat.
Vous garderez votre verdict
Pour vous à moins que le partage
Vous semble une solution sage
Là-dessus je ne suis pas strict.
.
Péroraison :
Allez c'était pour rigoler
Ne faites donc pas cette tête
Sans pour autant faire la fête
Pensez à moi et souriez !
Le temps passant vous m’oublierez
Vous savez le coup de la gomme
Qui efface ce que nous sommes
Et nous balaie à tout jamais.
Pierre Dupuis
Le poème du jour : " Le bretteur du langage, " de ... Pierre
Le bretteur du langage,
Il savait mieux manier la langue
Française que des tas des gens
Cultivant un ton arrogant
Plus urticant qu’un gros spatangue.
Il savait sortir de sa gangue
Des brocards abrupts et mordants
Il les lâchait au bon moment
Les faces devenaient exsangues.
Dans cet art il était expert
Rien ne se crée rien ne se perd
Il secouait la linguistique
Agençant les mots autrement
C’était un nonchalant caustique
Et il brillait énormément.
xxxxxxxxxx
Prolongement :
Il s’était fait des adversaires
Dont il connaissait bien les coups
Il ne pouvait arrêter tout
Mais il les contrait de première !
Ses bottes étaient redoutables
Difficiles à éviter
Et il pouvait les enchaîner
À une vitesse incroyable !
.
Un formidable ferrailleur
Toujours fin prêt pour l’escarmouche
À la fin de l’envoi je touche
Allez-vous faire voir ailleurs !
Pas d’épée mais des mots pointus
Coupants tranchants comme des lames
Bien agencés dans une trame
Dont il maîtrisait le tissu !
Il aurait fait un politique
Absolument hors du commun
Un supercoquentieux tribun
Infiniment charismatique.
Mais il détestait la boutique
Cadre de manipulations
Compromis et compromissions
Il n’aimait que la dialectique !
Le poème du jour " Le chat Sacha, " de ... Pierre !
Image du net
Allez, juste pour retrouver notre âme d'enfant qui est déjà loin, si loin, si loin !
J'ai écrit cela pour le bulletin municipal de ma commune où je me charge de la partie divertissement : rébus, poésies, charades, devinettes, bobinettes etcétéra. Il faut bien qu'il y ait une place pour les enfants et comme dans le fond, je suis resté un grand enfant ... un peu dissipé quand même parfois !
Fable,
Le chat Sacha,
Sur le pavé de la cuisine
une souris grise trottine
quand Véronique l’aperçoit
elle pousse un long cri d’effroi !
Aaaaaaaaaaaaaaaaaah !
Elle appelle aussitôt son chat
un gros matou nommé Sacha
qui ronronnait sur la moquette
repu qu’il était de croquettes !
Ron ron ron ron
« Tu aurais pu monter la garde ! »
lui dit-elle à demi hagarde
« Tu n’es vraiment qu’un tire-au-flan
un bon à rien un gros fainéant ! »
Et pan !
Le gros matou un peu vexé
par ces propos mal embouchés
se lèche une patte et s’étire
et désigne sa tirelire.
Voit donc vois donc !
« Rappelle-toi bien ma maîtresse
et cale-toi ça sous les tresses :
le mois dernier j’ai attrapé
trois souris sans être payé !
Oyé oyé !
Maintenant et dorénavant
je veux être réglé comptant
tout travail mérite salaire
tu sais ce qu’il te reste à faire !
Na na na et na !
Content de lui il se rendort
en fermant ses yeux cerclés d’or
il rêve de sa tirelire
et de sa fiancée Elvire.
Oh ! Ma très chère fiancée !
Il va attraper des souris
il sait faire pas de souci
payé comptant par sa maîtresse
maintenant qu’il la tient en laisse !
Bien serrée !
Tirelire pleine à ras bord
il rejoindre Elvire à bord
d’un grand paquebot de croisière
pour visiter la terre entière !
Oh ! La belle vie !
Il lui offrira un collier
En cuir très fin et travaillé
et ils auront après leur noce
une ribambelle de gosses !
Miaou miaou miaou !
Qui attraperont des souris
dans leurs gènes c’est bien inscrit
des dizaines et des dizaines
la richesse sera certaine !
Oh oui ! Oh oui ! Oh oui !
Le poème du jour qui sent bon l'iode: " Duel sur le sable, " ... du Rotpier !
Fable augmentée…
Duel sur le sable,
ou
Les deux palourdes, le beau couteau,
le vieux crabe et le miracle,
Deux palourdes au cœur léger
Étaient tombées folle amoureuses
D'un couteau qu'elles avaient jugé
Beau comme un dieu les malheureuses !
Tout à fait à couteau tiré
Et toutes les deux bagarreuses
Décidées à se déchirer
Lors d'une lutte vigoureuse.
Elles avaient choisi le roi
Un vieux crabe aux pinces puissantes
Pour qu'il arbitre le combat
L'atmosphère était angoissante.
Le duel fut acrimonieux
Elles y laissèrent leurs yeux.
Et il en résulta :
Le vieux crabe s'en approcha
Et avec ses terribles pinces
Se permettant le fait du prince
Il les broya et les mangea !
.
Sans même un zeste de citron
Sans la moindre délicatesse
Empreinte de la brute épaisse
Puis s’en alla à reculons.
xxxxxxxxxxxxxx
Continuation :
Tout au fond du Gave de Pau
Si ça regorgeait de palourdes
Du côté de Pau où de Lourdes
J'en remplirai mon grand chapeau.
Comme je suis assez farceur
J'en glisserai dans les piscines
Pour que les ouailles vaticinent :
" C'est un miracle du Seigneur ! "
Bien sûr je me ferai lyncher
Par des croyants à coups de triques
Ils ne sont pas tous empathiques
Mais au moins j'aurai rigolé !
Nul besoin de m'excommunier
L'église n'est plus ma demeure
Et si c'est demain que je meure
Ne prévenez pas d'aumônier !
Offrez-moi juste un bon festin
De fruits de mer dont des palourdes
Sur la côte plutôt qu'à Lourdes
Je me méfie des pèlerins !
Le Rotpier
Le poème du jour : " Notre cerveau est une éponge, " ... du Rotpier
Quant est-il du mien ? ... Mystère et boule de gomme !
Compile d'images du net !
Notre cerveau est une éponge,
Notre cerveau est une éponge
c’est très bizarre quand on y songe
tout ce qui passe à sa portée
est tout aussitôt absorbé !
Déluge ou gouttes d’information
peu importe pour lui il stocke
de façon tout à fait ad hoc :
une grande compilation !
Pour les gouttes fraîches et claires
il les stocke sans intercalaire
quand elles sont par trop boueuses
il les met dans sa lessiveuse.
Tranquillement elles décantent
des tours et des tours de tocante
des jours des mois ou des années
selon la boue à décanter !
Il ne garde que le dessus
éliminant les résidus
il faut bien faire de la place
éliminer toutes les crasses !
Quand il ne peut plus absorber
limite à ne pas dépasser
sous peine de finir noyé
il faut à tout prix qu’il s’épanche
souvent ça sort en avalanche !
Pressé pressé et repressé
il peut de nouveau absorber
il se refait une santé
il plonge il plonge et il replonge
et il redevient une éponge
ne pensant qu’à se saturer !
Parfois il rêve de la mer
quand il éponge trop d’amer
il rêve de fonds sous-marins
où du monde il ne saurait rien
bercé par des courants très doux
oubliant tracas et courroux.
Un retour à la vie basique
dans les océans pacifiques
vivant et se reproduisant
sans s’occuper de l’air du temps.
Retour à la vie animale
car une éponge même banale
est un être des plus vivants
tantôt papa tantôt maman
tantôt les deux assurément
qui aurait tout à fait sa place
chez le LGBT c’est classe !
Mais je m’éloigne du sujet
mon cerveau vient de m’alerter
je lui ai donné trop de mou
ce n’est pas du tout à son goût
mais je m’en fous et contrefous
c’est comme ça épicétout !
La prochaine fois mes amis
je vous parlerais c’est promis
de mon foie qui quand on y songe
n’est pas bien loin d’être une éponge !
Si j’avais autant de talent
que le merveilleux Francis Ponge
je broderais sur les éponges
un écrit pur et sans rallonge
comme celui qu’il fit sur l’huître
hélas je ne suis qu’un bélitre !
Je vais finir ce n’est pas gai
comme le héros d’Hemingway
vieil homme entraîné sur la mer
ressassant son passé amer
à moins que je croise un matin
un marlin bon samaritain
qui me remette bien à flot
bien à l’abri des cachalots
et des cohortes de salauds
qui me prennent pour un charlot !
Qu’en pensez-vous mes bons amis
ai-je une chance de survie
ou bien dois-je me résigner
à finir un jour harponné ?
Allez cette fois je vous quitte
pour effeuiller la marguerite
et si jamais c’est : « Pas du tout »
qu’elle m’autorise à boire un coup
je la trempe dans de l’essence
je n’ai plus beaucoup de patience
et mon briquet à amadou
fera le reste épicétout !
Qu’elle s’occupe des amoureux
qu’ils soient beaux ou bien boutonneux
j’en ai vraiment rien à cirer
c’est clair et net et bien carré !
D’ailleurs il faut être débile
pour confier le sort d’une idylle
à une fleur sans panache
qui se laisse bouffer par les vaches !
Moralité :
N’effeuillez pas la marguerite
elle est menteuse et hypocrite
ses prédictions sont du pipeau
faites-lui sur le champ la peau !
Si un jour une vous invite
à l’effeuiller prenez la fuite
mais juste avant piétinez-là
comme un vulgaire cancrelat !
Image du net
Le poème du jour : " Petit clin d'œil à Bernadette " de ...Pierre
Cela fait plus de 10 ans que nous nous croisons pratiquement tous les jours sur les blogs dans la joie et la bonne humeur !
Image du net
" B " comme blogosphère
" B " comme blog
" B " comme Bernadette
Petit clin d'œil à Bernadette,
Son petit nom est Bernadette
C'est tout vous n'en saurez pas plus
Elle maîtrise c'est ardu
Le français de façon parfaite !
Et si je vous disais - Mazette ! -
Qu'elle est belge c'est son statut
Et pas d'un caractère imbu
Comme certaines grosses têtes !
Elle manie le calembour
Et le contrepet sans détour
Mais aussi la belle écriture !
Ne vous montrez pas circonspect
Elle possède une culture
À faire pâlir des français !
Péroraison :
Voilà j'ai dressé le portrait
D'une wallonne cultivée
Issu d'une bonne cuvée
Que l'on peut déguster d'un trait !
Elle va peut-être rougir
Mais ma louange est spontanée
Nous sommes depuis des années
Complices et c'est un vrai plaisir !
Elle maîtrise la photo
son pseudo est Photonanie
pour elle c’est une manie
qu’elle maîtrise avec brio !
Nous nous complimentons souvent
Nous mettons au ban les chicanes
Mais nous savons glisser des vannes
" Poil à gratter " tout simplement !
Nous sommes un petit noyau
Sur la très grande blogosphère
Dans nos échanges l'atmosphère
N'est pas morose loin s'en faut !
Bien des gens suivent nos écrits
Et sourient devant nos échanges
Et à défaut d'être des anges
Nous n'avons pas d'aprioris !
Pierre Dupuis
Le blog de Bernadette : https://photonanie.com/
" Le Thalis comme terrain de chasse, " un poème tout frais, tout chaud et très chaud du ... Rotpier !
Avertissement :
Toute ressemblance avec une personne existant ou ayant existé ne peut relever qu'un pur hasard !
Image du net
.
Le Thalis comme terrain de chasse,
Elle avait choisi le Thalis
comme unique terrain de chasse
elle avait la classe et l’audace
des amazones de jadis !
Elle avait été élue Miss
Nord Pas de Calais à Béthune
et elle s’était fait des thunes
sans trop se casser le coccyx !
Elle avait amassé du fric
en jouant les demi-mondaines
elle avait un beau bas de laine
et habitait un quartier chic !
Elle avait plumé des pigeons
qu’ils soient banquiers ou bien notaires
gros rentiers ou hommes d’affaire :
l’important c’était le pognon !
Mais les vieux c’était bien fini
elle voulait de la chair fraîche
elle avait encore la pêche
sur la moquette ou dans un lit !
Elle allait jusqu’à Amsterdam
juste pour faire une conquête
elle aimait les choses bien faites
mais elle détestait l’édam !
Elle était bien connue des flics
de la sûreté ferroviaire
qui la laissaient gentiment faire
tout en faisant des pronostics !
Elle s’en était fait plusieurs
comme ça elle était tranquille
avec elle ils étaient dociles
et ne pensaient qu’à son valseur.
Elle avait la réputation
d’être une solide gagnante
aucune défaite flagrante
parmi les nombreux micheton !
Elle avait gagné des surnoms :
« L’aguicheuse » ou « Belle de somme »
« L’insatiable croqueuse d’hommes »
elle s’en battait le chignon !
A Amsterdam le long du port
elle en avait pêché un autre
sans prière ni patenôtre
celui de « La gougar du nord » !
Celui-là lui plaisait beaucoup
car elle se sentait féline
lors des montées d’adrénaline
quand elle préparait un coup !
Vers cinquante ans elle arrêta
tranquillement tout en souplesse
au niveau histoires de fesses
elle avait atteint son quota !
Elle acheta à un prix fort
un bel appart rue de Maubeuge
pour suivre chaque jour heureuse
les trains s’en allant vers le nord.
Quand elle voyait un Thalis
s’ébranler vers les Hauts de France
elle entrait doucement en transe
et bâtissait des synopsis.
Les yeux fermés dans son fauteuil
elles revivait ses audaces
ses agissement de chaudasse
comme on dit du coté d’Auteuil !
Elle refusa sans détour
les avances d’un chef de gare
qui officiait à Saint-Lazare
le nord restait son grand amour !
Elle s’éteignit à Paris
mais fut enterrée à Zuydcotte
pour elle la chaude cocotte
c’était un coin de paradis !
Le Rotpier *
* Qui a fréquenté pendant 3 ans la Gare du Nord
sans y croiser cette cougar !
.
Image du net bidouillée par le Rotpier !
" Le jeune abbé et Lucie, la succube, " un poème traitant du célibat des prêtes, de ... Rotpier le réformiste !
Le poème infernal du jour
tout chaud sorti de chez le satanique Rotpier !
Image du net: une succube bien ronde ... c'est carré !
Prologue :
Je m’en vais vous conter l’histoire
de la tentation d’un abbé
où le diable cria « victoire ! »
et dieu « il m’a bien entubé ! »
Il connaissait bien la diablesse :
elle venait se confesser
chaque dimanche avant la messe,
il en était embarrassé !
C’était des histoires de fesses
qu’elle déballait à dessein,
comptant bien sur une faiblesse
de l’abbé un jour pour ses seins !
Poitrine pleine de promesses
qu’elle lui mettait sous le nez
et ses yeux remplis de détresse
en étaient tout congestionnés !
Il essayait avec mollesse
d’arriver à se dégager
de cette Lucie chasseresse
qui voulait voir l’abbé céder !
La succube avec allégresse
arriva un jour à ses fins
et elle devint sa maîtresse
à la grande joie du malin !
Et c’est ainsi qu’il succomba
mais sans quitter son ministère :
seule la soutane tomba
sur les pavés du presbytère !
Tout ce que l’abbé regretta
c’est d’avoir retardé l’affaire
et il chanta l’alléluia,
laissant la belle Lucie faire !
Epilogue :
Le bon dieu étant bon joueur
se dit « J’ai perdu la partie,
Lucifer a été meilleur :
c’est un canon cette Lucie ! »
S’il continue à l’employer
je vais devoir fermer boutique,
tous mes prêtes vont y passer,
il me faut changer de tactique !
Je vais devoir sans restriction
autoriser le mariage,
valider la fornication
si je veux rester à la page !
Mes curés ne sont pas de bois
et comme ils ne sont pas eunuques,
je me dois de changer mes lois
qui sont devenues bien caduques !
Pareil pour les sœurs des couvents,
elles seront en minijupes
et je ferais souffler le vent
pour que mes curés s’en occupent !
Je m’en vais ouvrir sur Facebook
une agence matrimoniale,
quelque chose de très new-look,
pour les curés et les moniales !
Il faut à tout prix évoluer
si l’on veut rester dans la course,
il ne faut pas sous-évaluer
les problèmes liés aux bourses !
Le Rotpier
La fable un peu cavalière du jour: " Le cordonnier en reconversion, " ... de Rotpier !
Image du net bidouillée par le Rotpier
Fable :
Le cordonnier en reconversion,
Son grand-père était cordonnier
son père avait repris l’échoppe
mais même en étant philanthrope
lui dû poser son tablier.
N’ayant plus rien à réparer
plus de souliers plus de bottines
venant du Vietnam ou de Chine
à peine usés sitôt jetés.
Il lui fallut se recycler
mais le choix n’était pas facile
intelligent ou imbécile
ça relève du coup de dés.
Hors de question d’aller pointer
au bureau de l’ANPE
il avait en horreur les queues
il était sûr de s’en tirer.
Car il avait de gros atouts
s’il n’était pas un vrai colosse
par contre il était très beau gosse
et avait pas mal de bagout.
Un copain un mec rigolo
lui dit pour la plaisanterie
essaie donc la galanterie :
tu peux devenir gigolo !
Après avoir bien rigolé
il se dit qu’après tout l’affaire
promettait d’être argentifère
alors il se laissa tenter.
En peu de temps il assura
il se fit une clientèle
de dames et de demoiselles
et il se forgea une aura.
Plus de souliers à réparer
mais il maîtrisait les galoches
avec les belles et les moches
qui avaient de quoi le payer !
Elles se battaient pour l’avoir
surenchère sur surenchère
un jour la femme d’un notaire
vendit un splendide sautoir.
Cela fit beaucoup jaboter
chez les messieurs et chez les dames :
vendre un sautoir sans états d’âme
rien que pour se faire sauter !
Un jour il croisa un émir
qui était de façon patente
homo et pas que sous sa tente
et qui frétillait de désir !
Il lui proposa un pont d’or
qui mit fin à sa résilience :
balayé le cas de conscience
et il passa au corps à corps !
L’expérience le dégoûta
comme il avait fortune faite
il entassa dans sa musette
tout son pognon et se barra.
Sur les conseils d’un marabout
il s’installa dans une hutte
quelque part du coté des chutes
du Zambèze et devint gourou.
Comme il se sentait isolé
il rechercha une compagne
dans ce pays peu de cocagne
il trouva une chimpanzé.
Bon ce n’était pas le Pérou
mais elle était très amoureuse
même un peu trop accapareuse
car elle le suivait partout !
Leurs rapports étaient langoureux
sous leur hutte en paille tressée
loin de toute arrière pensée
l’ex-cordonnier était heureux !
Moralité ( un peu cavalière je l’avoue ) :
Après s’être frotté partout
le long d’une vie bien remplie
pourquoi pas la zoophilie :
chacun son choix épicétout !
Si les curés faisaient pareil
les enfants seraient plus tranquilles
plus d’attouchements pédophiles
tout serait beau sous le soleil !
Le Rotpier
Joyeux Noël à tous ! ... Par ... Pierre et Rotpier !
A toutes et à tous :
Joyeux Noël !
Je vous souhaite à tous un excellent Noël
Que vous soyez chrétien ou autre: peu importe !
Ce qui compte c’est de savoir ouvrir la porte
À toutes les idées qui ne sont pas de fiel !
Les religions ne sont souvent que des tremplins
Qu’utilisent certains, assoiffés de puissance,
Ils les détournent en prônant l’intolérance,
Exacerbant la haine et la peur du prochain !
Quand on fait le bilan des exterminations
Menées au nom des dieux on devient vite impie !
Croire à un changement est peut-être utopie
Mais le fait d’essayer n’est pas aberration !
Pierre Dupuis
Il parle bien le Pierre ! Moi, je ne sais pas faire mais je vous souhaite aussi un excellent Noël !
Allez quand même faire un petit tour à une messe de minuit, on y rencontre des vieilles bigotes qui sont des femmes folles de la messe. Ont-elles des prothèses qui s’affaissent ? Moi, je ne sais pas mais l’abbé le saura en confesse demain : c’est toujours lui qui a le choix dans la date !
Le Rotpier
Image du net !
A mardi prochain si vous le voulez bien !
A moins, à moins que vous soyez encore dans les brumes de l'alcool ou dans les suites d'une crise de foie ou de foi !
Ou que vous ne puissiez plus m'encadrer !